Le Mali est l’un des derniers pays où les paramilitaires de Wagner poursuivent leurs activités. Mais Moscou s’active pour les remplacer ou les intégrer dans un nouveau dispositif sous la coupe du ministère de la défense.

Des djihadistes présumés ont tiré, vendredi, sur un convoi de véhicules civils escortés par l’armée malienne et des mercenaires du groupe russe Wagner dans le nord du pays. L’état-major des armées affirme traquer les auteurs de l’attaque et avoir retrouvé « dix-neuf corps de terroristes abandonnés ».

Une « force unifiée » de ces trois pays sahéliens gouvernés par des juntes militaires va voir le jour, dans les prochaines semaines, contre la menace djihadiste, a annoncé le ministre de la défense nigérien.

Le lendemain de la création d’une formation associant les groupes insurgés du nord du pays, trois frappes de drones ont ciblé, dimanche, cinq cadres de ce récent Front de libération de l’Azawad.

Le 17 septembre, la capitale malienne a été le théâtre de raids à l’aéroport militaire et au centre d’entraînement des gendarmes, revendiqués par un groupe djihadiste affilié à Al-Qaida.

Pour traquer les combattants djihadistes ou les rebelles indépendantistes, les juntes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont considérablement renforcé leurs moyens aériens avec l’aide de leurs partenaires étrangers à Ankara et Moscou.

L’armée malienne et ses alliés du groupe paramilitaire russe Wagner ont renoncé à laver l’affront subi fin juillet dans cette localité de l’extrême-nord du Mali, après une mise en garde d’Alger à Moscou sur la dangerosité de l’opération.

Depuis cet été, les combattants du Cadre stratégique permanent, à dominante touareg, utilisent ce type d’armes pour lutter contre l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner. Avec l’appui discret mais déterminant de Kiev.

Deux convois de dizaines de véhicules militaires ont rejoint l’ancien fief des indépendantistes, dans le nord du pays, depuis la mi-septembre.

L’état-major de l’armée malienne a reconnu « quelques pertes en vies humaines », tandis que les djihadistes affirment avoir fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs adverses, dont des membres du Groupe Wagner.

La création de l’Alliance des Etats du Sahel fin 2023 a poussé des groupes rebelles au Mali et au Niger à se lier par un « pacte d’assistance mutuelle ». Ils se sont retrouvés fin août dans la localité malienne de Tin Zaouatine pour peaufiner cette alliance.

L’armée malienne affirme avoir détruit « deux véhicules chargés de matériel de guerre appartenant aux groupes armés terroristes ».

L’annonce fait suite à une attaque meurtrière menée du 25 au 27 juillet par le Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) contre les forces armées maliennes (FAMa) et des membres du groupe russe Wagner dans les environs de Tin Zaouatine, une localité située à la frontière entre le Mali et l’Algérie.

Le Front de Libération de l'Azawad (FLA) utilise de plus en plus de drones dans son combat dont un modèle inédit

Une centaine de véhicules sont arrivés le 17 janvier depuis la Guinée, au moment où le ministère russe de la défense veut accélérer le remplacement du groupe Wagner par Africa Corps dans le pays. « Le Monde » a remonté la trace de ce convoi.

A l’occasion de la Conférence annuelle des ambassadrices et des ambassadeurs, le président français fixe ses priorités de politique étrangère en 2025. Le ministre des affaires étrangères tchadien a déploré, lundi, « l’attitude méprisante » du chef de l’Etat.

Revendre des avions de combat de seconde main c’est généralement une opération gagnant-gagnant pour deux pays, enfin ça c’est quand les avions en question sont en état de vol. Il y a quelques semaines les FAMa, les Forces Armées Maliennes, ont choisi de mettre en vente quatorze aéronefs dont neuf chasseurs Mikoyan-Gurevich MiG-21 Fishbed. Seul petit hic aucun n’est en état de vol et ils sont proposés à la vente à la tonne de ferraille. Sauf que dans ce pays gangréné par la corruption et par une inflation galopante les clients potentiels ne se bousculent pas au portillon.

Les «avions de chasse» au Mali ça a toujours été une question assez sensible ! Techniquement la junte militaire au pouvoir dans ce pays en possède neuf. Ce sont sept monoplaces MiG-21MF Fishbed-J et de deux biplaces MiG-21UM Mongol-B dédié à la transformation opérationnelle. Il en existe deux autres, un monoplace et un biplace, mais ils servent de pots de fleurs sur des bases aériennes. Et paradoxalement ce sont ces deux là qui sont dans le meilleur état. Car les huit chasseurs maliens sont officiellement toujours opérationnels mais ne volent plus depuis une bonne quinzaine d’années. Et depuis tout ce temps ces avions s’usent. Évidemment ils ne revoleront jamais à moins de tous les cannibaliser pour n’en refaire qu’un seul, et encore rien n’est moins sûr ! C’est sans doute pour cela que la proposition des Maliens n’intéresse aucun collectionneur nul part dans le monde. Les forces aériennes ne sont pas plus enclines à acheter ces tas de ferrailles.

Alors les FAMa ont choisi de proposer leurs huit chasseurs à la revente au poids. C’est donc à la tonne que les MiG-21 maliens se vendent. Ou plutôt devraient se vendre. Car depuis début octobre que cette opération a été lancé personne ne s’est manifesté afin de racheter les dits avions. Leurs codes tactiques nous sont connus. Pour les biplaces il s’agit de TZ-364 et TZ375. Ceux des monoplaces sont TZ-356, TZ-371, TZ-378, TZ-381, TZ-382, TZ-385, et TZ-386.
Et oui ce monoplace MiG-21MF Fishbed-J est officiellement encore opérationnel au sein des Forces Armées Maliennes.
Si ce MiG-21UM Mongol-B semble en meilleur état il ne vole pas plus.

Outre ces neuf chasseurs cinq autres aéronefs militaires, eux aussi officiellement encore en service, sont proposés à la vente alors même qu’ils pourrissent lentement sur pieds. Il s’agit de trois hélicoptères et de deux avions. L’Aérospatiale AS.350B Écureuil codé TZ-374 et les Mil Mi-24D Hind numéros TZ-407 et TZ-415 pour les premiers. Les seconds sont les Cessna 185 Skywagon et O-2A Skymaster respectivement immatriculés TZ-392 et TZ-388.
On remarquera que le schéma de camouflage de l’Écureuil malien rappelle fortement celui des AS.555 Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Mil Mi-24 Hind malien façon emmental…
Élégant mais totalement inapte au vol ce Cessna 185 Skywagon de liaisons et de transport d’état-major.

Ce qui est fabuleux avec les militaires c’est qu’ils n’ont jamais peur du ridicule. Un pays qui craindrait l’opinion publique ne publierait aucune image d’aéronefs en aussi mauvais état, surtout quand il prétend qu’ils sont encore opérationnels. Il faut par ailleurs savoir que le Mali cherche toujours à revendre l’avion de ligne Boeing 727-200Adv codé TZ-001 utilisé pour le transport personnel du dictateur Assimi Goïta en plus d’un 737-700 BBJ. Petit souci concernant le triréacteur il aurait souffert de l’attaque djihadiste contre l’aéroport de Bamako le 17 septembre dernier durant laquelle une centaine de militaires maliens et une dizaine de mercenaires russes ont trouvé la mort. Plusieurs médias indépendants maliens indiquent le Boeing 727 n’est lui aussi plus en état de vol. Sa revente s’annonce donc délicate. Sauf peut-être au poids…

Les nouvelles modalités de la présence militaire française en Afrique prévoient une réduction significative pour ne conserver qu’un détachement de liaison permanent.

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On en sait plus sur le plan de l’opération “Vengeance” déclenchée par Wagner contre les forces du CSP-DPA et la population du village malien de Tinzawaten, à la frontière avec l’Algérie. Après sa défaite catastrophique du 27 juillet dernier, la société militaire privée, embauchée par l’armée malienne pour la pacification des régions nord, a décid

La capitale n’avait pas été le théâtre d’une telle opération depuis 2016, alors que d’autres régions du pays sont en proie à des attaques quasi quotidiennes.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans affirme avoir mené une « opération spécifique » ayant entraîné d’« énormes pertes humaines » et la « destruction de plusieurs avions de combat ».

Les deux groupes se sont rencontrés fin août à Tin Zaouatine, petite ville malienne située à la frontière algérienne, où l’armée de Bamako et ses alliés russes avaient subi fin juillet une lourde défaite.

Selon des sources concordantes, les autorités ukrainiennes collaborent avec les indépendantistes qui opèrent dans le nord du pays en leur fournissant des informations stratégiques, mais aussi en les formant au maniement de drones.