La fin du "Merkozy" pourrait amener la chancelière allemande, Angela Merkel, à infléchir sa ligne politique. Gerhard Schröder, Daniel Cohn-Bendit, l'ambassadeur de France Maurice Gourdault-Montagne... il ne se passe plus une journée sans qu'un centre de réflexion n'organise à Berlin un débat avec une personnalité européenne ou publie un article sur les conséquences de l'élection française sur l'Europe. Dans ce contexte, il est assez étonnant que les propos de Nicolas Sarkozy proposant, dimanche 15 avril, de modifier le mandat de la Banque centrale européenne n'aient quasiment pas été commentés en Allemagne, même si, dès le lendemain, le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a rappelé que le gouvernement allemand ne partageait absolument pas cette position...