Avec le nucléaire, le TGV est vu comme l'un des fleurons industriels français. La Cour des comptes, qui juge son modèle à bout de souffle, relativise ses avantages environnementaux et préconise de l'inscrire dans une offre de mobilité plus large.
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La Cour des comptes remet donc en question les développements futurs de LGV et préconise plutôt une diversification de l'offre de transport longue distance : ferroviaire de proximité, bus… Elle rejoint ainsi l'avis de la commission Mobilité 21, chargée de hiérarchiser les projets inscrits dans le Snit. Cette dernière estime que "l'autocar moderne et prioritaire sur le réseau routier et autoroutier, longtemps ignoré, peut constituer une réponse performante aux besoins de mobilité collective de proximité lorsqu'il s'agit de desservir des territoires ruraux ou péri-urbains diffus". Une idée reprise récemment par le nouveau ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Celui-ci a fait part, la semaine dernière, de sa volonté de libéraliser le transport en bus à l'échelle nationale (il n'est autorisé pour l'heure qu'à l'international), dans le cadre du projet de loi pour l'activité et l'égalité des chances économiques.