L’annonce résonne comme un coup de tonnerre outre-Rhin : le 30 octobre dernier, Magnus Hall, le nouveau président et PDG du groupe énergétique suédois Vattenfall a officialisé la vente de la branche charbon allemande de son entreprise. Une nouvelle difficile à digérer pour la région allemande, qui avait tout misé sur cette énergie de "transition". Mais une décision qui va dans le sens du désengagement de l’Allemagne dans l’exploitation du charbon au profit des énergies renouvelables.
"Notre stratégie vise clairement la baisse des émissions de CO2 de nos activités et un changement de stratégie vers les énergies renouvelables. C’est pour cette raison que le conseil de surveillance cherche un nouveau propriétaire pour la branche charbon", déclare Magnus Hall, le nouveau président et PDG du groupe énergétique suédois Vattenfall, dans une conférence téléphonique tenue lors de la présentation des chiffres du troisième trimestre. Concrètement, Vattenfall va vendre tous les actifs liés au charbon qu’il possède dans l’est de l’Allemagne. Soit cinq mines de lignite et quatre centrales à charbon. Une décision qui vaut son pesant de térawattheure: Vattenfall produit 60 TWh par an d’électricité, soit 10% de la production allemande.