Dépendance et fin de vie
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Dépendance et fin de vie
Soigner n’est pas tuer. Les épreuves du vieillissement, de la maladie, de la dépendance et de la mort nous concernent tous, intimement.
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April 26, 2013 6:40 AM
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La plume et le bistouri: Fin de vie: «Pouvoir dormir avant de mourir»

La plume et le bistouri: Fin de vie: «Pouvoir dormir avant de mourir» | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Le député UMP Jean Leonetti, auteur de la loi de 2005 sur la fin de vie, sait parfois délaisser les chemins de la bioéthique pour faire de la bonne grosse politique

 

(...)

 

«Je crois qu’il devient nécessaire, explique Jean Leonetti, d’aller un peu plus loin, et de permettre "le droit à dormir avant de mourir". Il y a encore trop de situations où la personne meurt dans de grandes souffrances. Mon projet est de permettre au malade en phase terminale d’exiger une sédation, c’est-à-dire d’être profondément endormi.» Et pour rendre cela effectif, dans un second article, Jean Leonetti veut «rendre opposable des directives anticipées écrites conjointement par le malade et son médecin dans un pacte de confiance».

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April 26, 2013 6:35 AM
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PMA, fin de vie...ces réformes attendront

PMA, fin de vie...ces réformes attendront | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

INDISCRET - L’exécutif ne veut pas engager un nouveau débat clivant. Priorité à l’emploi.

 

La PMA, la fin de vie, d'ores et déjà repoussées. Selon les informations d’Europe1, le chantier de la loi sur la fin de vie est repoussé. "On a tout le quinquennat pour le faire", balaye ainsi une source haut placée. Même chose pour la question de la PMA, qui a pollué les débats sur le mariage pour tous et devait initialement être évoqué dans le projet de loi sur la famille, prévu d’ici la fin de l’année. C’est du moins ce qu’assurait la ministre en charge du dossier, Dominique Bertinotti. Elle devra patienter.

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April 12, 2013 5:51 AM
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« Ce n’est pas normal de mourir en souffrance aujourd’hui »

« Ce n’est pas normal de mourir en souffrance aujourd’hui » | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
Auteur de la loi de 2005 sur les droits des malades et la fin de vie, Jean Leonetti était hier à Raon-l’Étape l’invité de l’association pour le développement des soins palliatifs.

 

(...) on a fait deux constats lorsque j’avais créé l’observatoire sur la fin de vie : le dispositif de directive anticipée (ces papiers qu’on écrit pour dire ‘’je ne veux pas qu’on fasse ceci, je ne souhaiterais pas qu’on me prolonge anormalement dans de telles circonstances’’) et la sédation terminale, c’est-à-dire endormir les gens à la fin de leur vie étaient peu et mal utilisées. Il fallait donc peut-être les préciser. Et puis le rapport Sicard a démontré aussi que ces deux sujets étaient des sujets de préoccupation et, en particulier, que la parole des Français était mal entendue. Donc, la proposition que j’ai faite, c’est que les Français aient le droit de dormir avant de mourir lorsque la médecine n’arrive pas à les soulager, qu’ils sont à la phase terminale de leur vie. Il est nécessaire en même temps, que les directives anticipées soient mieux prises en compte. J’ai donc proposé qu’on les rende opposables et que les médecins soient contraints de les appliquer sauf si une collégialité montrait que la proposition était non conforme à la loi. Il faut qu’on soit capable aujourd’hui, comme le dit le rapport Sicard, de mieux écouter la parole du malade. La loi répond à neuf cas sur dix. Maintenant, il faut qu’on s’intéresse à ce cas sur dix auquel la loi ne répond pas. Et surtout à cette grande majorité de cas où la loi n’est pas appliquée. Ce n’est pas normal aujourd’hui de mourir en souffrance. Les moyens médicaux sont suffisants pour faire en sorte que cela ne se produise pas. »

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March 19, 2013 6:58 AM
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Mourir chez soi : les freins du système

Mourir chez soi : les freins du système | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
Huit Français sur dix souhaiteraient finir leur vie chez eux, mais l'hôpital reste la norme.

 

(...) L'Observatoire ne propose pas de solution miracle. Il estime urgent que, dans chaque territoire, à partir de l'existant, une structure soit facilement identifiable. Il préconise, aussi, la mise en place d'outils qui font défaut en France: un dossier patient – enfin! –, car l'inexistence du partage d'information entre professionnels est un frein au maintien à domicile des personnes en fin de vie, la création de lieux d'accueil temporaires pour malades, afin que les aidants puissent souffler, et l'expérimentation de services d'accueil de jour en soins palliatifs, comme dans les pays anglo-saxons. Surtout, il estime qu'après leur essor à l'hôpital, les soins palliatifs à domicile doivent devenir la priorité. Un appel au gouvernement, alors que l'Elysée, parallèlement à son souhait de voir évoluer la législation sur la fin de vie, promet de poursuivre le développement de ce type de soins.

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March 15, 2013 10:03 AM
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Euthanasie : l’acharnement législatif | Causeur

Euthanasie : l’acharnement législatif | Causeur | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

L’assistance médicalisée pour la fin de vie – euphémisme maladroitement utilisé pour occulter une réalité que les commissions n’ont pas l’audace de nommer simplement l’assistance médicalisée pour la mort, donc, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, marque une étape majeure dans la résurrection d’un État tout-puissant auquel incomberait le droit de dire qui peut ou ne peut pas mourir, conformément à sa conception singulière, devenue absolue, de la dignité humaine.

Cette intuition explique en partie l’adoption d’un texte par le Conseil de l’Ordre qui, de peur d’être dessaisi d’un dossier engageant l’avenir de chaque médecin, a compris qu’il devait jouer son rôle. Il est certaines questions qu’on ne peut décréter à la majorité et dont le traitement appartient légitimement à ceux qui sont les mieux placés par l’expérience de leur profession. L’euthanasie ne se joue pas dans les salons de l’Assemblée nationale, mais plus prosaïquement dans l’étroitesse d’une chambre d’hôpital.

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March 15, 2013 9:44 AM
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Fin de vie en cancérologie : un décalage entre les sondages et le quotidien de soignants

Selon un sondage, 86 % des Français seraient favorables à une loi légalisant l’euthanasie (1). En tant que soignants, nous ne pouvons ignorer ce point de vue, mais quelle signification lui donner ? Sur le terrain de notre quotidien à l’hôpital, nous sommes très rarement confrontés à ce type de demande qui persisterait dans le temps. Comment donc peut-on expliquer un tel décalage entre l’expression du grand public et celle des patients ? Ce sondage ne reflète-t-il pas avant tout la crainte légitime de mal mourir ?

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March 7, 2013 8:24 AM
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Notre fin réclame du fond | Chronique d’une blouse blanche

Remercions le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), il lance le débat citoyen très en amont de celui prévu au parlement en Juin. Une inquiétude ! Le landernau médical bouge à peine et la presse a osé lever mollement une paupière !

 

(...) Pensons la médecine palliative de chaque instant de notre vie et que les soins palliatifs ne soient plus enfermés dans les derniers jours d’une vie. Plaidons pour une intrusion de ce regard palliatif dans notre exercice quotidien ajusté aux malades qui viennent se confier. J’ai appris à « soigner » ce qui s’accorde mal avec « l’assistance pour arrêter une vie »

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February 15, 2013 6:32 AM
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Euthanasie : on réinvente l'eau froide (Romero)

Euthanasie : on réinvente l'eau froide (Romero) | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

"On réinvente l'eau froide. La sédation terminale c'était dans la loi Leonetti de 2005. Ce qui est bien c'est qu'enfin, le Conseil de l'ordre parle de la fin de vie et reconnaît qu'il y a des fins de vie insupportables mais ils sont en train de nous faire croire qu'ils font un pas en avant alors qu'ils découvrent enfin une loi qui a quand même 8 ans d'existence", a-t-il affirmé sur Europe 1.

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February 14, 2013 6:31 AM
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Fin de vie : l'Ordre des médecins propose une aide à mourir

Fin de vie : l'Ordre des médecins propose une aide à mourir | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
Dans un texte rendu public, jeudi, le conseil de l'Ordre évoque, pour la première fois, la possibilité qu'un collège médical puisse autoriser une "sédation terminale" pour des patients en fin de vie.

 

(...) La loi Leonetti de 2005, encore mal connue, "répond au plus grand nombre de situations de fin de vie", souligne le conseil national de l'Ordre des médecins dans ce document intitulé "Fin de vie, 'Assistance à mourir''". Cette loi "autorise, en fin de vie l'emploi de traitements à doses efficaces pour soulager le patient, avec son accord, quand bien même ces doses seraient susceptibles d'écourter ce qui reste de vie", rappelle l'Ordre. "Toutefois, la loi peut n'offrir aucune solution pour certaines agonies prolongées ou pour des douleurs psychologiques et/ou physiques qui, malgré les moyens mis en œuvre, restent incontrôlables", note-t-il.

Ces situations, mêmes "rares, ne peuvent demeurer sans réponse" poursuit l'Ordre. "Une sédation, adaptée, profonde et terminale délivrée dans le respect de la dignité pourrait être envisagée, par devoir d'humanité, par un collège dont il conviendrait de fixer la composition et les modalités de saisine", estime l'Ordre.

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February 13, 2013 9:26 AM
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Suicide : la raréfaction des structures d’accueil est préoccupante | Le Quotidien du Medecin

Le suicide avec presque 11 000 décès chaque année et 220 000 tentatives demeure un problème de santé publique en France. Ce n’est toutefois pas une fatalité, souligne le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui appelle à « amplifier » la prévention, dans un projet d’avis débattu aujourd’hui en séance plénière.

 

(...) Ce projet d’avis, intitulé « Le suicide : plaidoyer pour une prévention active », propose notamment de créer un observatoire national des suicides, une structure légère, afin de contribuer à un meilleur ciblage des actions de prévention. En un quart de siècle, le nombre de morts par suicide a baissé de 20 % en France, et de 50 % chez les adolescents, relève le CESE. Néanmoins, le taux de décès par suicide en France, de 14,7 pour 100 000 habitants en 2010, reste élevé au regard de la moyenne européenne (10,2 pour 100 000 habitants). Pour le rapporteur du projet d’avis, Didier Bernus, « il est nécessaire d’attribuer des moyens humains et financiers permettant la mise en œuvre effective des politiques de prévention ».

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February 7, 2013 5:30 AM
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Euthanasie: Hollande interpellé sur la radiation d'un urgentiste

BORDEAUX (Reuters) - Plus de 240 médecins ont adressé une lettre ouverte à François Hollande et au Conseil de l'Ordre pour demander la suspension de la radiation de l'urgentiste Nicolas Bonnemaison, mis en examen pour sept cas d'euthanasie de patients âgés en fin de vie.

 

(...) "Du fait du secret de l'instruction, les membres de la chambre n'ont jamais eu accès aux dossiers médicaux des patients", peut-on lire dans le courrier adressé au président français mais aussi à la ministre de la Santé Marisol Touraine, à la ministre déléguée chargée des Personnes âgées Michèle Delaunay et au président du Conseil de l'Ordre des médecins Michel Legmann.

 

Les signataires soulignent que pour fonder sa décision, le Conseil de l'Ordre n'a pas tenu compte du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui avait examiné en 2011 25 dossiers de personnes décédées au sein de l'Unité d'hospitalisation dirigée par le docteur Bonnemaison.

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January 28, 2013 6:03 AM
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Le bourreau

Le bourreau | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
IL Y A CENT ANS DANS LE FIGARO - Tous les week-ends, Le Figaro explore ses archives de l'année 1913. Le 21 janvier, le journal raconte par le détail le procès d'un homme qui, lassé de l'agonie de sa femme, l'a brutalement défenestrée.

 

(...) C'est de la pitié mêlée aussi d'égoïsme, de cet égoïsme latent qu'on ne veut pas s'avouer à soi-même; à l'attendrissement devant la douleur, se mêle aussi de la lassitude et de l'ennui; les râles du pauvre chien auquel on était pourtant attaché émeuvent certes mais déchirent les oreilles souvent plus que le cœur; on les étouffe pour ne plus voir et entendre souffrir...

 

(...) Un mari bourreau qui, pour ne plus entendre crier celle qu'il avait aimée jadis, et qui, elle, l'aimait toujours, l'appelait «mon chéri» avec tendresse, l'a lâchement jetée par la fenêtre et qui, avec un cynisme féroce, amené devant le commissaire de police, lui a dit tout simplement, sans un regret «J'ai une femme, c'est pour m'en servir. Du moment qu'elle n'était plus bonne à rien, je l'ai balancée».

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January 24, 2013 9:58 AM
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Japon: Un ministre présente ses excuses pour avoir prôné l'euthanasie

Japon: Un ministre présente ses excuses pour avoir prôné l'euthanasie | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Taro Aso a invité les personnes en fin de vie à mourir rapidement, pour réduire les dépenses de santé...(...) Prônant clairement l’euthanasie, Taro Aso avait déclaré lundi devant le Conseil national sur la réforme de la sécurité sociale que les patients en fin de vie n’étaient que des «personnes avec des tubes» qu’il fallait autoriser à «mourir rapidement» si elles le désiraient, indique le quotidien australien. «Vous ne pouvez pas dormir tranquillement quand vous pensez que tout cela (le maintien en vie des patients, ndlr) est payé par le gouvernement. Cela ne sera jamais résolu à moins qu’on ne laisse ces patients se dépêcher de mourir», a déploré le ministre, qui cherche des solutions pour réduire les dépenses de santé.

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April 26, 2013 6:37 AM
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Fin de vie: l’Assemblée ne veut pas encore la mise en oeuvre du rapport Sicard

Fin de vie: l’Assemblée ne veut pas encore la mise en oeuvre du rapport Sicard | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Les députés ont rejeté jeudi, après en avoir longuement discuté, une proposition de loi de Jean Leonetti (UMP) visant à compléter sa propre loi de 2005 sur la fin de vie.

 

La proposition du député des Alpes Maritimes reprenait à son compte les recommandations du rapport Sicard qui avait été commandé par le chef de l’Etat et rendu en décembre dernier.

 

Elle crée d’abord «un droit à la sédation» pour les malades conscients en phase terminale dont les souffrances physiques et morales ne sont plus soulagées par les traitements.

 

Le malade pourrait ainsi demander à bénéficier de cette sédation profonde pour terminer sa vie en dormant, sans souffrance, a expliqué Jean Leonetti.

Le texte, dans un second article, offrait cette même possibilité pour les personnes inconscientes, via leurs «directives anticipées».

 

Jean Leonetti a souligné que sa loi de 2005, ainsi complétée, répondrait à quasiment «tous les cas», «sans franchir la barrière de l’interdit de tuer, fondement de notre pacte social».

 

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a reconnu qu’il «fallait aller plus loin» que la loi de 2005 encore très mal connue et très mal appliquée et salué la mission Sicard «qui a permis l’expression de près de 5.000 de nos concitoyens».

Elle a cependant souligné qu’il convenait, avant de légiférer, d’attendre l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). «Le gouvernement veut une réflexion large, apaisée, la consultation se poursuit», a-t-elle dit.

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April 19, 2013 5:38 AM
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Fin de vie : stop à l’hypocrisie

Fin de vie :  stop à l’hypocrisie | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Il est temps d'agir et de légiférer courageusement ! Alors que, depuis lundi, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) est entrée dans sa grande semaine de mobilisation, la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a examiné mercredi une proposition de loi de Jean Léonetti visant à renforcer les droits des patients en fin de vie.

Ce texte, qui s'inscrit dans le cadre de la « niche parlementaire » du groupe UMP, ne fait que reformuler la loi du 22 avril 2005, du même auteur, relative aux droits des malades et à la fin de vie. Certes, lors de sa promulgation, la loi dite « Léonetti » marquait une avancée importante en permettant le développement des soins palliatifs et la réduction considérable de l'obstination thérapeutique. Mais elle demeure bien insuffisante. Cette soi-disant « nouvelle » proposition de loi, qui doit être débattue en séance publique à l'Assemblée nationale le 25 avril, n'apporte en réalité rien de nouveau aux patients en fin de vie. Elle prône, au contraire, un statu quo sous couvert d'appellations différentes. Des soins palliatifs donc, encore et toujours ! Pourtant, la pratique de l'euthanasie existe en France, pour le moment sous une forme hypocrite, et 90% de nos concitoyens sont favorables à sa légalisation.

« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. » Tel était l'engagement 21 du candidat François Hollande lors de la campagne pour l'élection présidentielle. Les défenseurs du droit de mourir dans la dignité, de l'aide active à mourir, dont nous faisons partie, s'en réjouissaient. Mais il faut désormais passer des paroles aux actes. Ne restons pas cantonnés à la législation actuelle, reformulée par une proposition de loi qui vise principalement à conforter la position de son auteur avant l'examen du projet de loi gouvernemental annoncé pour 2013. Surtout, ne nous enfermons pas dans des clivages politiques, ne nous enfermons pas dans des postures. Notre seul leitmotiv doit être d'apporter des réponses à nos concitoyens en fin de vie et qui souffrent.

Aussi, nous considérons qu'il n'existe pas une réponse, mais plusieurs. Nous considérons que l'euthanasie active n'est pas la solution idoine, comme ne le sont pas les soins palliatifs. Nous considérons simplement que tous les individus sont différents, que leurs convictions et leurs aspirations sont différentes et, donc, que leurs volontés sont différentes. Si nous voulons répondre à leurs attentes, il faut alors leur offrir le choix. Le choix entre les soins palliatifs, l'euthanasie active ou le suicide assisté. La légalisation de l'euthanasie, en Belgique par exemple, a d'ailleurs entraîné un développement des soins palliatifs, eux-mêmes souvent première étape avant l'aide active à mourir. Ainsi, nous pensons que chacun doit être libre de choisir comment il souhaite mettre un terme à ses souffrances, et de quelle manière il souhaite assurer sa dignité face à la mort.

C'est pourquoi nous souhaitons la légalisation de l'euthanasie active et du suicide assisté ! Il conviendra, évidemment, d'instaurer des garde-fous : l'aide active à mourir ne doit être dispensée qu'à une personne atteinte d'une affection grave et incurable ; dont la souffrance physique ou psychique est établie, inapaisable, constante et insupportable ; et qui aura répété sa volonté à plusieurs reprises, sans pression extérieure. Une commission nationale sera également chargée de l'évaluation de l'application de la loi. Ce sont nos propositions, nos souhaits pour un véritable accompagnement et un réel renforcement des droits des patients en fin de vie.

Parmi les signataires : Brigitte Allain, Isabelle Attard, Danielle Auroi, Denis Baupin, Michèle Bonneton, Sergio Coronado, François-Michel Lambert, Noël Mamère, Véronique Massonneau, Pierre Molac, Barbara Pompili, François de Rugy, Eva Sas....

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April 12, 2013 5:40 AM
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JIM - Euthanasie : Jean Leonetti veut forcer le gouvernement à abattre ses cartes

JIM - Euthanasie : Jean Leonetti veut forcer le gouvernement à abattre ses cartes | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

(...) L’auteur de la loi éponyme sur l’accompagnement de la fin de vie qui sert aujourd’hui de référence et qui en 2005 avait été adoptée à l’unanimité a déposé une proposition de loi qui doit être examinée le 25 avril prochain à l’occasion d’une niche parlementaire accordée à l’UMP.

 

Ce texte comporte deux articles : le premier indique qu’une personne atteinte d’une maladie en phase terminale d’une affection grave et incurable « est en droit de demander à son médecin traitant l’administration d’un traitement à visée sédative, y compris si ce traitement peut avoir comme effet secondaire d’abréger la vie ». Le second offre la possibilité pour les patients de rédiger des directives anticipées.

 

En réalité ces deux dispositions étaient déjà en germe dans la « première » loi Leonetti, mais elles demeuraient souvent ignorées (volontairement ou non) des professionnels de santé et du grand public. En focalisant l’attention sur ces deux points, Jean Leonetti espère que chacun pourra « dire ce qu’il en pense et chacun prendra ensuite ses responsabilités ». Le député souhaite par cette voie contraindre le gouvernement à se prononcer et à préciser s’il souhaite aller au-delà de ces pratiques en permettant notamment le suicide assisté.

 

Cette proposition de Loi en tout état de cause va dans le sens de la Commission Sicard et du Conseil de l’Ordre des médecins.

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March 19, 2013 6:52 AM
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Fin de vie et dépendance : les Français veulent mourir chez eux...

Fin de vie et dépendance : les Français veulent mourir chez eux... | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Mourir chez soi serait-il une utopie ? Huit Français sur dix (81%) souhaiteraient finir leur vie chez eux, mais la majorité d'entre eux meurt à l'hôpital (57,5%). C'est le constat fait par le dernier rapport de l'Observatoire national de la fin de vie, rendu public jeudi. On y apprend notamment que seuls 25,5% des décès surviennent à domicile (contre 28,65% en 1990). Pour l'immense majorité des Français, le domicile est considéré comme le lieu d’une mort plus "naturelle", "plus tranquille", moins technique et "moins déshumanisée" que l'hôpital.

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March 15, 2013 9:44 AM
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Euthanasie : qu'en pensent réellement les patients ? : Allodocteurs.fr

Euthanasie : qu'en pensent réellement les patients ? : Allodocteurs.fr | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
Peut-on jauger le sentiment des Français à l'égard de l'euthanasie à l'aide un sondage ? Oui, selon l'Ifop, qui estime que 86% des Français seraient favorables à une loi légalisant l'euthanasie.
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March 7, 2013 8:25 AM
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Fin de vie : l’Académie de médecine fait la leçon à l’Ordre des médecins | Le Quotidien du Medecin

Suite à la récente position du Conseil national de l’ordre des médecins sur les conditions d’un « recours à une sédation terminale » pour les patients en fin de vie, l’Académie de médecine se dit préoccupée d’y observer « un glissement sémantique qui crée une confusion regrettable sur un sujet aussi sensible que celui de la fin de vie ».

Humanisme médical

« Dès lors que l’on parle de sédation terminale, le but n’est plus de soulager et d’accompagner le patient, mais de lui donner la mort », désapprouve l’Académie dans un communiqué signé par les Prs Denys Pellerin et Jean-Roger Le Gall.

« Le but de la sédation n’est plus seulement, comme le recommandait la loi Leonetti, de soulager et d’accompagner le patient, parvenu au terme de sa vie, plaçant le médecin dans son rôle d’accompagnement, conforme à l’humanisme médical, quand bien même cette sédation "puissante" précipiterait sa fin », ajoute l’Académie. Il faut distinguer « fin de vie » et « arrêt de vie » qui ne peut être assimilé à un acte médical, soulignent les académiciens. L’Académie de médecine rappelle que l’aide à mourir est contraire à la vocation du médecin et au serment d’Hippocrate.

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March 5, 2013 5:34 AM
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Sédation, euthanasie, suicide assisté : et si on arrêtait de tout mélanger ?

Sédation, euthanasie, suicide assisté : et si on arrêtait de tout mélanger ? | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Après le rapport Sicard sur la fin de vie, c'est au tour de l'Ordre des médecins de se prononcer en faveur du droit à une sédation qui accélère la mort dans les situations difficiles de fin de vie. S'agit-il d'une forme d'euthanasie? François Hollande a saisi le Comité consultatif national d'éthique de cette question. Pour le Docteur Bernard Devalois, chef de service de médecine palliative (CH René Dubos, CH Pontoise), il est urgent de comprendre de quoi on parle et d'appliquer la loi Léonetti sur la sédation palliative.

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February 15, 2013 6:29 AM
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Décision Santé: 60% des médecins pour l’euthanasie active

Y aurait-il eu rupture entre les médecins et leurs instances représentatives ? Dans une enquête Ipsos réalisée auprès de 605 médecins sur la fin de vie pour le Conseil national de l’ordre des médecins, 60% des médecins se déclarent favorables à l’euthanasie active. Dans ce processus, ils sont 42% à souhaiter être consultés, 35% à participer à la décision. Seulement 13% revendiquent le pouvoir de bloquer la décision. La tendance se confirme en cas de suicide assisté. 42% expriment la volonté d’être consultés sans toutefois participer à la décision.  28% expriment le droit de participer à la décision. En ce qui concerne la procédure d’administration des produits, 39% se limitent à un rôle de surveillance médicale. 30% préfèrent être exclus du processus d’administration des produits. 24% en revanche acceptent de participer à la phase d’administration des produits.

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February 14, 2013 5:07 AM
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«L’affaire Bonnemaison»: l’euthanasie de trop?

«L’affaire Bonnemaison»: l’euthanasie de trop? | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

« L’affaire Bonnemaison » sera-t-elle « le procès de Bobigny » de l’euthanasie ? En 1972, une jeune fille enceinte suite à un viol avait recours à une « avorteuse ». Dénoncées, Marie Claire, sa maman, 3 personnes les ayant aidées dans leur démarche -dont la femme qui a pratiqué l’avortement- étaient mises en examen. Le procès eut un retentissement énorme. L’avocate de la défense n’était autre que Gisèle Halimi. Avec l’accord des 5 inculpées, elle fit de ce procès le procès politique de l’avortement qui contribua grandement à l’évolution de la loi. En effet, 3 ans plus tard, la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, portée par Simone Veil, voyait le jour.Certes, le Docteur Bonnemaison ne revendique absolument pas un militantisme pour une légalisation de l’euthanasie. Mais le contexte politique pourrait bien faire de son procès le procès politique de l’euthanasie.(...) Il ne regrette pas ses actes car il a opéré en accord avec sa conscience, par compassion, dans l’intention de soulager, d’accompagner le patient jusqu’au bout. Son geste n’est pas donner la mort mais apporter le dernier soin, le seul possible. (…)Comme la maman de Claire, ne pourrait-il dire à son tour : "Mais, monsieur le juge, je ne suis pas coupable ! C'est votre loi qui est coupable !"

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February 8, 2013 4:09 AM
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BELGIQUE : Euthanasie: l'honoraire pour le deuxième avis sera libéré selon la loi

BELGIQUE : Euthanasie: l'honoraire pour le deuxième avis sera libéré selon la loi | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Une initiative sera déposée au parlement, probablement via une prochaine loi-programme, permettant l'octroi d'un honoraire au médecin donnant un deuxième avis dans le cadre d'une demande d'euthanasie, a annoncé jeudi la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Laurette Onkelinx, en réponse à une question du sénateur Jean-Jacques De Gucht (Open Vld). Les médecins qui donnent un deuxième avis lorsqu'un patient demande à pouvoir bénéficier de l'euthanasie, ne sont pas payés par les autorités pour cette prestation depuis des années.

 

Or, la loi sur l'euthanasie détermine qu'un second médecin doit être consulté avant toute pratique d'euthanasie. Pour les patients qui ne sont pas en phase terminale, il faut même trois avis. Un projet d'arrêté royal permettant l'octroi d'honoraires pour ces avis avait été soumis au Conseil d'Etat mais celui-ci a estimé qu'il n'avait pas de base légale. La ministre a dès lors annoncé jeudi qu'elle déposera un texte au Parlement dont "l'impact sera rétroactif". (VIM)

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February 7, 2013 5:27 AM
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BELGIQUE : Les demandes d’euthanasie en hausse de 25%

BELGIQUE : Les demandes d’euthanasie en hausse de 25% | Dépendance et fin de vie | Scoop.it
L’année dernière, 1430 patients ont choisi l’euthanasie. C’est un record et c’est un quart de plus que l’année dernière.

 

L’année dernière, 1430 patients ont choisi l’euthanasie. C’est un record et c’est un quart de plus que l’année dernière. De plus en plus de patients optent pour l’euthanasie en cas de maladie incurable. En 2011, les médecins ont aidé 1.133 patients à mourir peut-on lire dans la Gazet van Antwerpen et Het Belang Van Limburg dans leur édition de mercredi sur base des chiffres de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation.

 

Plus surprenant, on constate une augmentation des patients venus de l’étranger. « En 2012 il s’agissait d’une dizaine de patients surtout originaire des États-Unis, l’Allemagne ou la France . Même si on ne peut pas encore parler de “tourisme de l’euthanasie” comme c’est le cas en Suisse »

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January 24, 2013 10:12 AM
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Euthanasie: l'urgentiste bayonnais radié de l'ordre des médecins

Euthanasie: l'urgentiste bayonnais radié de l'ordre des médecins | Dépendance et fin de vie | Scoop.it

Nicolas Bonnemaison a été mis en examen pour sept cas d'euthanasie sur ders patients âgés. La radiation de l'ordre des médecins est la sanction la plus grave que peut appliquer une chambre disciplinaire de première instance.

 

(…)Dans sa décision, l'ordre explique "que "les manquements déontologiques relevés à l'encontre du Dr Bonnemaison sont de nature à justifier une peine disciplinaire" et "qu'à raison de leur gravité et de leur caractère répété, ces manquements (...) justifient que soit infligée à ce médecin (...) la peine disciplinaire de la radiation du tableau de l'Ordre des médecins".

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