Economie Responsable et Consommation Collaborative

Le 11 avril dernier à 14h se sont déroulées, au siège SFR à la Défense, les auditions finales et la remise des prix de la 4ème édition du Challenge Green TIC Campus. Organisé par Fondaterra, SFR et Cofely, ce challenge lance le défi aux étudiants d’innover pour un campus plus vert grâce aux Technologie de l’Information et de la Communication (TIC). Les sept équipes retenues pour cette finale ont présenté leur projet en public devant un jury de personnalités issues des milieux universitaires, associatifs, institutionnels mais également du monde de l’entreprise.

Green Eye : suivre la consommation électrique des studios étudiants

Pour cette 4ème édition, c’est l’équipe Green Eye de l’ENSTA ParisTech qui s’est vue remettre le Grand Prix du Jury synonyme d’une dotation de 10 000 euros. “C’est vraiment une récompense des efforts que l’on a fournis et que l’école a fournis avec nous” estime Hassen Hamed qui pilote le projet.

L’équipe de 12 étudiants propose une solution à bas coût pour suivre en temps presque réel la consommation électrique de chaque studio des résidences étudiantes de l’école. La solution comporte le capteur électronique qui effectue les mesures, la base de données qui les accueille et un module informatique à intégrer dans le site web de l’école pour un suivi personnalisé de chaque personne logée sur le campus.

Outre la dotation de 10 000 euros, elle bénéficiera de l’accompagnement de Fondaterra pour la mise en œuvre du projet. Des récompenses précieuses, surtout quand on sait que l’équipe a l’intention de lancer sa start-up !

La société toulousaine Solvéo énergie sélectionnée par la Région Midi-Pyrénées dans le cadre d'un ambitieux programme d'installation de centrales photovoltaïques pour 64 lycées, a annoncé la finalisation de 42 centrales. Ce programme enclenché en août 2012 constitue un chantier unique en France.

Solvéo énergie a ainsi réalisé des travaux dans les établissements de 4 départements de la Région Midi-Pyrénées pour une superficie totale de 29.403 m2 de panneaux photovoltaïques dans 38 lycées dont :

- 4 950 m2 dans 7 lycées d'Ariège ;
- 4 080 m2 dans 6 lycées du Gers ;
- 9 983 m2 dans 15 lycées de Haute-Garonne ;
- 5 440 m2 dans 8 lycées des Hautes-Pyrénées.

Avec près de 65.000 m2 de panneaux photovoltaïques sur leurs toits, ces centrales comptabilisent une production totale de 6.721 MWh/an, ce qui permet d'éviter le rejet de 4.000 tonnes de CO2 par an (soit 80.000 tonnes de sur 20 ans) ; Par ailleurs, il a génèré des emplois directs et indirects : ce projet a en effet mobilisé 40 salariés des filiales du groupe Solvéo.

Madame Michu, cet article s’adresse à vous : l’heure est venue de mobiliser toute votre énergie !

Décarboner? Transitionner? Mais pourquoi faire?

Au risque de paraître rabat-joie, rappelons que nos modes de vie actuels, surproducteurs de gaz à effet de serre, accélèrent dangereusement le réchauffement climatique. Nos ressources naturelles s’épuisent et nous serons bientôt 9 milliards d’humains sur Terre, principalement logés en ville !

Combien un ménage français consomme-t-il d’électricité par an ? La dépense moyenne est de l’ordre de 2 700 kWh par an, hors chauffage et eau chaude. Ces deux derniers postes sont volontairement exclus car ils peuvent être pris en charge par une chaudière au fuel ou au gaz, du solaire thermique, etc.

Pour vous donner un repère, 2 700 kWh, c’est à peu près la consommation électrique annuelle de 100 ordinateurs portables (laptop 14/15 pouces).

L’électroménager (froid, lavage, etc.) représente environ 40 % de la facture électrique, l’éclairage 12 %, et la high-tech 34,5 %. La consommation électrique de ces équipements électronique a doublé en 25 ans, entre 1985 et 2008.

Selon Enertech, la consommation des veilles électriques représente entre 250 et 500 kWh par an, soit une dépense inutile de 15 à 50 euros ! A l’échelle de la France, ce gâchis représente 15 millions d’euros en 10 ans. Il suffit pourtant de raccorder les appareils électriques et électroniques à une multiprise équipée d’un interrupteur économiser ces kWh.

Sur le continent africain, nombreuses sont les stratégies nationales et internationales qui se concentrent sur un développement environnemental et social durable. Dans ce sens, une compagnie gambienne, GreenTech Company Limited, essaie de freiner la déforestation effrénée de la Gambie. La compagnie a inventé des combustibles alternatifs pour remplacer le bois et des cuisinières innovantes qui ne gaspillent pas la chaleur et sont peu demandeuses en énergie, pour réduire la demande en bois et en charbon. Elles sont fabriquées localement et la demande est en hausse.

Alors que les gouvernements successifs promettent les uns après les autres d’inverser la courbe du chômage, sans jamais y parvenir, une véritable transition vers un modèle écologique et social permettrait de créer un million d’emplois non délocalisables et utiles à l’ensemble de la société. 11 mouvements citoyens, moteurs de l’économie sociale et solidaire chacun dans son domaine (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, bien-être social, insertion, démocratie, accompagnement du changement...), se regroupent au sein du « Collectif pour une Transition Citoyenne » pour amplifier cette transition écologique sociale et humaine et lui donner la puissance nécessaire à un profond changement de société.

Produite par le Centre régional de documentation pédagogique de l’académie de Besançon, la série « Les EnergivOres » met en scène des objets de la vie de tous les jours.

Dans le but de sensibiliser aux aspects du développement durable , ces 20 petites vidéos présentent différentes problématiques sous un angle humoristique. Des objets du quotidien prennent la parole pour dénoncer des pratiques polluantes ou pour donner les bons réflexes en terme de consommation.

Bien pensées et bien réalisées ces vidéos sont compréhensibles par tous, à tous les ages, et peuvent donc être utilisées comme support de cours.

Plutôt que des tarifs progressifs dont la mise en place est coûteuse et bancale, une meilleure solution pour faciliter l’accès des ménages modestes à une énergie bon marché tout en incitant aux économies serait la distribution d’un « dividende énergie ».

Le prix de l’énergie est sur une pente croissante que l’on peut difficilement empêcher : les réserves fossiles se réduisent – et il faut d’ailleurs en consommer moins pour limiter le réchauffement climatique – ; le coût du nucléaire n’est plus aussi bon marché dès lors que l’on prend en compte les risques propres à cette énergie et le coût de démantèlement des centrales ; et les énergies renouvelables qu’il nous faut développer coûtent plus cher.

Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi les dispositions de la loi Brottes sur l’énergie introduisant un bonus-malus dans les tarifs de gaz et d’électricité, afin d’inciter à la « sobriété » énergétique. Le Conseil a jugé quel’article 2 de cette loi était « contraire au principe d’égalité devant les charges publiques » parce qu’elle ne s’appliquait qu’aux particuliers et non aux entreprises mais aussi parce qu’elle s’appliquait au chauffage collectif, alors qu’il n’est pas (encore) possible de distinguer les consommations individuelles. Pour les Sages, cette disposition était en contradiction « avec l’objectif de responsabiliser chaque consommateur domestique au regard de sa consommation d’énergie ».