Biodiversité

Le mois de juillet 2025 a été le troisième mois le plus chaud sur la planète après le mois de juillet 2023, numéro 1 sur le podium et juillet 2024, selon le bilan dressé par l'observatoire européen Copernicus.

Les chercheurs de l'Australian Institute of Marine Science viennent de faire un découverte alarmante : la couverture des coraux de la Grande Barrière a chuté de manière importante. Cette nouvelle vague de dégradation, alimentée par une chaleur marine record l’an dernier, marque la sixième crise de blanchissement massif depuis 2016. Mais que cache réellement ce phénomène ? Et qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir de ce trésor naturel unique au monde ?

Pourquoi fait-il plus frais en forêt qu’à découvert ? En mesurant ce microclimat local, les scientifiques du projet Imprint révèlent le rôle essentiel des forêts comme refuges face au changement climatique.

De récentes études sur les Pyrénées révèlent l’ampleur des changements environnementaux dans les écosystèmes montagnards. Le changement climatique s’avère plus intense que prévu, notamment pour les lacs, où les conditions de vie deviennent difficiles, et pour les glaciers. Les conséquences pourraient être dramatiques pour la biodiversité locale et pour le pastoralisme, mais aussi pour beaucoup de personnes, y compris en dehors des régions montagneuses, qui en dépendent pour leur approvisionnement en eau.

Face aux grands bouleversements climatiques actuels, une question se pose : comment les animaux, et en particulier les mammifères, vont-ils répondre aux futures hausses conséquentes de température ?

En 2023, la France avait connu un rythme de baisse de ses émissions dont l’ampleur était cohérente avec la trajectoire permettant d’atteindre l’objectif européen de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2030. Dans un contexte, également caractérisé par l’instabilité politique et par le déficit budgétaire, le rythme de décarbonation a beaucoup ralenti en 2024. Il devra doubler pour atteindre la cible fixée en 2030. Alors que les deux tiers des émissions de GES de la France sont liés à l’usage des combustibles fossiles, l’atteinte de nos objectifs dépend en particulier de la sortie des énergies fossiles.

Cet exposé porte sur les décès et les pertes économiques considérables résultant des risques naturels entre 1980 et 2023. Il examine également l'écart croissant de protection de l'assurance, comprend de nouvelles données sur six pays des Balkans occidentaux et des informations pour compléter l'indicateur annuel pertinent.

La mer du Nord a connu son printemps le plus chaud, + 26°c relevé en Méditerranée, en Bretagne, on relève des du nord au sud le constat est le même : les eaux se réchauffent. Est-ce le même phénomène partout ? Quelles sont les conséquences sur l'écosystème ?

Des scientifiques français ont sonné l’alarme, jeudi 19 juin. Selon ce collectif, qui compte d'anciens auteurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, limiter le réchauffement à 1,5 °C n’est « désormais plus atteignable ». Ils se fondent sur l'étude dans Earth System Science Data, qui montre que le budget carbone résiduel, c’est-à-dire les émissions à ne pas dépasser pour garder plus de 50 % de chances de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, est presque épuisé.
Que cela signifie-t-il ? Le deuxième objectif de l’accord de Paris (+ 2 °C), est-il toujours atteignable ? 

En comparant les populations de phoques de Weddell et d'otaries de Kerguelen avec la concentration de glace de mer pendant près de cinq décennies, des chercheurs ont constaté une baisse de respectivement 54% et 47% du nombre de ces animaux.

Dans la lignée de son rapport sur les impacts du changement climatique dans les différentes régions de France en septembre 2024, le Réseau Action Climat publie un nouveau rapport spécifique aux 11 territoires d’Outre-mer[1]. Sur la base des données scientifiques existantes, il propose un panorama des impacts présents et futurs dans les différentes régions d’Outre-mer tout en montrant la réalité des territoires à travers de nombreux exemples concrets et des témoignages de personnes concernées. Le constat est clair : les Outre-mer sont parmi les territoires les plus exposés aux impacts du changement climatique.

Si le monde atteint 1,5°C de réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle, ce qui apparaît désormais extrêmement probable, entre 70% et 90% des coraux devraient mourir, selon le Giec, le groupe d'experts pour le climat sous l'égide de l'ONU. À 2°C, ce chiffre grimpe à 99%. Sous l'effet de la chaleur, ces écosystèmes vitaux blanchissent et meurent de faim, menaçant la biodiversité marine et les populations qui en dépendent. J'aimerais que la réalité soit différente" mais il faut anticiper cette nouvelle réalité "plutôt que de s'accrocher au passé", reconnaît pour l'AFP le chercheur kényan David Obura, président de l'IPBES

« Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer un tel signal d'alarme. » Ce mercredi 21 mai, l'Observatoire mondial des forêts du World Resources Institute (WRI), groupe américain de réflexion, et de l'université du Maryland atteste d'un triste record : en 2024, 6,73 millions d'hectares (Mha) de forêts tropicales primaires sont partis en fumée. Entre 2018 et 2023, les pertes oscillaient généralement autour de 4 Mha.

La perte de forêt primaire non liée aux incendies a également augmenté de 14 % entre 2023 et 2024, principalement en raison de la conversion des terres forestières à des fins agricoles.

La température enregistrée dans la Loire, le Rhône, la Seine et la Meuse a augmenté en moyenne de 1,5 °C entre 1980 et 2020, et va continuer, sous l’effet du dérèglement climatique. En France, des projets de restauration écologique permettent de faire baisser la température des cours d’eau.

"Dépérissement caché", "tempête silencieuse": Hervé Houin, responsable dans le sud de la France de l'Office national des forêts (ONF),  l'organisme public chargé de la gestion des espaces boisés, ne mâche pas ses mots pour décrire le danger qui menace dans les Pyrénées, entre réchauffement climatique et invasions de cerfs et de parasites.

Des scientifiques chinois ont évalué la part de l'océan mondial concernée par une ou plusieurs canicules marines en 2023. Leur résultat est-il le signal précoce d'un basculement climatique ? Dans le reste de l'actualité marine : une hécatombe côtière en Australie, et un bilan d'étape des Nations unies.

Les mesures de conservation les plus à même d’aider les communautés d’oiseaux d’eau à s’adapter au changement climatique sont celles qui ciblent directement la conservation des zones humides, selon une étude récemment publiée dans la revue Biological Conservation.

Alors que les pays européens sont confrontés à une nouvelle année d'endommagement des vagues de chaleur, de sécheresse et d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, dans quelle mesure sont-ils préparés et résilients à faire face à ces événements? Un nouveau produit interactif de l'AEE publié aujourd'hui examine les principales incidences du changement climatique ainsi que les actions d'adaptation et de préparation.

Une grande majorité d’Européens continuent de considérer le changement climatique comme une menace mondiale grave, 85 % des citoyens l’identifiant comme un problème majeur.

Le soutien à la politique climatique de l’UE reste fort: 81 % soutiennent l’objectif de neutralité climatique à l’échelle de l’UE d’ici à 2050.

Une proportion croissante d’Européens (38 %) déclarent également se sentir personnellement exposés aux risques environnementaux et climatiques. Les citoyens considèrent l’action pour le climat non seulement comme nécessaire, mais aussi comme bénéfique, tant sur le plan économique que social.

Une grande majorité des citoyens de l'UE disent prendre des mesures individuelles en faveur du climat (92 %) et font des choix durables dans leur vie quotidienne mais seulement 28% pensent qu'ils sont les mieux placés pour inverser la tendance par des actions individuelles.

Climate change threatens global food systems, but the extent to which adaptation will reduce losses remains unknown and controversial. Even within the well-studied context of US agriculture, some analyses argue that adaptation will be widespread and climate damages small whereas others conclude that adaptation will be limited and losses severe.

Dans quelques jours, les océans seront sur la sellette lors de l’Unoc 3 qui se tiendra à Nice. Rien que du beau monde au chevet de nos meilleurs alliés face au dérèglement climatique. En absorbant chaleur et CO₂, générés par nos activités, ils freinent le réchauffement… mais à quel prix et pour combien de temps encore ? Canicules marines, montée des eaux, acidification, perte de biodiversité : le réchauffement des mers est-il inéluctable?

Depuis 1982, « la surface océanique ayant vécu un événement de vague de chaleur marine au cours d'une année est passée de 50 % à 80 % » et leur fréquence a doublé, note Thibault Guinaldo, chercheur au Centre d'études en météorologie satellitaire (CEMS) de Lannion (Côtes d'Armor).

« La Méditerranée bat son record de températures chaque année depuis 3 ans » et fait partie des bassins les plus touchés avec l'Atlantique Nord et les régions arctiques, souligne-t-il.

La responsabilité humaine dans le réchauffement climatique est une donnée intégrée par les experts et les scientifiques depuis plusieurs décennies. Si la Terre vit une accélération exponentielle des dérèglements en tous genres depuis le milieu du siècle dernier, l'influence effective de l'homme sur son environnement n'est pas un phénomène nouveau. |