La Fondation 30 millions d'amis publie un manifeste signé par 24 intellectuels, afin de demander que l'animal soit dissocié des biens dans le Code civil.
Un chien a plus ou moins les mêmes droits qu'une machine à laver. Si quelqu'un venait à vous l'abîmer ou à vous le dérober, le Code pénal prévoit des sanctions. Même chose s'il provoque des dégâts chez vos voisins du dessous. Dans le Code civil, l'animal appartient à la catégorie des biens. Pour dénoncer ce qu'elle considère aujourd'hui comme un "archaïsme", la Fondation 30 millions d'amis a publié, jeudi 24 octobre, un manifestesigné par 24 intellectuels, dont le psychiatre Boris Cyrulnik, l'académicien Erik Orsenna ou encore l'astrophysicien Hubert Reeves.
Appuyés par les quelque 250 000 signataires d'une pétition lancée en 2012 par la fondation, ils demandent "que les animaux bénéficient d'un régime juridique conforme à leur nature d'êtres vivants et sensibles (...) et qu'une catégorie propre leur soit aménagée dans le Code civil entre les personnes et les biens". L'occasion pour francetv info de revenir sur le statut de nos amies les bêtes, plus compliqué qu'il n'y paraît.