Des militantes ont manifesté ce lundi 18 mars devant le siège du Conseil de l’Ordre des médecins, pour demander que des sanctions soient prises à l’encontre des membres du syndicat des gynécologues Syngof, qui a menacé la semaine dernière d’une « grève de l’IVG ».
Les gynécologues du SYNGOF soutiennent sans réserve le droit à l’IVG. Il est malheureux de constater dans notre démocratie qu’après toutes les démarches officielles entreprises par le syndicat pour informer le ministère des problèmes d’assurance et d’indemnisation, le seul moyen aujourd’hui de se faire entendre est de générer une fausse polémique sur les réseaux sociaux dont on n’ignore pas l’impact négatif sur l’image des gynécologues obstétriciens et du SYNGOF.
INVITÉ RTL - Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues obstétriciens, avait affirmé à propos de l'avortement que les gynécologues n'étaient pas là "pour retirer des vies".
Aujourd'hui, le SYNGOF confirme son refus de voir trop élargies les compétences des sages-femmes. Ainsi, se déclare-t-il surpris que le texte paru au Journal officiel offre la possibilité à ces professionnelles de prescrire un arrêt de travail.
C’est le dernier (et petit) épisode d’une bien vieille histoire : celle des affrontements entre les sages-femmes et les obstétriciens. Affrontements pour le pouvoir et la préséance ; affrontements techniques et symboliques ; affrontements pour, officiellement, sauver au mieux la mère et l’enfant. Slate.fr rapporte de quelle manière les femmes accouchaient avant l’apogée de l’obstétrique...
« Un acquis majeur des femmes ne saurait être mis en balance comme moyen de faire aboutir une revendication syndicale », a dit l’organisme pour justifier sa plainte.
Un mail envoyé aux adhérents du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) leur demande d'être prêts "à arrêter la pratique des IVG". Contacté par LCI, l'auteur de ce mail, un ancien président du syndicat, explique actionner ce levier sensible pour alerter sur les fonds d'assurance des médecins jugés trop faibles. Le syndicat, quant à lui, parle d'une action non-officielle.
Dans une interview à l'émission "Quotidien", alors que la journaliste fait remarquer au Dr Bertrand de Rochambeau que "ce n'est pas un homicide de faire une IVG", le gynécologue répond : "Si, madame."
Le SYNGOF souligne que les interruptions médicamenteuses de grossesse ne sont pas sans risque de morbidité, voire de mortalité, et qu’en cas de complication l’intervention d’un médecin est obligatoire...
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