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Les académies de Lille, Créteil et Aix-Marseille sont celles qui compteront à la prochaine rentrée le plus grand nombre de "REP+", des zones d'éducation prioritaire améliorées, selon une carte dévoilée mardi 23 septembre lors d'un déplacement de la ministre Najat Vallaud-Belkacem à Sedan (Ardennes).
La refonte de l’éducation prioritaire accorde une grande importance aux pratiques pédagogiques et éducatives mises en œuvre quotidiennement au sein des classes, individuellement et collectivement. Pour accompagner et soutenir la mobilisation nécessaire autour de ces questions, le site national de l’éducation prioritaire a été repensé. Il est consultable à l'adresse www.reseau-canope.fr/education-prioritaire
Parmi les élèves ayant fait leur première rentrée en classe de 6e en septembre 2011, 12,3 % accusent un retard scolaire d'au moins un an. La probabilité d'être en retard pour un élève varie fortement selon ses caractéristiques sociodémographiques (sexe, nationalité…) et celles de sa famille (profession des parents). Elle varie également sensiblement selon l'environnement géographique, à différentes échelles. Au sein des académies, des communes ou encore du voisinage très proche des enfants, les retards scolaires sont les plus fréquents dans les territoires marqués par la plus forte précarité économique et sociale des habitants. Le risque de retard scolaire est lié significativement aux caractéristiques du voisinage, au-delà des seules caractéristiques des élèves.
Programme d’Investissements d’Avenir : Clôture de l’appel permanent à projet pour la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) au 15 septembre 2014 (date limite d’envoi des candidatures). L’appel permanent à projet pour la promotion de la culture scientifique, technique et industrielle est ouvert depuis le 7 décembre 2010 et doit prendre fin en 2014."
"Le Parisien sort l’information : pour la première fois, le ministère de l’Education dévoile « les zones à risque d’échec scolaire », déterminées par plusieurs critères (chômage, diplôme des parents, milieu culturel).
Alors que l'Inspection générale rend un rapport favorable aux ABCD de l'égalité, le ministère met fin à une expérimentation qui a dressé contre elle l'extrême droite. Il promet une généralisation de la sensibilisation à l'égalité filles garçons sous un autre nom. Mais n'est ce pas lâcher la proie pour l'ombre ? Dans le combat pour ses valeurs, la République ne vient-elle pas de perdre une manche par abandon ?
Une évaluation partenariale de la lutte contre le décrochage scolaire a rendu son verdict le 18 juin : des objectifs peu clairs, un pilotage fragile, des résultats limités faute d'un manque de prévention et des indicateurs à perfectionner. Le rapport appelle à bâtir une politique plus intégrée.
Dans une circulaire, publiée au Bulletin officiel du 5 juin 2014, le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Benoît Hamon, précise que l’ambition de la « refondation de l’éducation prioritaire » est de « la rendre plus juste et plus efficace avec l’objectif clair et mesurable de lutter contre les inégalités scolaires liées aux origines sociales pour la réussite scolaire de tous.
La mobilité sociale entre générations régresse en France. C'est le résultat d'une étude récemment publiée dans l'Economics of Education Review. La mobilité « intergénérationnelle » mesure la capacité d'une société à échapper au déterminisme social. Lorsque la position sociale des enfants est essentiellement liée à celle des parents, la place des individus dans la société est prédéterminée et dépend du niveau d'éducation, de revenu et de richesse de la famille dont ils sont issus. Dans une société sans mobilité, les enfants des classes populaires ne peuvent accéder aux classes moyennes et les enfants des classes moyennes aux niveaux supérieurs. Les positions sociales sont en quelque sorte gelées. Les travaux menés depuis de nombreuses années montrent que la mobilité sociale intergénérationnelle est très différente d'un pays à l'autre. D'une part les pays riches bénéficient d'une mobilité plus forte que les pays pauvres. Mais des différences très sensibles existent également entre pays riches. Les pays nordiques présentent une mobilité assez forte alors que les Etats Unis, et dans une moindre mesure la Grande Bretagne et la France, ont une faible mobilité. Par Nathalie Chusseau ( Economiste, Université Lille 1, Chercheur associé à la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques) et Joël Hellier (Economiste, Université de Nantes et de Lille 1)
Les recteurs révisent leur géographie. Benoît Hamon vient de leur adresser une circulaire sur la mise en oeuvre de la refondation de l'éducation prioritaire leur demandant de préparer les futurs
A quelles conditions un dispositif peut-il produire du changement dans une institution ? Une lecture sociologique de l'articulation entre les institutions et les dispositifs, un regard sur les partenariats que les dispositifs invitent à construire, notamment dans le cadre de l'éducation prioritaire.
Via Labo Cités
Il y a des territoires où, pas plus que les médecins, les enseignants ne souhaitent exercer. La conséquence n'est pas la formation de déserts scolaires - comme il y a des déserts médicaux dans les territoires très ruraux ou dans les quartiers relevant de la politique de la ville - mais un sentiment d'assignation à résidence.
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[...] "Je n’oublie pas" mes précédentes fonctions, a-t-elle assuré. "On veillera à la cohérence". Pour preuve : "on fait en sorte" que les indicateurs pour tracer la nouvelle carte de l’éducation prioritaire "soient convergents" avec la carte de la nouvelle politique de la ville. "De fait, la carte des 1.082 réseaux d’éducation prioritaire s’appuiera sur des indicateurs sociaux objectifs : nombre de catégories sociales défavorisées, nombre de boursiers, nombre d’élèves en retard en 6e, nombre d’élèves résidant en ZUS", laissant une part à la négociation locale avec les collectivités. Elle a également rappelé que les recteurs seront signataires des contrats de ville.
En France, une quarantaine d’écoles de la 2e chance (E2C), réparties sur une centaine de sites, proposent un accompagnement global pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes sortis sans diplôme du système scolaire, les « décrocheurs ». 14 000 jeunes ont été accueillis en 2013. Afin de mieux connaître le fonctionnement et les pratiques de ces écoles de la 2e chance, la Dares a fait réaliser en 2012 une étude qualitative. D’après cette enquête monographique, les jeunes accueillis ont connu des ruptures scolaires, souvent associées à des difficultés sociales et personnelles. Leur entrée en E2C est souvent conditionnée à leur motivation.
Soutien pour les 6ème dans les établissements les plus difficiles, primes en hausse et temps libéré pour le travail commun des profs : la rentrée 2014 marque le début d'une refonte des ZEP, qui scolarisent 20% des élèves.
Les collectivités se sont impliquées dans les projets de réussite éducative (PRE), elles doivent désormais s'investir dans les projets éducatifs territoriaux (PEDT), après avoir monté des projets éducatifs locaux (PEL)... Jean Roucou a évoqué leur "malaise" en lançant, le 1er juillet, l'université d'été de PRISME et de la fédération générale des PEP. Le président de la FGPEP, Jean-Pierre Villain, a pour sa part évoqué une "crise de la pensée politique".
Ils ne sont pas généralisés, mais sont toujours là, et n'ont plus le même nom.
58 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus de catégories sociales défavorisées, 2 % sont enfants de cadres supérieurs. Selon le milieu social, les élèves ne réussissent pas au collège de la même manière.
Depuis quatre ans, l’association AFEV qui organise l’accompagnement scolaire de plusieurs milliers d’enfants par des étudiants développe également un programme de colocation solidaire dans les quartiers populaires. Le but : proposer à des étudiants de développer dans les quartiers des actions permettant de retisser le lien social ou l’entraide en échange d’un loyer modeste
Sur longue période, le niveau global d'éducation s'accroît et le nombre d'élèves qui sortent du système scolaire sans qualification diminue. Cette tendance est une évolution majeure de nos sociétés. Après la Seconde Guerre mondiale, la collectivité a investi massivement dans l'éducation, ce qui a profité aux plus défavorisés. Les catégories populaires et moyennes ont notamment eu progressivement accès au collège et une grande partie au lycée, autrefois réservé à une élite. Ainsi par exemple, le taux d'accès au bac s'est élevé pour toutes les catégories sociales
Les ABCD de l'égalité survivront-ils à la rentrée ? A un mois de la fin de l'année scolaire, les paris sont ouverts sur l'avenir de ce dispositif destiné à lutter contre le sexisme et les stéréotypes sexués. Publiquement, Benoît Hamon et son cabinet ont multiplié les assurances, répétant que l'égalité entre filles et garçons est considérée comme « essentielle », « non négociable » et que « cela s'apprend »…
Comments:"Le président de la République a présenté le 2 juin son projet de découpage administratif de la France. Il a annoncé que les nouvelles régions, réduites au nombre de 14, auraient en charge les lycées et les collèges à partir de 2020.
L'accent mis sur l'égalité des chances et la méritocratie légitiment les inégalités scolaires. La compétition scolaire profite aux enfants des familles les plus favorisées. Entretien avec François Dubet, sociologue. Extrait de la revue Le Français aujourd'hui.
Face à la frustration de certains parents devant les limites de l'assouplissement de la carte scolaire, la médiatrice de l'Éducation nationale, Monique Sassier, recommande dans son rapport annuel rendu public mercredi 15 mai d'améliorer l'information des familles sur la sectorisation et les critères d'affectation, et d'humaniser le traitement de certaines dérogations pour tenir compte des imprévus de la vie.
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Najat Vallaud-Belkacem annonce la répartition académique des REP et REP+ de la rentrée 2015 - Localtis - Publié le mardi 23 septembre 2014
Najat Vallaud-Belkacem a annoncé ce 23 septembre la répartition par académie des nouveaux réseaux d'éducation prioritaire, qui seront déployés à la rentrée scolaire 2015. La géographie détaillée des établissements concernés devrait être connue au début de l'année prochaine.
http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250267750371&cid=1250267746719
Scolarisation des moins de 3 ans : les collectivités en ont-elles les moyens ? Localtis, Publié le mardi 23 septembre 2014
L'annonce ce jour, par Najat Vallaud-Belkacem, de la répartition académique des 350 REP+ et des 732 REP, est l'occasion de revenir sur un des dispositifs phare de la réforme de l'éducation prioritaire, la scolarisation des moins de 3 ans. Rien ne pourra se faire sans les collectivités, dit en substance un rapport remis en juin dernier au précédent ministre de l'Education nationale. Mais les collectivités, qui sont en train de digérer la réforme des rythmes scolaires, en ont-elles vraiment les moyens ?
http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250267750371&cid=1250267745822