Famille et sexualité

Un collectif de plus de deux cents professionnels et auteurs dénoncent le développement de rhétoriques favorables aux thérapies de conversion visant les enfants trans. Et ce alors que le gouvernement a dévoilé le 10 juillet son dernier Plan national pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGTB +, qui, pour de nombreuses associations, manque d’ambition et de volonté politique.

Le texte de compromis a été adopté, jeudi 20 janvier à main levée, à l’unanimité des sénateurs présents dans l’hémicycle. Son adoption définitive est prévue mardi à l’Assemblée nationale.

Les auditions ont révélé une inquiétude concernant le suivi des personnes transgenres, notamment des mineurs.

DÉCRYPTAGE - Une proposition de loi veut interdire les pratiques ou discours visant à «guérir» l'homosexualité. Mais des associations s'inquiètent des contours encore très flous donnés à cette notion, qui risquerait d'attenter à la liberté de conscience.

Le Parlement français doit adopter définitivement mardi, avec un ultime vote des députés, une proposition de loi qui cible les «thérapies de conversion», pratiques visant à imposer l'hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

La commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs a trouvé un terrain d’entente sur le texte interdisant les « thérapies » de conversion. Ces soi-disant thérapies prétendent modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de

À partir de mardi, la proposition de loi visant à lutter contre les thérapies de conversion qui prétendent guérir des personnes homosexuelles ou transgenres, sera en discussion à l'Assemblée nationale. Elle prévoit la création d'un délit spécifique.