L'avenir de la prospérité chinoise est l'inconnue majeure des prochains mois en même temps qu'un enjeu crucial pour le monde. Le doute demeure sur la capacité des dirigeants à faire atterrir une économie en surchauffe.
Alors que pratiquement tous les pays du monde cherchent à stimuler leur croissance, le gouvernement chinois essaie au contraire de la ralentir à un niveau durable. Comme la Chine cherche à évoluer vers une économie davantage dynamisée par la demande intérieure et plus axée sur les services, une transition vers une croissance plus lente est tout aussi inévitable que souhaitable. Mais les défis sont immenses et personne ne doit tenir un atterrissage en douceur pour acquis.
Dans une économie où la dette a explosé à plus de 200 % du PIB, il n'est pas facile de maîtriser petit à petit la croissance sans déclencher le nonrespect généralisé des ambitieux projets d'investissement du pays. Même en Chine, où le gouvernement dispose de coffres bien garnis pour amortir la chute, une faillite de l'ampleur de Lehman Brothers pourrait conduire à une crise majeure.
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Une courte analyse proposée par Kenneth Rogoff, professeur d'économie et de sciences politiques à l'université de Harvard et ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI). Pour se tenir à jour.