Le dérèglement climatique s’impose de plus en plus comme un facteur majeur du déclin actuel de la biodiversité. Il en est actuellement la troisième cause, derrière la surexploitation des espèces et la destruction des habitats. Mais quelle est l’ampleur de cette menace ? C’est ce que propose d’estimer une étude publiée dans la revue BioScience. Menée par des chercheurs des États-Unis et du Mexique, elle montre que plus de 3500 espèces animales sont déjà directement menacées par les effets du réchauffement climatique.

En pleine expansion dans l’Hexagone depuis plusieurs années, cet animal, qui ne s’aventurait jamais au-delà des Balkans, semble poursuivre sa colonisation. L’Office français de la biodiversité a confirmé lundi cette tendance.

Le biomimétisme, qui correspond à l’inspiration du vivant et de ses propriétés remarquables à des fins d’innovation, est une réalité ancienne. Depuis plusieurs années, le développement scientifique renforce le potentiel de cette démarche, dans le champ de l’innovation comme dans celui de la performance et de la durabilité. Mobilisé par nombre d’organisations privées et désormais publiques, le biomimétisme se révèle être un véritable levier stratégique.

L’empreinte eau correspond à l’ensemble de l’eau douce utilisée pour produire, distribuer et traiter en fin de vie des produits, biens ou services, que nous consommons au quotidien. Elle ne tient pas compte de la consommation d’eau domestique (douche, toilettes, cuisine, arrosage) ! Cette consommation d’eau, pourtant très importante, est invisible à l’œil nu mais son impact est bien réel.

Du fait de leurs propriétés et de leur faible coût, les plastiques se sont largement répandus, notamment dans les systèmes agricole et alimentaire depuis les années 1950. Selon les données existantes, 20 % des plastiques consommés en France seraient destinés aux secteurs agricole et alimentaire, en très grande majorité pour les emballages alimentaires. La composition et la structure des plastiques se sont complexifiées, notamment avec l’ajout d’additifs et de couches multiples, pour combiner plusieurs propriétés mais rendant ainsi leur recyclage plus difficile. Les résultats mettent aussi en lumière la contamination massive par les microplastiques de tous les sols, et en particulier les sols agricoles, dépassant probablement en tonnage celle des océans. 

Depuis 1 an, La LPO France et l’Office français de la biodiversité (OFB) ont lancé une plateforme en ligne destinée à valoriser les projets de conservation de la biodiversité menés en Outre-mer afin d’augmenter la transversalité entre les différents acteurs ultramarins.

Nouveau guide d'identification en vue ! Le genre Heliconius regroupe 20 sous espèces pour 17 espèces. Si certaines sont très fréquemment observées...

Inventorier les espèces présentes, connaître leur distribution sur le territoire du Parc, suivre l’évolution des populations les plus rares et/ou menacées, sont autant de missions confiées aux agents du Parc national. Cette gazette relate les plus belles découvertes, met en avant quelques actions phares.

Le Muséum National d’Histoire Naturelle et le CNRS se sont associés à l’Académie du Climat pour étudier la représentation de la nature par les enfants. Venez découvrir les premiers résultats d’une étude sur la représentation de la nature par les jeunes parisiens, et échanger avec des chercheur.euse.s autour de pistes pédagogiques pour enrichir ces représentations.

Dans quelques jours, les océans seront sur la sellette lors de l’Unoc 3 qui se tiendra à Nice. Rien que du beau monde au chevet de nos meilleurs alliés face au dérèglement climatique. En absorbant chaleur et CO₂, générés par nos activités, ils freinent le réchauffement… mais à quel prix et pour combien de temps encore ? Canicules marines, montée des eaux, acidification, perte de biodiversité : le réchauffement des mers est-il inéluctable?

Depuis 1982, « la surface océanique ayant vécu un événement de vague de chaleur marine au cours d'une année est passée de 50 % à 80 % » et leur fréquence a doublé, note Thibault Guinaldo, chercheur au Centre d'études en météorologie satellitaire (CEMS) de Lannion (Côtes d'Armor).

« La Méditerranée bat son record de températures chaque année depuis 3 ans » et fait partie des bassins les plus touchés avec l'Atlantique Nord et les régions arctiques, souligne-t-il.

Le CNRS et l'IRSEMER ont été chargés d'organiser le One Ocean Science Congress (OOSC), un événement spécial de l'UNOC3 consacré à la science, et de fournir aux chefs d'État, au gouvernement et à la société dans son ensemble des informations scientifiques complètes sur la santé et la trajectoire future de l'océan. Les décisions fondées sur la science devraient permettre la conservation et l'utilisation durable de l'océan, optimiser les solutions qu'il offre et préserver les services et les avantages qu'il fournit à l'humanité. 

Si le monde atteint 1,5°C de réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle, ce qui apparaît désormais extrêmement probable, entre 70% et 90% des coraux devraient mourir, selon le Giec, le groupe d'experts pour le climat sous l'égide de l'ONU. À 2°C, ce chiffre grimpe à 99%. Sous l'effet de la chaleur, ces écosystèmes vitaux blanchissent et meurent de faim, menaçant la biodiversité marine et les populations qui en dépendent. J'aimerais que la réalité soit différente" mais il faut anticiper cette nouvelle réalité "plutôt que de s'accrocher au passé", reconnaît pour l'AFP le chercheur kényan David Obura, président de l'IPBES

Rencontre avec Matthieu Brissaud, agent ONF mutualisé "surveillance" pour le compte du Parc national des forêts. Connaissez-vous le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) ?Cette orchidée terrestre remarquable est la plus grande d'Europe. Cette plante est extrêmement sensible à l’impact humain, que ce soit par la fréquentation des sites mais aussi par la gestion qui peut être faite aux abords des sites connus (gestion forestière, travaux d’infrastructure et toutes autres activités modifiant l’habitat de cette orchidée). Cette orchidée est prisée des photographes, car sa fleur en forme de pantoufle (donnant le nom « Pantoufle de Notre Dame » ou « Sabot de Vénus ») est esthétiquement remarquable et elle était autrefois souvent cueillie pour sa beauté, avant sa protection nationale en 1982. 

Ces conférences visent « à créer des espaces de dialogue entre l’ensemble des usagers de l’eau (…), à partager les constats du bouleversement du cycle de l'eau et de ses impacts économiques et sociaux, et à identifier les leviers pour une meilleure gestion de la ressource en eau dans les territoires au regard des enjeux sanitaires, économiques et d’adaptation au changement climatique », souligne le Premier ministre dans sa circulaire.Elles sont complémentaires des travaux menés dans les COP régionales, sur l’ensemble des enjeux de l'adaptation de nos territoires au changement climatique.

La responsabilité humaine dans le réchauffement climatique est une donnée intégrée par les experts et les scientifiques depuis plusieurs décennies. Si la Terre vit une accélération exponentielle des dérèglements en tous genres depuis le milieu du siècle dernier, l'influence effective de l'homme sur son environnement n'est pas un phénomène nouveau. |

Depuis une décennie, la Fête des mares met en lumière ces petits milieux aquatiques précieux mais menacés. Pour marquer cet anniversaire, l’édition 2025 porte une thématique forte et symbolique : "Les mares, un bien commun à protéger". En 10 ans, des milliers de citoyens, de structures associatives, d’élus, de passionnés se sont réunis autour des mares pour mieux les connaître, les restaurer, les défendre. Petites par la taille, mais grandes par leurs fonctions, les mares sont une ressource vitale qui doit être pensée et protégée comme un bien commun.

Grand témoin de la condition humaine et de l'état de la planète, le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado, connu pour ses grandes photos en noir et blanc de peuples défavorisés et de la forêt amazonienne, est mort vendredi à Paris.

Quelles sont les généralités de ces groupes ? Comment les identifier ? Combien d’espèces sont présentes en France ? Combien d’entre elles sont endémiques ou menacées ? Quels sont les enjeux et les menaces qui pèsent sur ces espèces ?
Découvrez les réponses à ces questions via des exemples d’espèces qu’il est possible d’observer en hexagone, en Corse et en outre-mer.

Un atelier de travail est organisé pour définir collectivement les actions de l'Atlas de la Biodiversité Intercommunale. Tous les acteurs du territoire sont invités à y contribuer.

"L'harmonie avec la nature et le développement durable" est le thème de la Journée internationale de la biodiversité en 2025. Ce thème fait écho à la mission de l'UICN - préserver les écosystèmes, autonomiser les communautés et soutenir nos membres par des mesures concrètes. L'UICN Med fait écho à cet objectif à travers la Méditerranée par le biais de son travail, protégeant la biodiversité tout en soutenant des moyens de subsistance durables.