C’est une décision qui arrive un peu tard. Le Conseil d’État a jugé le 3 mai que les dérogations accordées en 2021 et 2022, qui permettaient l’utilisation de néonicotinoïdes pour la culture de betteraves sucrières, étaient « illégales ».
Par une décision du 12 juillet 2021, le Conseil d'État a rejeté la requête de l'Union des industries et de la protection des plantes (UIPP) et de trois autres organisations professionnelles qui demandaient l'annulation du décret du 30 juillet 2018. Ce texte avait interdit cinq insecticides néonicotinoïdes (acétamipride, clotianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiamétoxam) en France. Il avait été pris en application de la loi de reconquête de la biodiversité du 8 août 2016 qui avait posé le principe de l'interdiction, tout en prévoyant des possibilités de dérogations jusqu'au 1er juillet 2020.
Ce texte avait interdit cinq insecticides néonicotinoïdes (acétamipride, clotianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiamétoxam) en France. Il avait été pris en application de la loi de reconquête de la biodiversité du 8 août 2016 qui avait posé le principe de l'interdiction, tout en prévoyant des possibilités de dérogations jusqu'au 1er juillet 2020.
Les insecticides néonicotinoïdes sont largement utilisés et ont soulevé des inquiétudes quant aux effets négatifs sur les organismes non cibles.
Cependant, il n’y a pas eu d’étude à grande échelle et généralisable sur leur impact sur la biodiversité des espèces aviaires aux États-Unis. L’étude parue dans Nature sustainability le 10 août 2020 montre, à l’aide d’un riche ensemble de données sur les oiseaux nicheurs et l’utilisation de pesticides aux États-Unis, que l‘augmentation de l’utilisation des néonicotinoïdes a conduit à des réductions statistiquement significatives de la biodiversité des oiseaux entre 2008 et 2014, en particulier pour les oiseaux des prairies et insectivores, avec des taux annuels moyens de réduction de 4% et 3% respectivement.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments, l’Efsa, a confirmé mercredi le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d’usage dans l’UE, dans un rapport attendu de longue date.
« Il y a une variabilité dans les résultats, due à des facteurs comme l’espèce d’abeille, l’emploi prévu du pesticide et la façon d’être exposé. Certains risques faibles ont été identifiés, mais globalement le risque pour les trois types d’abeilles que nous avons étudiés est confirmé », explique Jose Tarazona, à la tête du département Pesticides de l’Efsa, dans un communiqué.
Des traces de pesticides toxiques pour les abeilles ont été détectées dans 75% du miel produit dans le monde entier, suscitant l’inquiétude pour la survie de ces pollinisateurs cruciaux pour l’agriculture.
Les concentrations relevées dans 198 échantillons de miel produits sur toute la planète ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme. Elles sont en effet inférieures au plafond autorisé par l’Union européenne, selon l’étude publiée jeudi dans la revue Science.
Après avoir constaté que 34% des échantillons contenaient des « concentrations de néonicotinoïdes connus pour être nocifs » aux abeilles, les scientifiques ont prévenu qu’une exposition chronique à ces substances pesticides menaçait la survie de ces petits insectes volants. (...)
Quel est l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles, et plus généralement les insectes pollinisateurs, en conditions réelles ? Développés dans les années 1990, ces analogues synthétiques de la nicotine, neurotoxiques pour les insectes, sont largement utilisés comme pesticides dans l’agriculture de par le monde, car au-delà d’une certaine dose ingérée, ils entraînent une paralysie létale pour ces animaux. Parfois épandus sur les plantes en cas d’urgence, les néonicotinoïdes sont le plus souvent appliqués par enrobage des graines : lorsque la plante grandit, l’insecticide s’insère dans ses tissus et on le retrouve jusque dans son pollen, son nectar et même ses fluides de transpiration, ce qui protège la plante des insectes nuisibles à toutes les étapes de sa vie.
Chez lui aussi c’est l’hécatombe. Avec 500 colonies, le Rucher de la Combe de Savoie, à Saint-Pierre d’Albigny, près de Chambéry, produisait plusieurs tonnes de miel ces dernières années. Cet hiver pourtant, Michaël Gourreau a perdu la moitié de son cheptel d’abeilles. Un cas emblématique de la situation dans laquelle se trouve la filière apicole en France. Apiculteur engagé, il témoigne.
Selon une étude publiée par « Nature », menée au Royaume-Uni pendant dix-huit ans, les insecticides néonicotinoïdes multiplient par trois la mortalité des insectes butineurs.
La nouvelle a été révélée ce matin par le journal "Le Monde" : Selon des statistiques obtenues par l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), les tonnages d'insecticides dits "tueurs d'abeilles" vendus en France ont augmenté de 31% entre 2013 ET 2014.
Selon une étude de l’Université du Sussex, les fleurs sauvages en bordure de cultures ont une concentration plus élevée de pesticides néonicotinoïdes (systémiques) que les fleurs des plantes cultivées traitées elles-mêmes.
Par exemple, quand la concentration dans les fleurs de colza s’élève à 3 ng/g, dans les fleurs sauvages elle est 5 fois plus élevée soit 15ng/g. Respectivement, dans la Berce et le Coquelicot, des concentrations aussi élevées que 86 ng/g et 64 ng/g ont été mesurées. Or, 97% du pollen à l’origine des néonicotinoïdes introduits dans les ruches proviennent des fleurs sauvages des bords des champs et non des fleurs de plantes traitées.
Deux études scientifiques viennent de démontrer la nocivité des néonicotinoïdes sur les abeilles, alors que les ruches connaissent ce printemps une mortalité impressionnante. Quels sont ces produits au nom compliqué ? Des insecticides nouvelle génération. Enquête sur ces molécules dangereuses qui continuent à être déversées dans la nature.
Les producteurs d’oléagineux européens agitent le spectre d’une supposée chute de la production de colza en 2015 en accusant le moratoire sur les utilisations de 3 insecticides néonicotinoïdes d’en être responsable. Générations futures réagit face à cette manipulation qui vise à semer la panique pour obtenir la levée du moratoire et décortique ce qui est une pure manipulation !!
On n’en finit pas de découvrir les dégâts des pesticides sur l’environnement et la santé. Cette fois, c’est une nouvelle « méta-analyse » qui dresse une synthèse très large. Elle décrit sur quelles espèces les pesticides étendent leurs néfastes influences. Autrement dit, c’est un tableau de l’impact des pesticides sur la biodiversité qui nous est proposé. Pas rassurant.
La cour de justice européenne siffle la fin de la partie en jugeant que « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur...
Les néonicotinoïdes, dont par exemple l’imidaclopride (IMI), la clothianidine (CLO) et le thiaméthoxame (TMX), représentent 25 % du marché mondial des insecticides agricoles, ce qui en fait la famille de pesticides les plus utilisés dans le monde. Ces pesticides sont dits systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont partiellement absorbés par la plante et transportés vers l’ensemble de ses tissus. En effet, environ 2 à 20 % du traitement des semences est absorbé par la plante pendant sa croissance et est réparti entre les feuilles, les fleurs, le pollen et le nectar, à des concentrations suffisantes pour lutter contre les invertébrés nuisibles. Les néonicotinoïdes sont ainsi couramment appliqués comme traitement des semences de cultures alimentaires importantes comme le maïs, le soja, le colza, le tournesol, les céréales et les betteraves.
L’Anses recommande de limiter l’usage du thiaclopride, suspecté, entre autres, d’être cancérogène et neurotoxique.
Dans son rapport sur six substances néonicotinoïdes, surnommées les pesticides «tueurs d’abeilles», l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (Anses) s’inquiète des dangers posés par le thiaclopride. Elle estime que l’usage de cet insecticide utilisé pour traiter les cultures de colza, de pomme de terre ou le bois doit être réduit «au maximum dès 2018». En revanche, concernant les cinq autres molécules de la famille des néonicotinoïdes, il n’existe pas de «risque inacceptable pour la santé humaine» si les conditions d’usage sont bien respectées, précise le rapport.
Les apiculteurs s’insurgent contre l’autorisation accordée par l’Anses à deux insecticides qu’ils considèrent comme étant des néonicotinoïdes déguisés. En estimant avoir créé une nouvelle famille de pesticides, les fabricants espèrent éviter l’interdiction prévue pour 2018.
Un pesticide controversé utilisé notamment dans les cultures céréalières pourrait entraîner la disparition des bourdons, car il rend plus difficile la fondation par les reines de nouvelles colonies de ces insectes pollinisateurs, indique une étude lundi.
Les reines exposées au thiaméthoxame, un insecticide néonicotinoïde, sont moins nombreuses à pondre des oeufs, ce qui pourrait entraîner un effondrement des populations de bourdons, selon cette étude parue dans la revue Nature Ecology & Evolution.
Ce sont sans doute les derniers clous dans le cercueil des néonicotinoïdes. Deux études, l’une britannique, l’autre canadienne, publiées vendredi 30 juin par la revue Science, éteignent les derniers doutes qui pouvaient – éventuellement – subsister sur les dégâts occasionnés par ces nouvelles générations d’insecticides agricoles sur les pollinisateurs. (...)
Tout le monde a déjà entendu parler des pesticides néonicotinoïdes et des risques qu’ils présentent pour les abeilles. En tant qu’insectes pollinisateurs, les abeilles sont un maillon indispensable de notre chaîne alimentaire : jusqu’à 75 % de notre alimentation dépend directement ou indirectement de la pollinisation. Nous devons impérativement protéger les pollinisateurs contre la menace des pesticides, notamment des pesticides néonicotinoïdes.
Les députés ont interdit dans la nuit de mercredi à jeudi les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, utilisés dans l'agriculture et considérés comme tueurs d'abeilles, à partir de septembre 2018, mais avec des dérogations possibles jusqu'en 2020, à l'occasion de la troisième lecture du projet de loi Biodiversité.
La synthèse publiée par le ministère de l'Ecologie pour l'année 2013 confirme la présence de pesticides dans la quasi totalité des cours d'eau. Elle met aussi en évidence l'augmentation de la détection d'imidaclopride, une substance néonicotinoïde. Une tendance à confirmer dans les années à venir.
Pour la seconde fois, le ministère de l'Ecologie publie une synthèse sur la présence de pesticides dans les cours d'eau. L'année 2013 a été passée au crible et met en évidence une tendance récurrente : des traces de pesticides sont retrouvées dans la quasi totalité des cours d'eau soit 92 %. Néanmoins, les trois quarts des bassins présentent des teneurs faibles à modérées c'est-à-dire inférieures à 0,5 microgrammes par litre.
En transportant le pollen de fleurs en fleurs les insectes pollinisateurs assurent la reproduction des plantes dont les fruits et les légumes. Ils sont donc essentiels à notre alimentation. Pour la biodiversité comme pour notre propre survie, leur disparition serait dramatique. Or les pollinisateurs subissent de plein fouet l’utilisation massive des pesticides par l’agriculture. Dans certaines régions françaises ce sont trois colonies d’abeilles sur quatre qui disparaissent. Deux études publiées cette année confirment que les néonicotinoÏdes, peut-être la famille de pesticides la plus toxique, attaquent directement le système nerveux des pollinisateurs. Plus grave encore, une analyse scientifique mondiale de 2014 montre que ces insecticides, parmi les plus vendus, toucheraient un grand nombre d’espèces animales jusqu’à l’être humain. Des impacts sanitaires, notamment sur le cerveau en développement des enfants, sont suspectés par ces publications.
Il est donc urgent d’agir pour sauvegarder les abeilles et autres pollinisateurs, assurer notre sécurité alimentaire et préserver la santé humaine sur le long terme.
De nouvelles preuves s’accumulent contre les néonicotinoïdes, les insecticides les plus employés dans le monde. Deux nouvelles études confirment leur impact sur les abeilles et les bourdons.
Les insecticides, la drogue des bourdons ?, par Denis Delbecq, Le Temps, 23.04.2015
México tiene enormes ventajas naturales en la producción de miel, si Melipona o Apis mellifera ni de otros. Estas ventajas naturales aseguran obtenemos un precio superior por nuestra miel en los mercados mundiales. ¿Por qué no asegurar nuestro futuro patrimonio en el mundo de los exportadores de miel al convertirse en el primer país en salir 100% bio, 100% libre de cultivos de OGM, y la celebración de su biodiversidad. Si vendemos sólo la miel multi-floral, o mieles mezcladas, hay menos para que nos diferencia. Si vendemos mieles que nadie más tiene como Xtabentun, dzidzilché, Tajonal, Jabín y otros de nuestra biodiversidad natural, nuestra miel seguirá creciendo en su reputación de calidad premium a nivel internacional.
Este artículo en francés es una prueba más de los peligros del enfoque agrícola industrial. Debemos elegir el camino correcto.
Mexico has enormous natural advantages in honey production, whether Melipona or Apis Mellifera or others. These natural advantages ensure we obtain a premium price for our honey on world markets. Why not secure our future patrimony in the world of honey exporters by becoming the first country to go 100% bio, 100% free of GMO crops, and celebrating its biodiversity. If we sell only multi-floral honey, or blended honeys, there is less to make us stand out. If we sell honeys that nobody else has like Xtabentun, Dzidzilche, Tajonal, Jabin and others of our natural biodiversity, our honey will continue to grow in its reputation for premium quality on an international level.
This article in French is further proof of the perils of the industrial agricultural approach. We must choose the right path.
Et si la mort mystérieuse des abeilles était un signal d’alarme? Les études se multiplient qui mettent en cause un type d’insecticide, les néonicotinoïdes, fabriqués notamment par la firme suisse Syngenta.Ce sont de puissants neurotoxiques, 5000 à 10000 fois plus nocifs pour les insectes que le DDT. Ils se transmettent dans la chaîne alimentaire, donc dans notre nourriture, sans que l’on connaisse leurs effets à long terme sur la santé humaine. Une chose est sûre: ils n’affectent pas que les abeilles, mais toute la biodiversité.
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