C'est ce que déclare la Commission qui vient de présenter un rapport qui énumère les différentes questions soulevées par le réexamen de la troisième directive anti-blanchiment. Cette directive établit un cadre destiné à protéger les établissements de crédit et autres établissements financiers contre les risques de blanchiment d'argent du crime et de financement du terrorisme (la France a été condamnée pour non-transposition). Les règles de l'UE se fondent, dans une large mesure, sur les normes internationales adoptées par le Groupe d'action financière internationale (le GAFI). Comme la directive n'assure qu'une harmonisation minimale, ce cadre est complété par des règles arrêtées au niveau national...