Alors que Bruxelles a lancé, lundi 29 septembre, sa consultation publique sur les perturbateurs endocriniens (PE), le mensuel Terra Eco publie, dans sa dernière édition, plusieurs documents qui éclairent le retard européen à réglementer ces substances. La Commission s’était engagée à leur apporter une définition réglementaire en décembre 2013, mais avait finalement repoussé la mesure.
Or la définition de ces critères est le préalable obligé à la régulation des PE, présents dans une multitude de produits d’usage courant et suspectés d’être à l’origine de diverses maladies en forte croissance (cancers hormono-dépendants, troubles neuro-comportementaux, infertilité, obésité et diabète, etc.). En lieu et place de la décision attendue, Bruxelles avait décidé le lancement d’une étude d’impact économique, afin d’évaluer les effets d’une réglementation des PE sur l’activité de certaines entreprises européennes. « A cause de cette étude d’impact, l’établissement de critères prend plus de temps que prévu mais ceci est normal et justifié vu la complexité du dossier », précise-t-on à la Commission.