Dans l'écosystème fragile et isolé de l'Antarctique, le chercheur colombien Paulo Tigreros plonge son filet dans les eaux glacées pour collecter de minuscules particules. Il sait que la présence de microplastiques dans l'un des coins les mieux préservés du monde est un thermomètre de la pollution de la planète.
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Par AFP le 30.01.2024
"Des recherches menées en 2019 par l'université néo-zélandaise de Canterbury ont révélé l'existence de microplastiques dans la neige antarctique, alors que plus de 430 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, selon l'ONU."
Pour évaluer l’état de santé du milieu marin, l’Ifremer surveille différentes pressions subies par les écosystèmes, de la prolifération d’algues à la pêche, de la contamination chimique aux déchets…
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Revivre la conférence de presse 04 juillet 2023et retrouver les articles sur les différents items, notamment "Évaluer les effets de l’exposome chimique sur la faune marine ?"
COMMUNIQUE DE PRESSE - Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années.
António Guterres, en présentant une étude sur ce qu'il a appelé « le système de soutien de la vie de notre planète » :
« Les pressions exercées par de nombreuses activités humaines continuent de dégrader l'océan et de détruire des habitats essentiels - tels que les forêts de mangroves et les récifs coralliens - entravant leur capacité à aider à faire face aux impacts du changement climatique », a déclaré M. Guterres dans un message vidéo. « Ces pressions proviennent également des activités humaines sur les terres et les zones côtières qui apportent des polluants dangereux dans l'océan, notamment des déchets plastiques. Parallèlement, on estime que la surpêche a entraîné une perte annuelle de 88,9 milliards de dollars de bénéfices nets », a fait valoir le chef de l’ONU.
Les déchets plastiques rejetés dans l’environnement pourraient tripler d’ici 2040 d’après une étude publiée par la revue «Science». Mais des solutions existent pour inverser la tendance, explique Julien Boucher, coauteur de l’étude.
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via @JuRensonMiquel sur l'étude publiée récemment
Evaluating scenarios toward zero plastic pollution
By Winnie W. Y. Lau, Yonathan Shiran, Richard M. Bailey, Ed Cook, Martin R. Stuchtey, Julia Koskella, Costas A. Velis, Linda Godfrey, Julien Boucher, Margaret B. Murphy, Richard C. Thompson, Emilia Jankowska, Arturo Castillo Castillo, Toby D. Pilditch, Ben Dixon, Laura Koerselman, Edward Kosior, Enzo Favoino, Jutta Gutberlet, Sarah Baulch, Meera E. Atreya, David Fischer, Kevin K. He, Milan M. Petit, U. Rashid Sumaila, Emily Neil, Mark V. Bernhofen, Keith Lawrence, James E. Palardy Published Online23 Jul 2020
Lorsque le soleil se couche, les humains laissent la lumière allumée. Mais cette pollution lumineuse qui nous permet de vivre la nuit perturbe les écosystèmes marins, et complique les efforts de la recherche qui ne peuvent s'effectuer correctement sans source de lumière.
La pollution lumineuse en Arctique peut perturber les écosystèmes marins jusqu'à 200 mètres de profondeur, une entrave aux efforts de la recherche.
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Artificial light during the polar night disrupts Arctic fish and zooplankton behaviour down to 200 m depth. Jørgen Berge & al.
With an annual production of more than 300 million tons, plastic is one of the most widely used materials in the world. What often escapes one’s attention is that the plastic is used for its main purpose for only a moment compared with its lifecycle of 20 to 500 years. Lightweight and designed to last, the discarded pieces are easily transported to ecosystems through the forces of nature causing serious threats to migratory species around the world. An estimated 8 million tons of plastic waste enter the world’s oceans each year. To make matters worse, plastic does not simply dissolve. Broken down into small particles by water, sunlight and wind, it often leads to lethal cases of ingestion and entanglement.
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A consulter sur ce site les cartes et travaux sur les routes migratoires.
La France, avec les autres États membres de l’Union européenne, s’est engagée, au titre de la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin » (DCSMM), à atteindre ou maintenir le bon état écologique des eaux marines d’ici 2020. Quel est aujourd’hui l’état de santé du milieu marin ? Quelles analyses conduire pour poser un diagnostic ? Une large communauté scientifique a été mobilisée pour dresser un bilan de santé des eaux marines métropolitaines en 2018.
Appel à communication : Plus de trois milliards d’êtres humains dépendent directement ou indirectement des océans pour subvenir à leurs besoins. L’océan mondial est pourtant soumis à des perturbations anthropiques croissantes : pollution, dégradation et/ou perte d’habitats, eutrophisation, invasions biologiques, changement climatique ou encore exploitation des ressources. Autant de pressions qui affectent le fonctionnement des écosystèmes, les biens et services qu’ils fournissent et le bien-être des populations qui en dépendent. « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable » définit le 14ème des 17 objectifs de développement durable (ODD 14) du Programme 2030.
L’Association Française d’Halieutique (AFH) a été créée en 1994. Elle regroupe aujourd’hui plus de 200 scientifiques issus de disciplines et d’organismes divers : Ifremer, IRD, Agrocampus Ouest, Irstea, Université de Nantes, UBO, Inra, organismes de recherches francophones, etc.
A cause de la pollution humaine et du réchauffement climatique, le plancton s’appauvrit ou voit certains des organismes le composant disparaître, menaçant l’équilibre environnemental.
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Etude du Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer citée , article de Lionel Guidi et ses collaborateurs intitulé "Plankton networks driving carbon export in the oligotrophic ocean" 16 février 2016 http://www.nature.com/nature/journal/v532/n7600/full/nature16942.html
La Commission propose pour la première fois des mesures visant à prévenir la pollution par les microplastiques due au rejet involontaire de granulés plastiques. Actuellement, entre 52 et 184 tonnes de pellets sont libérées chaque année dans l'environnement.Cela devrait permettre de réduire la libération de granulés jusqu'à 74 %, ce qui permettra de rendre les écosystèmes plus propres, de contribuer à l'absence de plastique pour les rivières et les océans et de réduire les risques potentiels pour la santé humaine.
S’inspirer de la nature pour innover, mieux prédire le devenir des écosystèmes marins et terrestres dans le contexte du changement climatique, anticiper les impacts des pollutions ou encore mieux comprendre l’évolution des comportements du vivant dans un contexte de changement global sont quelques exemples parmi beaucoup d’autres mobilisant l’expertise scientifique des laboratoires du CNRS en écologie, environnement et biodiversité.
One of the perks of having a window seat in an airplane at night is looking out at the lights below. All that bright light underneath is actually a form of light pollution, or excessive artificial light. Like other forms of pollution, light pollution impacts both terrestrial and aquatic ecosystems. In fact, as of 2010, over 20 percent of Earth’s coastlines were lit up artificially at night. As the human footprint on the planet continues to increase, the impact of light pollution on ecosystems remains a concern.
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via @SuzanneCMills
2021 Long-term exposure to artificial light at night in the wild decreases survival and growth of a coral reef fish Proc. R. Soc. B.2882021045420210454http://doi.org/10.1098/rspb.2021.0454
Les 50 sites marins inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO représentent au moins 21 % de la superficie mondiale des écosystèmes de carbone bleu et 15 % du carbone bleu mondial, réserves de carbone qui équivalent à environ 10 % des gaz à effet de serre émis dans le monde en 2018. Leur protection est essentielle pour la séquestration de carbone de l’atmosphère. Par ailleurs, la dégradation de ces écosystèmes pourra également libérer des milliards de tonnes de CO2.
Les écosystèmes de carbone bleu comprennent les herbiers marins, les marais salés et les mangroves.
Nous avons tous déjà vu ces images de tortues et mammifères piégés dans de gros déchets plastiques. On estime que chaque année, plus de 100 000 mammifères marins meurent par piégeage ou obstruction des voies respiratoires ou digestives par ces détritus.
Mais il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg, plus de 90 % des déchets plastiques dénombrés en mer étant des microplastiques inférieurs à 5mm.
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Auteur : Arnaud Huvet, Chercheur en biologie marine, Ifremer
A noter : conférence de presse #SurveillerLeLittoral le 09/07 à 10h, sur YouTube Ifremer : 1h de présentations et de questions réponses pour savoir comment se porte notre littoral.
Les plastiques sont fantastiques : légers, résistants et économiques. On nous promettait dès les années 1960 qu’ils allaient révolutionner nos modes de vie, ça n’a pas manqué ! Du fait de rejets ou à travers l’usure des objets de notre quotidien, il est estimé qu'entre 4 et 12 millions de tonnes de déchets plastiques arrivent dans l’océan chaque année, s'accumulant dans tous les compartiments des écosystèmes marins, de la surface jusqu’aux abysses, des régions les plus habitées jusqu’aux pôles désertiques.
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Conférence du 17 septembre 2019 présentée par Ika Paul-Pont, Chargée de recherche CNRS - Laboratoire des Sciences de l'Environnement Marin (LEMAR UMR 6539 CNRS/UBO/IRD/Ifremer) Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM)
Aucun écosystème marin n'est épargné par la pollution au plastique: des chercheurs ont découvert pour la première fois des microplastiques dans les entrailles de mini crustacés vivant à près de 11 km de profondeur.
Les auteurs de cette étude publiée mercredi dans la revue Royal Society Open Science ont disséqué 90 spécimens d'amphipodes Lysianassidés, sortes de minuscule crevettes, récoltés au fond de six des plus profondes fosses océaniques réparties autour de la Ceinture du Pacifique.
De toutes les familles d’oiseaux, ceux qui vivent au-dessus des mers sont ceux qui disparaissent le plus massivement. Ils ont décliné de 70 % entre 1950 et 2010. Comme la faune sous-marine, ils subissent directement les maux de l’océan : invasion de plastique et pollutions multiples, réchauffement et acidification, destruction d’écosystèmes comme les récifs coralliens et les mangroves.
Le DARWIN OCEAN CLIMAX FESTIVAL se veut "une mobilisation unique, festive, artistique et engagée comme moteur de rassemblement citoyen. 8 au 11 septembre 2016 Bordeaux, Aquitaine oceanclimax.fr"
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Par AFP le 30.01.2024
"Des recherches menées en 2019 par l'université néo-zélandaise de Canterbury ont révélé l'existence de microplastiques dans la neige antarctique, alors que plus de 430 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, selon l'ONU."