De la fierté mal placée ? | Chronique des Droits de l'Homme | Scoop.it

A la belle époque où je travaillais ici, dans un pays qui vivait encore en paix et presque dans la prospérité (ou du moins, qui attirait en masse les investisseurs étrangers : 1992-1996), j’avais écrit, dans un petit guide à l’usage de nos hommes d’affaires: „Le Hongrois n’est ni vaniteux, ni orgueilleux, mais fier”, prenant en sous-entendu le mot „fier” comme une qualité (dans ma pensée secrète, un peu face à la vanité française et à l’orgueil allemand...). Guide où je mettais aussi en garde mes compatriotes contre toute allusion aux beautés du Grand Trianon, démarche „suicidaire”, disais-je, mais alors plutôt sur un ton badin que vraiment grave...

 

>>>> J'ai senti/vécu le même phénomène de fierté mal placée en Turquie et au Japon. Une histoire de chute de "grands empires" mal vécue ? Une forme de complexe qui en découle ?