Famille et sexualité

DÉCRYPTAGE - Malgré le feu vert des députés pour leur développement en 2020, ces établissements privés n’assurent que 800 naissances par an, sur un peu moins de 730.000 dans le pays.

Outre-Manche, deux tiers des femmes auraient mis au monde leur enfant dans ces structures. Une tendance qui présente l'intérêt libérer des places dans les hôpitaux et répondre à une demande croissante d’accoucher plus «naturellement».

Ces structures se développent en France. Alors que les sages-femmes y voient une meilleure reconnaissance de leur travail, les gynécologues sont eux moins enthousiastes.

TRIBUNE. Les maisons de naissance offrent un accompagnement global de la grossesse et de la naissance. Le gouvernement prévoyait d’en ouvrir douze nouvelles avant la fin 2022, mais rien ne s’est passé, alerte, dans une tribune au « Monde », un collectif d’usagères et de sages-femmes.

En Isère, six sages-femmes se relaient auprès de futures mères dont la grossesse est considérée à bas risque pour leur offrir un accouchement peu, voire pas, médicalisé. C’est l’un des huit établissements offrant ce service en France.

Le décret d’application de la loi autorisant l’expérimentation des « maisons de naissance » où l’accouchement se veut moins médicalisé, est paru au Journal Officiel le 1er août.