Les sols renferment à eux seuls 25% de la biodiversité des espèces terrestres. S’y trouvent notamment les principaux groupes de microorganismes : bactéries, champignons, algues… dont la biomasse totale peut atteindre 5 tonnes par hectare. Ces microorganismes tiennent une place centrale dans le bon fonctionnement des sols et, dans un contexte d’agroécologie, deviennent des acteurs sur lesquels s’appuyer. On parle d’ingénierie écologique des sols. Toutefois, cela s’avère très complexe car les microorganismes sont multiples et leurs interactions avec les plantes encore peu expliquées. Un colloque a eu lieu récemment à l’Académie Française d’Agriculture pour présenter et discuter des avancées sur les connaissances des interactions entre plantes et microorganismes telluriques. L’objectif visé de ces recherches : arriver à orienter ces interactions afin de promouvoir les effets bénéfiques de ces interactions pour des systèmes de cultures plus économes en intrants de synthèse et plus durables. Quelques résultats sont présentés dans ce dossier.
Agro Perspectives - Agronomie - Diffusion des techniques innovantes en agriculture
Via Christophe Jacquet, Bernadette Cassel