Aux dernières conférences de Boréalis, de nombreux participants ont soutenu que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) se devait de faire peau neuve, c'est à dire ne plus être uniquement cantonnée aux domaines de la gestion et des relations publiques.
Depuis une dizaine d'années, des chercheurs de différents horizons tentent justement de recadrer la RSE dans une perspective plus globale, en intégrant notamment les dimensions sociologiques. Le livre Repenser la responsabilité sociale de l'entreprise, paru récemment sous la direction de Corinne Gendron et Bernard Girard, fait écho à cette réflexion et constitue un bon point de référence pour ce que plusieurs appellent désorma"l'École de Montréal". Corinne Gendron, qui est titulaire de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), a répondu à nos questions.