S’appuyant principalement sur des penseurs de la Révolution, A. Craiutu définit la modération comme une vertu du juste milieu – paradoxe, quand on pense que l’époque révolutionnaire n’était guère portée à cette vertu. La modération ne serait-elle pas plutôt l’arme des puissants et de ceux qui ont un intérêt dans l’ordre politique tel qu’il est ?