Un pays sans passé est un pays sans avenir, dit l’adage. Force est de constater que le monde arabe a un passé millénaire et glorieux, non seulement marqué par l’Islam, le califat, puis l’Empire Ottoman, mais encore emprunts des civilisations préislamiques de l’Egypte des pharaons, du Levant des phéniciens, des assyriens et des hébreux, puis de la Mésopotamie des sumériens, des babyloniens et des Perses. Sans oublier les nabathéens d’Arabie, les Sabéens, dont la reine est aujourd’hui fameuse et bien d’autres tributs qu’ils seraient trop fastidieux d’énumérer. Ce passé qui est constitutif de l’aire islamique est aujourd’hui menacé par les hérétiques wahabo-salafistes, qui non contents d’avoir détruit les bouddhas de Bamiyan, veulent aujourd’hui détruire les vestiges de ces anciennes civilisations, les plus prestigieuses que l’Humanité ait connu.