Au moins 30 avions de combat français ont participé à une frappe massive contre les positions d'islamistes au nord-est du Mali, a déclaré dimanche le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard, cité par les...
Le major-général John Vance a indiqué que les coûts totaux du mois (15 janvier au 15 février) de la mission militaire canadienne au Mali seront de 18,6 millions $.
Devant le comité permanent des affaires étrangères et du Commerce international, le major-général Jonathan Vance, directeur d’état-major de l’État-major interarmées stratégique des Forces canadiennes a précisé que de ce montant, 11,7 millions sont en lien avec la mission elle-même, tandis que les 6,9 millions restants sont des dépenses normales, à savoir les salaires, l’amortissement de l’avion et les coûts régulier pour maintenir l’avion opérationnel.
Le coût final ne sera toutefois pas connu avant 60 jours après la fin de la mission.
Invité lui aussi à s’exprimer devant le comité de la Chambres des Communes, David Morrison, de l’Agence canadienne de développement international a estimé que l’aide canadienne au Mali devrait dépasser les 100 millions $ d’ici quelques mois.
Le Canada a envoyé le 15 janvier un avion de transport C-17 (CC-177) pour aider la France dans son intervention militaire contre les islamistes qui avaient pris possession de tout le nord du Mali. Sa mission, d’une semaine, a été prolongée au moins jusqu’au 15 février et l’avion a été libéré de ses obligations pour une durée de trois mois, juste au cas où…
Jusqu’à présent, l’appareil a effectué 13 missions de transport de véhicules blindés, de munitions et de fourniture médicale, entre autres. Ce sont près de 330 tonnes de matériel qui ont été délivrés.
«Le succès rencontré par les forces armées canadiennes à l’appui de cette mission a été soutenu par les efforts de nos membres qui travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues français pour assurer un soutien sans faille continue tout au long de l’engagement actuel», a dit le major-général Vance devant les parlementaires.
Le premier ministre Stephen Harper a rappelé qu’il n’était pas question pour les Forces canadiennes présentes sur place d’engager le combat.
Le major-général Vance a précisé que c’est à la demande du ministère des Affaires étrangères qu’un nombre indéterminé de Forces spéciales a été déployé dans les environs de l’ambassade du Canada à Bamako.
Après la reprise des environs de Kidal, la guerre au Mali entre dans une nouvelle phase de stabilisation et de renforcement. L’ONU engagera dans les jours qui viennent une réflexion sur un éventuel déploiement de casques bleus au Mali. Ce serait une évolution particulière du conflit nécessitant la réunion de plusieurs conditions. La situation sécuritaire devra être stabilisée dans les dernières villes libérées du nord du pays et le Conseil de sécurité devra s’accorder sur le sujet à la majorité. Le projet nécessitera l’adhésion de la Russie et de l’Algérie. La MISMA devra aussi prendre sa place au sein du dispositif onusien.
«La France y est favorable sur le principe et nous y prendrons notre part le moment venu », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot. Il convient également de prendre en compte l’apport financier important que représenterait un engagement de l’ONU au Mali, une contribution qui se chiffrerait en plusieurs millions de dollars.
Au total, 3000 à 5000 casques bleus pourraient prendre part à cette force d’interposition. Une force qui pourrait s’appuyer en partie ou uniquement sur les forces africaines de la MISMA. Pour l’heure, davantage d’observateurs onusiens devront être dépêchés sur place, ils ne sont que deux actuellement à Bamako.
L’armée de Terre vient de donner quelques chiffres concernant la manoeuvre logistique de l’opération Serval. Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle tient d’un véritable tour de force.
Ainsi, depuis le 11 janvier, qui correspond au début de l’intervention militaire française au Mali, ce sont 10.000 tonnes de fret qui ont été transportés sur ce nouveau théâtre des opérations, soit l’équivalent du matériel désengagé d’Afghanistan en 2012 (9.764 tonnes précisément).
L’envoi au Mali des personnels militaires qui n’étaient pas pré-positionnés en Afrique a demandé 50 VAM (voie aérienne militaire) et 100 affrètements aériens, via Antonov 124, Antonov 225 et Ilyushin 76, ont été nécessaires.
Le Bâtiment de Projection et de commandement (BPC) Dixmude, qui est arrivé à Dakar, a quant à lui transporté 500 militaires, 140 véhicules, 20 containers et 50 tonnes de munition, soit un total de 1.820 tonnes. Le roulier MN Eider, également parti vers Dakar, a embarqué 2.700 tonnes de matériels et de véhicule. Autant dire que le 519e Groupe de Transit Maritime (GTM) n’a pas chômé.
Enfin, l’armée de Terre souligne la réactivité de la SNCF, qui a pu affreter des trains spéciaux militaires en 48 heures, “au lieu des 45 jours habituels nécessaires pour l’acheminement de matériels sur voie ferrée civile”, et cela grâce à la convention signée en juillet dernier avec le ministère de la Défense, laquelle a été mise en oeuvre pour la première fois pour “répondre à l’urgence opérationnelle.”
La planification et la conduite des acheminements stratégiques au profit des troupes engagées en opérations extérieures reviennent au Centre multimodal des transports (CMT), qui, basé à Villacoublay, est placé sous l’autorité du CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations) de l’Etat-major des armées (EMA) et travaille en lieu avec le Centre interarmées de coordination de la logistique opérationnelle (CICLO).
En alerte depuis plusieurs jours, l’ordre pour partir en mission au Mali a enfin été donné au 515e Régiment du Train, basé à La Braconne, près d’Angoulême. Ce 31 janvier, une centaine d’hommes de cette unité doivent s’envoler pour Bamako depuis l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle tandis que leurs véhicules ont pris la route de Toulon, où ils seront embarqués sur un bateau.
Les “tringlots” charentais vont former une unité du sous-groupement logistique de l’opération Serval, lancée le 11 janvier dernier au Mali, où ils vont rejoindre les marsouins du 1er Régiment d’Infanterie de Marine d’Angoulême, partis au début de la semaine dernière.
Dans le discours qu’il a prononcé devant ses hommes appelés à être projetés sur ce nouveau théâtre d’opération pendant “plusieurs mois”, le colonel Christophe Barbe, chef de corps du 515e RT, a insisté sur plusieurs points.
Selon lui, cette mission au Mali est l’essence même du métier des armes. “Il y a un siècle, les taxis de la Marne ravitaillaient nos armées sur la ligne de front. En 2013, vous allez découvrir avec vos convois logistiques les berges du fleuve Niger. Vous serez les taxis du Niger des temps modernes. Vous allez créer cette ligne de vie entre Bamako et les forces déployées plus au Nord. Sous la chaleur et sur les pistes, votre engagement sera difficile” a-t-il affirmé.
Cette mission sera “difficile, complexe et rustique” a encore insisté le colonel Barbe, qui attend de ses hommes qu’ils soient des “ambassadeurs”, en faisant preuve “d’exemplarité dans leur comportement, de rigueur dans la préparation et l’exécution des missions et de respect.” En clair, ils devront être à l’image de la devise de leur régiment, qui est “Elégance et Rapidité.”
وصلت إلى مطار مدينة غاو المالية قوات فرنسية قادمة من سفاري وسط البلاد لتعزيز السيطرة الفرنسية على مطار المدينة. وقال عمدة غاو الذي وصل مطار المدينة قادما من ...
(BRUXELLES2, exclusif) La première conférence de génération de forces pour le déploiement de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM
Un entretien avec le général Gourlez de La Motte, commandant de l'Aviation légère de l'armée de terre. Le général Olivier Gourlez de La Motte, 54 ans, commande l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat).
Joli (et discret) petit scoop du Mamouth de mon confrère Jean-Marc Tanguy : les Atlantique 2 (ATL2) de la Marine nationale "ont participé à des frappes d'opportunité" dans le nord du Mali.
L'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy évoque la guerre au Mali, l'incapacité européenne et les défis qui attendent les Africains. Interview.
La France a appelé mercredi Bamako au dialogue avec les populations du nord du Mali. Le nord du Mali où se trouvent des soldats français, à Kidal plus précisément, la troisième plus grande ville du pays. L'absence de militaires maliens provoque une certaine incompréhension de la part des autorités de Bamako. Les Français sont effectivement seuls à l'aéroport de Kidal, où ils sont pour l'instant bloqués par une « tempête de sable », selon Paris. 3 500 soldats français sont actuellement déployés au Mali. Des soldats qui reçoivent le soutien d'une partie des troupes africaines de la Mission internationale de soutien au Mali. Le général Shehu Abdulkadir, commandant de la Misma, évoque le déploiement de la totalité des effectifs de la Misma d'ici 15 jours.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé, ce 30 janvier, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, que les forces françaises avaient bien pris le contrôle de l’aéroport de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako et place forte (ancienne?) du groupe islamiste Ansar Dine, d’origine touareg.
Seulement, et alors que les villes de Tombouctou et de Gao étaient rapidement tombées après la prise de leur aéroport par les forces françaises, il en va autrement à Kidal, étant donné que, comme l’a expliqué le ministre, les opérations y sont suspendues en raison d’une tempête de sable.
“Nous sommes dans une situation particulière à Kidal et nous faisons en sorte d’avoir des relations de bonne intelligence avec les Touareg”, a par ailleurs expliqué M. Le Drian. La difficulté est que certains mouvements touareg veulent davantage d’autonomie, ce qui a d’ailleurs donné lieu à la rébellion initiée par le Mouvement national de libération de l’Azawad, laquelle a pour conséquence la prise du Nord-Mali par les jihadistes.
Cela étant, face à l’avancée française, le groupe Ansar Dine s’est divisé, ce qui a permis la création du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), ouvert à “une solution pacifique” avec Bamako.
Une autre question est de savoir ce qu’il faudra faire dans l’Adrar des Ifoghas, une région montagneuse grande comme près d’un tiers de la France et proche de la frontière algérienne, où les jihadistes se sont très probablement repliés.
Quoi qu’il en soit, “nous avons atteint une partie de nos objectifs et nous poursuivons notre intervention”, a assuré le ministre de la Défense. Quant au dispositif militaire français, M. Le Drian a précisé qu’il “sera complété dans les jours qui viennent”, avec le déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA) de 600 hommes, doté de Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie (VBCI) et d’AMX-10 RCR de la 3ème Brigade Mécanisée.
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