Famille et sexualité

« Darons d’ailleurs ». Confronté à une baisse constante de la natalité, le gouvernement Meloni promet des mesures pour encourager les couples à faire plus d’enfants… sans trouver les financements ou les mesures adéquates.

OPINION. La fin du principe d’universalité des allocations familiales a réduit la liberté des couples d’avoir autant d’enfants qu’ils le souhaitent, explique le président de la revue « Population & Avenir », Gérard-François Dumont.

Dans Naître ou le néant. Pourquoi faire des enfants en temps d’effondrement ? (1), Marianne Durano analyse la question de la natalité à la lumière de réflexions portées par de grands philosophes. À travers Arendt, Épicure, Jonas ou Foucault, elle montre pourquoi faire des enfants est un risqu

À la lumière de sa lecture de deux ouvrages récemment publiés, « Naître ou le néant » de Marianne Durano (1) et « L’enfant est l’avenir de l’homme » d’Aziliz Le Corre (2), Jean de Saint-Cheron interroge la réticence croissante des Français à l’idée de faire des enfants.

Entretien avec les essayistes anglophones Anastasia Berg et Rachel Wiseman, co-autrices d’une remarquable enquête sur la natalité et la parentalité, What Are Children For? On Ambivalence and Choice (éditions Macmillan Publishers).

ENTRETIEN - Directrice de l'Institut de recherche sur la population, conseillère du gouvernement finlandais, Anna Rotkirch considère qu’il faut relever le niveau d’estime qu’on porte à ceux qui deviennent parents.

La diminution du nombre d’actifs accentue la pression sur le financement de la Sécurité sociale, alors que la disparition de la dette sociale, prévue pour 2033, n’apparaît déjà plus crédible.

Bien que l'Insee ait enregistré une baisse historique des naissances en 2023, Laurent Toulemon, directeur de recherches à l'Ined, explique que la population française continuera d'augmenter dans les prochaines années.

Certains jeunes couples refusent de faire des enfants pour diminuer leur empreinte environnementale.

FAMILLES. Entre janvier et novembre 2023, 621 691 bébés sont nés, soit 45 000 de moins qu’en 2022 sur la même période.

Dans le cadre d’un ordre du jour réservé au contrôle parlementaire, l’Assemblée nationale a organisé, jeudi 27 mars, un débat sur les enjeux de la politique familiale, dans un contexte de baisse de la natalité en France. Les députés ont pointé les difficultés économiques des famille

DÉCRYPTAGE - Si moins d’enfants naissent en France, c’est aussi que moins de couples « longue durée » s’y forment. La relation conjugale a en effet perdu de son attrait et le phénomène est mondial.

Dans l’Hexagone, le nombre de naissances a diminué chaque année depuis 2011, à l’exception de celle de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid-19.

La sévère baisse de la natalité observée en 2024 devrait s’infléchir mais la tendance reste à une diminution du nombre d’enfants. Un changement structurel lié aux mutations de la société.

Le souverain pontife, qui a entamé mardi une visite de trois jours à Jakarta, a estimé que, à l’inverse, en Indonésie «les gens font trois, quatre ou cinq enfants».

Ce jeudi 29 août, l’Insee publie les chiffres des naissances en juillet 2024. Celui-ci devrait consacrer une nouvelle baisse du nombre des naissances qui a dévissé ces dernières années, passant de 818 565 enfants en 2014 à 678 000 en 2023. Dans ce contexte, Emmanuel Macron avait appelé de ses vœux à un « réarmement démographique », en janvier, qui a débouché sur un nouveau congé de naissance.

Dans un rapport publié jeudi 20 juin, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’alarme du déclin de la fécondité depuis soixante ans. Elle préconise un partage plus équitable des responsabilités professionnelles et familiales ainsi qu’un meilleur accès à de

Parce que les chrétiens ne sont pas d’accord sur tout, qu’ils ont besoin de lieux de débat où exprimer sereinement leurs divergences sur les grands et les petits sujets de l’actualité, Philippine de Saint Pierre réunit chaque fois quatre à cinq voix, fortes et libres. Ils confrontent leur analyse avec franchise et bienveillance. Animé par Philippine de Saint Pierre.

CHRONIQUE. Le taux de fécondité des femmes est d’abord corrélé à la possibilité de travailler tout en ayant des enfants, observe la sociologue dans sa chronique.

Un congé de naissance, tel qu’annoncé par Emmanuel Macron le 16 janvier, ne pourra contribuer à lui seul à augmenter la natalité en France, estime la spécialiste de l’évaluation des politiques sociales et familiales dans un entretien au « Monde ».

L’Insee publie mardi 16 janvier son bilan démographique pour l’année 2023. Le nombre de naissances et le taux de fécondité sont encore à la baisse par rapport à 2022, une année déjà marquée par un niveau historiquement bas. Au vu de ces résultats, faut-il prendre des mesures pour relance

TRIBUNE - Si la crise de la natalité s’observe partout en Europe, la France se caractérise par des taux de fécondité très différents selon l’origine migratoire des populations, explique le cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie.