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Le nouveau patron du quotidien marseillais souhaite faire signer une pointure à la tête du journal. Première cible: Franz-Olivier Giesbert. C'est acté. Après un long feuilleton et de nombreux rebondissements, Bernard Tapie revient aux affaires à Marseille et dans le grand sud. Un joli coup. Pour un peu plus de 25 millions d'euros, l'ancien ministre de la ville a acquis la moitié du Groupe Hersant Médias. Le deal, signé sous les augures du tribunal de commerce de Paris, relève de l'alchimie. Contre 50 millions d'euros, la famille Hersant et Bernard Tapie possèdent l'ensemble du groupe de presse, riche de La Provence, Corse Matin, Var Matin et Nice Matin, leurs régies publicitaires, leurs imprimeries et délestés de 200 millions d'euros de dettes, gentiment abandonnés pour les banques… Reprenant un refrain d'antan, l'ex boss de l'OM assure que son investissement vise avant tout à sauver les emplois d'une entreprise en difficulté. Et comme à sa grande époque, Nanar compte bien ne pas perdre d'argent dans l'affaire. L'ouverture d'un guichet de départ de journaliste invoquant la clause de cession n'est pas à l'ordre du jour...
