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Léa Fasquelle
February 26, 3:30 AM
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Les Français boivent de moins en moins de boissons alcoolisées. Alcools et liqueurs, apéritifs, mousseux et Champagnes, bières et cidres, aucune de ces catégories suivies par le paneliste Circana n’échappe au recul des ventes en GMS. Pas même le cidre dont le chiffre d’affaires est de 128,8 M€, en recul de 2,5% et dont les volumes sont également en recul de 2,5% (Circana à P12 2024 tous circuits GMS). Pas de quoi décourager les producteurs de cidre réunis au sein l'Union Nationale Interprofessionnelle Cidricole (Unicid). Au contraire. « Nous avons une carte à jouer », pense Jean-Louis Benassi, directeur général de l’Unicid. Rendue publique en 2024, l’étude de FranceAgrimer qui analyse les dynamiques de consommation à domicile des boissons froides, chaudes et alcoolisées montre en effet un intérêt des consommateurs pour les boissons moins alcoolisées. C’est bien cette dimension que comptent mettre en avant les producteurs de cidre dans leur prochaine campagne de communication qui démarrera au printemps. « Notre stratégie de communication va évoluer et cibler les jeunes urbains trentenaires ouverts à la nouveauté et également ceux qu’on qualifie de bons vivants », poursuit le directeur général de l’Unicid. Si le message de cette nouvelle campagne de communication n’est pas encore complètement arrêté, on sait qu’il mettra en avant la qualité du produit, sa dimension naturelle (pas de sucre ajouté, des vergers peu traités) et de nouveaux moments de consommation. Une campagne radio est prévue cet été ainsi qu’un dispositif en presse écrite et en digital. Avec 250 000 tonnes de pommes à cidre principalement récoltées dans les vergers de Bretagne, de Normandie et des Pays de Loire, la filière (9000 producteurs de pommes et 1000 producteurs transformateurs) produit 80 M de litres de cidres dont 15 M sont exportés. Son chiffre d’affaires s'élève à 250 M€ par an, dont 60% sont réalisés dans le circuit de la GMS. Selon l’Unicid, 1,3 litre de cidre est consommé par an et par personne.
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Léa Fasquelle
February 17, 3:41 AM
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Après l’annonce par Biocoop de son retrait du réseau X, l’enseigne girondine bio Leopold a décidé de quitter les réseaux sociaux Facebook & Instagram (elle n’avait déjà pas de compte X). "Le bouleversement qui est en train de se produire dans le monde y compris digital nous pousse à revoir notre ligne de conduite afin d’être pleinement en accord avec nos valeurs. Nous nous posions déjà beaucoup de questions quant à la pertinence de notre présence sur ces réseaux, les dernières actualités ont fini de nous convaincre que notre place est ailleurs. À notre petite échelle, ce choix est simplement symbolique mais il n’en n’est pas moins important pour nous", souligne Benjamin Quiras, PDG de l’enseigne. En cause les dernières annonces quant à la gestion des réseaux sociaux (fin des programmes de fact-checking, assouplissement des règles de modération de contenus haineux, algorithmes biaisés…). «Nous ne voulons plus continuer d’alimenter une plateforme qui prône toujours plus la désinformation, le climato- scepticisme et les idéologies contraires à notre éthique. Si on ajoute à cela les dégâts que peuvent faire ces réseaux sur la santé mentale notamment de la jeunesse, le meilleur choix qui s’offre à nous maintenant est d’arrêter les frais" poursuit l'enseigne qui souligne également la difficulté pour une PME d’être présente sur ces réseaux d’un point de vue humain et financier. "Pour être visible aujourd’hui, il faut créer du contenu très abouti en permanence et le sponsoriser, sans pour autant avoir vraiment quelque chose à dire. Cela demande beaucoup d’énergie, de moyens et de temps et les retours sont souvent peu probants contrairement aux liens que nous entretenons avec nos client(e)s au quotidien dans nos magasins", explique Mathilde Racher-Anglade, directrice communication qui entend donc se concentrer sur d’autres leviers pour dialoguer avec sa clientèle et notamment ses magasins. Créée en 2008, l’enseigne Léopold (anciennement Le Marché de Léopold) regroupe aujourd’hui 25 points de vente et 200 salariés pour 46 millions de chiffres d’affaire. Le siège de l’entreprise est basé à Bordeaux.
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Léa Fasquelle
February 12, 5:14 AM
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Selon le nouveau budget de la Sécurité sociale en passe d'être adopté, la taxe soda est désormais censée rapporter près de 800 millions d'euros par an. La filière dénonce une injustice criante et menace de répercuter les coûts sur les consommateurs.
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Léa Fasquelle
February 12, 3:28 AM
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En bas de la très commerçante rue Mouffetard, sur la montagne Sainte-Geneviève, à Paris, un nouveau magasin a ouvert en décembre. Son nom : Potager City. De l’extérieur, aucun signe visible de son propriétaire, le groupe Carrefour. A l’intérieur, même volonté de discrétion. Le logo vert foncé et blanc est bien loin du bleu blanc rouge de son aîné. « Il n’y a aucun produit Carrefour, ni d’approvisionnement commun, ni de carte de fidélité ou Pass commune, nous détaille Benoit Soury, directeur exécutif de la proximité chez Carrefour, qui revendique un magasin « sans effet waouh et sans décorum». Une allusion à l’un de ses principaux concurrents, Grand Frais, qui exploite plus de 300 magasins en France. Car sur ce créneau des produits frais, la concurrence est rude. Le nombre de petites enseignes spécialisées a explosé depuis le Covid. Depuis son lancement en février 2023, Potager City a peaufiné et validé son concept, jusqu’ici parisien. De 12 magasins, il va passer à 15 en février avec trois ouvertures prévues en petite couronne, à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Versailles (Yvelines). Une arrivée à Nantes est également au programme. Benoit Soury se fixe pour objectif d’ouvrir 10 à 15 magasins en 2025 et vise à moyen terme une centaine de points de vente, tous en location-gérance, le premier pas vers la franchise. Le réseau se construit autour des lieux de production et des marchés d’intérêt régionaux, Paris (Rungis), Lyon, Corbas, Nantes, etc. « Nous voulons un magasin simple centré autour des fruits et légumes, à des prix accessibles. », explique l’ancien patron de la Vie Claire. Dehors, le kilo de clémentines du Maroc s’affiche à 2,49 euros ; à l’intérieur, la salade feuille de chêne d’origine France est à 1,69 euro. Des petites affichettes soulignent ces bons plans. Dans le 5ème arrondissement, l’un des derniers Potager City ouverts en décembre, le concept qui va être dupliqué ces prochaines années est arrêté. L’épicerie a été réduite à portion congrue, moins de cent références, au profit des fruits et légumes, qui trônent en majesté. Les détails sont soignés : disposés dans des paniers en osier, les produits affichent toujours l’origine (très majoritairement française), des petites fiches pédagogiques (sur la poire ou la courgette en ce moment) sont proposées et l’identité de certains producteurs mentionnée. Dans le magasin, une carte de France permet au consommateur en quête d’information de connaître la provenance des fruits et légumes. Une vitrine réfrigérée propose quelques références soigneusement sélectionnées de fromages, yaourts ou viande sous vide. Au fond, le petit rayon épicerie met en avant des marques françaises, Go Nuts pour les pâtes à tartiner ou les Niçois pour les tapenades. L’offre vins a été confiée au Petit Ballon. Le magasin rue de Bazeilles en chiffres 50 m² 600 références 60 à 65% du C.A en fruits et légumes 2 salariés 250 000 euros, l’investissement de départ 700 000 euros, objectif de chiffre d’affaires annuel 50 m², 500 à 600 références, 60 à 65% du chiffre d’affaires réalisé par les fruits et légumes et, parfois, un peu de snacking si la zone le permet. Voilà le concept retenu pour être développé. « Nous avions testé trois superficies différentes, 50, 80 et 130 m² et avons retenu le plus petit parce qu’il n’y a pas de corrélation entre la taille du magasin et le chiffre d’affaires », explique Benoit Soury. Les charges comme les loyers sont aussi de facto moins élevés…Car avec un panier qui atteint en moyenne moins de dix euros, il faut beaucoup de clients. Rue de Bazeilles, l’objectif est fixé à 700 000 euros de chiffre d’affaires en année de croisière. Selon nos calculs, si l’aventure Potager City fonctionne, le réseau pourrait atteindre une trentaine de millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, loin des 7 millions d’euros de chiffre d’affaires du site lorsque Carrefour l’a racheté en 2020. Car si Carrefour n’apparaît pas du tout dans le magasin, la puissance du numéro deux de la distribution alimentaire française est bel et bien derrière. Trouver des emplacements, former le personnel (très important pour les fruits et légumes), dupliquer le concept, autant de savoir-faire qui sont le propre d’un grand groupe. Intégré depuis le 1er janvier 2024 au sein de la branche proximité, Potager City a un directeur général, Laurent Vichard, qui dirigeait auparavant la filière pêche de Carrefour. A lui de développer Potager City (40% de l’activité), mais aussi le site internet du même nom (40% aussi), une activité de paniers de fruits et légumes à destination des entreprises (15%) et enfin, la vente de corbeilles de fruits en grande surface, par exemple à l’occasion des fêtes de fin d’année. Tout un nouveau éco-système que Carrefour ne compte pas laisser s’échapper.
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Léa Fasquelle
January 29, 10:05 AM
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Alors que les acteurs du bio s’apprêtent à célébrer les 40 ans du label officiel Agriculture Biologique, AB, et à la veille du lancement d’une campagne collective de communication en faveur du bio, la nouvelle de la suppression de l’Agence bio qui œuvre au développement et à la promotion de cette filière, a pris tout le monde de court. "À notre grande surprise et sans aucune concertation, vendredi soir un amendement a été adopté au Sénat pour supprimer l’interlocuteur privilégié de cette filière", ont indiqué les administrateurs et responsables des organisations professionnelles de la filière, réunis au sein de l’Agence Bio. Selon eux, "cette décision brutale est un non-sens puisqu’elle intervient alors même que les moyens de l’Agence ont augmenté de près 75 % depuis 2022, dans le but de financer les besoins d’une filière qui commence à rebondir après 3 ans de marasme économique, pour repasser à nouveau la barre des 13 milliards d’euros de chiffre d'affaires". Les jeunes agriculteurs et la FNSEA ont déploré l’absence de consultation préalable des organisations professionnelles agricoles. "C’est le seul outil national qui œuvre au développement et à la promotion de cette filière. La remettre en cause aujourd’hui, c’est fragiliser encore davantage une filière déjà sous tension", ont déclaré les deux organisations dans un communiqué commun qui déplorent aussi "le coup de rabot de 285 millions d’euros sur le budget agricole mis en discussion au Sénat". De son côté Interbio Bretagne, qui rassemble l'ensemble des responsables professionnels représentatifs de la filière bio de la région, a signifié qu’il s’opposait à la suppression du seul opérateur public national dédié à la filière. Côté distributeurs c’est l’incompréhension, notamment chez La Vie Claire, qui souhaite apporter son soutien à la préservation de cette entité. "Cette décision, si elle est entérinée, pourrait compromettre les efforts collectifs déployés pour une transition écologique nécessaire et urgente. Nous appelons à une prise de conscience politique pour préserver cet outil indispensable qu'est l'Agence Bio, garant de la qualité et de l'avenir de notre alimentation. Nous invitons l’ensemble des acteurs, jusqu’aux consommateurs, à se mobiliser pour empêcher que cet amendement soit entériné", a déclaré Christelle Le Hir, présidente du directoire de La Vie Claire et présidente du Synadis Bio. "Grâce à son expertise et son rôle fédérateur, l’Agence Bio a permis d’accompagner des centaines de projets dans les territoires, de soutenir les producteurs, et de sensibiliser les citoyens au travers de nombreuses campagnes de communication grands publics notamment autour du «Bioréflexe»", a rappelé le Syndicat national des distributeurs spécialisés en produits biologiques, diététiques et compléments alimentaires. Le projet d'amendement sera examiné dans les prochains jours en commission paritaire mixte des deux assemblées avec un avis favorable de la ministre de l'Agriculture.
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Léa Fasquelle
January 16, 9:23 AM
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Près de quatre mois après sa remise au parlement, le rapport d'évaluation du dispositif Oui Pub a été mis en ligne, le 10 janvier dernier, sur le site du ministère de la Transition écologique. Initié en 2021 suite à l'adoption de l'article 21 de la loi "Climat et Résilience", ce dispositif est en test depuis 2022 dans quatorze zones en France, proposant aux habitants désireux de recevoir des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) d'apposer sur leur boîtes aux lettres un autocollant Oui Pub. Après deux ans d'expérimentation, les résultats semblent finalement assez mitigés. Du côté des habitants des zones concernées par le test, environ la moitié d'entre eux avaient connaissance de l'expérimentation en cours. Le rapport note cependant que la manière de se procurer l'autocollant Oui Pub "restait faiblement connue par les intéressés qui ne l’avaient pas encore apposé." Si la quantité d'IPSA a diminué significativement dans les zones testées (-48% en moyenne du tonnage des déchets papiers collectés), certains habitants ayant apposé l'autocollant Oui Pub regrettaient une diminution des prospectus reçus, certains annonceurs ayant décidé d'arrêter ou de restreindre leur distribution de manière générale à l'ensemble de la zone. Restant toujours très attachés aux offres promotionnelles, environ 90% des habitants sondés ont continué à s’informer sur les promotions en l’absence de prospectus, principalement en se reportant sur l’information en magasin. Au final, cependant, 44% des habitants des zones tests se déclarent favorables à une généralisation du Oui Pub sur l'ensemble du territoire, contre 30% d'indécis et 9% d'insatisfaits. Un son de cloche que l'on ne retrouve pas vraiment du côté des professionnels... Si 90% des territoires pilotes ont une perception très favorable ou favorable de l’expérimentation et 89% s’expriment en faveur d’une extension et d’une pérennisation du dispositif Oui Pub, la destruction d’emplois et le remplacement des publicités imprimées par des publicités numériques sont les principaux impacts négatifs mis en avant. Le rapport note que, malgré plusieurs relances, peu d'annonceurs ont donné des éléments pour évaluer l'expérimentation. Des remontées trop peu nombreuses pour être fiables qui ont motivé les auteurs du rapport à procéder à des entretiens qualitatifs. Si les grandes surfaces alimentaires n'ont pas fait état de difficultés liées au dispositif Oui Pub - ayant souvent anticipé avec d'autres leviers, numériques notamment - le secteur du jouet a mis en avant l'importance de ses catalogues papier (qui représentent 60 à 70% des budgets de communication des enseignes), rappelant qu'une diffusion en adressé lui serait difficilement possible en raison des coûts supplémentaires induits. Mais ce sont les PME des zones péri-urbaines et rurales, grandes amatrices des IPSA pour se faire connaître et n'ayant souvent pas encore mis en place de nouvelles stratégies de communication, qui apparaissent comme les plus touchées négativement par le dispositif Oui Pub, reconnaît le rapport, qui relaie également une étude de l'Ademe. Cette dernière a comparé l'impact environnemental des campagnes publicitaires via la distribution d’imprimés versus celles diffusées par voie numérique. Il en ressort que "ces impacts sont différemment répartis entre les communications papiers et numériques et il n’est donc pas possible de tirer une conclusion sur un support à privilégier du point de vue environnemental en raison de nombreuses variables, relatives au support de communication mais également sa conception et l’usage fait par le consommateur final." Autrement dit, comme le souligne la conclusion du rapport, l'évaluation de l'expérimentation du dispositif Oui Pub ne permet pas de conclure "qu’un moindre recours au papier et un usage accru du numérique serait moins polluant", écrivent les auteurs qui appellent à la mise en place de politiques de sobriété et la généralisation de pratiques d'éco-conception. Le Cercle d'Alliés, qui regroupe différentes fédérations professionnelles liées à l'imprimé publicitaire et au papier, a réagi à la publication du rapport dans un communiqué, soulignant que ce rapport "ne permet pas de tirer des conclusions fiables et objectives, sans prise en compte réel des impacts socio économiques". Il rappelle que la généralisation de ce dispositif "détruirait, sans justification environnementale, une filière économique comptant près de 60 000 emplois directs". Comme le rappelait également le rapport, les deux principaux distributeurs d'IPSA en France, Médiaposte (filiale du groupe La Poste) et Milee (groupe Hopps) ont déjà été confrontés à d'importantes difficultés, pas uniquement liées au dispositif Oui Pub bien sûr mais résultant du virage au numérique accéléré depuis la crise sanitaire. Si Mediapost a dû réaliser une importante restructuration pour palier la baisse des IPSA, qui représentent toujours 78% de son activité, Milee, lui, n'a pas résisté : le groupe Hopps a été mis en liquidation en septembre dernier.
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Léa Fasquelle
January 14, 5:50 AM
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Bière sans alcool, vin pétillant avec un taux d'alcool de moins de 0,5% : l'offre de boissons apéritives sans alcool s'élargit de plus en plus. Pour le bonheur des consommateurs et des producteurs de vin.
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Léa Fasquelle
January 13, 4:02 AM
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Cette année, les Français ont fait la part belle aux produits de fête traditionnels. Foie gras et saumon fumé ont tiré leur épingle du jeu sur la période du samedi 21 au samedi 28 décembre 2024, selon les chiffres de Circana (sortie tickets de caisse) pour la FCD. Les ventes de produits festifs ont augmenté de 11,3 % en valeur et 8,3 % en volume par rapport à la même période l'année dernière. Cette performance est notamment portée par les hypermarchés, qui enregistrent une croissance encore plus marquée : +14,9 % en valeur et +12,4 % en volume. Les ventes de foie gras en hypermarchés, supermarchés, e-commerce et proximité ont explosé par rapport à l'année dernière : +31,1 % en valeur et +33,2 % en volume. Le saumon et la truite fumée ne sont pas en reste avec une croissance solide de 10,1 % en valeur et +6,2 % en volume, traduisant leur popularité dans les menus festifs. Côté boisson, les ventes de champagne reculent de 6 % en valeur et 7,8 % en volume, tout comme les effervescents (-6 % en valeur et -5,6 % en volume). "Ces résultats mettent en lumière des priorités d’achat centrées sur des produits emblématiques des fêtes, avec une performance exceptionnelle des mets gourmets comme le foie gras et le saumon fumé", commente la FCD dans un communiqué envoyé à LSA.
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Léa Fasquelle
November 28, 2024 1:15 PM
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Otera vient d’ouvrir vendredi son treizième point de vente à Wasquehal (59). Cette enseigne de “super marché” pas comme les autres, spécialiste des produits frais, se distingue avec une offre à plus de 60 % en circuit court (local mais pas que, tant que c’est du direct).Ce positionnement, engagé mais pas trop, se révèle plutôt pertinent pour traverser la crise.
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Léa Fasquelle
November 28, 2024 5:07 AM
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Des ventes en croissance de 8 % pour Biocoop depuis le début de l’année, de 5 % pour Naturalia, la nouvelle a de quoi réjouir les acteurs de la filière. Les deux leaders du secteur présentaient leurs perspectives lors de conférences de presse qui se sont succédé, les 5 et 6 novembre dernier. Elles ont traversé les mêmes tourments après le coup de frein en 2021, qui a mis un terme à dix belles années de croissance continue pour le bio. Et ont fait preuve de résilience face à la crise, comme l’exprime de façon imagée Henri Godron, président de la coopérative Biocoop : « La crise a percuté notre modèle, le bio a raté une marche. Nous nous sommes accrochés à la rampe et nous avons continué à monter les escaliers. » Raconter une histoire Le parallèle s’arrête là. Les deux spécialistes partagent des similitudes sur environ un tiers de leur offre et la volonté de proposer des produits sains à prix accessibles. Pour le reste, rien de comparable. À commencer par leur gabarit. Avec 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour 740 magasins disséminés dans toute la France, Biocoop est le poids lourd du bio quand Naturalia, né en 1973 et racheté en 2008 par Monoprix, n’a jamais franchi les 400 millions et reste fortement urbain et concentré sur Paris. Alors que le premier se définit comme le porte-étendard du bio en France, le second a escamoté le tout bio de ses discours en 2023 au profit de produits sains ou naturels. Il se défend pourtant de l’avoir abandonné. « Le label AB n’est plus suffisant, justifie Richard Jolivet, directeur général de Naturalia. Le consommateur veut qu’on lui raconte une autre histoire. » Son nouveau concept, La Ferme, en est l’illustration. Avec ses fruits et légumes de saison façon halles traditionnelles, son parcours de course pensé par usage de consommation et son offre composée à 50 % de produits bruts et renouvelée tous les mois, à hauteur de 15 % via des petites marques innovantes, il a su redonner le goût de consommer bio dans un univers chaleureux et compréhensible. Les ventes ont bondi en moyenne de 10 % dans les magasins reconvertis en Fermes, avec un gain de 13 % de clients supplémentaires en moyenne. Naturalia veut s’inscrire dans la proximité - Déployer le concept de La Ferme en franchise et en location-gérance.
- Travailler l’accessibilité prix avec 3 635 produits à moins de 5 €.
- Développer la relation client en magasin et à travers sa communication.
En chiffres - + 5 % : l’évolution du CA, estimé à 375 M €en 2024
- 228 magasins
- dont 7 Fermes et 67 magasins en franchise
Source : Naturalia Richard Jolivet, directeur général de Naturalia « Les sept premières Fermes étaient des magasins intégrés sur Paris ou à proximité que nous avons transformés pour valider nos hypothèses de croissance, les prochaines ouvriront en franchise et/ou en location-gérance et dans toute la France. » Côté prix, l’enseigne s’est attelée à gommer l’image d’un bio cher avec 170 prix bas bloqués toute l’année et, chaque mois, 300 produits proposés en promo. Naturalia propose aussi pour 4,90 € par mois un abonnement offrant une remise de 10 % supplémentaires, y compris sur les promotions. « Sur 6 000 produits en moyenne, 3 635 sont vendus à moins de 5 €, précise Richard Jolivet. Nous sommes très bien positionnés sur les fruits et légumes. Nous avons aussi 300 produits à marque de distributeur et nous en aurons 400 fin 2025. Avec un nouveau packaging rouge pour être mieux repérées en rayon, porteur du Nutri-score et du logo Origine-info. » Le nouveau président de l’entreprise, Philippe Palazzi, également directeur général du groupe Casino qui détient Naturalia, n’a d’ailleurs pas hésité à égratigner le grand frère bio lors de la présentation à la presse de la septième Ferme Naturalia, rue de la Convention à Paris, située à quelques dizaines de mètres d’un magasin Biocoop. « J’ai pu constater chez un concurrent un écart de prix sur des marqueurs forts comme les bananes », a-t-il lancé. Choix drastiques Mais Biocoop est plus soucieux de partage de la valeur que d’accessibilité à tout prix et si le bio doit être abordable, c’est à l’aune de la défense des filières françaises, explique le leader du secteur, avec notamment 99 % de produits d’origine France sur sa marque propre, 15 % de produits locaux, et des démarches d’économie sociale et solidaire qu’il promeut à travers 150 produits à prix engagés, 10 % moins chers qu’en GSS. « L’enseigne n’a pas hésité à faire des choix drastiques comme sortir de l’offre des produits bio commercialisés par des filiales de grands groupes ou arrêter la distribution de bouteilles d’eau en plastique, quitte à se couper d’une poche de chiffre d’affaires », rappelle Cédric Ducrocq, président du groupe de conseil Diamart. Biocoop veut réaffirmer les valeurs du bio - Défendre la souveraineté alimentaire à travers une offre à 87 % française.
- Contribuer à l’économie sociale et solidaire à travers des produits balisés « prix engagés ».
- Soutenir l’agriculture bio durable et lutter contre l’ultratransformation.
En chiffres - + 8 % : l’évolution du CA,à 1,6 Mrd € en 2024
- 740 magasins
- (+ 14 en 2024)
Source : Biocoop Henri Godron, président de la coopérative Biocoop « Notre croissance s’explique surtout par une hausse de la fréquentation. Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre. Le marché bio a un avenir. Nous allons continuer à partager nos valeurs qui encouragent les pratiques vertueuses. » Malgré cette radicalité dans l’approche, ou grâce à elle, l’enseigne est parvenue à gagner en puissance sans faire de compromis. Le désengagement de la GMS dans le bio lui a bénéficié. « Notre croissance s’explique surtout par une hausse de la fréquentation, précise Henri Godron. Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre. Le marché bio a un avenir. Nous allons continuer à partager nos valeurs qui encouragent les pratiques vertueuses. » Avec la faculté de penser à long terme grâce à son modèle coopératif et sa gouvernance intégrant à la fois les magasins, les salariés, les producteurs et les consommateurs. Le temps est davantage compté pour Naturalia dont l’ambition est aujourd’hui de monter en puissance via la franchise et la location-gérance. Elle doit composer avec un groupe Casino endetté à hauteur de 1,6 milliard et qui n’a pas fini de payer les plans sociaux dans ses différentes enseignes.
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Léa Fasquelle
November 27, 2024 5:18 AM
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Des entreprises agroalimentaires demandent au Sénat de reconsidérer une hausse de taxes potentiellement dommageable, craignant des impacts sur leur compétitivité et le pouvoir d'achat des Français.
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Léa Fasquelle
November 13, 2024 4:56 AM
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En zone Oui Pub - 54 % des personnes résidant en zone Oui Pub estiment être moins au courant des promotions et des réductions
- 63 % des personnes ayant apposé l’autocollant Oui Pub privilégient les enseignes qui distribuent de la publicité dans leur boîte aux lettres.Base 291 répondants connaissant le dispositif
« On entend parler de la fin des prospectus. Un discours peu clair circule, avec le test Oui Pub et quelques effets d’annonce, mais le catalogue est loin d’être mort ! », assure Nathalie Grand-Clément, directrice générale de l’enseigne de bazar Centrakor. Pour les 450 magasins de ce groupe, l’imprimé publicitaire reste le premier support de communication. Même dans les zones où le dispositif gouvernemental Oui Pub est actuellement en test, l’enseigne a continué de distribuer ces fameux catalogues. Et elle ne compte pas changer de cap ! Les Français plutôt au fait de l’arrêt des prospectus Part des sondés ayant entendu parler de l’arrêt par certaines enseignes alimentaires de la distribution de prospectus dans les boîtes aux lettres. 36% oui beaucoup, 39% ou un peu, 25% non pas du tout. Base : 1 204 répondants Le Oui pub assez bien identifié… Part des sondés ayant entendu parler du dispositif Oui Pub. 39% Oui je vois très bien ce que c'est. 20% Oui j'en ai entendu parler. 41% Non pas du tout. Base : 1 204 répondants … Mais le Stop pub est mieux ancré Part des sondés ayant entendu parler du dispositif Stop Pub, 77% Oui je vois très bien ce que c'est. 18% oui j'en ai entendu parler. 5% Non pas du tout. Base : 1 204 répondants Ce support reste hautement stratégique pour les enseignes, afin de présenter leurs produits remisés, et apprécié également des consommateurs, d’après l’étude du Cercle d’Alliés, qui regroupe des acteurs liés à l’économie du papier réunis lors de la mise en place du test Oui Pub. Cette initiative gouvernementale, qui a démarré le 1er septembre 2022 dans quatorze territoires volontaires regroupant 2,4 millions de Français, prévoit l’interdiction de la distribution des prospectus, sauf si les citoyens apposent un autocollant Oui Pub sur leur boîte aux lettres afin de continuer à recevoir ces imprimés. Au 1er novembre, un rapport d’évaluation sera remis sur ce test, qui court jusqu’au 30 avril 2025 inclus. En attendant les résultats de ces zones où les boîtes aux lettres se vident de courriers publicitaires, 1 204 Français ont été sondés, dont 354 situés dans ces zones Oui Pub. Objectif : comprendre leur rapport aux prospectus et aux promotions. « Nous avons été surpris de voir à quel point les Français ont avant tout confiance dans les médias locaux, prospectus en tête », indique Arnaud Dubin, membre du collectif et directeur marketing de la société Pub-audit. Le document confirme que 58 % des sondés font confiance aux prospectus, média en tête juste devant la télévision (56 %), la publicité dans la presse (56 %) et la radio (55 %). En termes d’utilité, là encore, les catalogues se démarquent, ceux distribués dans les boîtes aux lettres ou visibles dans les magasins sont les seuls à obtenir plus de 50 % d’utilité. Juste après, leur version numérique perd 10 points sur ce critère d’évaluation. « Distribuer des prospectus en zone Oui Pub coûte environ quatre fois plus cher. Mais les clients les réclament. Si je ne les envoie pas, le trafic et le CA des magasins en souffrent. » Nathalie Grand-Clément, directrice générale de Centrakor Ce support de communication est scruté par les Français, qui se disent nombreux (75 %) à avoir entendu parler de la fin des prospectus chez certaines enseignes. Un « effet E. Leclerc » d’après Arnaud Dubin, car plusieurs distributeurs, dont l’enseigne bretonne, ont annoncé ne plus distribuer, ou réduire drastiquement, la distribution des catalogues dans les boîtes aux lettres. D’ailleurs, celle-ci a connu une forte baisse depuis le début de l’année, avec des volumes en chute de 12,1 % au premier semestre, soit la pire évolution des recettes publicitaires d’après l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep) sur cette période. Promotions mieux exposées Des mesures qui ont des répercussions : parmi les résidents des zones Oui Pub sondés, plus de la moitié (54 %) ont l’impression d’être moins au courant des promotions. Carrefour, qui souhaite passer au zéro prospectus envoyés d’ici à 2026, en est conscient. « Les promovores ont été les premiers à basculer sur le digital pour retrouver les offres. Arrêter la distribution des prospectus papier pour les produits non alimentaires n’a pas été aisé. Ici, nous avons travaillé sur des promotions mieux exposées en digital, et nous avons complété nos dispositifs par des campagnes en télé connectée [télévision sur le web, NDLR] », avance Frédéric Preslot, directeur du marketing opérationnel de Carrefour. Et afin de « ne laisser aucun client au bord de la route de la promo », la version papier des catalogues reste aussi disponible à l’entrée des magasins. Même volonté chez Centrakor, mais avec une stratégie différente. « Même dans les zones Oui Pub, nous avons continué à distribuer nos catalogues car les clients les réclament, et ils n’en peuvent plus de la quantité de mails commerciaux reçus », soutient Nathalie Grand-Clément. En effet, 66 % des répondants estiment que ces bons vieux catalogues leur manqueraient s’ils disparaissaient…
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Léa Fasquelle
November 13, 2024 4:45 AM
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Les agences Values Media et Dupont Lewis dévoilent l’étude Young & Foodies sur le comportement et les habitudes de consommation alimentaire des 18 à 25 ans, la fameuse génération Z. Si leur engagement en matière environnementale est avéré, ils ont aussi une approche plus nuancée de leur consommation de viande. « Au sein d’une même génération coexistent des profils très différents dont certains ont une démarche très engagée sur le végan », expliquent les agences. Si 44 % font très attention aux conditions d’élevage pour la viande qu’ils achètent, 22 % préfèrent manger de la nourriture végane, tandis que 29 % n’essaient pas de réduire leur consommation de viande pour adopter un régime plus sain. En termes de régimes alimentaires, les trois quarts se déclarent omnivores, contre 12 % de flexitariens, contre 4 % de végétariens, 2 % de peso-végétariens et 1 % de végans. Concernant leurs relations avec les marques, il faut arriver à gagner leur confiance avec un discours transparent. En effet, si 59 % disent acheter toujours les mêmes marques, 32 % ne font pas confiance à la liste des ingrédients inscrits sur les emballages et 28 % ont arrêté de consommer certains aliments après l’utilisation d’une appli. Les Z sont trois fois plus sensibles aux avis et aux évaluations des internautes que l’ensemble de la population (indice 330, et même 397 pour les hommes). Les avis d’experts (indice 274), tout comme celui de leur entourage (indice 239) compte énormément, et même plus que les notations sur les appli-scan sur la qualité nutritionnelle (indice 209), ou les labels équitables (indice 184) ou bio (139). En revanche, la question de l’origine les laisse froids (indice 87), tout comme le goût (101), la marque (102) et la composition (102). La génération Z se rapproche des autres sur la recherche du plaisir au cœur des décisions d’achat, avec néanmoins une prise de conscience du bien-être par la nourriture. Ils sont aussi adeptes de la livraison à domicile et amateurs de cuisine. 54 % adorent faire la cuisine et 52 % disent consacrer beaucoup de temps à la préparation des repas, quand 32 % disent ne pas avoir le temps de cuisiner et 35 % des hommes de 18 à 25 ans préfèrent commander à manger plutôt que cuisiner (24 % des femmes). En grande surface, le prix est le premier critère d’achat, même si la nouveauté est un critère important : 27 % pour rester en forme, 23 % qui ont une meilleure saveur, 15 % pour le bien-être et l’anti-stress, et 14 % qui donnent bonne mine.
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Léa Fasquelle
February 26, 3:30 AM
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Brasseurs de France, syndicat professionnel représentant 98% de la production brassicole française dresse un bilan de l’année 2024 et confirme les préoccupations des brasseurs. Combinant une baisse des volumes et une hausse des coûts de production, les brasseries font face à une conjoncture difficile qui s’explique notamment par des conditions météorologiques défavorables et un contexte économique incertain. Néanmoins, certains segments restent dynamiques.
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Léa Fasquelle
February 17, 3:27 AM
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La question allait très rapidement se poser. Qu'allait devenir la mesure SRP+ 10 prenant fin le 15 avril prochain ? Nous avons un début de réponse. D'après nos informations, l'ancien ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, aujourd'hui député du groupe Ensemble pour la République (Manche), doit très prochainement déposer une proposition de loi (PPL), actuellement en cours d'examen par la commission de recevabilité de l'Assemblée Nationale et rendue publique le 14 février prochain. Le texte devrait ainsi pouvoir être examiné par les députés lors de la semaine réservée au gouvernement à l'assemblée, à partir du 17 mars 2025. D'après ce que nous savons, cette proposition de loi devrait comporter deux mesures phares pour l’industrie agroalimentaire et la distribution. Tout d’abord, la prolongation du SRP+ 10 pour une période de trois ans. Rappelons que, depuis 2019, dans le cadre de loi Egalim 1,le législateur a fait en sorte que le seuil de revente à perte, le fameux SRP, soit relevé de 10 % sur les denrées alimentaires afin de les préserver de prix considérés comme prédateurs. Depuis 2019, les enseignes doivent donc impérativement appliquer aux aliments une marge minimale de 10 %. Ce qui représenterait un surcoût estimé entre 600 millions d'euros et 1 milliard par an d'après diverses estimations. Aujourd'hui, ce dispositif a les faveurs de la plupart des fédérations, agriculteurs en tête. Du côté de la FNSEA, en effet, on pousse pour remonter le texte en haut de la pile. C’est également la position des principales fédérations d'industriels que LSA a contactées, Ilec, Ania, PactAlim et Feef. Il y a donc fort à parier que le Parlement entérine ce dispositif de crainte d'une nouvelle guerre des prix comme on a pu l'observer avant la dite mesure. Du côté, du Sénat, un fin connaisseur du sujet estime que la Haute assemblée « devrait faire les gros yeux sur cette mesure qu’elle n‘aime pas, mais elle devrait finalement se décider à l’adopter. C’est un peu la paix des braves qui se joue». Pour mémoire, lors de l’examen d’Egalim 3 (dite loi Descrozaille) en 2023, le SRP+10 avait été supprimé en commission par la sénatrice Anne-Catherine Loisier (Côte d’Or) avant d’être réintroduit au regard de la levée de bouclier provoquée, notamment chez les agriculteurs. L’autre mesure phare qui serait contenue dans cette proposition de loi, que nous n'avons pas encore pu consulter, est beaucoup plus surprenante. En effet, elle vise à mettre fin à l’experimentation de l'encadrement des promotions dans le DPH votée lors de loi Descrozaille (dite aussi Egalim3) en 2023 et mise en application dès le 1er mars dernier. Rappelons que la loi prolonge cet encadrement, limitant les promotions à 34 % dans le DPH, jusqu'au 15 avril 2026. « La mesure visant l’encadrement des promotions dans le DPH a été complétement incomprise et adoptée à un moment très difficile pour les consommateurs. Cela a été interprété comme un frein au pouvoir d’achat », commente un expert. Les enseignes de la distribution ne se sont d'ailleurs pas privées pour s'en plaindre. En somme, la proposition de loi portée par le député Stéphane Travert jouerait à la fois sur un versant inflationniste, la prolongation du SRP+10, qui serait contrebalancée par un versant en apparence plus avantageux pour le consommateur, le retour des promotions stratosphériques dans le DPH. De quoi peut être adoucir les positions des parlementaires ? Les débats promettent d'être agités.
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Léa Fasquelle
February 12, 3:52 AM
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Prospectus ou pas ? Alors que certains comme Lidl continuent à en distribuer, à raison de 9 millions d’exemplaires par an pour ce dernier, d’autres comme E.Leclerc ou Cora, ont décidé d’arrêter. Et maintenant, Carrefour, qui n’a pas attendu le rachat de Cora à l’été 2023 pour enclencher le mouvement. Lors de la présentation de son plan stratégique le 8 novembre 2022, son PDG, Alexandre Bompard s’était en effet engagé à digitaliser 100 % de ses catalogues d’ici 2026. Ce sera fait le 31 mars 2025. Le même Alexandre Bompard l’a signifié par un post sur LinkedIn le 3 février dans la soirée et exprimé dans un communiqué officiel le 4. « Cette accélération du calendrier a été rendue possible par une politique volontariste pour transformer et tester de nouveaux modes de communication à destination de nos clients. Nous avons d’abord amplifié la digitalisation de l’ensemble des catalogues en permettant à nos clients de choisir de nouveaux modes de consultation électronique via WhatsApp, par mail ou sur l’application Carrefour... En parallèle, notre enseigne a également réduit de deux tiers le volume des prospectus encore distribués (moins de pages, renvois vers notre site via un QR code…). » Á fin 2024, 80 % des catalogues papier avaient déjà été supprimés. Depuis 2022, 75 000 tonnes de papier auront été économisées, soit plus de 15 000 tonnes par an. Alexandre Bompard s’en félicite : « La sobriété est au cœur de notre culture de performance. Moins de catalogue papier, c’est évidemment moins de gaspillage, mais c’est aussi de nouvelles économies de coûts que nous pourrons réinvestir dans les prix proposés à nos clients. » Pour autant, le rapport d'évaluation sur le dispositif Oui Pub remis au ministère de la Transition écologique en janvier dernier montre que les prospectus restent importants pour générer du trafic et que les réduire n'est pas nécessairement moins polluant. Le débat reste ouvert.
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Léa Fasquelle
January 29, 10:38 AM
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Comme chaque année depuis 8 ans, l’université de Geisenheim a interrogé pour le compte du salon ProWein plus de 1 300 experts issus de toute la chaîne de valeur mondiale du vin. Ces initiés du secteur, qui représentent plus de 30 pays, comprennent des producteurs de vin des principales régions viticoles d'Europe et d'outre-mer, des exportateurs, des importateurs, des négociants en vin spécialisés et des représentants des secteurs de la gastronomie, de l'hôtellerie et de la restauration. Le rapport de cette année met l’accent sur les défis auxquels est confronté le secteur mais pointe également les attentes des consommateurs. "L'industrie du vin se trouve à un carrefour crucial. Alors que les pires effets de l'augmentation des coûts pour les producteurs semblent avoir été surmontés dans la plupart des pays, les producteurs et le commerce du vin sont maintenant confrontés au défi de s'adapter à l'évolution rapide des préférences des consommateurs", explique Simone Loose, directrice de l'Institut de gestion du vin et des boissons à l'université de Geisenheim. "Le développement de nouveaux produits et de stratégies de communication innovantes sera décisif pour que le vin reste compétitif par rapport aux autres boissons. Il est essentiel pour la valeur ajoutée du secteur de continuer à communiquer les avantages des produits haut de gamme aux consommateurs d'aujourd'hui et de la prochaine génération", a insisté Simone Loose au cours de la présentation de son rapport ce jeudi 16 janvier 2025. Car le fait est là. En 2024, le commerce et l'hôtellerie-restauration observent un changement sensible du comportement des consommateurs, avec une augmentation des achats de vins mousseux, de vins blancs, de vins rosés ainsi que de vins pauvres en alcool et de vins sans alcool. Les experts estiment que ces tendances se poursuivront dans les années à venir.
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Léa Fasquelle
January 29, 10:04 AM
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Dans un contexte défavorable marqué par la réduction de l’offre, les PGC bio ont enregistré l’an dernier un recul du chiffre d’affaires de 5% et de 6% des volumes bio selon les données Circana. La part du marché du label AB s’est contractée de 0,2 point pour atteindre 3,9% et concerne l'ensemble des rayons. La part du bio se tasse dans tous les circuits y compris en e-commerce GSA (-0,7 points) où le bio pèse 5,6% avec des assortiments qui se sont contractés de 8,4%. Toutefois il y a des signes encourageants pour le secteur selon la plateforme d'analyse du marché. Ainsi les pertes de parts de marché sont beaucoup moins fortes qu’en 2023 avec une courbe qui semble avoir atteint son plancher. Selon Circana Les références bio ont cru l’an dernier de 4,3% quand les références non bio ont reculé de 1%. Les marques nationales, spécialistes du bio ont gagné 0,6 point de part de marché pour atteindre 28,3%. Si les marques de distributeur bio renforcent leurs positions avec une part de marché en hausse de 1 point à 45,9%, les marques nationales généralistes perdent du terrain (-2,1 points à 25,7%). Enfin, les dépenses dans les supermarchés spécialistes du bio ont bondi de 4,4%. Une hausse qui marque une vraie amélioration de tendance alors que l’inflation disparait.
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Léa Fasquelle
January 14, 5:52 AM
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Si certains profitent du mois de janvier pour prendre des résolutions concernant l'alcool, d'autres se lancent dans un défi 100% végétal. Le Veganuary séduit de plus en plus et les entreprises suivent le mouvement.
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Léa Fasquelle
January 13, 4:14 AM
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Qui dit nouvelle année, dit résolutions (ou pas). Alors que les Français entrent dans le mois "sobre", le fameux Dry January, Freixenet Gratien publie les résultats du Baromètre "les Français et le sans alcool” . Dans un contexte où le Dry January s’impose comme un phénomène de société, cette étude met en lumière les évolutions des comportements des Français face à la sobriété et leur intérêt croissant pour des alternatives sans alcool. Une analyse qui reflète les transformations culturelles et les nouvelles aspirations de consommation. Quelques faits marquants : - Plus d’1 Français sur 4 prévoit de relever le défi du Dry January en 2025, illustrant une adhésion croissante à la modération.
- Les jeunes générations, particulièrement les 25-34 ans, se démarquent avec 37 % d’intention de participation, marquant une tendance forte au mindful drinking.
- Plus de 62 % des Français plébiscitent les vins effervescents sans alcool pour des moments festifs alliant convivialité et contrôle de soi.
- En 2024, 86 % des Français ont consommé au moins une fois dans l’année une boisson alcoolisée.
Retrouvez l'étude complète ici Download this PDF
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Léa Fasquelle
December 18, 2024 8:37 AM
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En signant ce mercredi une convention de partenariat Carrefour et la Coopérative agricole - 2 100 coopératives agricoles, dont 800 certifiées bio - ont choisi de s’allier face à la crise du bio. Avec 5 objectifs affichés : anticiper les attentes des consommateurs et de travailler ensemble, favoriser les installations et les conversions, structurer les filières et associer la distribution dans la construction des filière, innover et sécuriser des nouveaux débouchés et permettre une répartition équitable de la valeur ajoutée entre les différents maillons des filières agricoles et agroalimentaires. Pour permettre de développer les connaissances et les perceptions de l’évolution du secteur bio, les partenaires prévoient d’échanger sur les marchés et productions bio et les stratégies respectives. Les relations seront fluidifiées grâce à une meilleure identification par l’enseigne aux coopératives qui travaillent en bio et à une sensibilisation des acheteurs au modèle coopératif. Enfin un troisième axe de travail concerne les échanges autour des besoins respectifs en termes d’offre et de demande pour une meilleure adéquation. Un bilan annuel permettra de suivre les progrès réalisés et d'ajuster les actions pour maximiser leur impact. “Carrefour est le premier partenaire de l'agriculture biologique en France, avec près de 4 700 producteurs partenaires. Je suis très heureux de réaffirmer notre engagement en faveur du bio en signant ce partenariat avec La Coopération Agricole", a déclaré Benoît Soury, directeur marché bio de Carrefour France.
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Léa Fasquelle
November 28, 2024 5:18 AM
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Poussés par le scandale des eaux traitées de Nestlé Waters et avançant un argument écologique, les élus de la chambre haute ont voté un amendement pour passer la TVA de 5,5% à 20% sur ces bouteilles.
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Léa Fasquelle
November 27, 2024 8:35 AM
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Plusieurs grands distributeurs français ont promis de ne pas commercialiser de viande venue du Mercosur dans leurs magasins. Une décision qui pourrait avoir des conséquences au Brésil pour Carrefour.
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Léa Fasquelle
November 13, 2024 5:08 AM
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Les enjeux - Pour l’alimentaire et le non-alimentaire, les fêtes de fin d’année, plombées par le contexte inflationniste, ont été décevantes l’an passé.
- À trois mois de Noël, si la prudence est toujours de mise pour les Français, quelques signaux témoignent d’une envie de gâter et de festoyer de nouveau.
- Les budgets pour les achats cadeaux comme pour l’alimentaire sont en tout cas mieux orientés que l’an passé.
La période de Noël redeviendra-t-elle en 2024 une parenthèse enchantée pour les Français… et les commerçants ? Après quatre ans de crises successives, d’abord sanitaire puis économique sur fond d’inflation galopante, les fêtes de fin d’année vont-elles retrouver leur faste d’antan ? Si tous les professionnels l’appellent de leurs vœux, rien n’est gagné. Interrogés à trois mois du jour J, les Français se montrent encore frileux et prudents. Selon notre sondage exclusif LSA/Yougov, ils sont moins nombreux à vouloir fêter Noël que l’an passé, à 73 % (- 3 points versus 2023), un chiffre qui ne fait que baisser depuis 2021 où il montait à 80 %. « Cette année encore, l’ambiance est teintée d’appréhension », résume Lal Bener, research executive chez Yougov. Les chiffres - 49 % des Français déclarent que le contexte inflationniste va changer leurs projets de fêtes de fin d’année(- 5 points), dont 14 % oui totalement(+ 1 point) et 35 % oui un peu (- 6 points)
- 89 % des Français ont l’intention d’offrir des cadeaux à leurs proches pour Noël cette année (+2 points) dont oui certainement 54% (+ 6 points) et oui probablement 35% (-4 points)
- 70 % des français seront plus attentifs aux promotions que l’an passé lors de leurs achats des fêtes de fin d’année (-1 point)
Comme en 2023, l’inflation influe sur les projets, du moins pour 49 % des sondés. C’est encore beaucoup, certes, mais en recul de 5 points par rapport à l’an dernier. Un mouvement à rapprocher de ceux qui déclarent que le contexte ne changera rien à leurs plans, en forte hausse de 7 points, à 45 %. Les Français commenceraient-ils à percevoir les baisses de prix alors que la déflation s’est confirmée pour le cinquième mois consécutif en septembre, selon Circana ? Ou faut-il y voir les signes d’une envie (légitime) de fêter de nouveau Noël comme il se doit ? Difficile à dire. « Ce qui est sûr, c’est que malgré les défis économiques, une part plus importante de la population refuse de se laisser freiner dans les festivités », note Lal Bener. Autre signal positif, les intentions d’achats de cadeaux sont en hausse de 2 points, à 89 %, un item qui se détériorait depuis 2020. Mieux, les budgets prévisionnels sont, eux aussi, plus élevés, pour les enfants comme pour les adultes. Pour les premiers, ils sont 63 % à prévoir des dépenses stables ou supérieures versus 55 % l’an passé. Seulement 24 % prévoient de se serrer la ceinture, un chiffre en chute de 7 points. Cela suffira-t-il à rassurer les spécialistes du jouet, qui ont vécu en 2023 un recul inédit de 5,2 % en valeur et de 8 % en volume, soit la pire année depuis la crise financière de 2008 ? « En nous basant sur les engagements pris avec les fournisseurs, nous tablons sur un marché du jouet stable en 2024, voire légèrement en dessous de 2023 » prédit Jacques Baudoz, président de JouéClub. Pas de quoi s’emballer ! Pour les adultes, la tendance est aussi plutôt bonne, puisque 58 % des sondés tablent sur un budget stable ou en augmentation. La fréquentation des circuits présente également des mouvements intéressants. Alors que les sites e-commerce, toujours dominants, reculent d’un petit point, les magasins physiques connaissent un regain d’intérêt, qu’il s’agisse des magasins spécialisés, à + 7 points en un an, des hypers/supermarchés (+ 6 points), des centres commerciaux (+ 3 points) ou des discounters, qui montent en puissance depuis cinq ans. Du côté de l’alimentaire, les indicateurs sont également encourageants puisque 65 % des Français déclarent vouloir maintenir ou augmenter leurs dépenses pour les repas des fêtes de fin d’année, versus 58 % l’an passé. Les hypermarchés restent le circuit numéro un, en légère progression d’un point, mais le circuit qui progresse le plus, ce sont les commerces de proximité (bouchers, primeurs, boulangeries…), à + 6 points. Ce qui confirme une fois de plus la tendance à la fragmentation des courses, avec laquelle la GSA doit désormais composer tout au long de l’année mais aussi lors de la saison festive, qui ne fait plus autant recette que par le passé. « Après une saison 2022 difficile, les PGC festifs alimentaires ont accusé en 2023 de nouveau des pertes de volumes sévères. Pour la saison 2024, nous projetons une décroissance de CA des PGC alimentaires festifs entre -1 % et -3 %. » Juliette Favre, insights manager chez Circana De fait, selon les données Circana, la saison 2023, qui faisait suite déjà à un mauvais cru (- 7,2 % en volume), a encaissé un recul de 4,9 % en volume. « Les difficultés des produits traditionnels et onéreux comme les champagnes, les foies gras et les saumons fumés expliquent une large part de ces mauvaises performances. L’attention au prix a conduit les Français à se reporter sur les alternatives moins chères », commente Juliette Favre, insights manager chez Circana. Qui projette pour 2024 une évolution en valeur comme en volume entre - 1 et - 3 % des PGC alimentaires festifs, donc guère mieux qu’en 2023. Faudra-t-il finalement patienter jusqu’à Noël 2025 pour entrevoir la lumière au bout du tunnel ? Net regain pour les magasins physiques Où avez-vous l’intention de faire vos achats cadeaux pour Noël ? 52% sur des sites e-commerce (-1 pt), 48% dans des centres commerciaux (+3 pts), 42% en hypermarchés/supermarchés (+6 pts), 35%en magasin spécialisés (+7 pts), 16% discounters et hard discounters (+3 pts), 3% autres et 12% je ne sais pas. Les commerces de proximité ont la cote Où avez-vous l'intention de faire vos courses alimentaires pour les fêtes de fin d'année ? 71% en hypermarchés/supermarchés (+1 pt), 35% en commerces de proximité (+6 pts), 14% en circuit-court (+1 pt), 11% sur des sites e-commerce (=), 11% en drive (+3 pts), 2% autre, 8% je ne sais pas. Des dépenses alimentaires préservées À l’occasion des fêtes de fin d’année, votre budget alimentaire sera-t-il supérieur ou inférieur à votre budget 2023 ? 4% bien supérieur (+1 pt), 11% un peu supérieur (+1 pt), 50% équivalent (+5 pts), 21% un peu inférieur (-4 pts), 7% bien inférieur (-3 pts), 7% je ne sais pas (=).
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Léa Fasquelle
November 13, 2024 4:51 AM
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Depuis quelques années, l’offre dans les boissons évolue. De nouvelles tendances apparaissent, comme celle du kéfir et du kombucha, ces boissons fermentées respectivement originaire de la région du Caucase et d’Asie. "Je naviguais à l’aveugle, sans aucune donnée", confie Aurélien Fabas, cofondateur et directeur général du Labo du Moulin, parmi les leaders sur les boissons fermentées à base de kéfir sur le marché français. Bien qu'il soit présent depuis plusieurs années sur le marché français, le kombucha et le kéfir n'étaient pas rassemblés dans une seule et même catégorie, aucune donnée marché n’avait été collectée. "Le segment des boissons fermentées est pourtant jeune et en pleine expansion, avec d’énormes marges de progression", ajoute Aurélien Fabas. Alors, Le Labo Dumoulin a travaillé avec la panéliste Nielsen à la création de la première base de données sur la catégorie des boissons fermentées, à base de kéfir et de kombucha, circuit HM-SM au rayon frais et ambiant. Avec une catégorie des jus frais en recul de 6 % en valeur par rapport à 2024, d’après les données de Nielsen, celle des boissons fermentées a une carte à jouer. "Elles se consomment le matin à la place d’un jus classique pour les plus téméraires, pendant un repas, pour le goûter, après le sport… ou même le soir à l’occasion d’un apéro pour avoir une alternative sans alcool. En plus, ses ferments prennent soin de notre microbiote", détaille Aurélien Fabas. Au total, l’ensemble de la catégorie, soit kéfir + kombucha ambiant et frais, représente 5 894 470 € à CAM P10 2024, soit une évolution de 35 % par rapport à la même période l’année dernière. Le kombucha, pèse 5 185 535 € (+28 % vs A-1) et le kéfir, 712 410 € (+122 % vs A-1). Une dynamique sur cette catégorie qui est portée par le développement de l’offre, notamment sur le kéfir : à CAM P10 toujours, 11,9 % des magasins détiennent une offre de kéfir et 40,5 % de kombucha. Soit respectivement une évolution de 7,2 % et une baisse de 4 %. Sur le marché du kombucha, deux leaders se démarquent : Kyo et Ucha. L’un appartient au groupe Solinest (N.A, Arizona ou encore Tetley), l’autre au groupe breton BioGroupe. Avec 39 % des parts de marché sur les boissons fermentées à base de Kombucha, Kyo remporte la médaille d’or, suivi de très près par Ucha avec 30 % des parts de marché. Côté kéfir, moins de marques sont en concurrence. Les Labos du Moulin sont les leaders de la catégorie avec 64 % des parts de marché. D’après les prévisions du panéliste Nielsen, si 100 % de l’offre de kéfir et de kombucha est présente en magasin, d’ici 2026 les boissons fermentées pourraient représenter en France 20 millions d’€ de CA, soit 6 % du marché des jus frais. "La marge de progression est énorme. Il suffit de regarder ce qu’il se passe en Angleterre, aux Etats-Unis ou encore en Australie ! Là-bas des rayons entiers sont dédiées à ces boissons, appelées « Gut Friendly Foods », à savoir ce qui est bon pour le microbiote", conclut Aurélien Fadas. "Ce sont des thématiques qui s’imposent de plus en plus parmi les critères de consommation des Français", ajoute-t-il.
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