Les risques sanitaires associés à l'utilisation de la faune sauvage en Afrique tropicale ont jusqu'à présent été appréhendés à travers le prisme des zoonoses propagées via la chasse et le commerce de la viande de brousse (ou gibier). Or, il existe en Afrique de l'Ouest un autre réseau commercial lié à l'utilisation de la faune sauvage, tout aussi dynamique que celui de la viande de brousse, constitué par les marchés de dépouilles ou marchés de médecine traditionnelle.
Malgré les rumeurs, aucun désengagement des forces françaises au Sahel n'a été annoncé cette semaine, tandis qu'on apprenait une bonne nouvelle pour le continent africain sur le front de la coopération sanitaire : 270 millions de vaccins obtenus par l'Union Africaine pour le continent.
Les dirigeants de la planète se penchent, enfin, sur l’initiative africaine pour lutter contre la désertification du Sahel. Le Sommet de la finance verte pour la biodiversité, lundi, à Paris pourrait déboucher sur dix milliards de dollars pour les cinq prochaines années.
La Grande muraille verte a pour but de restaurer les terres, créer des emplois et générer des revenus aux 135 millions de personnes, de onze pays africains, qu’elle traverse
2020 est une année historique en termes d'invasion du criquet pèlerin, Cyril Piou et ses collèques du CIRAD nous en expliquent les causes. Passion entomologie. Par Antoine Foucart, Pierre-Emmanuel Gay et Cyril Piou, 08.06.2020
Le Criquet pèlerin (Schistocerca gregaria Forsskål 1775) est un locuste, c’est-à-dire qu’en fonction des conditions environnementales qu’il rencontre, cet orthoptère a la capacité de s’adapter à son milieu en présentant deux formes morphologiques distinctes, avec des comportements opposés : la phase solitaire et la phase grégaire.
[Image] Carte prévisionnelle de l’avancée des criquets pèlerin pour la période mai-juillet 2020 ( Source : FAO)
En Afrique notamment, les maux en question ne font que refléter l’état de la gouvernance, c’est-à-dire sa défaillance. Si les mécanismes institutionnels fonctionnent bien, les citoyens peuvent s’épanouir dans la paix. Dans le cas contraire, c’est le retour à la loi de la jungle comme on peut le constater un peu partout sur le continent. En effet, le constat premier qui s’impose est la défaillance de nombreux Etats à accomplir leur mission d’utilité publique et de promotion de l’intérêt général.
It’s about my Africa est une plateforme de financement participatif lancée par l’Ivoirien Thomas Kacou afin de résoudre le problème de l’accès à l’eau potable sur le continent africain. Pour tenter d’enrayer ce fléau, le jeune entrepreneur compte notamment s’appuyer sur le système de purification d’eau développée par la start-up toulousaine Sunwaterlife. Retour sur un projet qui allie énergie et humanitaire.
Les très nombreux changements environnementaux observés et répertoriés dans le monde, en particulier en Afrique, se produisent à un rythme beaucoup plus élevé que prévu et appellent à une réaction immédiate de la part des gouvernements, institutions publiques, associations et entités privées. L'un des secteurs les plus touchés par ce phénomène? L'agriculture.
Ils sont trois millions à souffrir de la famine causée par le manque d'eau. Or le pays ne reçoit que très peu d'aide de la communauté internationale.
L'ONU tire à nouveau la sonnette d'alarme. La sécheresse en Afrique de l'Est risque de causer un nombre massif de morts. Quelque 20 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence. La Somalie, le Soudan du Sud, le Nigéria et le Yémen sont particulièrement concernés. Mais au Kenya aussi, la situation est catastrophique.
(Agence Ecofin) - Lancé en 2007 par l’Union africaine dans le but de stopper l’avancée du désert, tout en sauvegardant les terres arables et le cadre de vie des populations locales sahéliennes, le projet de la Grande Muraille verte, qui traverse 14 pays, évolue bien. C’est ce que rapporte La Revue Afrique.
Des technologies de pointe permettent de construire une base de données ouverte de milliards d’arbres individuels, pour mieux comprendre la végétation en zone aride, loin des idées reçues.
2021 s’annonce crucial pour la biodiversité avec une série de sommets internationaux qui doivent à aboutir à l’élaboration d’un nouveau cadre pour mieux protéger nos écosystèmes.
Deux sommets, surtout, devaient émailler l’année : le Congrès mondial de la nature de l' UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui était prévu en juin dernier à Marseille, et la COP15 biodiversité à Kunming, en Chine, qui devait se tenir cet automne. Celle-ci surtout était attendue. Elle devait accoucher d’un nouveau cadre mondial, post-2020, pour mieux protéger les écosystèmes. Il s’agissait ainsi de trouver une suite aux vingt objectifs d’Aïchi, définis par la communauté internationale pour la période 2010-2020 et dont aucun n’a été pleinement atteint.
L'article met en exergue les ambitions de ce sommet :
La Grande muraille verte pour le Sahel, Elargir à 50 pays la coalition de la Haute Ambition pour la nature, « coalition pour la convergence des financements autour du climat et de la biodiversité », agroécologie, déforestation, espaces protégés, Méditerranée.
Table ronde citoyenne organisé par l'Inserm, co-organisée avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Le climat saisonnier joue un rôle dans la survenue de certaines maladies comme la grippe, les rhumes, les allergies... Les fortes variations météorologiques subies par notre planète ces dernières décennies impactent profondément la biodiversité et les écosystèmes. Le changement climatique pourrait également provoquer la diffusion des maladies infectieuses transmises par les moustiques telles que la dengue, le chikungunya et la maladie à virus Zika.
Entre 2005 et 2015, les catastrophes naturelles ont coûté aux secteurs agricoles des économies en développement près de 96 milliards de dollars en cultures et en production de bétail endommagées ou perdues, dont 48 milliards de dollars ont été enregistrés en Asie.
L’accident meurtrier survenu le 8 septembre 2016 dans une décharge de produits avariés près de Cotonou au Bénin est venu rappeler une triste réalité. Malgré quelques initiatives enregistrées ici et là, le laxisme persiste dans la gestion des déchets urbains en Afrique. Plusieurs villes croulent sous des montagnes de détritus. De nombreuses capitales sont classées parmi les plus sales du monde.
Le Sahel pourrait connaître des crises de famine à cause de... la fonte des glaces groenlandaises, à 10 000 km de distance ! Selon les simulations des climatologues, le courant atlantique à l'origine de la mousson pourrait s'arrêter si toute la glace venait à fondre.
Cette région d’agriculteurs et de pêcheurs, souillée par plus de 7 000 fuites entre 1970 et 2000, devrait bénéficier du plus vaste programme de dépollution jamais mis en œuvre.
À l’initiative du Centre de Recherche et d’Action pour la Paix et la Banque Africaine de Développement, des universitaires ont élaboré un ouvrage intitulé «Responsabilité sociétale des Entreprises et Management Ethique en Afrique : Prolégomènes, Implémentations et Implications».
Certaines problématiques émergentes telles que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne sont pas toujours bien comprises, aussi bien par les populations que par les entreprises. Présentement, seulement 13% des grandes entreprises installées en Côte d’Ivoire disposent d’une RSE visible et effective.
Des chercheurs britanniques ont découvert la plus grande tourbière au monde. D’une surface supérieure au quart de la France, ses stocks de carbone équivalent à trois ans d’émissions mondiales liées aux énergies fossiles.
(...) Pour l’instant, ces terres reculées ont été épargnées par l’homme, contrairement aux tourbières indonésiennes, ravagées par la production d’huile de palme. «La protection de cette tourbière, ainsi que celle des forêts, pourrait constituer la plus grande contribution de l’Afrique centrale au problème mondial du changement climatique», juge Suspense Ifo, de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville.
La Responsabilité sociale et environnementale (RSE) tend à devenir l’une des préoccupations majeures dans le cadre de l’activité des entreprises. Déclinaison à l’échelle d’une entreprise des principes du développement durable, la RSE constitue un cadre d’action pour les entreprises qui intègrent alors des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leur stratégie, et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. Retour avec Pierre Jacquemot, chercheur associé à l’IRIS, sur les enjeux inhérents à cette RSE dans l’activité des entreprises en Afrique.
Certaines entreprises sont accusées de faire du top down en matière d’engagement social, avec parfois une dose de paternalisme vis-à-vis de leurs collaborateurs. Le dialogue avec les « parties prenantes » est supposé permettre d’éviter le piège de « l’autodéfinition » où l’entreprise met en place des initiatives qu’elle pense utiles, sans vérifier qu’elles répondent véritablement à une attente ou un besoin prioritaire des bénéficiaires. Un reporting de qualité est crucial (Grenelle II). Il est important de pouvoir « prouver » son impact positif sur les territoires. Il doit être absolument assuré par une expertise indépendante. ». Certaines sociétés font l’objet de la notation extra financière Les entreprises qui s’en sortent le mieux (plus rapidement) face aux controverses sont celles qui ont traité les « sujets qui fâchent plutôt que de s’enfermer frileusement dans une autosatisfaction. Faut-il pour autant faire confiance aux entreprises pour s’occuper du développement ? Plus on s’éloigne du Centre, où tout est scruté, analysé, contrôlé, plus on se rapproche de la Périphérie, plus les risques de déviance augmentent, avec le risque de rencontrer le drame de Dacca où le 24 avril 2013 mille ouvrières du textile périrent. Si la RSE progresse, c’est que la pression externe est forte. La question des Droits de l’Homme est incontournable. Celle de l’environnement tout autant. Quelques sympathiques incantations à la RSE et au commerce équitable ne suffisent pas. Et les règles internationales, du commerce comme du travail, pas davantage. Il faut localement un Etat démocratique, des droits concrets respectés, des syndicats crédibles.
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Preservative chemicals as a new health risk related to traditional medicine markets in western Africa", Stanislas Zanvo, Chabi A.M.S.Djagoun, Akomian F.Azihoua, Brice Sinsin & Philippe Gaubert, One Health, vol. 13, p. 100268.