L’amélioration de leur état écologique depuis les années 2000 se confirme-t-elle encore cette année ? Quelles sont les espèces « en bon état » ? Lesquelles a contrario sont surexploitées ? Au-delà de la France hexagonale, quel est l’état des principales populations pêchées dans les 5 départements d’outre-mer ? Toutes ces questions sont autant d’enjeux majeurs pour la France, troisième pays de l’Union européenne en termes de volume de poissons capturés, derrière le Danemark et l’Espagne. Tendre vers une pêche plus durable implique aussi de relever un autre défi qui anime depuis longtemps les discussions entre pêcheurs, gestionnaires, ONGs et politiques, et plus encore depuis l’annonce du renforcement prochain de la protection de certaines aires marines protégées (AMP) : comment concilier pêche de fond et préservation des écosystèmes marins ?
"Les chercheurs ont découvert que 55 % des principaux habitats occupés par les poissons migrateurs amphihalins se trouvent dans des aires marines protégées, destinées à protéger ces espèces migratrices." Gaspard Dubost, Sophie A M Elliott, Noémie Deleys, Elodie Réveillac, Etienne Rivot, et al.. Rapport du projet « MigrenMer » : Synthèse et valorisation des connaissances disponibles sur les migrateurs amphihalins en mer Rapport final. Office Français de la Biodiversité. 2024, 81 p. + annexes. ⟨hal-04449323⟩