La réforme de la Politique Agricole Commune place clairement les agriculteurs face aux enjeux du développement durable. D'un côté, ceux-ci sont confrontés à une menace de baisse des subventions, face à laquelle ils devront innover pour rester compétitifs. D'un autre côté, ils sont soumis à la pression d'une nécessaire orientation vers une production durable, à laquelle ils ne peuvent plus répondre par de l'agriculture intensive. Cette dernière, même si elle assure des niveaux de production élevés par l'utilisation de produits phytosanitaires, n'est en effet plus socialement désirable.