L'origine des pandémies est liée de manière quasiment systématique au déplacement d'animaux sauvages. Pour éviter les pandémies, il suffit de protéger la faune dans son habitat naturel, selo
Le dérèglement climatique va pousser nombre d'animaux à fuir leurs écosystèmes pour des contrées plus vivables: en se mélangeant davantage, les espèces se transmettront aussi davantage leurs virus ce qui favorisera l'émergence de nouvelles maladies potentiellement transmissibles à l'homme, prédit une étude.
Le slogan « Sauvons la biodiversité » est percutant mais le traduire en actions efficaces pour préserver la biodiversité voire la restaurer demande de l’ancrer dans la réalité des faits. Cette présentation discutera des critères de choix en matière de biodiversité « souhaitée » ou « souhaitable ». Elle montrera notamment qu’en la matière, les choix relèvent plutôt de la société que d’un cadre scientifique solide. Les solutions possibles pour atteindre des objectifs de préservation de la biodiversité seront illustrées en considérant des écosystèmes de marais.
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Dans le cadre du cycle de webinaires Les sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales, mis en place par le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme : vendredi 7 mai 2021 à 12h15. Intervenante : Anne Bonis, chargée de recherche CNRS en écologie, laboratoire de géographie physique et environnementale, GEOLAB.
Abstract: Overabundant species can have major impacts on their habitat and induce trophic cascades within ecosystems. In North America, the overabundant greater snow goose (Anser caerulescens atlanticus) has been successfully controlled through special spring hunting regulations since 1999. Hunting is a source of mortality but also of disturbance, which affects the behavior and nutrient storage dynamics of staging snow geese. In 2020, the lockdown imposed by the COVID19 pandemic reduced hunting activity during their migratory stopover in Québec by at least 31%. This provided a unique opportunity to assess the effects of a sudden reduction in hunting disturbance on geese. We used long-term data on body mass combined with movement data from GPS-tracked birds in 2019 and 2020 to assess the effects of the 2020 lockdown on the spring body condition and behavior of greater snow geese.
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Frédéric LeTourneux, Thierry Grandmont, Frédéric Dulude-de Broin, Marie-Claude Martin, Josée Lefebvre, Akiko Kato, Joël Bêty, Gilles Gauthier, Pierre Legagneux,. COVID19-induced reduction in human disturbance enhances fattening of an overabundant goose species, Biological Conservation, Volume 255, 2021, 108968, ISSN 0006-3207, https://doi.org/10.1016/j.biocon.2021.108968
Le Global Safety Net combine six différents indicateurs de données primaires : les zones protégées déjà existantes, les habitats abritant des espèces rares, les zones riches en biodiversité, les sites habités par de grands mammifères, les vastes régions sauvages encore intactes et les environnements naturels capables d’absorber et de stocker une large quantité de carbone. […]
Le changement d’usage des terres, comme la conversion d’habitats naturels en écosystèmes agricoles ou urbains, a une incidence sur le risque et l’émergence de zoonoses (Myers et al., 2013 ; Gottdenker et al., 2014), c’est-à-dire de maladies dont les agents infectieux se transmettent des animaux vertébrés à l’Homme (Haddad et al., 2019).
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Référence de l’article : Gibb, R., Redding, D.W., Chin, K.Q. et al. Zoonotic host diversity increases in human-dominated ecosystems. Nature 584, 398–402 (2020).
Synthèse : Hélène Soubelet, dir FRB Relecture : Jean-François Silvain, Pdt FRB, Robin Goffaux, chargé de mission FRB « biodiversité et agriculture » ; co-point focal national SBSTTA CDB et Pauline Coulomb, responsable du pôle communication et valorisation scientifique de la FRB
UH Environmental geographer Camilo Mora explains how climate change increases the likelihood of novel pathogens moving from animals to humans. Mora explains how several recent outbreaks--Zika, Dengue, event anthrax--have links to the disruptions of climate change, including fires, drought, habitat destruction, storms, and warming.
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via le Départment de Geographie et Environnement de l'Université d'Hawaï le 13 mai 2020.
We compiled a total of 276 studies on zoonotic diseases and anthropogenic LUC, published between 1990 and 2019 (Appendix S2). Of the 276 studies included in the first step of this review, nearly half (136 studies; 49%) were focused on mammals, while 42% were not focused on a specific host taxon. The remaining 9% of studies either were focused on or included birds (12 studies), arthropods (12 studies), or frogs (one study).
"#Zoonoses et maladies émergentes : la réaffectation des terres ( #déforestation #urbanisation #agriculture ) induit de nouveaux comportements chez les animaux. il est urgent d'étudier l'impact sur les liens entre animaux et agents pathogènes"
Omniprésents dans le vivant, tous les virus ne déclenchent pas une pandémie. Pour l'écologue Franck Courchamp, l'humain favorise lui-même ce genre de catastrophe en appauvrissant les ressources et en dégradant la biodiversité dont les parasites font partie intégrante.
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Le 13.05.2020, Philippe Testard-Vaillant interroge Franck Courchamp.
Voir aussi : Les pangolins ont perdu les gènes permettant de résister aux coronavirus, peut-être pour le meilleur
OPINION. La relation entre pandémie et destruction des écosystèmes est maintenant bien établie, mais elle est trop ignorée par le grand public et les instances de décision, écrivent plus de 120 scientifiques, dont deux Prix Nobel, dans une tribune collective
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"Comme indiqué dans le rapport global 2019 de la plateforme intergouvernementale IPBES , notre empreinte sur l’ensemble de la planète devient problématique, notamment avec 75% des écosystèmes terrestres et plus de 65% des écosystèmes marins significativement modifiés par les activités humaines."
Tandis que dans le New York Times, le Secrétaire Général de l'ONU, António Guterres écrit "A Time to Save the Sick and Rescue the Planet"
TRIBUNE. Un collectif de scientifiques et d’experts rappelle que si les animaux jouent un rôle important dans l’essor de nouvelles épidémies, c’est en vérité le traitement que nous leur infligeons qui nous expose à de nouveaux virus.
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Les signataires de cette tribune (lecture complète réservée aux abonnés) font référence à l'étude suivante : "Global shifts in mammalian population trends reveal key predictors of virus spillover riskinProceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 287(1924):20192736 · April 2020 DOI: 10.1098/rspb.2019.2736
For decades, scientists have been raising calls for societal changes that will reduce our impacts on nature. Though much conservation has occurred, our natural environment continues to decline under the weight of our consumption. Humanity depends directly on the output of nature; thus, this decline will affect us, just as it does the other species with which we share this world. Díaz et al. review the findings of the largest assessment of the state of nature conducted as of yet. They report that the state of nature, and the state of the equitable distribution of nature's support, is in serious decline. Only immediate transformation of global business-as-usual economies and operations will sustain nature as we know it, and us, into the future.
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Un flash back sur cet article paru en décembre 2019 dans Science
et signé par plusieurs scientifiques membres de l'IPBES. Vol. 366, Issue 6471, eaax3100 DOI: 10.1126/science.aax3100
La destruction de leur habitat naturel et les contacts croissants avec les humains rendent les chimpanzés, gorilles et orang-outans potentiellement vulnérables au coronavirus, s’inquiète la primatologue Sabrina Krief.
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Santé, biodiversité, faune, pollution, la crise sanitaire actuelle met en lumière de nombreuses problématiques :
Dans Libe du 26 avril 2020, Sophie Kloetzli interviewe Sabrina Krief, vétérinaire et professeure rattachée au Muséum d’Histoire naturelle.
Dans Libe du 23 avril 2020, Sophie Kloetzli titre sa chronique
La complexité de notre système socio-écologique, dans lequel s’inscrit la santé humaine, est le facteur sous-jacent à l’émergence de concepts de santé légèrement différents, mais dont l’objectif est le même : comprendre les causes sous-jacentes de la fréquence croissante des épidémies ou des pandémies. L’intervenant abordera ce que nous savons de l’intensification de l’émergence des agents pathogènes et du changement climatique, de la perte de biodiversité, de la dégradation des habitats et de l’augmentation du taux de contacts entre la faune sauvage et l’homme. Il fera ensuite le lien avec les synergies entre la persistance d’une pauvreté intense et la croissance de la population humaine.
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Organisé par le Réseau National des Maisons des Sciences de l’Homme (RnMSH) le mardi 10 mai 2022, 12h-13h. I.ntervenant : Dirk Schmeller, écologue (INP Toulouse-ENSAT, Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement)
Almost two years since the start of the Covid-19 pandemic, scientific breakthroughs powered by international collaboration have helped us create vaccines and other treatments that can help tackle the health crisis. But our broken relationship with the natural world continues to make us vulnerable to pandemics and that is something that global governments and businesses need to fix.
Both habitat loss and the wildlife trade increase the likelihood that diseases will make the jump from animals to humans.
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Opinion by Marco Lambertini, Gim Huay Neo and Elizabeth Mrema for CNN Business Perspectives, January 17, 2022
De la découverte du plus petit reptile du monde aux liens entre l’effondrement de la biodiversité et la pandémie qui nous frappe, Julien Chapuis évoque notre rapport au vivant.
@chapuis_julvia @le_chantier : De la découverte du plus petit reptile du monde aux liens entre l’effondrement de la biodiversité et la pandémie actuelle, cofondateur de l'entreprise d'exploration et de médiation scientifique @NatExplorers évoque notre rapport au vivant
La plateforme intergouvernementale, scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié en 2020 un rapport intitulé « Échapper à l’ère des pandémies ». Cette synthèse revient sur lien entre la dégradation de la biodiversité et la pandémie.
La pandémie de Covid-19 a mis sur le devant de la scène la question des liens entre érosion de la biodiversité et multiplication des pandémies. À la suite d’un atelier dédié qui s’est tenu dès juillet dernier, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié un rapport, le 29 octobre, synthétisant les causes et les voies de sortie de cette « ère des pandémies », qui sont toutes liées à la manière dont on interagit avec la biodiversité. La crise sanitaire et socio-économique de la Covid-19 a justement heurté de plein fouet un processus de négociations internationales préparant la 15 e Conférence des Parties (COP 15) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies.
Le Covid-19, une zoonose de plus…Depuis le début du XXe siècle, le nombre de personnes touchées dans le monde par une maladie infectieuse diminue grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène et des systèmes de santé publique, au développement des réseaux d’assainissement, à l’apparition des vaccins et de
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Article publié le 4 juin 2020. 3 La Fondation Nicolas Hulot vous propose une analyse documentée pour comprendre les nombreuses raisons qui expliquent ce passage de plus en plus fréquent de la barrière d’espèces. "
Ecrit par l’anthropologue Frédéric Keck avant la crise du Covid-19, «les Sentinelles des pandémies» montre que l’observation des oiseaux permet de traquer et de prévenir l’émergence de nouveaux virus susceptibles de passer de l’animal à l’homme. Qui est Frédéric Keck ? Anthropologue et philosophe, il est encore peu connu du grand public, bien qu’il soit spécialiste des zoonoses (pathologies transmises à l’homme par les animaux).
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Geneviève Delaisi de Parseval propose ici une critique de l'ouvrage de Frédéric Keck Les Sentinelles des pandémies. Chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux aux frontières de la Chine Préface de Vinciane Despret. Zones sensibles, 240 pp., 20 €. C'est l'occasion pour elle de faire un tour d'horizon des études du même ordre à la lumière de la récente actualité. Très intéressant.
Geneviève Delaisi de Parseval propose ici une critique de l'ouvrage de Frédéric Keck Les Sentinelles des pandémies. Chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux aux frontières de la Chine Préface de Vinciane Despret. Zones sensibles, 240 pp., 20 €. C'est l'occasion pour elle de faire un tour d'horizon des études du même ordre à la lumière de la récente actualité. Très intéressant.
In diverse ecosystems well separated from human habitations, viruses ebb and flow without ever having a chance to make it to the big time
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Plusieurs références scientifiques dans cet article du Time :
Christine K. Johnson,& al. Global shifts in mammalian population trends reveal key predictors of virus spillover risk Proc. R. Soc. http://doi.org/10.1098/rspb.2019.2736
Plusieurs références scientifiques dans cet article du Time :
Christine K. Johnson,& al. Global shifts in mammalian population trends reveal key predictors of virus spillover risk Proc. R. Soc. http://doi.org/10.1098/rspb.2019.2736
Deux espèces sont particulièrement pointées du doigt pour expliquer l'origine du Covid-19 : la chauve-souris et le pangolin. Faut-il pour autant les éradiquer ? Ce raccourci est bien sûr trop rapide. C'est oublier que d'autres animaux, la plupart inoffensifs, sont porteurs de virus. Et qu'une diminution des populations favorise au contraire la concentration des virus et réduit la diversité génétique des espèces qui permet de résister aux maladies. La perte de la biodiversité a un lien avec l'émergence de maladies. Santés humaines, animales et environnementales sont étroitement connectées : c'est le concept "one health" (une planète, une santé).
Des scientifiques assurent que ne pas prendre en considération la nature conduira l'humanité à de plus en plus de crises sanitaires.
Dans un article pré-publié, Roger Frutos et ses co-auteurs soutiennent que la clé pour contenir les futures épidémies n'est pas de craindre la nature, mais de reconnaître que les activités humaines sont responsables de leur émergence et de leur propagation
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L'Express écrit suite à cette étude pré-publiée Front. Med. | doi: 10.3389/fmed.2020.00223 et cite les Centers for Disease Control and Prevention https://www.cdc.gov/
TRIBUNE. Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».
Des experts de la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité appellent à faire de la protection de la nature le socle des plans de relance afin de réduire la probabilité de futures pandémies.
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L'article du Monde fait référence au texte publié par l'IPBES https://ipbes.net/covid19stimulus COVID-19 Stimulus Measures Must Save Lives, Protect Livelihoods, and Safeguard Nature to Reduce the Risk of Future Pandemics
L'article du Monde fait référence au texte publié par l'IPBES https://ipbes.net/covid19stimulus COVID-19 Stimulus Measures Must Save Lives, Protect Livelihoods, and Safeguard Nature to Reduce the Risk of Future Pandemics
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Plowright, R.K., Ahmed, A.N., Coulson, T. et al. Ecological countermeasures to prevent pathogen spillover and subsequent pandemics. Nat Commun 15, 2577 (2024). https://doi.org/10.1038/s41467-024-46151-9