Le Parlement européen a rejeté, mardi 10 décembre, à Strasbourg, un texte qui réclamait, pour les femmes, un accès généralisé à la contraception et à des services d'avortement sûrs. Ce « rapport d'initiative », non contraignant, élaboré par Edite Estrela, une élue socialiste portugaise qui préside la commission pour les droits de la femme et l'égalité des genres, divisait l'assemblée. Le vote d'un texte alternatif affirmant la primauté des Etats sur de telles questions et enterrant le rapport Estrela – qui prônait également la liberté de choix quant au fait d'avoir ou non des enfants, et à quel moment – a récolté 334 voix pour et 327 contre.