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Revente à perte, promotions : la loi est officiellement promulguée

Revente à perte, promotions : la loi est officiellement promulguée | Actus Retail | Scoop.it

C’est officiel. La loi qui prolonge les dispositifs SRP+10 et Descrozaille jusqu’en avril 2028 est mise en vigueur à compter de ce jour. C’était une date clé pour le seuil de revente à perte, qui devait prendre fin aujourd’hui.

Pour rappel, l’obligation des distributeurs de vendre les produits à un prix plus élevé de 10 % que lors de leur achat était prévue par la loi "Équilibre dans les relations commerciales" promulguée le 30 mars 2023. Sa prolongation avait été demandée par les députés Stéphane Travert et Julien Dive, avec le texte visant à "renforcer la stabilité économique et la compétitivité du secteur agroalimentaire".

 

Si le texte vise à prolonger deux dispositifs déjà existants, certains changements prennent effet ce jour. Pour commencer, le dispositif SRP+10 devrait être mieux évalué. C’était par manque de visibilité sur les retombées, positives ou négatives, du seuil de revente à perte que les députés avaient proposé son prolongement. L’objectif initial du texte légiféré en 2023 étant de faire "ruisseler" les bénéfices du dispositif jusqu’aux producteurs français.

Alors que les distributeurs étaient déjà supposés transmettre des informations sur l'utilisation de leur marge excédentaire à la DGCCRF, ils font désormais face à une obligation plus durement réprimandée en cas de manquement. Dès aujourd’hui, ils risquent une amende allant jusqu’à 0,4 % de leur chiffre d’affaires annuel hors taxes réalisé en France lors du dernier exercice clos. Autre nouveauté, les MDD sont désormais soumises au dispositif SRP+10.

Pour la loi Descrozaille, si sa prolongation jusqu’en 2028 fait grincer des dents certains distributeurs, une petite victoire vient compenser la déception. En effet, le seuil promotionnel est désormais relevé à 40% en valeur.

 

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May 7, 9:41 AM
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Glaces : Un marché en pleine mutation, porté par l'innovation et la désaisonnalisation - [Analyse]

Glaces : Un marché en pleine mutation, porté par l'innovation et la désaisonnalisation - [Analyse] | Actus Retail | Scoop.it

Fidèle à son rendez-vous annuel, l’Association des Entreprises des Glaces, en collaboration avec le cabinet d’études NielsenIQ, livre son état des lieux du marché des glaces en 2024. 

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Prospectus en boîte aux lettres : la fin du test "Oui Pub" va donner lieu à... un retour au Stop Pub

Prospectus en boîte aux lettres : la fin du test "Oui Pub" va donner lieu à... un retour au Stop Pub | Actus Retail | Scoop.it

Retour à la case départ. Le 30 avril 2025, le test gouvernemental encadrant la distribution des prospectus dans les boîtes aux lettres touchera à sa fin. Mis en place dans le cadre de la loi Résilience et Climat, ce texte législatif, en cours depuis le 1er septembre 2022 dans 14 territoires volontaires, limite la distribution des catalogues publicitaires dans le but de "réduire le gaspillage de papier et la publicité non désirée".

Dans ces zones, seuls les habitants apposant un autocollant "Oui Pub" sur leur boîte aux lettres peuvent recevoir ces imprimés publicitaires non adressés. Par défaut, les autres citoyens ne trouvaient plus dans leur boîte aux lettres ces imprimés chers aux enseignes afin de valoriser leurs produits à prix remisés et les nouveautés.

 

À partir du 1er mai, que se passe-t-il donc pour ces catalogues distribués ? Rien. Ou plutôt, un retour en arrière, puisque l’ensemble du territoire sera logé à la même enseigne : seule l'étiquette Stop Pub, arrivée en France en 2004, va prévaloir à compter de cette date, y compris dans les territoires pilotes.

« Le rapport d’évaluation de l’expérimentation, transmis au Parlement fin 2024 conformément à la loi, dresse un retour nuancé et sans conclusion unanime sur les conséquences d’un passage du « Stop Pub » au « Oui Pub » dans les territoires volontaires », indique le ministère de la Transition écologique. De plus, à date, aucune proposition législative au sein des assemblées n’est venue donner suite à ce test.

 

Et pour cause, les enseignes alimentaires, qui distribuent le plus ces prospectus du fait de la fréquence de visites dans ces commerces, sont plusieurs à avoir déjà enterré ce bon vieux catalogue. Les enseignes urbaines Monoprix et Franprix ont été pionnières en la matière. Depuis la mise en place du « Oui Pub », E.Leclerc a annoncé la fin de la distribution des catalogues en septembre 2023, Cora l’avait réalisé dès le mois de janvier 2023. A présent dans le giron de Carrefour, le groupe au losange a lui aussi dit stop à ces envois.

Tous vantent les vertus écologiques de leur décision, sans omettre de dire que la flambée des coûts du papier les a encouragés à regarder du côté des offres digitales.

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April 24, 3:51 AM
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Revente à perte, promotions : la loi est officiellement promulguée

Revente à perte, promotions : la loi est officiellement promulguée | Actus Retail | Scoop.it

C’est officiel. La loi qui prolonge les dispositifs SRP+10 et Descrozaille jusqu’en avril 2028 est mise en vigueur à compter de ce jour. C’était une date clé pour le seuil de revente à perte, qui devait prendre fin aujourd’hui.

Pour rappel, l’obligation des distributeurs de vendre les produits à un prix plus élevé de 10 % que lors de leur achat était prévue par la loi "Équilibre dans les relations commerciales" promulguée le 30 mars 2023. Sa prolongation avait été demandée par les députés Stéphane Travert et Julien Dive, avec le texte visant à "renforcer la stabilité économique et la compétitivité du secteur agroalimentaire".

 

Si le texte vise à prolonger deux dispositifs déjà existants, certains changements prennent effet ce jour. Pour commencer, le dispositif SRP+10 devrait être mieux évalué. C’était par manque de visibilité sur les retombées, positives ou négatives, du seuil de revente à perte que les députés avaient proposé son prolongement. L’objectif initial du texte légiféré en 2023 étant de faire "ruisseler" les bénéfices du dispositif jusqu’aux producteurs français.

Alors que les distributeurs étaient déjà supposés transmettre des informations sur l'utilisation de leur marge excédentaire à la DGCCRF, ils font désormais face à une obligation plus durement réprimandée en cas de manquement. Dès aujourd’hui, ils risquent une amende allant jusqu’à 0,4 % de leur chiffre d’affaires annuel hors taxes réalisé en France lors du dernier exercice clos. Autre nouveauté, les MDD sont désormais soumises au dispositif SRP+10.

Pour la loi Descrozaille, si sa prolongation jusqu’en 2028 fait grincer des dents certains distributeurs, une petite victoire vient compenser la déception. En effet, le seuil promotionnel est désormais relevé à 40% en valeur.

 

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April 23, 4:53 AM
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"Il faut donner la priorité à la production française" : les producteurs de fruits et légumes demandent une meilleure exposition

"Il faut donner la priorité à la production française" : les producteurs de fruits et légumes demandent une meilleure exposition | Actus Retail | Scoop.it
Les agriculteurs français mettent un nouveau coup de pression sur la grande distribution avant l'été. Ils demandent une meilleure exposition pour les fruits et légumes français.
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April 10, 8:14 AM
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Dernier prospectus de Carrefour ce jour, retour sur l'arrêt de la distribution de ses prospectus

Dernier prospectus de Carrefour ce jour, retour sur l'arrêt de la distribution de ses prospectus | Actus Retail | Scoop.it

Les étapes clés de cette décision

  • Fin 2021 : Carrefour enclenche la volonté d’en finir avec la distribution des prospectus dans la France entière.
  • 28 juin 2021 : 4 points de vente (2 hypers et 2 supers) testent l’arrêt de ces envois, test concluant dans 3 cas sur 4.
  • Fin 2021 : des grappes de magasins sont constituées selon divers critères (niveau de digitalisation, poids du non-alimentaire, des promos…) pour déterminer ceux qui arrêteront les premiers ces courriers. Est défini que les points de vente de centre-ville seront les premiers à passer au zéro prospectus.
  • 8 novembre 2022 : Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, annonce que la fin de leur distribution sera pour 2026.
  • Décembre 2022 : les magasins de Paris et Lyon intra-muros arrêtent tous la diffusion des catalogues dans leur zone de chalandise.
  • Juillet 2023 : 300 unités passent au « sans prospectus ».
  • Fin 2024 : 400 magasins ne communiquent plus via ces imprimés, dont 61 qui sont, en totalité ou partiellement, situés dans les zones expérimentales Oui Pub. Les volumes d’envois ont baissé de 80 % versus 2022.
  • Février 2025 : l’enseigne annonce qu’elle arrête totalement cette distribution à compter du 31 mars 2025.

 

Ce 31 mars, Carrefour arrête la distribution de ses prospectus. Ces imprimés aux couleurs de l'enseigne ne seront plus distribués dans les boites aux lettres. L’opération est ultrapréparée depuis des années. Pourtant, les débuts ont été chaotiques. Plutôt logique, quand les enseignes, comme les clients, sont biberonnés aux promotions visibles sur de bons vieux prospectus.

Depuis 2021, le groupe l’a annoncé : l’avenir de Carrefour France se fera sans distribution

de prospectus dans les boîtes aux lettres, afin d’arrêter l’envoi de 75 000 tonnes de papier par an. Si la démarche est louable, les premiers résultats sont mitigés. Le 28 juin 2021, deux hypers et deux supermarchés sont sélectionnés pour être les pilotes de cette décision. Afin de compenser la fin de ces envois, les clients concernés pouvaient s’inscrire pour recevoir par courrier adressé, SMS, WhatsApp ou e-mail les produits remisés de leur magasin.

« Seuls 10 à 20 % se sont inscrits à l’une de ces quatre solutions », a admis à l’époque Frédéric Preslot, directeur du marketing opérationnel de Carrefour France à la manœuvre de ce chantier, lors d’une conférence organisée par la société de digitalisation des prospectus, Bonial. C’est dire si l’enjeu de la contactabilité, c’est-à-dire le fait de contacter les clients autrement que via ce support, va demander aux équipes du distributeur de se retrousser les manches…

 

Au final, le test s’est avéré concluant pour les deux hypermarchés et un supermarché sur les deux. « Le chiffre d’affaires de Soyaux [un Carre­four Market situé dans une zone rurale en Charente, NDLR] a dévissé à partir de la rentrée des classes. Nous n’avons sans doute pas communiqué comme il le fallait. Nous avons exposé ces clients à des promotions sur des PGC, on aurait dû communiquer sur des offres plus singulières et fortes sur le non-alimentaire », avançait alors Frédéric Preslot. 

75 000 tonnes

Le poids des catalogues publicitaires envoyés par Carrefour en 2021, date à laquelle le groupe décide d’arrêter la distribution de ce support en France

Source : Carrefour

Fortes de cette expérience, les équipes du distributeur en tirent deux conclusions majeures qu’ils appliquent dès 2022 : ils doivent évaluer chaque magasin selon une panoplie de critères comme la taille de la zone de chalandise, l’appé­tence du public pour les outils digitaux, le poids du chiffre d’affaires des promotions et des produits non alimentaires, etc. Et ils débutent par les plus simples à faire basculer : les magasins situés en centre-ville, où les citadins se montrent souvent plus à l’aise avec le numérique et où les catalogues parviennent déjà difficilement jusque dans les boîtes aux lettres.

 

En parallèle, « nous avons moins arrêté la diffusion de catalogues que réduit considérablement leur taille. On a ainsi créé un prospectus de 12 à 16 pages, contre 60 à 70 auparavant, appelé en interne une “bande-annonce” », raconte Frédéric Preslot. De plus, ce support papier, réduit à portion congrue, renvoie au maximum vers les autres supports pour continuer de recevoir tous les produits sous promo de l’enseigne, à savoir son site et son application mobile. En complément, Carrefour dope ses investissements principalement sur le digital, vers des solutions sur Meta (principalement Facebook) ou des plates-formes en ligne comme Bonial ou Stocard. « Nous avons comparé les zones où on envoyait la totalité du prospectus versus celles où des “bandes-annonces” étaient distribuées, nous n’avons pas constaté de différence notable », assure le directeur marketing opérationnel.

 

En deux ans, de 2022 à 2024, Carrefour parvient ainsi à réduire l’envoi de 80 % de ses prospectus, et 400 magasins ont définitivement tourné la page de ce support en communiquant autrement. Les seuls catalogues restants se situent alors à l’entrée et à la sortie des magasins. En plus, le test gouvernemental Oui Pub, qui encadre la distribution de ces courriers non adressés depuis le 1er mai 2022 et jusqu’au 30 avril 2025, aura sans doute donné un coup de pouce à l’enseigne pour tenir le rythme.

« Envoyer des prospectus était simple. Le plus difficile commence à présent pour travailler notre attractivité et mailler notre exposition. »

Frédéric Preslot, directeur marketing opérationnel de Carrefour France

Sur sa lancée, l’enseigne réussit même à être en avance sur son calendrier : Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, avait prévu la fin de la distribution des prospectus d’ici à 2026. Finalement, celle-ci a lieu aujourd'hui, lundi 31 mars. « Le plus simple pour nous a été de retrouver notre cible de promovores, car eux connaissent bien toutes les façons de récupérer nos bons plans, et les seniors, qui ont vite adopté­ le catalogue situé à l’entrée ou à la sortie du magasin pour ceux qui le souhaitent », expose Frédéric Preslot.

À l’inverse, la tâche la plus ardue aura été « de convaincre ceux qui estiment ne pas être influencés par le catalogue, et de travailler autrement la visibilité de nos offres en non-alimentaire ». Pour les premiers, le digital a pris le relais, pour le second, Carrefour a misé sur la télévision connectée, et maintenant sur la télé traditionnelle, en diffusant de courtes vidéos fabriquées à l’aide de l’intelligence artificielle pour vanter des promotions sur des jouets ou autre appareil ménager. « La distribution de prospectus, c’était presque ce qu’il y avait de plus simple. À présent, on doit travailler l’attractivité et l’exposition de nos offres de façon plus précise », compare Frédéric Preslot. Qui se félicite d’avoir conservé la même part des ventes sous promotion tout au long de cette transition vers la fin de l’envoi des prospectus.

 

Carrefour a enclenché cette dynamique pour tout le groupe. Ainsi, ses 600 points de vente argentins se passent déjà de prospectus pour montrer leurs prix cassés, par exemple. Les enseignes de Casino, Monoprix et Franprix, ont cessé en 2019 de communiquer par ce biais. En janvier 2023, Cora – désormais dans le giron de Carrefour – avait annoncé une décision similaire. Les magasins E. Leclerc ont aussi arrêté, eux, le 1er septembre 2023, même si quelques rares adhérents en distribuent encore. À présent, les enseignes ont recours à des envois ciblés et adressés pour les grosses opérations, comme les foires aux vins ou les catalogues de Noël.

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April 10, 4:59 AM
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Visualisez l'inflation en France sur les douze derniers mois

Visualisez l'inflation en France sur les douze derniers mois | Actus Retail | Scoop.it

INFOGRAPHIES – La hausse des prix à la consommation atteint 0,8% sur un an en mars, contre 2,3% l’année dernière à la même époque.

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April 10, 4:39 AM
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Le poulet devient la viande la plus consommée par les Français

Le poulet devient la viande la plus consommée par les Français | Actus Retail | Scoop.it
Avec 8% de poulets consommés en plus dans l'Hexagone en 2024, le poulet s'est hissé au sommet des viandes les plus appréciées par les Français. Comment expliquer un tel succès ?
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April 9, 8:52 AM
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Pâques 2025 : face à la hausse des coûts, les fabricants de chocolat revoient leur offre

Pâques 2025 : face à la hausse des coûts, les fabricants de chocolat revoient leur offre | Actus Retail | Scoop.it

Les chiffres 

  • + 5 % : l’évolution du CA des chocolats de Pâques en 2024, à 414 M €, - 2 % en volume
Source : NielsenIQ, d’après fabricants, campagne 2024, HM + SM + proxi + drive + SDMP

 

Fragiles, les coquilles des chocolats de Pâques ? Pas vraiment tant ces gourmandises, œufs en tête, semblent résister aux aléas du climat ou de l’économie. Ainsi, leur chiffre d’affaires 2024 a été en hausse de 5 % (source : NielsenIQ, origine fabricants). Une édition qui a, par ailleurs, confirmé le changement de forme des campagnes. « Les démarrages sont plus lents, avec une intensification sur les deux dernières semaines et un marché adultes qui a crû en valeur de 8 % versus 5 % au global en 2024, soit déjà un quart du chiffre d’affaires », résume François Legeard, directeur marketing de Nestlé Chocolats Europe de l’Ouest. La flambée chronique des cours du cacao se répercute inévitablement sur le prix des produits, d’où la recher­che par les consommateurs d’offres plus attractives.

Preuve de cette évolution, si les MDD n’ont représenté en 2024 que 11 % de la valeur, elles ont trusté 20 % des ventes en volume unité de consommation (UC), contre 32 % à Ferrero et 15 % à Lindt (même source). « Sur Jacquot, notre marque premier prix, la surperformance a été notable la saison passée. Si l’on considère les mêmes références qu’en 2023, la progression a été de 15 % en valeur et de 5 % en volume UC », signale Céline Joslet, cheffe de produit Pâques du groupe Cémoi.

Chez Mondelez International, où la marque Milka totalise 90 % des ventes du portefeuille à ce moment de l’année, Laëtitia Pardessus, cheffe de produit saisonnier, remarque « l’orientation des acheteurs vers des produits plus petits qui favorisent des prix unitaires plus accessibles et le poids croissant des consommateurs de plus de 50 ans, lesquels achètent en moyenne 1,27 kg par foyer versus 1,23 kg pour les familles ». Toutes ces évolutions devraient se maintenir, voire s’amplifier en 2025 où Pâques tombe le 20 avril, vingt jours plus tard qu’en 2024, et où le coup d’envoi sera donné­ le 10 mars, six semaines avant la chasse aux œufs.

 

Au niveau des marques, Nestlé, fort à Noël mais seulement cinquième intervenant à Pâques, ne cache pas vouloir améliorer ses positions. « Pâques est un moyen d’activer nos marques familiales KitKat, Crunch ou Smarties hors des temps forts auxquels sont habitués nos consommateurs », indique François Legeard. Chez les leaders Ferrero (Kinder) et Lindt (Lapin Or et Lindor), respectivement 38 % et 17 % de part de marché en valeur l’an dernier, la stratégie 2025 est aussi tracée au cordeau. « Nous voulons renforcer notre lien émotionnel avec les familles d’enfants de 3 à 11 ans et les grands-parents, tout en continuant à travailler la cible des jeunes adultes », déclare-t-on chez le premier.

Seul gros acteur positionné premium en GMS, Lindt va, lui, cultiver son image artisanale. « Nous comptons pour cela sur l’effet de halo de nos 31 boutiques où nous lançons une nouvelle franchise premium, Lindt Signature Maître Chocolatier », explique Emmanuel Renard, directeur marketing de Lindt France. Il rappelle au passage que « depuis 2021, Lindt a gagné sur cette campagne 6 points de PDM en valeur en GMS avec le Lapin Or qui reste sur une très belle dynamique ». Lapin qui, orné d’un ruban bleu, étrenne en 2025, et après quatre années sans nouvelle recette, une version caramel salé.

 

En effet, les innovations, qui ont pesé l’an dernier 10 % du chiffre d’affaires à Pâques, ne manquent pas à l’appel avec, comme on l’a vu, un assez fort accent mis sur l’adulte et sur la réduction des formats. Dans le but de satisfaire les plus âgés, Nestlé lance son Escargot Lanvin, déjà iconique à Noël, dans le même packaging. Fort du succès de ses oursons et de ses hérissons en guimauve, Cémoi crée la surprise avec des guimauves en forme de cœur enrobées de chocolat lait ou noir. Lindt propose ses emblématiques cornets 337g pour Pâques avec une référence exclusive contenant des bouchées fourrées à la pistache et introduit un nouveau sachet de mini-œufs de 350 g, mix de six recettes.

Dans les bonbons au chocolat, Milka, arrive avec un bonbon chocolat blanc 90 g et un bonbon mix 130 g aux quatre saveurs ; quant à Kinder, pour mieux séduire les jeunes adultes, il modernise le design de sa gamme Mini Eggs en sachet de 182 g où l’on note l’entrée d’une référence Dark & Mild, un enrobage de chocolat noir associé à l’un de ces fourrages lactés dernièrement très en vogue. Mais si 67,7 % des foyers ont acheté du chocolat à Pâques 2024, soit une hausse de 0,8 point par rapport à 2023 (source : fabricants), cela repose toujours sur les enfants et sur la chasse aux œufs, vrais réacteurs de la saison.

 

« Nous nous préparons à la prochaine campagne de Pâques avec le double objectif de répondre à la recherche de nouveautés des consommateurs et de proposer des produits qui restent accessibles pour une chasse aux œufs généreuse et gourmande. »

Céline Joslet, cheffe de produit Pâques du groupe Cémoi

 

Du coup, le fameux œuf flamme Max Kinder Surprise de Ferrero accueille des licences Harry ­Potter et Stranger Things et propose un nouveau format de 41 g, pensé pour les familles avec enfants de 3 à 6 ans. Leader des petits œufs avec un quart du segment, Milka déploie trois formats et huit saveurs pour apporter de la variété lors de la chasse.

À ce propos, les œufs ne sont plus les seuls à se cacher pour la plus grande joie des petits. Grâce à leurs emballages individuels, les oursons, les hérissons et les cœurs en guimauve de Cémoi acquièrent également la capacité de se glisser sous les branches ou derrière les pots de fleurs. Le cacao a beau flamber, Pâques reste un rendez-vous gourmand et ­ludi­que que personne ne veut rater­.

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March 27, 6:39 AM
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Consigne, réemploi : les emballages standardisés font leur chemin…

Consigne, réemploi : les emballages standardisés font leur chemin… | Actus Retail | Scoop.it

Avec l’arrivée de nouveaux produits et de nouveaux industriels embarqués, l’expérimentation R3Pack sur les emballages consignés prend une dimension vraiment intéressante. Désormais, on voit en rayon des marques et des MDD qui partagent les mêmes contenants standardisés ! 

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March 25, 11:16 AM
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Succès des viennoiseries chez les consommateurs

Succès des viennoiseries chez les consommateurs | Actus Retail | Scoop.it

Les boulangeries restent le lieu privilégié d’achat pour 72 % des Français. Cependant, 25 % des consommateurs se tournent vers les rayons de boulangerie des supermarchés, un choix motivé par la praticité et le prix. Une tendance qui souligne la nécessité pour le secteur de conjuguer qualité et accessibilité.

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March 12, 9:22 AM
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Le vin bio espère séduire une nouvelle génération en France comme à l’export

Le vin bio espère séduire une nouvelle génération en France comme à l’export | Actus Retail | Scoop.it

Les chiffres 

  • 21,7 % : la part du bio dans les surfaces toutes productions viticoles confondues en 2023
  • 170 296 ha : la production de raisins de cuve biologiques
  • 1,2 Mhl : la production de vin certifié bio sur 11,1 M hl de vin exporté en France en 2023 (11% en volume, 5% en valeur)

Sources : Agence Bio, AND international

 

Avec 22 % des vignes cultivées en agriculture biologique en 2023, soit 180 000 hectares, le vin bio a doublé ses surfaces en six ans. Pourtant, depuis 2022, la chute des ventes s’est accélérée, notamment en grande distribution (GMS), où elles ont reculé de 5 à 6 % en 2023 et 2024. Cette baisse est attribuée à la crise du pouvoir d’achat et à une rationalisation de l’offre en rayon.

« La rentabilité des mètres linéaires n’était plus suffisante pour les distributeurs », explique Olivier Nasles, président du Comité national agriculture biologique. Il appelle à stabiliser la production pour éviter un déséquilibre du marché, précisant que les conversions au bio sont désormais au point mort et que les surfaces cultivées en bio pourraient cesser d’augmenter dès 2027.

Pour Olivier Nasles, la crise du vin touche surtout le conventionnel, notamment le vin rouge, dont les ventes ont chuté de 7,2 % entre août 2023 et août 2024. Ce désamour s’avère particulièrement marqué chez les ­20-30 ans, attirés par d’autres boissons comme la bière.

Casser les codes

À Bordeaux, la filière bio s’en sort mieux, mais le défi reste immense. « Nous n’avons pas su moderniser l’image du vin, ni la rendre attractive pour les jeunes », admet Jean-François Réaud, fondateur du collectif Vignobles Gabriel & Co, qui produit 60 % de vins bio. En comparaison, les régions comme la Loire ou la Champagne ont su se renouveler et séduire un public plus jeune grâce à une communication ciblée et une offre innovante. Pour conquérir les jeunes générations, la filière bio doit proposer des produits adaptés à leurs attentes : des vins plus légers, et moins intimidants. « Boire du vin doit rester un plaisir, sans contrainte », résume Olivier Nasles.

 

« Pour le vin bio, l’exportation est un vrai relais de croissance en Allemagne et en Scandinavie, mais aussi outre-Atlantique. En rosé, nous exportons près de 40 % de notre production au niveau mondial, notamment aux États-Unis. »

Olivier Nasles, président du Comité national agriculture biologique

 

Les innovations se multiplient, avec des rouges clairs à boire frais ou des blancs de noix, visant à casser les codes traditionnels. Cependant, la concurrence des autres labels comme le vin nature ou biodynamique complique la tâche. « Les jeunes recherchent des produits sains et éthiques, mais le vin, contrairement à la bière, leur semble complexe et inaccessible, poursuit Olivier Nasles. Nous devons réintroduire l’éducation au vin avec des codes qui parlent à cette génération. »

Le prix reste un frein majeur à la consommation. Produire du vin bio coûte 20 à 40 % plus cher en raison de la main-d’œuvre et des intrants naturels. Cela pousse certains consommateurs vers des vins importés moins chers. Pourtant, le bio conserve des opportunités à l’international, notamment en Allemagne, en Scandinavie et aux États-Unis, où 40 % de la production française de rosé bio est exportée. Mais la menace de mise en place de droits de douane, brandie par Donald Trump, inquiète la filière.

 

En France, stimuler la consommation passe par des campagnes promotionnelles et une meilleure visibilité en rayon. Des initiatives comme Bio Réflexe ont déjà montré leur efficacité. « Si nous parvenons à vendre, nous n’aurons pas besoin de subventions. L’objectif est d’assurer un équilibre économique durable sans perfusion », estime Olivier Nasles. Avec une approche alliant innovation, pédagogie et accessibilité, le vin bio veut conquérir le cœur des consommateurs en France et à l’étranger.

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March 12, 6:00 AM
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Produits frais traditionnels : ces circuits qui progressent, ces enseignes qui gagnent et ces produits qui dopent le trafic

Produits frais traditionnels : ces circuits qui progressent, ces enseignes qui gagnent et ces produits qui dopent le trafic | Actus Retail | Scoop.it

La succession des crises récentes a remis la question de la souveraineté alimentaire au coeur des débats et est devenu un sujet de préoccupation des Français. Les récentes manifestations des agriculteurs ont rappelé qu’une partie d’entre eux ne peut pas vivre décemment de son travail. Selon Kantar, la cote d’amour des Français pour les agriculteurs est d’ailleurs au plus haut : 75% font confiance aux agriculteurs, contre seulement 45% pour les marques agroalimentaires et 55% pour la grande distribution. 65% se déclarent même prêts à payer plus cher pour une plus juste rémunération des petits producteurs.

Mais les Français sont-ils cohérents dans leurs actes d’achats ? Selon Kantar (un panel de 12 000 foyers), les Produits Frais Traditionnels (boucherie, charcuterie, poissonnerie, fruits et légumes et rayons traiteurs) représentent 37% des dépenses alimentaires totales PGC-FLS, tous circuits. Ils sont omniprésents dans les paniers d’achat: 60% des paniers contiennent un produit frais et un foyer en achète entre 7 et 8 fois par mois. Et bien évidemment, ils génèrent du trafic en magasins, notamment les fruits et légumes. "Les fruits et légumes arrivent au deuxième rang dans le classement du nombre de passage en caisses. Avec plus de 2 milliards de passages en caisses en un an", assure Gaëlle Le Floch, directrice Insight Kantar Worldpanel.

 

Toujours selon Kantar, les circuits généralistes occupent toujours près des trois quarts des dépenses des ménages français. Mais les grandes surfaces de frais prennent de l’ampleur et se développent sur les commerces traditionnels. "Certaines enseignes tel que Grand Frais qui tire son épingle du jeu : 21,7% de ménages font leurs achats de PFT dans cette enseigne (CAM P11 2024), soit +344 000 clients supplémentaires vs 2023, à raison de 10,3 fois par an, et pour une taille de panier de 25€ à chaque visite", poursuit Gaelle Le Foch.

 

Globalement pour les Produits Frais traditionnels, les achats ont reculé en 2024 de 1,5%. "C’est une variable d’ajustement pour le portefeuille des ménages en raison de leur prix. On observe une baisse en volume des PFT depuis au moins 5 ans, avec toutefois une hétérogénéité très forte selon les générations", explique Gaelle Le Floch. Les seniors sont en effet les plus gros consommateurs de produits frais ; ce sont des aliments qu’ils connaissent depuis l’enfance. Ils savent les préparer, les cuisiner. Ils ont plus de temps et un pouvoir d’achat plus élevé. À contrario, les plus jeunes n’ont pas les codes, pas le savoir-faire culinaire, pas le temps, ni l’argent.

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February 26, 3:54 AM
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Négociations commerciales : vers une fin plus tendue que jamais

Négociations commerciales : vers une fin plus tendue que jamais | Actus Retail | Scoop.it

« Francs et directs » pour le ministère du Commerce qui a publié un communiqué ; « tendus » pour les représentants des industriels présents autour de la table lors du comité de suivi des négociations commerciales qui a eu lieu ce 18 février. Un mois après un premier comité le 20 janvier, celui-ci a réuni représentants de la grande distribution (FCD et responsables des affaires publiques pour les enseignes), de l’industrie et de l’agriculture sous la houlette des ministres de l’Agriculture, Annie Genevard et du Commerce, Véronique Louwagie.

 

A dix jours de la fin des négos, fixée au 1er mars minuit, tout est loin d’être signé. Selon la ministre déléguée du Commerce, 80 % des contrats de PME seraient signés à date, contre moins de 50 % pour les contrats des grandes entreprises. « Le respect de la date butoir du 1er mars est une exigence à laquelle il ne peut être dérogé, et l’Etat y sera vigilant, que ce soit pour les négociations françaises ou au niveau européen », peut-on lire dans le communiqué de presse publié par le ministère du Commerce. Les griefs des uns et des autres se suivent et se ressemblent d’une année sur l’autre : les distributeurs reprochent aux industriels des demandes de hausses de tarifs qui ne leur semblent pas corrélées à l’augmentation des cours des matières premières qu’ils constatent ; les industriels pointent du doigt le non-respect de la matière première agricole (MPA) et des déférencements brutaux, comme celui de Mars par Intermarché. La Coopération agricole fait part d’un taux de signature de 50% quand la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef) évoque un chiffre de 47% et l'Ilec à peine 20%.

 

Au-delà de cette bataille de chiffres, Nicolas Facon, PDG de l’ILEC, qui représente grands industriels et ETI, déplore l’absence de traitement différencié entre petits et grands groupes, ainsi que le poids des centrales d’achats européennes. « 40 à 50% des volumes des produits vendus en France et 20% en valeur passent par ces centrales, explique-t-il, étude de la DGCCRF à l’appui. Or, ces centrales traitent aussi avec des ETI qui ont dans leurs produits une part de matière agricole importante. »

« Ces chiffres, issus du rapport Descrozaille, sont totalement erronés. Les négociations via les centrales européennes représentent uniquement les produits de grande consommation, soit 68% des ventes des distributeurs français et uniquement les marques nationales, qui pèsent 65% du marché des PGC. En outre, elles traitent avec un nombre restreint de grandes entreprises. Au final, la part des produits négociés dans les centrales internationales est nécessairement inférieure à 20% et encore ce chiffre est surestimé », conteste Layla Rahhou, déléguée générale de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Le PDG de l’ILEC mentionne, lui, l’usage de MPA d’origine étrangère pour faire baisser les prix, notamment pour les marques de distributeurs.

De son côté, Dominique Chargé, à la tête de la Coopération agricole pointe des demandes de compensations de la part des distributeurs sur d’autres postes de dépenses, notamment sur la matière première industrielle, en échange d’une sanctuarisation de la MPA. « La concentration de la distribution devient un handicap majeur dans le déséquilibre des rapports de force. Nous avons en face de nous trois acteurs (E.Leclerc, Carrefour et Aura, ndlr) qui représentent 80% du marché alimentaire. La plupart de nos entreprises se mettent en risque face à cela. » Et d’ajouter : « il n’y a pas de place pour la déflation, mais pour une inflation résiduelle, de l’ordre de 3 à 4% pour que nos entreprises puissent continuer à investir ».

Ce à quoi Layla Rahhou répond que « les distributeurs ne peuvent pas prendre l'intégralité des coûts industriels». « Les grandes surfaces représentent 40% des débouchés agricoles. Il y a aussi la restauration hors foyer, l'export...L'alarmisme dont font preuve les industriels est identique à 2021-2022 alors que les conditions ont changé.» Enfin, pour la représentante de la grande distribution, « l'option 3 ne fait qu'accroître les tensions. 80% des volumes passent par elle ». Ambiance, à quatre jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture.

 

Devant ce spectacle qui se répète, les deux nouvelles ministres ont appelé les acteurs à la raison, notamment dans un contexte géopolitique compliqué. «Il est urgent d’incarner une équipe de France de l’agroalimentaire. Les acteurs doivent se parler entre eux ». Elles ont aussi fait part de leur intention de renforcer les contrôles en mars. Enfin, ces négos serviront de socle pour bâtir la réforme d’Egalim, que Léonard Prunier, président de la Feef, appelle de ses vœux, une loi « plus simple et adaptée à la vie des entreprises ».

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May 7, 3:51 AM
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Chips : un marché croustillant qui tutoie le milliard, dopé par l'innovation

Chips : un marché croustillant qui tutoie le milliard, dopé par l'innovation | Actus Retail | Scoop.it

Les chiffres 

  • + 2,9 % : l'évolution en volume, à 87 821 tonnes, dont - 0,1 % pour les nature, à 56 214 tonnes, et + 8,8 % pour les aromatisées, à 31 607 tonnes
  • + 3,6 % : l’évolution du chiffre d’affaires des chips, à 942,4 M €, dont - 0,7 % pour les nature, à 536,2 M €, et + 10 % pour les aromatisées, à 406,2 M €
  • 10,73 € : le prix moyen au kilo des chips, dont 9,54 € pour les nature (+ 0,08 €) et 12,85 € pour les aromatisées (+ 0,14 €)
  • 12,2 % : le poids des ventes sous promotion (+ 1,5 %), dont 11,4 % pour les nature (+ 1,3 %) et 13,7 % pour les aromatisées (+ 1,8 %)

Source : Circana, CAM au 26.01.2025, tous circuits GMS

 

Alors que les arbitrages budgétaires continuent de contraindre les ména­ges, les chips représentent, avec les pâtes à tartiner, les boissons énergisantes et sans alcool, l’une des rares catégories des PGC-LS à être épargnées. L’an dernier, les ventes ont progressé, certes moins vite que les deux années précédentes, avec une croissance de 2,9 % en volume et de 3,6 % en valeur, à 942,4 millions d’euros, portées par les chips aromatisées (43 % de part de marché en valeur) qui performent à + 10 % en valeur et + 8,8 % en volume, alors que les nature (57 % de PDM) reculent un peu, à - 0,7 % en valeur et - 0,1 % en volume.

Si on compare à 2021, le gain est encore plus spectaculaire à + 51,4 % en valeur et + 12,45 % en volume. « Et si on remonte à la dernière décennie, entre 2014 et 2024, la croissance en volume est de 42 % ! », rappelle Emily Mayer, directrice business insights chez Circana.

Plusieurs raisons expliquent ce succès. « Les chips procurent dplaisir immédiat. On les partage dans la convivialité, notamment lors des apéros ou d’événements sportifs et festifs. Elles sont bon marché et correspondent à des tendances liées au grignotage, aux repas déstructurés ou en situation de mobilité. Enfin, c’est un marché qui fait preuve d’énormément d’innovations de la part des grandes marques et des MDD. Le nombre moyen de références est ainsi passé de 108 en 2019 à 120 en 2025 », poursuit Emily Mayer.

Et ce dynamisme s’opère sans trop recourir à la promotion qui pèse 12,2 % du total des ventes, contre 20 % en moyenne dans les PGC. Une tendance confirmée par les industriels. « Le marché offre des perspectives plutôt optimistes. Alors que de nombreuses catégories des PGC-LS connaissent une stagnation ou un repli, les chips restent une valeur refuge pour les consommateurs à la recherche d’un moment gourmand à un prix abordable », constate Lucas Sala Bufill, directeur marketing snacks chez PepsiCo France (Lay’s).

« Depuis plus de quinze ans, ce sont les chips aromatisées qui tirent le marché, que je n’ai jamais connu en baisse », se réjouit Olivier Sallé, directeur marketing et commercial de Brets, entreprise indépendante bretonne créée en 1995 et deuxième marque de la catégorie, dont la part de marché en valeur a gagné 36 % l’an dernier.

Le ralentissement observé en 2024, après deux ans de forte croissance soutenue par la hausse en volume et l’inflation, incite les marques à reprendre l’initiative avec des lancements. Ainsi, Lay’s va étoffer l’offre aromatisée (41 % de ses références totales) de sa gamme Paysanne avec des recettes inspirées des spécialités régionales.

« Une gamme couronnée de succès qui s’est traduite par un gain de 7 points en pénétration et une contribution de 75 % à l’incrémentalité de la catégorie. Nous prévoyons quatre lancements : une recette provençale à base de tapenade, une saveur basque au fromage ­ossau-iraty, une aux champignons de Paris et une inspirée de l’Aveyron et du roquefort AOP », cite Lucas Sala ­Bufill.

 

Les Bretons de Brets s’illustrent avec quatre nouveaux lancements cette année. Trois dans les aromatisées, catégorie qui compte désormais 30 recettes et pèse 75 % de ses volumes, avec les recettes moutarde et piment de Cayenne, aligot à l’aveyronnaise et falafels à la libanaise. « L’aligot est notre neuvième recette fromagère. La première référence du marché toutes marques confondues étant notre recette au fromage du Jura », détaille Olivier Sallé. Le quatrième lancement de Brets concerne une recette à l’ail confit et aux herbes de Provence de sa gamme Rôtisserie, proposée l’an dernier et qui se caractérise par une cuisson lente à basse température pour plus de croustillant.

De son côté, Vico (Intersnack) a lancé en exclusivité chez Carrefour pour la Saint-Valentin une chips en forme de cœur, Vico Love, qui est présentée depuis avril dans les autres enseignes. « Et nous étoffons notre offre en chips aromatisées de la gamme Street Food, lancée en mars 2024 avec quatre recettes [poulet tex mex, spicy BBQ, cheese naan et tzatziki, NDLR], complétées en octobre dernier avec un bœuf thaï et spicy curry sauce et, ce printemps, par une septième référence baptisée nachos ­cheddar. Des nouveautés élaborées avec les consommateurs lors de battles de saveurs [qui votent pour leur préférée, NDLR] via des QR Codes sur les packagings et sur les réseaux sociaux », annonce Sophie Van Eeckhaute, directrice marketing d’Intersnack.

 

Parmi les innovations figurent aussi des chips à base de légumineuses 100 % françaises que sort la jeune marque Chiche !, jusqu’alors spécialisée dans les graines, les curls et autres biscuits élaborés à base de pois chiches, pois verts et autres fèves. Chiche ! profite du lancement de trois premières références de chips à base de fèves pour entrer pleinement dans les GMS conventionnelles alors que, jusqu’en 2023, elle était surtout commercialisée dans les réseaux spécialisés et bio.

Enfin, soulignons le pari solidaire de Ramdam social, jeune marque à mission créée à Bordeaux en 2023 par Julie Boureau et Luc-Olivier Pieret, dont la vocation est de soutenir les structures caritatives qui aident les personnes les plus démunies. À chaque produit acheté correspond un don aux banques alimentaires, Secours populaire et autre Samu social de Paris, la marque leur reversant entre 7 et 10 % du prix d’achat.

« Au départ de la marque, nous proposions six références produits, dont deux chips paysannes et finement salées fabriquées en France. Et nous venons de lancer deux nouvelles recettes au vinaigre et sel de Guérande et piment doux et paprika. Nous sommes distribués dans un nombre croissant d’enseignes, dont Carrefour et Casino qui se sont engagés respectivement à faire 1 million et 800 000 dons cette année », se réjouit Luc-Olivier Pieret. Ou comment se faire plaisir en mangeant des chips tout en soutenant celles et ceux qui ont des difficultés à en acheter.

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April 24, 4:03 AM
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Innovation alimentaire : quelles sont les tendances qui montent (et celles qui reculent) ?

Innovation alimentaire : quelles sont les tendances qui montent (et celles qui reculent) ? | Actus Retail | Scoop.it

Les tendances en plein boom dans le monde…

La variété des sens : + 3,1 points

L’énergie/bien-être : + 1,6 point

Le fun : + 0,8 point

…Et celles à la peine 

Le végétal : - 2,3 points

L’écologie : -1,7 point

La naturalité : - 1,4 point

 

L’innovation est-elle de retour dans l’alimentaire ? Pas encore tout à fait, si l’on en croit l’édition 2025 du baromètre de l’innovation alimentaire de ProtéinesXTC. « La hausse des nouveaux produits constatée en 2023 (+ 4 % dans le monde et d’un peu plus de 8 % en France) ne se confirme pas en 2024 et c’est même une baisse à la fois dans le monde (-4,4 %) et en France (-4,9%). C’est sans aucun doute la conséquence directe du contexte inflationniste. Les choses allant mieux en 2024, on peut s’attendre à une dynamique positive en 2025 », prédit Xavier Terlet, expert innovation du cabinet ProtéinesXTC.

 

Dans l’attente de ce redémarrage, ce baromètre est aussi et surtout une formidable vitrine des tendances qui guident les industriels dans leur politique d’innovation. « Et dans ce domaine, les lignes bougent », assure Xavier Terlet. Avant de compléter « Après une décennie où la naturalité, l’éthique, l’écologie, le végétal étaient les maîtres-mots de l’innovation alimentaire, un virage semble s’opérer désormais avec notamment un retour à une alimentation fonctionnelle. Avec une approche santé, qui n’est plus basée sur une promesse universelle mais sur des réponses très ciblées qui répondent à des besoins spécifiques : âge, mode de vie, moments de consommation ». Ce mouvement émerge notamment en Amérique du Nord avec une progression de 3,1 points de l’axe énergie/bien-être (+1,6 point dans le monde) et commence à s’affirmer en Europe. C’est ainsi l’exemple de cette boisson Drink pour règles douloureuses, de ce bouillon ménopause de Quintesens mais aussi des produits hyper protéinés (pâtes, yaourts..), et autres boissons à base d’électrolytes, qui ne cessent de se multiplier ou encore des aliments qui promettent plus d’immunité, plus de concentration…

Toujours dans l’axe santé, le baromètre note une convergence entre alimentation et nutraceutique (compléments alimentaires). « La food tech s’empare de plus en plus des codes du secteur médical, tandis que les géants de l’agroalimentaire renforcent leurs activités santé. De leur côté, les laboratoires perçoivent l’alimentation comme un levier de croissance stratégique. Gummies, boissons diététiques, et autres poudres fonctionnelles s’invitent désormais en grande distribution, brouillant la frontière entre compléments alimentaires et alimentation du quotidien. Nous assistons à une véritable ‘foodification’ de la nutraceutique, avec des produits santé qui adoptent des formats toujours plus alimentaires. Un nouveau cycle s’ouvre, où la science et l’innovation joueront un rôle déterminant» souligne Xavier Terlet.

 

Au-delà de ces tendances émergentes, l’axe majeur qui continue de guider les industriels et répond le mieux aux attentes des consommateurs, reste celui du plaisir. Et ce, avec un niveau jamais atteint, à 55,7 % dans le monde, en bond de 3,9 points sur un an et de 63,8 % en France, à + 3 points. « La priorité des consommateurs, c’est mon plaisir, ma santé et ma planète, dans cet ordre-là », rappelle Xavier Terlet. Mais ce qui est intéressant à relever, c’est que les innovations autour du plaisir évoluent. Exit la sophistication, place à plus de fun, à de nouvelles formes et couleurs, à de nouvelles sensations, à des goûts plus intenses. En témoigne le succès d’ingrédients comme le gingembre ou la nouvelle star, le piment. La variété des sens étant au sein du plaisir, la tendance qui monte le plus dans le monde, avec une progression de 3,1 points, à 34,9 % sur un an, suivie par l’énergie/bien-être (+ 1,6 point) et le fun (+ 0,8 point). En parallèle, en réaction logique à la crise inflationniste, les industriels commencent à développer une offre de plaisir accessible en réponse aux attentes des consommateurs.

 

L’autre fait marquant de cette édition 2025 du baromètre ProtéinesXTC, c’est la chute de l’axe santé (-4,2 points dans le monde et -1,9 point en France) et éthique (-1,9 point dans le monde et -2,2 points en France). A l’intérieur c’est clairement la naturalité qui est en retrait (-1,4 point dans le monde et -3,1 point en France) avec un fort recul du végétal et du bio et l’écologie (-1,7 point dans le monde et – 2 points en France). « L’axe éthique ne poursuit pas sa progression entamée il y a dix ans Les innovations à promesse éthique (écologie, solidarité) continuent de reculer dans toutes les régions du monde atteignant 4,4% de l’offre innovante, contre 7,7% en 2020. Le « choc inflationniste » mondial a sans doute découragé nombre d’opérateurs à innover sur des lancements de produits à prix souvent plus élevé », conclut Xavier Terlet.

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April 24, 3:37 AM
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Vers un rebond des bières en 2025 ?

Vers un rebond des bières en 2025 ? | Actus Retail | Scoop.it

Les chiffres 

  • + 4,2 % : l’évolution des ventes en volume de bières en canettes en 2024

Source : Circana,tous circuits

  • + 14 % : la part de marché en volume des bières aromatisées en 2024

Source : Circana, origine industriels, tous circuits

  • + 5,4 %n : l’évolution du CA des bières sans alcool en 2024, à 237,6 M €

Source : Circana, origine industriels, tous circuits

  • + 0,8 % : l’évolution du CA des bières de spécialitéen 2024, à 2,9 Mrds €

Source : Circana, CAMà P12 2024, tous circuits

 

Sur le marché de la bière comme sur beaucoup d’autres marchés, il y a deux façons de voir les choses : considérer le verre à moitié vide ou à moitié plein. La première option force à un constat inquiétant. En deux ans, les volumes de la bière se sont émoussés de 7,5 % et son chiffre d’affaires de 1 %.

Pour la deuxième année consécutive, en 2024, la bière enregistre en GMS un recul de ses ventes en volume et en valeur. « Une très grosse partie de cette baisse est liée à la météo catastrophique de 2024. Toutes les conditions ont été réunies pour que les gens ne sortent pas avec, de surcroît, un contexte économique difficile », note Philippe Collinet, directeur de la communication externe des Brasseries Kronenbourg.

Selon NielsenIQ, l’été 2024 très maussade a fait plonger les volumes de la bière de 9,1 % en juin, de 9,4 % en juillet et de 9,8 % en septembre. Le mois d’août plus favorable (+ 4 %) n’a pas permis de compenser les pertes. Le mauvais temps n’a pratiquement épargné aucune région, à commencer par l’Île-de-France qui enregistre la plus forte baisse des volumes (- 5,2 %), suivie par le Sud-Ouest (- 3,9 %). Dans le circuit des cafés, hôtels et restaurants (CHR), le marché accuse aussi un repli de 3 % en volume, selon Brasseurs de France, le syndicat professionnel de la brasserie française.

 

Les chiffres

5,05 Milliards d’euros : le CA des bières et panachés en 2024, à - 0,2 % (- 1,7 % en volume)

Source : Circana, CAM à P12 2024, tous circuits GMS
 

La météo, si elle a joué un rôle, n’est pas le seul élément perturbateur du marché. « La question du pouvoir d’achat est bien là », souligne Jean-François Guisnel, directeur commercial de la Brasserie Goudale. Dans le nord de la France, l’entreprise qui, avec sa quinzaine de marques nationales et régionales (La Goudale, La Raoul, Triple secret des moines, La Bière du démon, Belzebuth, etc.) pèse 7 % du marché en valeur, a vu son CA progresser de 11,1 % en 2024 (+ 13 % en volume).

« La Goudale est une bière de spécialité très accessible en prix. Ce positionnement s’explique par le savoir-faire de l’entreprise, la Brasserie de Saint-Omer, qui est le leader de la bière MDD », poursuit Jean-François Guisnel. Avec l’inflation et les arbitrages budgétaires des Français, les conso­mmateurs se sont détournés des caves à bières, espaces dans lesquels on retrouve les produits les plus valorisés vendus à l’unité (en format 33 cl, 75 cl), pour préférer les packs beaucoup plus accessibles.

Ils se sont également détournés des microbrasseries qui ont fleuri à travers tout le territoire depuis 2014. Avec 2 500 brasseries, la France est le pays de l’Union européenne qui en compte le plus. Paradoxe, c’est, avec 33 litres par an et par habitant, le pays en Europe où l’on consomme le moins de bière. « Sous l’effet de la dégradation de l’environnement économique, les créations d’entreprises dans le secteur ont plongé et les défaillances explosé », constate Xerfi dans son étude publiée en février.

Il faut savoir qu’au cours des années 2016, 2017 et 2018, ce sont jusqu’à 350 nouvelles brasseries qui ouvraient chaque année. « Il y a eu beaucoup de brasseries d’opportunités. Mais avec les PGE [Prêts garantis par l’État, NDLR] à rembourser et la baisse de la consommation, la concentration est inévitable. Dans tous les cas, ces microbrasseries ont pu contribuer, avec la diversité de l’offre, à donner une image positive du marché », estime un fin connaisseur du secteur.

 

Considérons justement à présent le verre à moitié plein. « La météo est responsable du recul de 3,3 % des volumes. Sans le mauvais temps, la catégorie aurait été en croissance », insiste Mimi Tran, directrice marketing de Heineken en France. Un optimisme porté par une tendance de fond. « La bière occupe une place de plus en plus importante dans les boissons alcoolisées, représentant 45 % des volumes d’achat entre 2019 et 2023, contre 27 % entre 2007 et 2011. Cette évolution témoigne de l’intérêt grandissant des Français et présente de belles opportunités pour nos marques », poursuit-elle. « Les indicateurs sont encore bien orientés. L’image de la bière reste bonne, L’innovation a tendance à repartir, le marché se renouvelle et le prix moyen de la bière pour le consommateur est resté quasi stable », signale Philippe Collinet, des Brasseries Kronenbourg.

Confiants dans l’avenir, malgré la contraction du marché, les principaux acteurs se montrent prêts à accélérer sur tous les fronts : l’innovation produit, le format et la communication. Pour Heineken, la feuille de route est claire. La filiale française du groupe néerlandais entend contribuer à la croissance de la catégorie et renforcer son leadership (29,3 % en valeur et 29,4 % en volume, selon Nielsen­IQ, origine fabricants).

 

Cette année, Heineken France célébrera les 30 ans de Desperados. La bière conçue pour le marché hexagonal est devenue une marque internationale. En France, elle est entrée dans 20 % des foyers et s’affirme comme la marque numéro un des bières aromatisées. Avec une part de marché de 18 % en valeur et de 14 % en volume, les bières aromatisées font partie, avec celles sans alcool et les crafts non filtrées, des catégories les plus dynamiques du secteur. Pour fêter cet anniversaire, ­Desperados lance ainsi une nouvelle gamme Desperados Sunlight plus légère en alcool (4°) et avec trois références (citron-citron vert, cerise-grenade et mangue-passion).

Hormis Desperados, Heineken France veut aussi accélérer le développement de la marque Pélican, beaucoup plus ancienne puisque sa naissance remonte à 1921 au sein de la brasserie de Mons-en-Barœul (59). En 2023, l’identité de la marque et sa recette ont été retravaillées afin de rapprocher cette bière de spécialité des crafts non filtrées. La relance de Pélican, qui a surtout concerné le nord de la France, est réussie, puisque la marque s’est imposée dans 800 000 foyers. Reste maintenant à conquérir l’ensemble du territoire. Pour cela, elle mise sur un plan média et un nouveau format de 12 x 25 cl.

 

Enfin, dans le cadre de sa feuille de route RSE, Heineken France souhaite mettre en avant le format canette. « En France, 75 % des volumes de bières consommées sont vendus en GMS. Rendre vertueuse cette consommation constitue un énorme enjeu », reconnaît Mimi Tran. Alors que la filiale française s’est fixé pour objectif d’atteindre « zéro émission nette » sur ses propres émissions de carbone en 2030, l’idée est d’accélérer sur le déploiement des canettes. « C’est le conditionnement qui domine au Danemark et en Espagne. En France, il n’a pas une bonne image. C’est pourtant celui qui préserve le mieux les qualités organoleptiques de la bière », assure Mimi Tran.

Le format canette concerne une bière sur quatre vendues en GMS (26,3 % des volumes) et affiche, parmi tous les conditionnements, la plus forte hausse (+ 4,2 %). « C’est un format qui va continuer à se développer. Il répond à un besoin de mobilité. Tous les acteurs accélèrent avec la canette, qui protège la bière de la lumière et préserve ses qualités organoleptiques. Avec des décors esthétiques, le format rend attractif le produit », commente un expert du marché.

Une évolution qui n’a pas échappé à 8.6. Depuis 2015, la marque du groupe Royal Swinkels s’associe à des artistes du monde du tatouage. En 2025, 8.6 donne carte blanche à Frieda Briet, alias Dodie. Originaire de Valence, l’artiste s’est fait une place dans l’univers du tatouage après une émission en 2019, Tattoo Cover, dans laquelle elle apparaît le bras entièrement décoré de dentelle, sa marque de fabrique. Les canettes dessinées par Dodie marient broderie, mandala et dotwork (technique de tatouage point par point). La série, limitée et ­numérotée de 33 à 36, est lancée depuis le mois de février pour une durée de trois mois. Elle est au prix de vente indicatif (PVI) de 1,49 € pour la canette de 50 cl et de 5,95 € pour le pack de 4 x 50 cl.

Pour le lancement de sa nouvelle marque Somersby en France, Brasseries Kronenbourg a également privilégié le format canette­ (à l’unité en 50 cl et en 6 x 33 cl). Somersby, qui se décline­ également en bouteille de 27,5 cl par trois, veut bousculer le marché porteur des bières aromatisées. Diffusée dans une soixantaine de pays, la marque est déjà présente dans le portefeuille du groupe Carlsberg, maison mère de Kronenbourg. « Dans ces pays, Somersby occupe la première ou la deuxième place sur son segment de marché », précise Philippe Collinet.

Fabriqué à Obernai (67), Somersby s’attaque au marché français avec trois variétés (pomme, citron-yuzu et framboise-grenade). Pour les mettre au point, le centre de recherche de Kronenbourg a multiplié les essais. « Somersby est la seule bière en diffusion nationale à la pomme sur le marché français », souligne Philippe Collinet. Avec un degré d’alcool de 4,5 ° (versus 5,5 ° en moyenne), le breuvage se déguste avec de la glace. Les bouteilles laissent voir sa couleur (jaune pâle, jaune, et rouge framboise selon les variétés).

 

« Seuls des arômes naturels entrent dans la composition des recettes de Somersby. À la dégustation, l’amertume a quasi disparu. C’est l’intensité du fruit qui ressort », explique Philippe Collinet. Une manière, selon lui, de cibler plus particulièrement les consommatrices. Une communication inspirée du pop art accompagne le lancement qui a eu lieu au cours de la première semaine de mars. Le produit devrait être dans 90 % des rayons d’ici au mois de mai. Les moyens mis sur la table (campagnes d’affichage, activations en magasin, radio et film sur YouTube) sont d’envergure. Pour le brasseur français, si 1 million de personnes goûtent Somersby au cours de la première année de commercialisation, le lancement sera réussi.

Pour défendre sa place auprès des consommateurs, Kronenbourg compte également sur ses marques iconiques. La 1664 se décline cette saison (et en remplacement des recettes à la pêche et à la framboise) en version Rosé aux fruits rouges. La bière blanche titre à 4,5 ° d’alcool et se décline en bouteille de 25 cl à l’unité, et en pack de 6 x 25 cl (PVI : 5,52 €). Sur le marché des bières sans alcool, la marque Tourtel Twist, lancée il y a dix ans, pèse avec sa vingtaine de recettes 65 % des bières aromatisées sans alcool et 55 % des bières sans alcool.

 

Pour son dixième anniversaire, Tourtel Twist, qui est partenaire du Tour de France depuis 2022, a renouvelé ce contrat pour une durée de deux ans, jusqu’en 2026. Et s’étoffe aussi d’une nouvelle référence à base de jus d’abricot (disponible à l’unité, et en pack de six à un PVI de 5 €).

Sur le segment des bières de dégustation, le brasseur d’Obernai entend décliner le format de La Bête Rouge en bouteille de 75 cl. Même chose pour ses marques Grimbergen Ignis Quadruple et Grimbergen Magnum Opus qui vont arriver en 75 cl. Ces bières, qui titrent entre 8 et 10 °, s’adressent à de jeunes adultes attirés par la recherche de nouveaux goûts ou à des spécialistes en quête de saveurs plus charpentées. « Dans les bières de dégustation, le format 75 cl est porteur », assure Philippe Collinet.

Pour le brasseur corse Pietra, l’heure est toujours à l’innovation. « Il y a trente ans, quand mes parents ont lancé la brasserie, c’était avec trois bières, une brune, une blanche et une blonde. Aujourd’hui, Pietra, c’est une quinzaine de références. C’est surtout une marque perçue comme rassurante et réconfortante qui garde sa place dans un marché qui se contracte », explique Hugo Sialelli, son directeur général. Avec pour signature gustative la farine de châtaigne corse, Pietra renforce une nouvelle fois son ancrage local avec cette nouvelle référence baptisée Limoncella. Le breuvage enrichi de limonellu, boisson non alcoolisée à base de citrons corses, titre à 6 °.

 

Bien loin du soleil de la Méditerranée, la Brasserie Goudale mise plutôt sur le lancement en fond de rayon d’un pack de 20 x 25 cl (PVI : 15,90 €), ce qui en fait le plus gros pack du linéaire avec celui de Grimbergen. Mais pas seulement. Ciblant les experts et après un lancement réussi en CHR (dans les pubs), la brasserie du nord de la France sort également King Wood, une bière blonde à partager (75 cl) qui titre à 10 °. Avec cette référence élaborée à partir de malt pâle, de malt de Vienne, et de houblons traditionnels et qui a fait l’objet d’une fermentation longue (dix jours), King Wood signe en quelque sorte un retour aux sources brassicoles.

Pour répondre à l’attente des consommateurs en quête d’une bière plus accessible en goût, la Goudale Origine, bière blonde qui titre à 6 °, se déclinera en pack de six canettes de 33 cl. Enfin, la bière La Raoul, du nom d’un chanteur populaire dans le nord de la France, Raoul de Godewarsvelde, mort en 1977, et jusque-là cantonnée à son terroir d’origine, va tenter sa chance à l’échelle nationale. Il s’agit d’une bière de fermentation haute qui va se décliner en bouteille de 75 cl, en pack de six bouteilles x 25 cl et en canette aluminium de 50 cl.

Quant à Brewdog, la brasserie écossaise fondée en 2007, son objectif est de capitaliser sur les innovations réussies de l’an dernier. Elle déploie ainsi massivement sa marque Black­heart, une stout qui vient concurrencer les marques du segment, notamment Guinness. Elle est déjà référencée dans plusieurs enseignes de grande distribution (Carrefour, Carrefour Market, Carrefour City, Coopérative U, Monoprix et E. Leclerc). De quoi creuser un peu plus son sillon en France, alors que Brewdog a fait de la France son premier marché d’exportation.

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April 23, 4:26 AM
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Boucher, fromager, traiteur... Comment ces artisans inspirent la grande distribution

Boucher, fromager, traiteur... Comment ces artisans inspirent la grande distribution | Actus Retail | Scoop.it

Sur un marché chahuté depuis plusieurs années, les produits frais traditionnels (PFT) ne sont pas épargnés. Leurs ventes ont reculé de 1,5 % en 2024, selon les données du panel Kantar. Une preuve de désamour ? « Les PFT sont une variable d'ajustement pour le portefeuille des ménages en raison de leur prix. On observe une baisse en volume depuis au moins cinq ans », explique Gaëlle Le Floch, directrice insight de Kantar Worldpanel. Cette baisse de la consommation se constate dans tous les circuits de distribution, en valeur comme en volume. Mais ce sont les circuits traditionnels qui semblent en souffrir le plus. Pourtant, l'inventivité et la créativité des artisans de bouche attirent.

 

Poids en valeur des différents circuits de distribution sur les produits frais traditionnels, en %, et évolution vs A-1, en pt ; CA des différents commerces traditionnels et évolution vs A-1, en %. 

 

Dès qu'elles le peuvent, les grandes surfaces débauchent ainsi ces professionnels avertis pour gérer des rayons très complexes, et s'inspirent des meilleures maisons. Despi, l'un des principaux fournisseurs de produits carnés de Grand Frais, enverrait souvent ses équipes voir les étals de la Boucherie moderne, un spécialiste parisien du 11e arrondissement. Et il n'est pas le seul. Atef Barbouche, directeur général du magasin de primeurs La Ferme de Longchamp, confie avoir été contacté par certaines enseignes pour former leurs chefs de rayons fruits et légumes. Enseignes conscientes qu'il y a de belles leçons à tirer chez ces spécialistes.

La première d'entre elles concerne l'offre, souvent pointue et rare, comme dans la fromagerie Marie-Anne Cantin (Paris 7e), où l'on trouve une sélection prestigieuse. Cela passe aussi par des gammes spécifiques : la fromagère parisienne travaille, par exemple, avec Monoprix depuis 2007 et a développé une gamme à la coupe dédiée à l'enseigne.

Il y a aussi les produits « sans », notamment sans sucre, sans sel ou encore sans gluten, « qui sont des nouvelles demandes très importantes de la part des consommateurs », note Édouard Morhange, fondateur de l'ex-plate-forme Epicery, spécialisée dans la livraison de produits frais. « Ainsi la boulangerie Pane Vivo, à Paris, est la seule boulangerie artisanale à travailler ses produits avec un indice glycémique bas. Elle utilise notamment du blé ancien de Sicile sans additifs, idéal pour les personnes souffrant d'intolérance au gluten, par exemple », ajoute-t-il. Une tendance dont s'est d'ailleurs emparé Carrefour, mais à une échelle et sur des recettes plus industrielles, se fixant l'objectif d'atteindre 1 milliard de CA d'ici à 2030 avec les produits « sans ».

 

En chiffres

  • 27,7 Mrds € : les dépenses des ménages en 2024 dans les rayons frais traditionnels des enseignes généralistes, à -1,4 % sur un an
  • 10,4 Mrds € : les dépenses des ménages dans les circuits spécialisés (marchés, spécialistes, etc.) en 2024, à -0,3 %

Source : Kantar, total année 2024

 

L'offre ne suffit pas, il y a aussi la façon de la proposer qui, surprise, ne s'appuie pas toujours sur la tradition. Exemple avec la poissonnerie Viot, située dans le 6e arrondissement de Paris, qui travaille ses étals de poissons sans glace. Ce système breveté présente de nombreux atouts tels que la diminution de la consommation d'eau, l'originalité, la revalorisation du métier et la réduction des troubles musculosquelettiques des employés. Une méthode qui intéresse la grande distribution en France et à l'étranger, et qui pourrait permettre de limiter le phénomène inquiétant des fermetures de beaucoup de rayons poissonnerie en France.

Du côté du primeur, on a également des idées ! Atef Barbouche, de La Ferme de Longchamp, a décidé de mettre son ancienne vie de pâtissier au service de son nouveau métier. Comment ? En apportant de la couleur, de la qualité et de l'originalité dans ses rayons avec des produits choisis minutieusement mais surtout avec la création de ses « gâteaux de fruits ».

Ces revalorisations des métiers traditionnels passent également par les réseaux sociaux, dont tous les spécialistes rencontrés sont des adeptes. Atef Barbouche est suivi par plus de 285 000 personnes sur Instagram et partage quotidiennement des vidéos et photos de ses dernières créations. Même chose pour Nicolas Ve rot, de la charcuterie Maison Ve rot, qui met en avant les secrets de fabrication de ses produits, ou Marie-Anne Cantin, qui dit tout de ses fromages aux 18 000 personnes qui la suivent.

 

« Les GMS manquent surtout d'incarnation dans le frais trad. Ils ont de très bons pros, mais on les voit peu. Où sont leurs mains, leur travail, leur voix ? », observe John Gillot, devenu un expert en gestion d'image, dans sa Boucherie moderne, à deux pas de Nation. L'artisan a embauché une community manager à plein temps. Son site regorge de films tournés avec des influenceurs de la food venus rencontrer le maître des lieux, au tutoiement facile et désireux de faire bien manger les gens, quels que soient leurs moyens. TikTok, Instagram, Facebook, tous les supports sont au rendez-vous.

L'artisanat et la grande distribution, si loin et en même temps si proche, « ne devraient pas s'opposer, bien au contraire », estime Édouard Morhange. L'entrepreneur Pascal Rigo est allé au bout de la logique avec son entreprise Sitos, qui propose aux boulangeries artisanales d'ouvrir un deuxième point de vente dans les grandes surfaces qui le demandent. Car il faut, dit-il, cesser d'opposer la boulangerie artisanale et la boulangerie industrielle. « Il y a de la place pour tout le monde. »

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April 10, 5:08 AM
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Fruits et légumes, pâtes, huile… Ces produits qui redonnent des couleurs au marché bio

Fruits et légumes, pâtes, huile… Ces produits qui redonnent des couleurs au marché bio | Actus Retail | Scoop.it
Après trois années très compliquées pour la filière en raison notamment de l’inflation, les ventes de produits biologiques repartent à la hausse
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April 10, 4:51 AM
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Consommation : les Français achètent des aliments réconfortants

Consommation : les Français achètent des aliments réconfortants | Actus Retail | Scoop.it
Les ventes de chocolat, de pâte à tartiner et de chips ont augmenté en 2024. Dans un contexte morose, les Français se tournent vers des aliments qui leur procurent du plaisir.
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April 9, 9:15 AM
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L'IA au cœur de l'assortiment : un futur déjà en marche

L'IA au cœur de l'assortiment : un futur déjà en marche | Actus Retail | Scoop.it

Aujourd'hui, la gestion de l'assortiment est à la fois complexe et chronophage. Elle exige des distributeurs une connaissance et une maîtrise parfaite de nombreux facteurs : des préférences des consommateurs et de la gestion des stocks aux tendances émergentes et aux stratégies concurrentielles. Les acheteurs n'en sont sans doute pas conscients, mais un travail colossal en coulisse est nécessaire pour placer les bons produits aux bons endroits. Aujourd'hui, cette complexité rend le processus d’assortiment difficile pour les distributeurs, mais l'IA pourrait offrir une solution révolutionnaire dans un avenir proche.

Imaginez un futur où l’assortiment est optimisé par l’IA. Fini les calculs fastidieux. Terminé le besoin d’analyser les variations climatiques ou les nouvelles tendances de consommation, comme l'engouement pour une nouvelle saveur de boisson gazeuse. Dans cet avenir prometteur, la machine prendra en charge toute cette réflexion complexe, laissant aux distributeurs la tâche simplifiée de valider ses recommandations.

Nous n'y sommes pas encore totalement — comme pour toute innovation en matière d'IA, il existe un écart entre le potentiel théorique et la réalité pratique. Cependant, nous n’en sommes pas non plus à des années-lumière. L'IA joue déjà un rôle crucial dans l'assortiment en aidant les distributeurs à optimiser leurs décisions pour mieux répondre aux attentes des clients. Il est donc temps de dépasser les débats sur le potentiel futur de l'IA et de se concentrer sur son impact réel à l'heure actuelle.

 

Indépendamment du format ou de la taille, l'assortiment est un sujet sur lequel chaque distributeur doit se concentrer en ce moment. Pourquoi ? Voici les deux raisons principales :

  • Le bon mix de produits peut vous donner un avantage sur la concurrence

Qu'est-ce qui incite une personne à choisir votre magasin plutôt qu'un autre ? Il existe de nombreuses réponses à cette question, mais le mix de produits joue un rôle plus important que vous ne l'imaginez. Selon Google et Ipsos, 88% des acheteurs affirment que la variété des produits est un élément crucial dans la décision de choisir où faire leurs courses. De nos jours, chaque distributeur cherche à donner aux clients une raison de choisir son magasin — et une sélection unique de produits peut jouer un rôle crucial à cet égard. Il ne s'agit pas seulement d'être différent, mais aussi d'être pertinent. Un nombre croissant de distributeurs privilégient des gammes de produits hyper-locales et spécifiques à chaque magasin, car cela peut créer un véritable avantage concurrentiel.

  • Changer ce mix rapidement est la seule façon de suivre les tendances émergentes

Il est difficile de le concevoir aujourd'hui, mais il n'y a pas si longtemps, une seule bouteille de la boisson énergétique Prime de Logan Paul et KSI se vendait sur eBay pour la modique somme de 10 000 £ (environ 12 000 Euros). Bien que les ventes aient peut-être ralenti depuis, la frénésie autour de Prime rappelle que la demande pour certains produits peut exploser presque du jour au lendemain. Avec l'innovation qui continue d'accélérer et les gens de plus en plus connectés, les tendances évoluent maintenant plus rapidement que jamais. Sans les bonnes données et la capacité d'adapter rapidement votre assortiment, vous risquez de voir certaines opportunités vous échapper avant que vous n'ayez eu le temps de les saisir.

Ces deux objectifs sont plus faciles à énoncer qu'à réaliser. Même la création d'une gamme de produits adaptée localement peut se révéler extrêmement complexe. Pour y parvenir, il faut une compréhension approfondie des comportements d'achat dans une zone spécifique. Il est également nécessaire de pouvoir prédire la performance des produits, même s'ils n'ont jamais été proposés auparavant dans cette région. Enfin, il est crucial de bien connaître le magasin lui-même.

Ce dernier point est particulièrement crucial. Réfléchissez-y : à quoi bon élaborer une gamme de produits parfaitement adaptée à vos clients si cette gamme ne peut pas être correctement disposée sur les étagères ? En plus de comprendre les comportements d'achat, il est également essentiel de connaître les contraintes physiques de chaque magasin : son agencement, les types d'étagères disponibles, la capacité de stockage, etc.

Évidemment, cela concerne un seul magasin. Pour concrétiser cette vision à grande échelle, il vous faudrait le même niveau de connaissance des comportements des clients et des agencements pour chaque point de vente. Ensuite, il serait nécessaire de créer des planogrammes personnalisés pour chacun d'entre eux. Cela représente une quantité de travail considérable.

 

Comme indiqué dans ce récent article sur l'assortiment localisé, tous ces problèmes sont déjà résolus par dunnhumby Assortment — notre produit phare en matière d'assortiment. Nous appliquons une IA de pointe aux défis de l'assortiment d'aujourd'hui, ce qui nous permet d'obtenir de meilleurs résultats pour nos clients.

Prenons, par exemple, la phase de test que nous avons réalisée dans la catégorie des produits laitiers pour un grand distributeur. Lorsque dunnhumby Assortment a souligné un excès de shakes protéinés dans un magasin particulier, notre première réaction a été de penser à une erreur de données. En réalité, ce magasin était situé au cœur d'une ville étudiante, entre deux salles de sport.

Un gérant de magasin aurait-il pu parvenir à cette conclusion de lui-même ? Étant donné sa connaissance approfondie de la région, c’est fort probable. Cependant, il pourrait ne pas savoir quels produits retirer pour faire de la place à cet excès de stock, ni quels autres articles — souvent issus d'une vaste gamme — du reste du magasin pourraient également être pertinents. Et comment un distributeur pourrait-il coordonner cette opération à travers des centaines de magasins dans une même région ?

Grâce à l'IA intégrée dans nos outils, cette tâche est grandement facilitée et exige beaucoup moins de travail.

Alors que nous explorons les perspectives futures de l'IA, rappelons-nous qu'elle est déjà présente et performante aujourd'hui. Ses capacités actuelles sont déjà impressionnantes. Bien que les gammes de produits dynamiques spécifiques aux magasins puissent sembler futuristes, elles sont pourtant une réalité concrète aujourd'hui.

Avec une série de fonctionnalités avancées alimentées par l'IA, telles que la création automatisée de planogrammes, des recommandations d'assortiment intelligentes et des analyses prédictives, dunnhumby Assortment renforce vos équipes et affine vos prises de décision pour mieux répondre aux besoins de vos clients. Demandez une démonstration dès maintenant.

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March 27, 6:41 AM
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Le retour de l'inflation, c'est maintenant !

Le retour de l'inflation, c'est maintenant ! | Actus Retail | Scoop.it

Revoilà l’inflation après des mois de légère déflation. La descente des nouveaux tarifs, suivant la fin des négociations commerciales au 1er mars, se fait actuellement en rayons. Et le premier pointage sur la base de notre panier historique (des majeurs de l’assortiment suivis depuis janvier 2022) montre une inflation de 0,7 % depuis janvier, mais davantage encore depuis la fin des négos. Les deux premiers mois de l’exercice avaient en effet été faiblement déflationnistes (comme les précédents d’ailleurs, cf les mesures mensuelles de Circana, arrêtées aux S1 et S2 pour mars).

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March 27, 5:32 AM
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Bières sans alcool : les blondes montent en puissance

Bières sans alcool : les blondes montent en puissance | Actus Retail | Scoop.it

En chiffres

  • 237,6 M€ : les ventes en valeur des bières sans alcool en 2024, à +5,4 %

Dont : 140,9 M € pour les aromatisées, à +0,8% ,et 86,1 M€ pour les blondes, à +11,6%

  • 86,9 Ml les ventes en volume en millions de litres, à +3,9 %

Dont : 52,7 millions de litres pour les aromatisées , à -0,6 %, et 32,5 millions de litres pour les blondes, à +11%

  • 2,73 € : le prix moyen au litre, à +1,4 %

?21,8 % des ventes en promo en 2024 en hypers et supermarchés, 31 % pour les aromatisées et 8% pour les blondes

Source : Circana, 2024, tous circuits

 

Après une année 2023 en repli de 5,4 % en volume, pour la première fois depuis dix ans, les bières sans alcool ont retrouvé la croissance l'an passé avec des ventes en progression de 5,4 % en valeur à 237,6 millions d'euros et surtout de 3,9 % en volume à 86,9 millions de litres.

Certes, les progressions à deux chiffres de la dernière décennie ne sont plus d'actualité, mais la catégorie reste un relais de croissance pour le marché global de la bière, qui a atteint un palier en 2021 (1,7 milliard de litres) et connaît depuis un repli cumulé de 7,3 % en volume (1,59 milliard de litres en 2024).

Le segment des bières sans alcool a été relancé il y a dix ans avec la première Tourtel Twist citron par Kronenbourg. Ces bières aromatisées 0.0 pèsent désormais 59,3 % de la catégorie en valeur à 140,9 millions d'euros. En volume, ces dernières, après avoir atteint un palier en 2022 à 58,35 millions de litres, enregistrent depuis un repli cumulé de 9,7% à 52,7 millions de litres. Mais l'arrivée sur le marché de bières blondes sans alcool, comme la Heineken 0.0 dès 2017, a permis de maintenir la dynamique du segment qui représente aujourd'hui 4,7 % des ventes totales de bières en valeur, contre 3,8 % en 2021.

 

Ces trois dernières années, les blondes 0.0 ont ainsi progressé de 39,7 % en valeur à 86,1 millions d'euros et de 29,1 % en volume à 32,5 millions de litres, cette croissance a été particulièrement soutenue en 2024 avec une hausse des volumes de 11 %. «Cette dynamique est portée par l'innovation qui voit l'offre continuer à s'enrichir, de plus en plus de marques ont leur version sans alcool désormais », confirme Nathalie Prouille, consultante chez Circana.

Si la flambée des coûts de l'énergie et des matières premières, notamment du verre, a freiné les ardeurs des brasseurs en 2023 avec « seulement » 46 innovations contre 101 en 2022, le rythme a repris l'an passé avec 71 lancements. À l'heure où Heineken et Ab-InBev n'ont pas encore dévoilé leurs nouveautés, il est encore trop tôt pour savoir si l'année 2025 confirmera la relance.

De son côté, Kronenbourg, le leader incontesté des bières sans alcool avec 51,7 % de parts de marché en valeur cumulées à la fois sur les aromatisées et les blondes, annonce le lancement de sa vingtième recette de Tourtel Twist, aromatisée à l'abricot. La marque, qui a réveillé le marché, fête d'ailleurs ses dix ans en 2025.

« Outre la Tourtel Twist abricot, nous lançons un nouveau design de nos canettes pour nos trois principales recettes citron, framboise et pêche, indique Philippe Collinet, directeur de la communication externe des Brasseries KronenbourgÀ partir du printemps, nous mettrons en place de nombreuses animations en magasin sur la thématique “On trinque à quoi ?” avec des capsules de couleurs différentes sur 5 millions de nos packs de Tourtel Twist citron et framboise qui suggéreront de nombreuses occasions de consommation : un apéro entre amis, au Tour de France, aux vacances, etc. »

Des animations que pourront également retrouver les amateurs de la petite reine, Tour-tel Twist ayant renouvelé son partenariat publicitaire avec le Tour de France pour les éditions 2025 et 2026. De quoi conforter le leadership de Kronembourg, qui enregistre une hausse de 13,8 % en valeur des ventes de ses 1664 0.0 blonde et blanche.

Les indépendants en force

Parmi les brasseries indépendantes, certaines ne souhaitent pas investir ce marché, préférant se focaliser sur leur positionnement historique des bières de spécialité, comme les nordistes 3 Monts et Duyck. En revanche, d'autres se sont postionnées sur ce segment, à l'image de la Brasserie Goudale, arrivée il y a quatre ans avec une blonde et qui propose depuis l'an passé une 0.0 aromatisée au citron.

«Nous sommes très satisfaits de la blonde 0.0 dont les ventes ont progressé de 36,6 % en valeur et de 38 % en volume en 2024. Le lancement de l'aromatisée au citron est un peu moins bon que prévu mais la météo a été très défavorable l'été dernier », précise Jean-François Guisnel, directeur commercial de Goudale. La Goudale 0.0 devrait continuer à prendre des parts de marché car son taux de distribution numérique (DN) reste encore limité à 26,3%.

L' enthousiasme est aussi de mise chez Fabulous French Brasseurs avec sa Dremmwel blonde bio lancée en 2022. « C'est la seule bière bretonne sans alcool sur le marché, ses ventes ont progressé de 57,2 % en valeur et de 53 % en volume en 2024 et représentent déjà 6 % des volumes de la marque », se réjouit Marion Guillou, directrice marketing de Fabulous French Brasseurs. Là encore, avec une DN limitée à 4,6 %, la Dremmwel 0.0 peut logiquement espérer continuer à se développer.

Même les plus petites des brasseries se lancent, comme les lilloises Gobrecht et Tandem. Gobrecht, qui avait déjà sorti une Lil blonde il y a quelques années, vient même de créer la marque dédiée Sam, pour Sans alcool merci, avec quatre références (blonde, triple, Neipa et fruits rouges).

Ces bières de fermentation haute se singularisent par le fait qu'elles ne sont pas désalcoolisées mais élaborées de manière à produire un titre alcoométrique inférieur à 0,5 % tout en conservant le maximum d'arômes. La Sam Neipa vient d'ailleurs de remporter le titre de meilleure bière houblonnée au dernier Brussels Beer Challenge. Sans alcool mais pas dénuée de caractère !

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March 12, 10:08 AM
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Baisse de la consommation des jus de fruits

Baisse de la consommation des jus de fruits | Actus Retail | Scoop.it

En cinq ans, la consommation de jus de fruits en France a chuté de 20 %, au profit de boissons sucrées sans bénéfices nutritionnels. Unijus alerte sur cette tendance préoccupante et appelle à une prise de conscience, notamment dans l’élaboration du prochain Programme national nutrition santé (PNNS) 2025-2030.

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March 12, 6:03 AM
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L’Agence bio dévoile son 22e baromètre de la consommation et lance sa campagne C’est bio la France

L’Agence bio dévoile son 22e baromètre de la consommation et lance sa campagne C’est bio la France | Actus Retail | Scoop.it

La 22ème édition du baromètre de perception et de la consommation des produits biologiques en France a confirmé la stabilisation de la consommation des produits biologiques. 30% des Français consomment du bio au moins une fois par semaine et plus de la moitié d’entre eux (54%) au moins une fois par mois, notamment chez les jeunes diplômés, mais pas que.

"La consommation concerne tous les profils, assure Laure Verdeau, directrice générale de l’Agence bio. Le bio n’est pas qu’une affaire de riches". Le prix reste toujours un facteur de préoccupation des français mais le Baromètre révèle que si 39 % disent se restreindre sur leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières, ce taux est en baisse de 5 points par rapport à l’année dernière.

 

Alors que 63 % des Français se déclarent inquiets quant aux effets de l’alimentation sur la santé (+1 point), plus de 7 Français sur 10 estiment que les produits bio sont meilleurs pour la santé et pour les enfants tandis que 6 considèrent que leurs qualités nutritionnelles sont mieux préservées. Ils sont aussi largement convaincus des bénéfices environnementaux des produits biologiques : 8 Français sur 10 reconnaissent que l’agriculture biologique contribue à préserver l’environnement, les sols et les ressources en eau, et favorise la biodiversité. Mais pour les Français, le bien manger est avant tout associé au plaisir à la convivialité, pas forcément lié au bio.

 

"Le challenge est de retrouver le niveau de fréquence d’achat d’avant covid, explique Jean Verdier, Président de l’Agence bio. Depuis 2014, le marché a été multiplié par deux pour atteindre les 12 milliard d’euros mais la fréquence d’achat est au même niveau". Et malgré la baisse de l’inflation les Français, lassés par le trop-plein d’informations y compris alimentaire avec l’arrivée d’une multitude de labels n’ont pas l’intention d’augmenter leurs achats en bio dans les prochains mois.

 

La nouvelle campagne «C’est BIO la France ! #ayons le bioréflexe" a donc pour objectif de célébrer le bio comme une fierté gourmande afin de donner envie aux consommateurs de choisir des produits biologiques.

Lancée le 22 mai prochain à l’occasion de Printemps bio et de la journée mondial de la biodiversité en télévision après avoir démarré par de l’affichage et des spots radio, la campagne aura pour objectif de relancer la consommation de bio en réexpliquant le label qui "s’il est connu n’est pas forcément associé aux bonnes vertus, regrette Laure Verdeau. Il faut communiquer avec des messages simples pour reconnecter la bio et le bien manger, rompre avec le triste cliché du consommateur bio mangeur de graines et mettre en valeur les savoir-faire et les filières à travers des instants de consommation". Cerise sur le gâteau, la chanson de Bourvil « Passe-moi les crudités », dans une version remixée, est le thème musical retenu pour le nouveau spot télé créé par l'agence The good company afin de fédérer autour du bio.

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February 26, 4:09 AM
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Les ventes de boucherie, poissonnerie, fruits et légumes reposent pour moitié sur les consommateurs de plus de 60 ans

Les ventes de boucherie, poissonnerie, fruits et légumes reposent pour moitié sur les consommateurs de plus de 60 ans | Actus Retail | Scoop.it
"Les plus jeunes n'ont pas les codes, pas le savoir-faire culinaire, pas le temps, ni l'argent" pour préparer ces produits frais, selon la société Kantar, spécialisée dans les études de marché.
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