C’est ce que tend à démontrer une récente étude réalisé par le très sérieux MIT (Massachusetts Institute of Technology). Le problème n’est pas tant lié à un manque global d’eau sur terre, 70% de la surface de cette dernière étant couverte d’eau, mais aux inégalités croissantes d’accès à cette ressource vitale.
Cinq milliards des 9,7 milliards d’habitants de notre chère planète en 2050, soit plus de la moitié, risqueraient de vivre dans des zones où l’accès à l’eau serait compliqué. Un milliard d’habitants supplémentaires vivraient dans des zones où les besoins en eau seraient plus importants que l’eau disponible en surface. Sans surprise, ces zones sont celles qui ont déjà aujourd’hui des difficultés d’accès à l’eau, parmi lesquelles l’Inde ou l’Afrique du Nord. Les effets du changement climatique pourraient quant à eux accélérer ce processus.