Les résultats montrent que 22 % des 146 espèces recensées sur le territoire hexagonal sont menacées. Pourtant, ce groupe contient 20 % d’espèces endémiques de l’Hexagone, ce qui représente une lourde responsabilité pour leur conservation. Les principales menaces sont la dégradation et la destruction de leurs habitats, notamment la surexploitation sylvicole, le retrait de la laisse de mer des plages et la bétonisation du littoral, ainsi que les changements climatiques avec une hausse des températures moyennes, l’intensification des sécheresses et une fréquence accrue d’incendies.

Pendant une semaine, les représentants des États du monde se sont réunis à Nice pour parler océan.

Concernant les aires marines protégées : Le Chili a annoncé la protection de 50 % de sa zone économique exclusive (ZEE) et une première aire marine protégée en haute mer. « On doit se réjouir aussi de ce qu'a fait la Polynésie française -- la protection stricte de plus de 900 000 kilomètres carrés de sa ZEE. 

Le traité pour la biodiversité en haute mer - ces régions de l'océan non contrôlées par les États -, d'abord. « Nous avions 29 ratifications en arrivant à l'Unoc et nous repartons avec 50. 

96 pays signataires d'une déclaration d'intention pour que le traité (contre la pollution) plastique en cours de négociation.

Concernant la question de l'exploitation minière des grands fonds, la conclusion est moins positive. « Nous arrivions à Nice avec 33 pays qui avaient rallié la coalition pour une "pause de précaution dans l'exploitation minière des grands fonds marins". Seulement quatre nouveaux petits pays nous ont rejoints, déplore André Abreu.

Protected areas are one of the major tools used to conserve biodiversity, but their effectiveness is regularly questioned. One key concern is that municipalities might refrain from enrolling land into protected areas because it might be detrimental to economic activity. As a consequence, protected areas may be located in places where economic activity is low rather than where biodiversity is most threatened. We study the allocation of protected areas in France using a rich set of data on biodiversity, economic activity, tax potential of municipalities and socio-demographics.

Au sommaire : 

Advancing social impact assessments for more effective and equitable conservation

Use of theories of human action in recent conservation research

A social network analysis of an epistemic community studying neoliberal conservation

Insights on human−wildlife coexistence from social science and Indigenous and traditional knowledge

Integrating criminology, criminal justice, and crime science in conservation science and practice

Navigating data challenges in socioeconomic impact assessments of conservation regimes

Gibraltar, Malacca ou Magellan : les détroits relient terres et mers tout en abritant une biodiversité exceptionnelle que les scientifiques s'attachent à préserver. Véritables zones de transition, ces carrefours accueillent oiseaux marins, thons, rorquals ou tortues, et deviennent des refuges indispensables pour les espèces migratrices qui font face aux défis climatiques.

La sécheresse persistante a entraîné le plus faible débit fluvial printanier en Europe depuis le début des relevés en 1992.

Selon les données de l'Observatoire européen de la sécheresse, plus de la moitié des terres d'Europe et du bassin méditerranéen ont connu une forme ou une autre de sécheresse entre le 11 et le 20 mai. Il s'agit du niveau le plus élevé enregistré pour cette période de l'année depuis le début de la surveillance en 2012.

Au sommaire notamment : l'opération Mission Nature, un article sur la vipère d'Orsini ds les Hautes-Alpes, la bondrée apivore en Cévennes et le grand dossier océan.

Compte tenu des stratégies de mobilité très variées des espèces animales et végétales concernées – voler, ramper, nager, vivre enraciné – et des contextes environnementaux multiples, les chercheurs s’attendaient initialement à ce que la répartition des espèces varie considérablement d’une biorégion à l’autre. Or, ils ont observé la "même tendance" partout.

La "règle" qu'ils ont pu formaliser est simple : dans chaque région terrestre ou marine, la plupart des espèces se concentrent dans de petites zones, puis se propagent progressivement vers l'extérieur. Ainsi, à mesure qu'elles s'éloignent de ces "points chauds", de moins en moins d'espèces s'avèrent capables de prospérer.

Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la transition écologique, a lancé, à l’initiative du WWF France, une coalition mondiale pour enrayer l'extinction des requins et des raies, appelant les pays du monde entier à se mobiliser et à soutenir cette initiative. 
Les requins et les raies font partie des espèces les plus gravement touchées par la perte de biodiversité qui s'accélère dans les océans. Plus de 35 % d'entre elles sont aujourd'hui menacées d'extinction, en grande partie à cause de la surpêche. 

Fruit d’une collaboration étroite entre les parcs nationaux et l’OFB, cet ouvrage se base sur 21 indicateurs pour brosser un panorama synthétique de l’action des 11 parcs nationaux : chiffres clés actualisés, tendances temporelles, répartition par territoire et comparaison avec la moyenne nationale. Ce manuel, clair et concis, est notamment destiné aux gestionnaires d’aires protégées, leurs partenaires et interlocuteurs.

Ours, loups, lynx, des espèces qui avaient disparu de nos territoires et sont revenues ou ont été réintroduites : état des lieux de la présence de ce sauvage en France voire en Europe.

La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3), co-présidée par la France et le Costa Rica, a été l’occasion de faire des annonces inédites et décisives en faveur de la protection de l’Océan. La France a su fixer un cap clair autour de 4 priorités : renforcer la protection de la biodiversité marine, lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, décarboner le secteur du maritime et lutter contre les pollutions plastiques.

Depuis 2021, le maërl fait l’objet d’un suivi rigoureux par les agents de l’Office français de la biodiversité. Les derniers relevés dans l’anse du Poulmic, montrent une forte dégradation de cet habitat.

La pêche illicite, non déclarée et non réglementée (aussi appelée pêche INN) a pris ces dernières années des proportions immenses. Au sommet de l’ONU sur l’océan (Unoc-3) à Nice, la France veut se présenter comme le leader mondial de la lutte contre ce phénomène.

1 poisson sur 5 pêché illégalement

Environ 15 % des prises mondiales seraient illégales, selon un rapport spécial de la Cour des comptes européenne. Cela représente 26 millions de tonnes sur les 106 pêchées chaque année. C’est plus de sept fois plus que les prises françaises.

2 pays signataires d’un accord international

L’accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port (PSMA) est le seul accord international contraignant en matière de gestion des pêches. Entré en vigueur en 2016, il compte 82 pays signataires, dont la France au titre de ses territoires d’Outre-mer. Son objectif est d’empêcher les navires de pêche INN d’utiliser les ports d’autres États que ceux de leurs pavillons et d’y débarquer leurs captures.

Cette plateforme innovante propose un éventail de contenus concrets pour faciliter le passage à l’action : guides techniques, retours d’expérience, fiches pratiques, webinaires, cartographie interactive des projets sur les territoires… L’ensemble est librement accessible et pensé pour répondre aux besoins d’un large public, des collectivités aux citoyens, en passant par les agriculteurs, les entreprises ou les gestionnaires d’espaces verts.

Allons-nous manquer d’eau ? Les experts interrogés répondent par la négative, mais il est certain que nous devrons nous adapter pour la préserver. Agriculteurs, BTP, nucléaire, villes… tout le monde s’y met. Avec le dossier spécial de notre dernier numéro, plongez donc dans un océan d’action pour protéger ce liquide précieux.

Lire aussi : La culture pour comprendre le enjeu de la transition.

Cette pratique de pêche, critiquée pour les dommages qu'elle engendre sur les habitats marins, est utilisée dans des zones pourtant protégées. Mardi 10 juin au soir, Emmanuel Macron est revenu sur la limitation du chalutage de fond dans les aires marines protégées (AMP), en plein sommet sur les océans à Nice. "Pour interdire de telles pratiques, il faut passer à des protections plus fortes. Avant ce sommet, la France était à 4% de protection forte, elle va passer après à 14%", a-t-il déclaré sur France 2.

Ce 2 juin 2025, les aménagements réalisés dans l'aire terrestre éducative (ATE) de Sospel ont officiellement été inaugurés : panneaux informatifs et nouveaux mobiliers d'extérieurs. Le lien à la biodiversité du lieu se tisse aussi dans la convivialité sous forme de jeux de piste. Il a été proposé les élèves de 5ème de l'école de Sospel, leurs professeurs et leurs encadrant.es de l'association Curieux de nature, un véritable programme de découverte de l'ATE.