Le 28 mai a eu lieu au siège de la Grande Loge Féminine de France (GLFF) une réunion avec Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. D’après mes informations, il s’agissait d’une réunion réservée aux sœurs de l’obédience féminine,...
Un rapport du Défenseur des droits publié mercredi alerte sur le sexisme à l'encontre des avocates malgré l'expertise, la féminisation et le rajeunissement de la profession.
La première édition du Festival depuis l'éclatement du scandale Weinstein honore les femmes. Quatre-vingt-deux stars, et femmes, ont requis ce samedi l'égalité salariale.
Après 12 ans d’actions aux côtés des fondatrices de startups, Paris Pionnières a contribué à faire de Paris la capitale européenne des startupeuses avec 21% d’entreprises créées par des femmes. Aujourd’hui, le manque de mixité dans l’écosystème startup reste entier avec 10 % seulement de fondatrices en France et moins de 17% à l’international. C’est pourquoi, forts de nos succès à Paris (350 startups mixtes accompagnées, 5 programmes innovants d’entrepreneuriat et d’intrapreneuriat, un réseau de 100 experts et mentors, une communauté solide et connectée à l’écosystème.), nous enclenchons un changement d’échelle pour démultiplier notre impact. Nous voulons accélérer la mixité dans tout l’écosystème de l’innovation, en opérant nos programmes en partenariat avec tous les incubateurs, réseaux, et entreprises, en France et à l’international, qui cherchent à accueillir plus de femmes. Parce que nous sommes convaincus que plus de femmes, et plus de diversité en général, c’est plus de créativité, et donc plus d’innovation… et de création de valeur. Parce que pionnières il y a quelques années, les femmes de la tech doivent devenir la règle. Parce que l’ensemble de l’humanité – et pas seulement une moitié – doit participer à la construction du monde de demain. Nous invitons tous ceux qui sont prêts à s’engager pour une tech plus inclusive à signer notre Manifeste, à mettre en œuvre des actions concrètes, et à rejoindre dès aujourd’hui la communauté des Willers.
La semaine dernière c’était une grande semaine pour la mixité dans le numérique. Mardi inauguration avec Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au Numérique, et Estelle Sauvat, la Haut Commissaire aux Compétences, de l’école Microsoft IA qui compte un tiers de femmes et dont la première promotion est “marrainée” par Aurélie Jean. Mercredi à l’occasion du lancement de la Social Good Week, j’ai fait un pitch sur les impacts négatifs du numérique dont la misogynie culturelle est un aspect (lire le formidable Brotopia d’Emily Chang sur le sujet). Et le soir du 8 mars, Simplon.co co-organisait avec l’IMT Télécom Ecole de Management une table-ronde sur “Femmes dans la tech : lever les freins, hacker les genres” : regarder ici le compte rendu et les vidéos. Tout allait bien jusqu’au moment où une jeune femme a demandé à prendre la parole depuis le public. Courageusement, et alors que les panélistes évoquait la nécessité de mettre en place des environnements “girl friendly” dans les écoles et les entreprises tech, cette jeune femme a dénoncé la politique en la matière pratiquée par une école d’informatique très réputée : absence de toilettes pour femmes sur l’un des sites de l’école et, sur un autre site, présence d’un digicode sur la porte des toilettes indiquant servir à “ce que les femmes ne soient pas dérangées”. Malaise dans la salle… Aucune réponse concrète n’est apportée à la jeune femme et donc rapidement, le débat reprend son cours, les bonnes résolutions pleuvent et nous clôturons l’événement pour ouvrir le cocktail dinatoire. Fin de l’histoire ? Ou pas. Car cette anecdote pourrait passer inaperçue si elle n’était pas une goutte d’eau dans un océan de choses déjà vues et sues (lire l’article d’Usine Digitale sur le sujet l’année dernière) et ne faisait pas suite aux dénonciations de centaines de viols et du harcèlement sexuel omniprésent que subissent les femmes avec la libération de la parole récente. Donc ça suffit maintenant. Non les femmes ne sont pas biologiquement moins capables d’exercer ces métiers techniques et scientifiques même s’il se trouve encore des gens pour dire le contraire (voir l’affaire James Damore), c’est bien des aspects liés à la culture qui les en éloigne, parce qu’elles ne sont pas les bienvenues dans ces écoles, ces métiers et ces entreprises, et qu’elles le sentent donc elles s’en détournent. On le sait, ou pas, mais les femmes ont créé l’informatique, Internet et la programmation, il y avait plus d’informaticiennes dans les années 1950 et 1960 que par la suite, car le milieu a créé les conditions pour que les femmes se détournent de ces métiers, et certaines responsables femmes sont éclipsées en permanence par leurs collègues masculins. Mais nous allons inverser la tendance du sexisme dans la tech, parce que nous serons légion à agir dans “l’autre sens” et que ce sera bientôt les entreprises qui ne sont pas “girl friendly” et qui se voilent la face qui seront montrées du doigt. Depuis 5 ans, Simplon est résolument et massivement engagé pour faire la promotion des compétences et des métiers numériques techniques auprès des filles (actions scolaires et périscolaires) et des femmes ; depuis 5 ans, la proportion des femmes dans nos formations augmente régulièrement – elle atteint 35% sur plus de 2500 personnes formées – et là, on ne parle pas de quelques personnes diplômées formées, ou de femmes qui font des MOOC de quelques heures ou encore qui sont “sensibilisées” au numérique – car c’est un peu la mode en ce moment, mais bel et bien de femmes qui passent minimum 7 mois avec nous à apprendre un métier et qui l’exercent à la sortie de leur formation. Mais malheureusement, cela ne suffit pas. Car autant il est facile, et souvent commode, de donner des chiffres globaux de mixité dans “le digital” en incluant généreusement les fonctions support, de marketing et de communication, de design et RH, autant ça se complique quand on rentre “dans le dur” des fonctions techniques – DSI et départements IT ou Entreprises de Services Numériques, métiers infrastructure et DevOps, cybersécurité, data et IA… Et pourtant, le manque à gagner lié à la discrimination dont les femmes sont victimes à l’embauche – et donc à la pénurie de candidats pour les postes ouverts -, pendant leur évolution professionnelle en matière salariale a été chiffré : il est énorme et ampute la compétitivité de nos entreprises et de notre pays. C’est face à cette inertie délétère aux points de vue sociétal et économique que nous prenons aujourd’hui une nouvelle initiative qui entend faire date et changer durablement les choses, en tous cas pour nous et les partenaires entreprises qui nous suivront ! A l’heure où le Plan d’Investissement Compétences (PIC) va permettre de nouvelles vagues de labellisation et de financements via la Grande École du Numérique et les dispositifs spécifiques de Pôle Emploi (préparation opérationnelle à l’emploi et action de formation préalable au recrutement), c’est le bon moment d’agir et de s’engager. D’où deux actions très concrètes que nous prenons ici : Nous nous engageons sous 2 ans à passer à la parité complète dans nos formations en global, soit à avoir 50% de femmes dans nos effectifs d’apprenant•e•s, contre 35% aujourd’hui ; Nous lançons un appel aux formateur•trice•s, employeur•euse•s, professionnel•le•s des RH : engagez-vous avec nous à augmenter drastiquement le nombre de femmes dans les métiers techniques du numérique ! Simplon a 35% de femmes qui sortent chaque mois de ses formations, partout en France. Aidez-nous à passer dans les prochains mois de 30 à 50% en leur donnant leur chance en alternance via le contrat de professionnalisation ou en contrat à durée déterminée ou indéterminée. C’est possible, nous en sommes convaincus, et c’est le sens de l’histoire, parce que nous avons capitalisé une expérience importante et que nous allons la diffuser dans l’ensemble de notre réseau de 40 écoles pour obtenir un résultat industriel, et parce que des partenaires nous aident déjà (Accenture, Fondation SNCF, Orange, BNP Paribas, Capgemini, Le Bon Coin, Fondation ManpowerGroup), que d’autres ont décidé de nous rejoindre et que vous aussi vous pouvez et allez nous rejoindre pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la mixité dans les métiers techniques du numérique. “There Are No Girls On The Internet” : j’avais découvert cette “règle” de l’Internet, écrite par les utilisateurs de 4chan, quand j’ai écrit mon livre sur Anonymous, mais aujourd’hui j’en ressens toute la portée tellement plus clairement. Après 5 ans de Simplon, 20 ans de travail dans le digital, c’est tellement évident qu’il faut en finir avec tout ça. En attendant de s’attaquer à la mixité dans le monde des entrepreneur•e•s, des startups et des financeurs, démarrons déjà par le nerf de la guerre de la transformation numérique : les talents ! Alors ? Chiche ? Si vous voulez soutenir cette initiative contactez nous, et voyons comment valoriser votre engagement à nos côtés, et bien sûr n’hésitez pas en parler autour de vous, pour que nous soyons légion ;-) Fred Quelques visuels qui reprennent les principales idées développées dans cette tribune :
Eventbrite - Association E-mma France presents Colloque 4 ans de l'association E-mma - Ensemble pour plus de mixité dans le numérique ! - Friday, 13 April 2018 at Bâtiment Voltaire, Le Kremlin-Bicêtre, Île-de-France.
La PoudreDepuis 2016, la journaliste Lauren Bastide reçoit deux fois par mois dans une chambre d'hôtel une actrice, une militante féministe, une artiste ou une ...
Les coding bootcamps, la solution pour plus de femmes dans la tech ? La dernière promo du Wagon Lyon de 16 élèves comptait 7 femmes et 9 hommes : nous prenons la diversité très au sérieux et ce pourcentage est un indicateur que nous suivons à chaque promo. Nous sommes ravis de voir que le code est une discipline qui attire de plus en plus de femmes et encore plus ravis de les accueillir. Pour autant, la diversité n’est pas une évidence dans la tech ! Si vous êtes un.e habitué.e des Meetups vous avez du constater que les participants sont en grande majorité des hommes. Malheureusement, le manque de diversité que nous observons à l’échelle des meetups n’est que le reflet d’un problème bien plus profond qui touche l’ensemble du secteur de la Tech. Quelles sont les initiatives à mettre en place pour accueillir plus de femmes dans la Tech ? La Tech, t’es un homme ou tu la quittes Le numérique s’ouvre de plus en plus aux femmes. Toutefois, le processus est long et la Tech reste encore aujourd’hui un secteur très masculin. Dès le plus jeune âge nous subissons une éducation genrée qui encourage des loisirs différents pour les filles et les garçons. En grandissant, ce conditionnement est à l’origine de choix de vie très différents. À l’école 42, où les inscriptions sont libres, il n’y a que 10% de femmes. Cet effet papillon crée un secteur à dominante masculine difficilement accessible pour les femmes. D’autant plus que celles qui parviennent à évoluer dans la Tech doivent subir des conditions de travail difficiles. Les femmes quittent deux fois plus la Tech que les hommes à cause du climat qui leur est hostile. Au bout du compte, nous voyons la Tech de manière biaisée. C’est un secteur naturellement masculin, et c’est très bien comme ça. Pourtant, la diversité dans les entreprises augmente les performances économiques, financières et sociales à tous les niveaux. Alors comment mieux promouvoir la diversité ? Contraindre, inspirer, éduquer Ces trois axes de travail sont essentiels pour l’intégration croissante des femmes dans la Tech et la promotion de la diversité. Il est très difficile de trouver des chiffres sur le nombre de femmes et d’hommes dans les entreprises. Pourtant, plus de transparence à ce sujet permettrait de mettre en avant les bons élèves. Justement, la loi est un très bon outil pour contraindre à un meilleur partage de l’information facilitant la prise de décision. Ainsi, en obligeant les employeurs à publier des statistiques concernant la parité à chaque poste et les écarts de salaire nous pourrions prendre de meilleures décisions et choisir notre employeur en fonction du respect de nos convictions. Les médias jouent un rôle essentiel dans l’imaginaire collectif. Nous consultons quotidiennement internet, la radio, les journaux ou la télévision et les hommes sont surreprésentés. Ce déséquilibre a des effets terribles que nous devons inverser. En militant pour un paysage médiatique paritaire, nous favorisons l’apparition des femmes au niveau national et mettons un terme au cercle vicieux de l’auto-censure. C’est un impératif que les médias affichent une diversité exemplaire afin d’inspirer les organisations et les individus. Enfin, comme nous l’avons vu, l’éducation est surement la première chose à faire évoluer. S’il est bien sûr difficile de s’immiscer dans l’éducation familiale, il existe des solutions dans la formation. Inciter les femmes à postuler aux meilleures écoles du numérique est un premier pas vers un secteur paritaire. Nous devons encourager la parité dans les formations digitales afin qu’elle se reproduise dans la Tech. Bien heureusement, nombreux sont les acteurs qui investissent leurs efforts vers ces trois axes. Des initiatives qui vont dans le bon sens Dès la formation, des collectifs et associations agissent pour que le numérique et les nouvelles technologies puissent être accessibles aux femmes. Wi-filles permet par exemple à des collégiennes et lycéennes d’être initiées aux métiers de l’informatique pour devenir de vraies ambassadrices du secteur. Nous l’avons déjà dit plus haut, les écoles spécialisées dans la Tech comme Le Wagon et 42 font de la parité un objectif à part entière. D’autres organisations œuvrent pour la valorisation et la promotion des femmes dans le numérique : Girlz in Web organisent des événements de haut niveau pour la promotion et la valorisation des femmes dans le numérique et les nouvelles technologies. LDigitale est un collectif de structures et associations sensibles à la place des femmes dans les métiers du numérique et qui vise à fédérer, sensibiliser et accompagner les femmes dans la Tech. Paris Pionnières est un incubateur focalisé sur l’innovation qui ne retient que les projets ayant une femme dans l’équipe dirigeante. En région lyonnaise nous souhaitons particulièrement mettre en valeur le travail effectué par Social Builder. Social Builder est une startup sociale qui construit la mixité et l’égalité femmes-hommes dans les métiers du numérique et dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui présente à Paris et à Lyon, elle propose des actions d’accompagnement et de formation auprès des femmes, des réseaux et des entreprises. A Lyon, depuis février 2017, 50 femmes ont été accompagnées dont 10 en parcours startup. Sur l’ensemble des programmes depuis 2015, Paris et Lyon, le taux de sortie positif est de 85%. « Plus on est nombreux à s’engager, plus on peut faire bouger les lignes ! Nous proposons aux apprenantes des ateliers qui leur permettent de découvrir des métiers du numérique et de monter en compétence. Ces ateliers sont animés volontairement par des expert.e.s de l’écosystème lyonnais comme celui d’initiation au code organisé avec le Wagon. Meetup particulièrement apprécié par nos apprenantes car il démystifie vraiment le métier de développeur.se. » Solenne Timon, Program Manager “Étincelles” Lyon . Ce que nous faisons au Wagon
Dipty Chander, jeune femme entraînante, voit l'échec comme un chemin vers la réussite et a un leitmotiv : la détermination. Ayant expérimenté à quel point il est difficile pour une femme de tirer son épingle du jeu dans le monde tech, Dipty est devenue présidente d'E-mma et a fait passer la lutte pour l'égalité dans les entreprises tech à un tout autre niveau : de Paris à toutes les grandes villes de France.
Deuxième partie du colloque WoMen'Up dédiée à l'Education ! Hector Balas est le fondateur d'Impala. Plutôt mauvais élève au lycée, il découvre ses propres méthodes d'apprentissage. Arrivé à l'ESSEC, il s'engage dans de nombreuses associations et pars en Bolivie pour construire une salle de classe. C'est après avoir effectué le programme d'entrepreneuriat à Berkeley, qu'il monte sa première boîte, Ivyss, pour optimiser les flux dans les restaurants. Faute de sens et d'impact social, il décide d'arrêter le projet. Il rentre finalement en France et se lance dans Impala.inpour aider les jeunes à trouver leur voie.
Celine PARSOUD, Présidente de WoMen'Up Les enjeux d'égalité F/H, dépassent aujourd'hui largement la seule question des Femmes. Emporté.e.s par la conviction que les jeunes générations, femmes comme hommes, portent l'égalité à l'échelle de l'entreprise, nous avons assisté malgré nous à un recul de ces questions au sein de la société. A bâbord, les Hommes, bien que souvent porteurs de mixité, se sentent aujourd'hui menacés par les progrès réalisés : des conseils d’administration à leurs propres foyers, les femmes s’émancipent et les relégueraient en fond de cale. Bien loin de la réalité mais révélateur d'une certaine vérité, cette "crise de la masculinité" met en lumière la nécessite de leur redéfinir une place et de rétablir de nouveaux équilibres.
Quatrième et dernier Homme à Femmes du colloque WoMen'Up : Fabrice de Boni !
Fabrice de Boni est réalisateur et scénariste, il développe un univers incisif et ludique, qui s’adresse à une génération nouvelle d’adultes en quête de sens. Depuis des années il est aussi co-fondateur, animateur et président d’une association de sexualité positive et de lutte pour l’égalité des genres : Les Chahuteuses. Il poursuit également une carrière de coach en développement personnel, spécialisé en neurosciences Appliquées. Aujourd'hui il est le réalisateur et un des auteurs de la série Et tout le monde s'en fout, ce qui lui permet de regrouper en un seul support, ces nombreuses activités !
L’entrepreneuriat au féminin, encore peu développé, est pourtant une opportunité économique. Pas assez visible, il est victime d’une autocensure socialement construite. « Les femmes valorisent l’entrepreneuriat autant que les hommes et pourtant elles ont moins fréquemment l’intention de se lancer dans l’aventure », pouvait-on lire mi-2013 dans une étude réalisée par le . Le Royaume-Uni n’hésite pas à communiquer sur le sujet.
Xavier Niel, fondateur de Station F, méga-incubateur aux mille start-up, et Roxanne Varza, franco-américaine, la trentenaire, qui dirige les lieux. Échanges autour des lignes de l’économie de demain.
Aime la sophistication des choses et la simplicité des hommes... #Entrepreneur #Startup #digital #MBAMCI #Paris #Thtprod #MemePasPeur et surtout #Bienveillance
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