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Pierre Chaillot : "Les vaccins protègent-ils contre quoi que ce soit ?"

Pierre Chaillot : "Les vaccins protègent-ils contre quoi que ce soit ?" | Think outside the Box | Scoop.it

Pierre Chaillot, statisticien et auteur de Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels (Éditions L’artilleur), était l'invité d’André Bercoff sur Sud Radio le jeudi 5 octobre 2023 dans "Bercoff dans tous ses états".

 

Dans son livre, Pierre Chaillot s’attache à reproduire les chiffres officiels issus d’études cliniques et statistiques publiques pour dénoncer le mensonge présent dans le discours public au sujet du Covid-19 et de la vaccination contre cette maladie.

 

Pierre Chaillot : "Ces vaccins ont des effets indésirables, et uniquement ça"

"Je crois que c’est ce qu’on appelle un naufrage. On a un discours qui n’a ni queue ni tête. Les effets indésirables sont reconnus de multiples manières. Ils sont remontés depuis longtemps, il y a l’ANSM qui en reconnaît une grande partie aujourd’hui. Si on regarde les personnes qui prennent les vaccins pendant les études cliniques, il y a beaucoup plus de malades (au sens maux de tête, toux) qui sont remontés parmi les gens qui reçoivent le vaccin que parmi les gens qui reçoivent un placebo. C’est écrit dans leurs études. Donc, depuis les études, on sait qu’il y a des effets indésirables de ces vaccins.

Il y a peut-être une erreur de langage parce que les effets indésirables de vaccins sont ce qu’on appelle les effets primaires : ils arrivent juste après la vaccination. Ce sont les premiers effets. Et s’il y a un effet secondaire d’un vaccin, c’est de nous protéger contre quelque chose. Donc, si le ministre dit qu’il n’y a pas d’effets secondaires, on peut être d’accord sur le fait qu’on n’a jamais démontré que ces vaccins protègent contre quoi que ce soit. Dans ce sens-là, il n’y a pas d’effets secondaires mais bien des effets indésirables, et uniquement ça", a déclaré Pierre Chaillot.

"Il y a une baisse significative des naissances 9 mois après la vaccination des jeunes femmes"

Selon Pierre Chaillot, le monde fait face à un effondrement de la natalité, lequel est causé par les vaccins contre le Covid-19. "Il y a des pays en Europe dont le nombre de naissances a tendance à baisser, c’est le cas de la France notamment, c’est pas nouveau. Mais on peut regarder si les naissances suivent une courbe à la baisse, comme d’habitude, ou s’il y a un effondrement supplémentaire. Et là, on voit qu’en France, ça baisse bien plus. Il y a d’autres pays, comme le Danemark, où il y a une petite hausse des naissances. Mais globalement, on voit qu’il y a une baisse significative 9 mois après la vaccination des jeunes femmes. Donc, on a un indice extrêmement net en termes de temporalité. Et puis, sur un grand nombre de pays, ça arrive en même temps.

On observe aussi une baisse des naissances dans les pays qui ont confiné. On nous disait ‘les gens seront chez eux, ils vont faire des enfants’, mais on observe l’inverse. En 2021, lorsque les gens se sont sentis libérés, on a vu une remontée des naissances. Puis, en 2022, on observe une rechute dans tout un tas de pays. C’est un signal statistique assez fort. Il y a beaucoup de femmes qui ont des règles perturbées : certaines n’ont plus de règles, d’autres ont des règles très abondantes."

 

 

Jacques Le Bris's insight:

NDC : Retrouvez l'enregistrement ici :

https://www.sudradio.fr/?p=483462

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Révélation d'une nouvelle étude anglaise : on sait qui meurt le plus !

Cela fait plus de deux ans qu’avec de nombreux chercheurs, et notamment Laurent Toubiana, nous demandons la diffusion des données de décès français selon le statut vaccinal. La raison est simple : si la vaccination anti-Covid-19 est sûre et efficace contre une maladie mortelle, alors on doit facilement montrer que les vaccinés meurent moins (toutes causes confondues) que les non-vaccinés. Si on découvre que les vaccinés et les non-vaccinés meurent tout autant les uns que les autres, cela prouvera que la vaccination n’a aucun impact significatif sur le plan sanitaire. Si on découvre que les vaccinés meurent davantage que les non-vaccinés, on en déduira que nous avons un sérieux problème de santé publique. En France, les autorités ne sont pas prêtes à prendre le risque de la vérité.
L’Angleterre diffuse de son côté ces données. Une analyse confrontant la part des non-vaccinés dans la population anglaise à la part des non-vaccinés dans les décès anglais finit de détruire le narratif. Toutes les données sont évidemment publiques et en ligne, ce qui permet à tous de tout revérifier.

Lien vers l'étude anglaise : https://thenobodywhoknowseverybody.substack.com/p/further-proof-the-age-adjusted-argument
Lien vers mon Google Sheet pour tout vérfier : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1OqNYIYA1Ylj5f1kBu2jp1Lmf1tbvCAuXyt6ZuF0uTWc/edit?usp=sharing
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Les Amish terrassent la Covid sans vaccin

Les Amish terrassent la Covid sans vaccin | Think outside the Box | Scoop.it

Alors que la vaccination est largement adoptée comme le principal moyen de lutte contre la COVID-19 (à tort, diront certains…), une communauté en Pennsylvanie, les Amish, semble démontrer qu’une autre voie est possible. Selon un témoignage devant le Sénat de l’État de Pennsylvanie (par Steve Kirsch), le taux de mortalité parmi les Amish serait 90 fois inférieur à celui du reste des États-Unis, et ce, sans avoir recours à la vaccination.

 

Les Amish, connus pour leur mode de vie simple et leur rejet de la technologie moderne, ont choisi de ne pas suivre les directives du CDC pour lutter contre la pandémie. Ils n’ont pas été confinés, n’ont pas porté de masques, n’ont pas pratiqué la distanciation sociale et surtout, ils ne se sont pas fait vacciner.

 

La communauté Amish vit de manière relativement isolée, avec un mode de vie qui diffère grandement de celui de la majorité des Américains. Ils vivent en communautés rurales fermées, ont des interactions limitées avec le monde extérieur et mènent une vie très active physiquement. Ces facteurs pourraient contribuer à un système immunitaire plus robuste, capable de résister en partie à la COVID-19.

En dépit de leur approche non conventionnelle, les Amish ont réussi à maintenir un taux de mortalité exceptionnellement bas. Cela soulève des questions sur l’approche catastrophiste de la maladie adoptée dans le monde occidental.

 

28 juin 2023

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L’absentéisme bat des records et confirme un désamour grandissant des Français pour le travail

L’absentéisme bat des records et confirme un désamour grandissant des Français pour le travail | Think outside the Box | Scoop.it

Des salariés dans le quartier de La Défense.

 

Les salariés français se sont absentés de leur travail plus de 24 jours l’année dernière, un record, c’est assez cohérent avec leur opposition au recul de l’âge de la retraite et à leur souhait de passer à la semaine de 4 jours. Inquiétant parce que ça remet en cause la valeur travail.

 

Il va falloir sérieusement s’interroger sur la valeur travail en France. Parce qu’après s’être opposés à 75% à la réforme des retraites, on découvre que les français ont désormais un gout spectaculaire pour l’absentéisme. On est plus dans le vœu pieux de travailler moins , ou dans la revendication bruyante sur la retraite , on est dans la réalité vécue quotidiennement.

Pres d’un salarié sur deux s’est absenté l’année dernière pour des raisons de santé , d’accident , de stress , de transport , d’organisation familiale ou tout simplement de ras le bol.

L’étude réalisée par Ayming/Ag2r/ la mondiale correspond à ce que Axa avait déjà repéré . L’augmentation de l’absentéisme très rapide est un effet collatéral du covid.

En un an, le taux d’absentéisme au travail serait passé de 37% des salariés à plus de 47%. Ce phénomène touche désormais plus de 3 millions de personnes.

 

L’absentéisme dure en moyenne 24 jours par an. C’est-à-dire en gros l’équivalent de la durée des congés d’été . Si on ajoute à cela l’effet des 35 heures par semaine , les congés d’hivers (ou divers) et variés, les cas de force majeure pour cause de grève des transports ou d’école (faut bien garder les enfants), certains réussissent l'exploit de ne plus travailler qu’un jour sur deux en moyenne sur un an.

Cette tendance avait démarré sérieusement au début des années 2000.

Elle touche à peu près tous les actifs de la classe moyenne dans le privé et presque plus encore dans le public. L’absentéisme est pratiqué pratiquement par toutes les classes d’âge , peut-être plus par les femmes que par les hommes. Plus par les seniors et les moins de 30 ans.

 

Mais il ne faut pas s’étonner dans ses conditions que les opposants au recul de l'âge de la retraite aient été aussi nombreux et déterminés . Pas s’étonner que beaucoup revendiquent une semaine de 4 jours . Peut-être ne pas s’étonner que près d’un million de salariés ne sont pas revenus au travail après le confinement et qu’ils ont complètement abandonné cette forme d’activité de production et disparu dans la nature car, a priori, ils n’ont repris un autre travail.

 

Alors les raisons de cet absentéisme sont a priori connues . D’abord on s’absente principalement et officiellement pour des raisons de santé parce que les arrêts maladies de courte durée sont pratiques et assez faciles à obtenir. On peut toujours soupçonner les médecins d’être trop laxistes pour des raisons financières , sauf que les enquêtes montrent que les arrêts correspondent aussi tres souvent à des états de stress difficiles à gérer , des burnout plus ou moins graves et tout simplement des états de fatigue sans toujours des symptômes très visibles.

Bref , on peut toujours spéculer sur les vraies raisons d’une absence, notamment le lundi ou le vendredi , la réalité de cet absentéisme marque un malaise évident par rapport au travail.

Et la responsabilité de ce malaise est partagée.

Le gouvernement et l’administration n’ont pas compris les changements de rapport au travail et se contentent de répondre au malaise via les services sociaux . On soigne le malaise alors qu on devrait s’attacher à rechercher et corriger les causes de ce malaise. Le digital est en cause , il perturbe les habitudes du travail , il autorise le télé travail mais facilite aussi le non- travail.

 

Les syndicats ont évidemment aussi leur responsabilité sur l’organisation et la qualité de vie au travail mais encore faudrait-il qu’ils puissent exercer leur contre-pouvoir . L’expérience de la réforme des retraites prouvent qu’on ne leur a guère demandé leur avis. Ce problème est au cœur du combat de la CFDT et notamment de Laurent Berger.

Mais la responsabilité est aussi et d’abord du ressort des entreprises qui découvrent cette pénurie de main d’ouvre et ce besoin des salariés de travailler autrement . Ce besoin va de pair avec la responsabilité sociale et environnementale. Tout le monde s’y intéresse. Les entreprises qui sont entrées dans cette logique montrent que leur rentabilité n’en a pas souffert . Les exemples sont nombreux.

Quant aux fonds d’investissement ils commencent à se rendre compte que l’optimisation financière à court terme ne peut pas être leur seul objectif. Nombreux sont les fonds qui décident de ne s’engager que dans des entreprises qui respectent cette responsabilité.

Paradoxalement , les acteurs qui seront les plus difficiles à convaincre dans cet effort seront les consommateurs. Ils comprennent et défendent la nécessité d’améliorer la qualité au travail , et pour cause, ils travaillent eux-mêmes, ils comprennent et militent pour protéger l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique. Ils comprennent beaucoup plus difficilement que tous ces efforts ont un prix qu’il faut bien payer…

 

Jean-Marc Sylvestre

14 juin 2023

 

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Les anti-Raoult signataires de la tribune du Monde ont reçu plus de 18,5M d'euros des labos

Les anti-Raoult signataires de la tribune du Monde ont reçu plus de 18,5M d'euros des labos | Think outside the Box | Scoop.it

Les sociétés savantes médicales jouent un rôle crucial dans la promotion des connaissances médicales, l'élaboration de directives cliniques et la formation des professionnels de santé. Cependant, ces institutions sont de plus en plus critiquées pour leurs liens étroits avec l'industrie pharmaceutique, ce qui soulève des questions sur l'objectivité de leurs recommandations. En effet, les sociétés savantes médicales sont responsables de l'élaboration de directives cliniques qui influencent les pratiques médicales à l'échelle mondiale. L'influence de l'industrie pharmaceutique sur ces recommandations est préoccupante, car elle peut entraîner une sur-prescription de médicaments coûteux et potentiellement inutiles, minimiser les approches alternatives non pharmacologiques et négliger les effets indésirables des traitements.

Dès lors, il n’était pas surprenant de les voir s’élever, massivement, contre l’étude rétrospective pré-publiée par les Pr Lagier, Brouqui, Million et Raoult de l’IHU Méditerranée Infection, qui montrait sur plus de 30.000 patients l’impact favorable net sur la mortalité liées à la Covid-19, d’une prescription (réalisée hors AMM) d’hydroxychloroquine et à l’azithromycine.

La fronde pris la forme d’une tribune dans Le Monde, coordonnée par le Pr Molimard du CHU de Bordeaux. Depuis 3 ans, ce dernier s’est illustré dans les médias comme un pourfendeur de toutes formes de traitement de la Covid-19. Ses critiques acerbes (« rien ne marche », « on n’atteint pas les concentrations ») ne sont pas étayées d’éléments probants scientifiques. Il se cantonnerait derrière des publications, qu’il avait la possibilité de critiquer objectivement, et de les interpréter à son gré avec moult biais qui entrainent une désinformation des lecteurs ou auditeurs. Il est aussi grand fervent des vaccins (« on ne transmet plus la covid une fois vacciné »), pour le plus grand bénéfice de l’industrie pharmaceutique qui a bien entendu très largement plus à gagner à vendre 20€ (et parfois bien plus) un vaccin expérimental à 6 milliards de personnes qu’à vendre à quelques centaines de millions un traitement à 2€. Le bénéfice pour l’industrie, le risque pour le patient. En outre, le Pr Molimard est pharmacologue et médecin, il a donc un double diplôme. Le consentement libre et éclairé, les conventions d’Helsinki et d’Oviedo ne devraient avoir aucun secret pour lui. De plus, en respect de son serment d’Hippocrate, il lui était demandé de respecter le patient.

La base de données https://transparence.sante.gouv.fr, consultée via le site eurosfordocs.fr, comptabilise le montant des avantages perçus de l’industrie pharmaceutique. Les sommes comptabilisées le sont pour les sociétés savantes signataires de ladite tribune, mais également pour leurs représentants à titre individuel au cours des 4 dernières années. Les montants rapportés ne comptabilisent pas les conventions où les montants ne sont pas déclarés.

Les résultats sont édifiants :

  • Les représentants individuels ont touché en moyenne la somme considérable de 152 000 euros au cours des quatre dernières années. En « haut » du classement, le Pr Leclerc et le Pr Laharie ont touché plus de 600 000 euros chacun. 
  • De leur côté, les sociétés savantes se voient octroyées en moyenne plus de 1 400 000 euros. Les plus gâtées, la Société française de cardiologie et la Société nationale française de gastro-entérologie ont reçu respectivement 6,4 et 1,9 million d’euros !

Comment, avec de tels liens d’intérêts, espérer une quelconque indépendance de ces organismes vis-à-vis des intérêts industriels ? Comment espérer que leur dépendance et l’influence des intérêts industriels ne soient pas véhiculés dans la sphère politique et médiatique, alors que ces sociétés savantes sont les interlocuteurs privilégiés des autorités de santé et des médias ?  Pourquoi les médias, qui ont repris cette tribune à l'unisson, n'ont-ils pas déclaré ces sommes avant de parler à leurs lecteurs et auditeurs ?

En ce qui concerne l’étude sur l’hydroxychloroquine et l’accusation calomnieuse « d’essais thérapeutiques sauvages » le temps fera son affaire, et donnera probablement raison, d’une manière ou d'une autre, aux Pr Lagier, Brouqui et Raoult ainsi qu’à leurs équipes qui ont soigné de leur mieux des dizaines de milliers de patients. Il n’y a aucune loi qui interdise la prescription hors AMM qui a été faite de l’hydroxychloroquine, et aucune loi qui transforme une étude rétrospective en essais thérapeutique (recherches impliquant la personne humaine, ou RIPH au sens de la loi Jardé). Les mêmes accusations ont déjà été formulées à l’encontre des équipes de l’IHU Méditerranée Infection, dans la pseudo-affaire des « essais » sur la tuberculose, et ont déjà fait flop.

Par contre, le mal est fait au niveau médiatique et politique, pour une fois de plus, essayer de décrédibiliser des solutions et des pratiques qui vont à l'encontre des intérêts de l’industrie pharmaceutique. Ceci est trop souvent aux dépens de considérations de santé publique et d’efficacité budgétaire. Si l’on continue à autoriser de tels agissements, c’est la liberté de prescription des médecins, liberté fondamentale, qui est menacée. C’est la liberté et l’indépendance des scientifiques universitaires qui est menacée. C’est la santé publique et le progrès sociétal qui sont menacés.

Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour garantir l'indépendance des sociétés savantes médicales vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique. Il en va de la liberté de prescription des médecins, de l'indépendance des chercheurs et de la santé publique. Les politiques, les journalistes, les citoyens et surtout les médecins doivent s'impliquer activement dans la mise en place de mesures rigoureuses pour prévenir les conflits d'intérêts et assurer la transparence dans les activités des sociétés savantes médicales. Il est ainsi grand temps de dresser des barrières saines entre l'industrie pharmaceutique d'un côté et les médecins et les sociétés savantes de l'autre. Cela garantira l'intégrité scientifique, la confiance du public et des pratiques médicales fondées sur des données probantes, tout en préservant la liberté de prescription des médecins et en favorisant des solutions de santé abordables et efficaces.

 

Le Collectif Citoyen pour France-Soir
Publié le 04 juin 2023

 

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Didier Maïsto commente l'actualité: Ukraine, Macron, Pfizer, fascisme, Etats-Unis

LIEN POUR NOUS AIDER
https://dialoguefrancorusse.com/nous-soutenir/
Editorialiste français et ancien directeur du Sud Radio Didier Maïsto, comme plusieurs personnalités françaises, s'oppose à la guerre directe avec la Russie. Nous l'avons rencontré pour un dialogue sans langue de bois
01:00 Macron
02:33 Libre voix
05:57 Autocensure
07:10 Education
08:44 Ukraine
09:46 Kiev - ville pilote
10:33 Histoire du conflit
12:25 Diplomatie française
14:30 Zone tampon
15:42 Assange sur la guerre
17:13 BHL
18:06 Guerre du Golf
18:50 Initiative Klarsfeld
20:00 Bandera
21:30 Mémoire collective
22:06 Russophobie
22:42 RT France
28:45 Modèle occidentale de la démocratie
32:10 Tropisme russe
34:20 Héro américain
36:10 Ukraine-colonie américaine
38:00 Effet boomerang des sanctions
39:25 Brics
41:15 Dépenses militaires
42:19 Qatar Gate
43:00 Pfizer Gate
45:33 Résistance en XXI siècle
Jacques Le Bris's insight:

Etat des lieux de la France en 2023

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Les raisons cachées du millefeuille administratif

Communes, communautés de communes, communautés d'agglomération, villes-métropoles, départements, collectivités territoriales, régions, République française Union européenne...

Les Français se sentent perdus face à toutes ces strates administratives, où l'on ne comprend plus très bien qui fait quoi, mais dont on devine que cela coûte des sommes exorbitantes aux contribuables.

Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette prolifération délirante ?

Cette réorganisation de notre pays est mûrement réfléchie par les gouvernements successifs qui la mettent en œuvre. Ces gouvernements ne demanderont jamais leur avis aux Français. Si les causes de ce remodelage étaient exposées clairement à la population, il est certain qu’une écrasante majorité des Français s’y opposeraient.

Dans cette vidéo, François Asselineau nous explique les raisons cachées de ce millefeuille administratif.

00:00 - Introduction
03:56 - L’architecture administrative issue de l’Ancien Régime et de la Révolution
11:17 - Le tournant de 1941 sous l’impulsion de l’occupant allemand
17:45 - Les lois Defferre de décentralisation de la France
27:00 - Ce qu’il se cache derrière les réorganisations administratives
37:00 - Conclusion, nous devons prendre conscience du péril de notre pays

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📰 ChatGPT aura accumulé tout le savoir humain fiable en 2026

📰 ChatGPT aura accumulé tout le savoir humain fiable en 2026 | Think outside the Box | Scoop.it

Dans la course entre l'humain et une intelligence artificielle (IA) capable de converser, il y a une note d'espoir pour les êtres humains: une IA comme ChatGPT a beau être capable de continuer de s'améliorer, elle va frapper un mur vers 2026, pour ce qui est de l'accumulation des connaissances.

 

La raison: des applications génératrices de textes comme ChatGPT ou génératrices d'images comme MidJourney, consomment de l'information plus vite que nous ne pouvons en produire. Résultat, le contenu "de haute qualité" utilisable pour les alimenter, va être rattrapé en 2026, selon une évaluation sommaire dévoilée en octobre par un groupe d'observateurs de la scène de l'IA.

Autrement dit, le contenu que peut produire ChatGPT ne coûte peut-être pas grand-chose, mais le contenu produit par les humains, lui, coûte cher. Les auteurs de cette évaluation prennent d'ailleurs soin de distinguer le contenu "de qualité", incluant des livres, des recherches scientifiques et du code informatique. "C'est économiquement coûteux de les produire", résume l'un de ces chercheurs, Pablo Villalobos.

Il existe certes aussi une production de moins bonne qualité, allant des vidéos YouTube à des textes de toutes sortes circulant dans l'espace public: la quantité totale de cette autre partie de l'information est difficile à mesurer, de sorte que le "mur" pourrait ne pas être atteint avant 2050. Mais les concepteurs d'une IA sur qui on compte pour fournir de l'information fiable pourraient hésiter à la laisser être submergée par des contenus de moindre qualité.

Jusqu'à maintenant, avaient écrit ces chercheurs dans leur article publié en octobre sur le serveur de pré-publication ArXiv, les contenus de données utilisés pour nourrir ce type d'IA ont grossi d'environ 50% par année, alors que les contenus dits "de qualité" disponibles n'ont grossi que de 7% par année. D'où le mur de 2026.

Dans le langage de ces chercheurs, cette IA est toutefois avant tout une application qui apprend à converser, de sorte que la qualité des "données langagières" ne compte peut-être pas autant que la quantité de données utilisées pour l'entraîner. Si tel est le cas, spécule Villalobos, l'épuisement des textes produits par des humains pourrait être compensé par des textes produits... par des IA.

 

Publié par Adrien le 22/01/2023

 

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Concerts assis, plages dynamiques, crachats… Le best-of des consignes anti-Covid les plus absurdes

Concerts assis, plages dynamiques, crachats… Le best-of des consignes anti-Covid les plus absurdes | Think outside the Box | Scoop.it

Cette fin d’année 2022 marque les trois ans de la pandémie de Covid-19. À cette occasion, l’édition du soir revient sur les consignes les plus insolites mises en place pour lutter contre le virus. De l’interdiction de cracher dans l’espace public à celle de s’asseoir sur la plage… Retour en sept exemples, bien évidemment non exhaustifs.

 

En ce début décembre 2022, cela fait trois ans que le Covid-19 s’est invité avec fracas dans nos vies. D’abord lointain en décembre 2019 puis au coin de la rue, de la maison ou de l’appartement à partir de mars 2020 et du premier confinement, le SARS-CoV-2 fait désormais du quotidien. Une omniprésence qui a forcé les autorités à prendre pendant trois ans de nombreuses décisions, souvent indispensables et logiques, parfois surprenantes voire carrément absurdes.

Avec le recul salutaire que seuls permettent le temps et une situation sanitaire sous contrôle, retour sur certaines des règles et interdictions les plus insolites que les Français ont dû respecter.

 

1. Le capharnaüm des produits et commerces essentiels ou non essentiels

C’est sans doute, avec l’attestation de déplacement et les confinements successifs, la mesure gouvernementale la plus emblématique de la crise sanitaire du Covid-19 concernant la vie quotidienne. À plusieurs reprises lors de la pandémie, commerces et produits de consommation ont été divisés en deux catégories : essentiels et non essentiels avec parfois des situations surprenantes comme celle de la fermeture des rayons livres dans les grandes surfaces en 2020 pour « soutenir les petits commerçants » qui, eux, étaient fermés pour un souci d’équité.

 

Une règle qui s’était traduite à l’automne 2020 par un beau « bordel » en magasins, selon l’expression de Michel-Edouard Leclerc, le patron de la chaîne de supermarchés du même nom, avec des milliers de produits qui avaient dû être retirés en urgence des rayons, bâchés ou enrubannés dans des milliers de grandes surfaces. Un comportement qualifié dans la foulée « d’absurdie », par Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).

 

2. Interdiction des crachats dans la rue

Surprenant à plus d’un titre mais véridique. En avril 2020, le maire de la commune de Marcq-en Baroeul (Nord) a pris un arrêté municipal interdisant aux habitants « de cracher sur la voix publique mais aussi d’y abandonner des masques ou des gants ou encore d’éternuer sans se couvrir le visage, sous peine d’une amende de 68 € », indiquait il y a deux ans et demi nos confrères de La Voix du Nord . L’amende pouvait être majorée à 180 € en cas de retard de paiement.

 

3. Interdiction de manger dans les transports en commun

Parmi les mesures considérées comme absurdes par beaucoup : l’interdiction de manger dans les transports en commun ou en covoiturage. Mise en place le 3 janvier 2022, cette mesure bénéficiait tout de même de quelques souplesses.

« Il y aura peut-être un certain nombre d’assouplissements ici ou là, pour les enfants, ou pour boire de l’eau », expliquait à l’époque Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué en charge du Tourisme, à la radio France Inter le 29 décembre 2021. Une règle levée le 16 février 2022.

 

4. Les plages fermées

 

 

Une plage dynamique doit être fréquentée d’une façon « dynamique ». C’est-à-dire que ceux et celles la fréquentant doivent y marcher, y courir. (Photo d’illustration : Ouest-France)

 

Décidée au printemps 2020, la fermeture des plages un peu partout sur le littoral en raison de la pandémie a provoqué de nombreux haussements de sourcils circonspects. Une mesure plus tard atténuée avec le concept de « plages dynamiques » avec le déconfinement et le retour des beaux jours.

Le principe ? La plage doit être fréquentée d’une façon « dynamique ». C’est-à-dire que celles et ceux qui s’y rendent doivent y marcher, y courir ou y glisser selon les activités pratiquées mais jamais y stationner. Certaines activités telles que la bronzette ou les châteaux de sable avaient donc été proscrites.

 

5. Les festivals autorisés… mais assis

Autre mesure qui fait désormais sourire : l’autorisation des festivals de musique mais uniquement en places assises. Une règle édictée en février 2021 afin d’éviter une nouvelle année blanche pour le secteur de la musique, durement touché par la pandémie.

Des festivals ouverts au public avec également des jauges très basses. À l’été 2021, seuls 5 000 festivaliers avaient été autorisés à assister, sous forme assise, aux Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère).

 

6. Bars et restaurants ouverts mais service au comptoir interdit

Fin décembre 2021, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé l’obligation de consommer assis dans les bars et les restaurants afin de ralentir la flambée de l’épidémie de Covid-19. Les consommations au bar dans ces établissements ont été proscrites le 3 janvier 2022 avant d’être de nouveau autorisées à partir du 16 février 2022.

 

7. Obligation de faire ses courses sans enfants

En avril 2020, de nombreux Français se sont vus interdire l’accès à des supermarchés en raison de la présence d’un de leurs enfants. À l’époque certaines enseignes s’étaient justifiées en avançant le fait « qu’une personne doit faire ses courses seule, même si cela nécessite de trouver des moyens de garder ses enfants quand on est mère ou père célibataire », rappelait Le Parisien . Un excès de zèle de responsables de grandes surfaces qui avait provoqué une vive réaction sur le réseau social Twitter du Défenseur des droits.

 

« Le refus d’accès des enfants aux magasins d’alimentation ne fait pas partie des mesures restrictives relatives à la lutte contre la propagation du Covid-19, telles que détaillées dans la loi du 23 mars 2020 relative à l’état d’urgence sanitaire et les ordonnances d’application », justifiait encore le Défenseur des droits.

Et à l’étranger ?

De nombreuses règles insolites ont également fleuri hors des frontières françaises. Au Japon notamment pour sensibiliser aux gestes barrière face au Covid-19, deux responsables d’un parc d’attractions japonais se sont filmés en endurant des montagnes russes, en silence. « Merci de crier en votre for intérieur », indiquait un slogan à la fin de la séquence. Les visiteurs ont bien reçu le message de ce drôle de tutoriel, avait assuré un porte-parole de l’établissement.

En Italie, au tout début de la pandémie, une patronne d’un bar de Rome avait obligé ses clients à ne plus parler du Covid-19 dans son établissement car « omniprésent et anxiogène », expliquait en mars 2020, le journal La République des Pyrénées.

Encore plus direct, le président du Turkménistan Gurbanguly Berdymukhammedov aurait interdit aux médias d’utiliser le mot « coronavirus » selon l’organisation non gouvernementale (ONG) Reporters sans frontières. Le mot avait également été retiré des brochures d’information sur la santé, distribuées dans les écoles, les hôpitaux et les lieux de travail.

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VACCINE-INDUCED TURBO CANCER: T-cell lymphoma can progress rapidly due to mRNA booster shot –

VACCINE-INDUCED TURBO CANCER: T-cell lymphoma can progress rapidly due to mRNA booster shot – | Think outside the Box | Scoop.it

Le Dr Charles Hoffe, un médecin de 28 ans en Colombie-Britannique, qui travaille maintenant à la Lytton Clinic, a fait l'impensable, lorsqu'il s'agit d'inspecter la soi-disant «sécurité et efficacité» des vaccins contre la grippe Fauci que le CDC appelle "vaccins." Il a effectué des tomodensitogrammes TEP/CT sur des patients cancéreux qui avaient reçu le rappel d'ARNm de Pfizer à peine huit jours auparavant et a constaté une progression rapide du lymphome à cellules T, une augmentation spectaculaire des lésions gastro-intestinales et un effet turbo de la propagation des cellules dans le ganglions lymphatiques sous les bras près des aisselles.

 

C'est ce qu'on appelle le turbo-cancer, où les protéines de pointe des injections d'ARNm servent de cancérogène - littéralement de la nourriture qui nourrit le cancer, le propulsant à se multiplier de façon exponentielle pour envahir le reste du corps. Cela se produit parce que la protéine de pointe désactive les gènes qui combattent le cancer (P-53, alias «gardien du génome»), donc en recevant le coup Covid, c'est comme désarmer votre propre armée pendant une bataille critique. Ce PET/CT scan montre comment les cellules cancéreuses ont été alimentées par des protéines de pointe et se sont propagées de manière significative dans différentes parties du corps.

 

Les protéines de pointe des pokes d'ARNm sont de la nourriture pour alimenter le turbo cancer

 

Le lymphome à cellules T commence dans les globules blancs appelés cellules T (lymphocytes T) qui aident le système immunitaire de votre corps à combattre les germes, mais le cancer fait muter les cellules et développe des anomalies, et elles se retournent et attaquent la peau. Le taux de survie global pour tous les types de lymphome non hodgkinien à cellules T (au cours des 5 dernières années à compter du diagnostic) est légèrement supérieur à 63 %. C'est un cancer à croissance lente qui se développe sur plusieurs années et est classé en stades.

 

Pourtant, le Dr Charles Hoffe avertit le monde que la majorité des patients vaccinés contre Covid pourraient subir des dommages critiques pour leur santé, notamment une accélération du cancer et/ou souffrir de caillots vasculaires qui endommagent définitivement le cœur. En fait, 62% des patients du Dr Hoffe qui ont reçu les coups d'ARNm de Covid ont été testés positifs pour les caillots sanguins. Cela provoque une augmentation de la résistance vasculaire à travers leurs poumons, atteste-t-il, et peut raccourcir considérablement leur durée de vie.

 

Turbo cancer et caillots vasculaires causés par les impacts de la grippe Fauci

 

Vous sentez-vous fatigué tout le temps, depuis que vous avez été poignardé avec l'injection de milliards de protéines de pointe de Fauci Flu ? Quand votre corps ARRÊTERA-T-IL de les créer, maintenant que la pandémie est terminée ? Ces protéines de pointe toxiques sont reconnues par votre système immunitaire comme des ennemis, des particules étrangères, qui ressemblent à un virus mortel. Votre corps essaie d'attaquer ces prions de pointe, qui ont voyagé dans tout votre corps pour nettoyer les organes, les organes reproducteurs, le cœur et le cerveau.

Désormais, toutes les cellules cancéreuses de votre corps sont également nourries, car votre système vasculaire fournit moins d'oxygène et moins de nutriments pour les combattre, tout cela grâce aux injections de protéines de pointe. Les injections de protéines de pointe empêchent votre propre système immunitaire de reconnaître les mutations de vos cellules lorsqu'elles se divisent, permettant aux cellules cancéreuses de se développer et de se multiplier de manière incontrôlable et sous le radar de votre système de défense naturel.

C'est parce que les coups de la grippe Fauci désactivent votre gène P-53. Maintenant, votre corps ne peut plus lutter contre le cancer, comme l'a décrit le Dr Hoffe, et tout cela pendant que les protéines de pointe obstruent le système vasculaire, privant le corps d'oxygène et de nutriments. La plupart des défenseurs de la santé naturelle savent déjà que l'effet du caillot est réel et dangereux, mais cette recherche du Dr Hoffe confirme tous les doutes ou les doutes à ce sujet, alors allez de l'avant avec votre mode de vie biologique et vos remèdes naturels, et ne regardez jamais en arrière.

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Traduit par votre serviteur d'après l'article émis

Tuesday, November 15, 2022 by: S.D. Wells

 

Jacques Le Bris's insight:

Nota bene : le lien vers la définition du turbo cancer est comme par hasard interdit par notre gouvernement !

 

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"Soleil Vert", il y a 50 ans la science-fiction avait prédit 2022

"Soleil Vert", il y a 50 ans la science-fiction avait prédit 2022 | Think outside the Box | Scoop.it

Il y a 50 ans, le film de science-fiction "Soleil Vert" décrivait une année 2022 caniculaire, sur fond de crise des ressources et avec comme figurants des personnages portant des masques. Comment ce film a-t-il pu à ce point tomber juste ?

Est-ce que la science-fiction peut prédire notre avenir ? On est en droit de se poser la question pour ce qui est de Soleil Vert. Même si à l’époque, beaucoup de critiques ont dit : "Ce film est complètement improbable", d'après l'écologue Frédéric Ducarme, chercheur en philosophie de l'écologie.

 

6 septembre 2022
58 min

De la surpopulation au changement climatique

Make room ! Make room !, le roman de Harry Harrisson sort au milieu des années 1960. La peur de l’époque c’est la surpopulation et c’est ce que prophétise ce livre de science-fiction. Quelques années plus tard, quand le réalisateur Richard Fleischer veut l’adapter au cinéma, le baby-boom s’essouffle et la surpopulation fait moins peur.

Richard Fleischer cherche à mettre à jour son scénario et il va se tourner vers un écologue professionnel : Frank Bowerman. C’est lui qui propose plein de thèmes qui, à l’époque, sont assez inconnus : le réchauffement climatique, la crise des ressources, l’érosion de la biodiversité et les conséquences politiques qui suivent derrière. Ce qui en fait un film extrêmement visionnaire pour son époque.Frédéric Ducarme

 
Le détective Thorn ( Charlton Heston ) veut découvrir ce qu'il se cache derrière la fabrication du "soleil vert", 1973.© AFP - MGM

Dans le film, l’homme a exploité toutes les ressources naturelles de la Terre. Plus d’arbres, plus d’animaux, plus de nourriture, plus d’eau… Cette crise alimentaire renforce le pouvoir de multinationales sans scrupule.

"Le film ne se contente pas d’être un film, comme on a eu beaucoup depuis, de catastrophe écologique. C’est aussi un film profondément politique avec l’idée de collusion d’un État corrompu et d’entreprises sans foi ni loi. Alors que beaucoup de films de catastrophes écologiques sont plutôt sur un aspect assez chrétien de la punition divine. Là, c’est pas du tout ça. On est vraiment sur un film d’enquête et de révélation d’un système politique qui a entraîné la crise écologique. Donc on a des choix politiques, qui entraînent des problèmes écologiques, qui eux-mêmes vont renforcer des problèmes politiques et sociologiques. C’est cet emboîtement de l’ensemble, très inattendu de la part d’un grand studio hollywoodien comme ça, qui fait toute l’originalité de ce film." Frédéric Ducarme

L'amnésie environnementale

Dans ce New York fictif de 2022, au 44 millions d’habitants, rares sont ceux qui se souviennent du monde d’avant. La population, nourrie avec des barres colorées, ne se rappelle presque plus de la vraie nourriture. Et le film aborde de façon émouvante et poétique un problème souvent ignoré de la crise écologique : l’amnésie environnementale.

 
Sol, joué par Edward G. Robinson quelques mois avant sa mort, se souvient avec regret du monde d'avant.© AFP - MGM

"L’amnésie environnementale est un des grands concepts de la psychologie de l’environnement et il est très représenté dans le film puisqu'on a deux générations. On a le vieux Sol, qui se rappelle du XXe siècle, des paysages, des écosystèmes, de la bonne nourriture aussi et qui est complètement dévasté par l’évolution du monde. Donc, un exemple de solastalgie. Alors que Thorn qui est plus jeune, lui, a une vision très floue de ces récits-là. D’ailleurs il pense qu’ils sont plus ou moins exagérés, mythifiés, il ne se rend pas compte de tout ce qui a été perdu. Et ça c’est vraiment un des grands enjeux de la psychologie environnementale : c’est que chaque génération naît dans un monde qui est déjà appauvri et ne se rend pas forcément compte de ce à quoi ça ressemblait avant. Des exemples d’amnésies environnementales vous pouvez en trouver très simplement si vous allez sur la Côte d’Azur. Quand on regarde les textes un peu plus anciens, au XVIe siècle, le port de Marseille était tellement infesté de dauphins que c’était une problématique pour les bateaux. Et sous l’Empire romain toutes les plages de la Méditerranée française étaient envahies de phoques." Frédéric Ducarme

Une alerte peu entendue

Soleil Vert dépeint avec virtuosité ce phénomène lent et irréversible de la catastrophe écologique. Diffusé comme un blockbuster, ce chef-d’œuvre de science-fiction a marqué une génération tout en réussissant le tour de force de politiser la question écologique.

 
"Soylent green" ce sont ces carrés verts qui servent de base à l'alimentation dans le 2022 de Soleil Vert, 1973.© AFP - MGM

Mais à sa sortie en 1973, ce n’est pas tant l’aspect environnemental qui choque mais plutôt ce que découvre le personnage principal, Thorn, joué par Charlton Heston. Pas de spoil mais promis, ça vaut le coup de (re)voir ce film, devenu culte par sa force visionnaire.

 Par Elsa Mourgues
Publié le lundi 7 novembre 2022
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Les étudiants utilisent l'IA pour rédiger leurs travaux

Les étudiants utilisent l'IA pour rédiger leurs travaux | Think outside the Box | Scoop.it

Les éducateurs sont désormais confrontés à un nouveau défi pernicieux qui se propage dans les travaux de rédaction de leurs élèves : des articles écrits par l'intelligence artificielle. Le premier générateur d'articles en ligne a fait ses débuts en 2005 et aujourd'hui, les textes générés par l'intelligence artificielle se retrouvent dans des romans, des articles de fausses nouvelles et de vraies nouvelles, des campagnes de marketing et des dizaines d'autres produits écrits. La technologie est gratuite ou peu coûteuse à utiliser, ce qui la met à la portée de tous. Et elle est déjà en train de s'infiltrer dans les salles de classe.

 

Les professeurs de innovate_rye savent qu'il s'agit d'un étudiant de première année en biochimie, et d'un étudiant avec de bonnes notes. Ce que ces professeurs ne savent pas d'eux, c'est qu'il utilise un puissant modèle linguistique d'IA pour terminer la plupart des devoirs à la maison. « Il s'agirait de devoirs simples comprenant des réponses étendues. Pour la biologie, nous nous renseignerions sur la biotechnologie et écririons cinq bonnes et mauvaises choses sur la biotechnologie. J'envoyais une invite à l'IA du genre : "Quelles sont les cinq bonnes et mauvaises choses sur la biotechnologie ?" et elle générait une réponse qui me valait un A », explique innovate_rye, qui a demandé à utiliser son identifiant Reddit pour ne pas être repéré par son université.

Sans l'IA, innovate_rye affirme que les devoirs qu'il considère comme des « tâches fastidieuses » lui prendraient deux heures. Aujourd'hui, les devoirs de ce type lui prennent 20 minutes. « J'aime beaucoup apprendre et parfois, des devoirs scolaires que j'ai déjà fait auparavant me poussent à procrastiner et à ne pas rendre le devoir. Être capable de le faire plus rapidement et plus efficacement me semble être une compétence », explique innovate_rye.

innovate_rye n'est pas seul. Depuis qu'OpenAI a dévoilé la dernière interface de programmation d'applications (API) pour son modèle de langage largement utilisé, GPT-3, davantage d'étudiants ont commencé à alimenter en invites écrites le Playground d'OpenAI et des programmes similaires qui utilisent le deep learning pour générer du texte. Les résultats poursuivent l'invite initiale de manière naturelle et ne peuvent souvent pas être distingués d'un texte écrit par un humain.

Les algorithmes de vérification du plagiat ne signalent pas le texte généré par l'IA

Lorsque AeUsako_ était en dernière année de lycée au printemps dernier, il a utilisé OpenAI pour générer un essai entier sur les affaires du monde contemporain. Il a expliqué que, même s'il n'a pas réussi son devoir (il a perdu des points pour ne pas avoir cité de sources extérieures), il a appris que les algorithmes de vérification du plagiat ne signalaient pas le texte généré par l'IA. « Parce que j'ai utilisé Open AI, je n'ai pas ressenti l'anxiété constante de devoir consacrer tout mon temps à l'écriture », a déclaré AeUsako_, qui a également demandé à utiliser son pseudonyme en ligne.

George Veletsianos, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l'apprentissage et les technologies innovantes et professeur associé à la Royal Roads University, explique que cela est dû au fait que le texte généré par des systèmes tels que l'API OpenAI est techniquement un produit original généré par un algorithme de type boîte noire.

« Le texte n'est pas copié d'ailleurs, il est produit par une machine, donc les logiciels de vérification du plagiat ne pourront pas le détecter et ne pourront pas le relever parce que le texte n'a pas été copié d'ailleurs ». Sans savoir comment tous ces autres outils de vérification du plagiat fonctionnent tout à fait et comment ils pourraient être développés à l'avenir, je ne pense pas que le texte d'IA puisse être détectable de cette manière », a déclaré Veletsianos.

Peter Laffin est un professeur d'écriture et le fondateur du programme de tutorat privé Crush the College Essay. Il dit que des outils comme ceux d'OpenAI sont emblématiques d'autres techniques de compensation que la technologie a produites au cours de la dernière décennie, comme les assistants de frappe basés sur le cloud qui sont censés aider les écrivains en difficulté.

« Dans l'enseignement de l'alphabétisation, en particulier pour les écrivains en développement, les instructeurs recherchent le niveau de difficulté souhaitable, ou le point auquel vous vous donnez autant de mal pour ne pas casser mais aussi pour vous améliorer. Trouver le bon niveau, le niveau approprié de difficulté souhaitable de l'enseignement fait croître leur capacité à écrire. Donc, si vous faites des techniques de compensation qui vont au-delà de trouver ce niveau de difficulté souhaitable et d'instruire à cet endroit, alors vous ne les aidez pas à grandir en tant qu'écrivain », a déclaré Laffin.

 


Veletsianos note qu'il est probable que nous ayons dépassé le point de non-retour avec les textes générés par l'IA, et que les étudiants ne sont pas les seuls à être séduits.

"Nous pouvons également commencer à voir où cette technologie pourrait générer un cours à la volée et toutes sortes de questions autour du cours. Je ne dis pas que le système que nous avons est le meilleur système, mais je dis que ce sont des conversations que nous devons et devrions avoir pour voir comment nous pouvons utiliser ces outils pour améliorer non seulement l'efficacité de l'enseignement, mais aussi son efficacité et son engagement », a-t-il déclaré.

Bien que Laffin reconnaisse qu'une réévaluation de l'efficacité de l'enseignement est nécessaire, il dit que cela peut se produire en regardant les types d'invites que les éducateurs assignent aux étudiants, notant une différence entre la régurgitation de faits et la découverte d'informations. Cependant, il craint que des produits comme le générateur de texte d'OpenAI ne fassent de la rédaction un point de détail.

« Nous perdons le voyage de l'apprentissage. Nous pouvons savoir plus de choses, mais nous n'avons jamais appris comment nous y sommes arrivés. Nous avons toujours dit que le processus est la meilleure partie et nous le savons. La satisfaction est la meilleure partie. C'est peut-être la chose qui a été éliminée de tout cela. Et je ne connais pas le genre de personne qui crée plus que tout. Au-delà des études, je ne sais pas à quoi ressemble une personne qui n'a jamais eu à se battre pour apprendre. Je ne connais pas les implications comportementales de cela », a déclaré Laffin.

Formation pour l'avenir ou pour le passé ?

Nous avons vu récemment une information troublante de l'intelligence artificielle. Un artiste a gagné un concours artistique avec des œuvres créées par l'IA, et les gens ont crié à l'injustice. Aujourd'hui nous avons des inquiétudes sur la façon dont les étudiants pourraient utiliser des auteurs IA pour rédiger des articles. Ils ne seraient pas repérés par les outils de plagiat, car il s'agirait d'un travail original, mais écrit par l'IA. C'est un problème récurrent avec tout nouvel outil technologique. Lorsqu'il sort, les gens se plaignent que l'outil, en particulier pour les étudiants, devrait être interdit, même si, une fois que l'étudiant quitte le processus éducatif, la compétence de savoir comment utiliser cet outil aura plus de valeur que la compétence de produire quelque chose sans lui.

En attendant, innovate_rye attend avec impatience le TPG-4, qui devrait être entraîné sur 100 trillions de paramètres d'apprentissage automatique et pourrait aller au-delà des simples sorties textuelles. En d'autres termes, ils ne prévoient pas d'arrêter de sitôt d'utiliser l'IA pour rédiger des dissertations. « Je fais toujours mes devoirs sur les choses que je dois apprendre pour réussir, j'utilise juste l'IA pour gérer les choses que je ne veux pas faire ou que je trouve sans intérêt. Si l'IA est capable de faire mes devoirs dès maintenant, à quoi ressemblera l'avenir ? Ces questions me passionnent », a ajouté innovate_rye.

Source : ResearchGate

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

 

 

Le 15 octobre 2022 , par Nancy Rey

 
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Complotistes !

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Modest-fashion week - Le Billet de Sophia Aram

Le billet d'humeur de Sophia Aram dans le 7/9.30 (8h55 - 19 Juin 2023) Retrouvez tous les billets de Sophia Aram sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-sophia-aram

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"Les anti-sciences ne sont pas ceux que l’on pense, il y a une vraie inversion", Christian Vélot, biologiste

"Les anti-sciences ne sont pas ceux que l’on pense, il y a une vraie inversion", Christian Vélot, biologiste | Think outside the Box | Scoop.it

L'ENTRETIEN ESSENTIEL - Christian Vélot, maître de conférences en génétique moléculaire, biologiste, revient dans cet entretien essentiel sur le rôle du Comité de recherche indépendante et d'information sur le génie génétique (CRIIGEN). Il évoque par ailleurs les effets secondaires liés aux vaccins anti-Covid-19 et la question des perturbateurs endocriniens.

 

Le CRIIGEN a pour mission d'informer le grand public, de façon indépendante, à propos des produits issus du génie génétique. Comme d'autres associations, entreprises ou familles, il a subi de plein fouet les conséquences psychosociales de la gestion du Covid. 

En effet, face aux mesures prises par les autorités politico-sanitaires, des divisions sont apparues. Quelle posture adopter face au vaccin anti-Covid-19 ? Initialement, tous les membres étaient d'accord pour aborder l'ensemble des questions relatives aux vaccins ARNm, "qui sont au cœur de nos préoccupations, ce sont des produits issus du génie génétique".

Hélas, selon Christian Vélot, plusieurs membres du Comité "n'ont pas supporté les attaques" et autres procès en complotisme faits contre la CRIIGEN. La pression médiatique, issue de la doxa du Covid relayée par les autorités gouvernementales, qui présente un vaccin au-delà de tout soupçon et qui ne doit pas être l'objet de critiques, a été déterminante dans l'apparition de cette discorde.

Un nouveau groupe a donc été créé. Il réunit désormais les membres du "CRIIGEN atterré" (nom inspiré par le collectif des Économistes atterrés). Ces derniers se sont affranchis du Comité original et veulent poursuivre le projet d'offrir au public une information de qualité, dénuée de conflits d'intérêts.

 

Il est possible de soutenir cette démarche des "CRIIGEN atterrés", via une cagnotte mise en place

 

À propos des effets secondaires liés aux vaccins anti-Covid-19, "il y a suffisamment d’éléments étayés scientifiquement pour ne pas en inventer", indique Christian Vélot. D'après lui, les éléments qui prouvent leur présence s'accumulent au sein de la littérature scientifique. "C’est une faillite de la démarche scientifique", dit-il, vis-à-vis des conditions de la mise au point de ce vaccin, toujours en expérimentation à l'heure actuelle.

Une autre démarche était possible. Par exemple, celle "d'avoir un véritable groupe contrôle", de non-vaccinés. Tout l'inverse a été fait et ceci est "anti scientifique". Le biologiste oppose à cela la notion de "bonne santé", de soin, et détaille ce qu'est une véritable "prévention".

Depuis le début de crise du Covid, "l’intention n’était pas dans le soin mais dans les intérêts financiers", explique-t-il. Afin de s'occuper réellement de santé publique, par exemple, pourquoi ne pas se préoccuper davantage des personnes en situation d'obésité, ou de l'exposition aux produits chimiques ? 

Évoquer cela, c'est toucher "à une activité commerciale" très lucrative : celle de la junk food ou celle des industriels vendeurs de pesticides. Comme avec le vaccin ARN messager, en somme... Bis repetita non placent.

 

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Covid-19 : un rapport confidentiel accable le ministère de la Santé

Covid-19 : un rapport confidentiel accable le ministère de la Santé | Think outside the Box | Scoop.it

Impréparation, désorganisation, guerre entre services... L'audit de l’Inspection générale des affaires sociales sur la gestion de la première vague du Covid au printemps 2020, qui n'a jamais été rendu public, serait particulièrement accablant pour le ministère de la Santé.

Alors que l'Hexagone en est à sa neuvième vague de Covid, un document confidentiel, révélé par nos confrères du Parisien ce mercredi 4 janvier, est venu jeter un pavé dans la mare : il s'agit d'un audit de 205 pages de l’Inspection générale des affaires sociales sur la gestion de la toute première vague du Covid par le ministère de la Santé au printemps 2020. Nos confrères avaient tenté de se procurer le document par voie officielle, sans succès. Commandé par le ministre de la Santé d'alors, Olivier Véran, à la fin du mois de juin 2020, le rapport était censé être un "retour d’expérience du pilotage de la réponse à l’épidémie de Covid", un bilan des "réussites, les difficultés et les lacunes" observées au sein du ministère, expliquent nos confrères. Censé être transparent, il n'a finalement jamais été rendu public.

Personnel non formé, cacophonie générale...

Pendant près de trois mois, quatre inspecteurs se sont entretenus avec près de 375 membres de l'administration française – ministère, ARS, élus, hôpitaux... Le texte serait particulièrement critique, notant la désorganisation, l'impréparation et le circuit de décision peu lisible, détaille le quotidien. Le rapport a été communiqué à la Cour de justice de la République, habilitée à juger les membres du Gouvernement dans l'exercice de leur fonction, très critiqués notamment pour la pénurie de masques ou le maintien des élections municipales en mars 2020. Cette juridiction a ouvert une enquête pour juger de la part de responsabilité de l'exécutif dans la gestion du Covid qui a causé près de 160.000 morts.

 

Dans son rapport, l’Inspection générale des affaires sociales relève que le groupe de gestion de crise qui s'organise au déclenchement de la crise du Covid réunit principalement du personnel non formé. Selon le document commenté par nos confrères, au sein du groupe règne alors une cacophonie sans nom, avec des activités faites en doublon, des sujets qui passent à la trappe notamment dus à un manque de vision d'ensemble...

 

À LIRE AUSSI Covid-19 : “Tout le monde s’en foutait”, les révélations choc d’Agnès Buzyn

 

 

Côté pilotage de la crise, il est noté qu'on se réorganise continuellement, sans parvenir à trouver une organisation durable. Il y aurait eu 25 organigrammes différents entre mars et juin, notent nos confrères. La coopération entre la cellule logistique interministérielle de crise et Santé publique France aurait viré à la guerre de clochers alors que les soignants manquent cruellement de masques. Le rapport finit par lister 32 recommandations à suivre pour mieux gérer la prochaine crise sanitaire... qui n'aura lieu que quelques mois plus tard, avec la deuxième vague du Covid. Et plus de deux ans après la remise dudit rapport, ces recommandations n'auraient pas ou peu été suivies d'effets, les changements demandés étant titanesques, souligne le média parisien. Contacté par nos confrères, le ministère n'a pas répondu à leur sollicitation.

 

À LIRE AUSSI Covid-19 : Agnès Buzyn convoquée à la Cour de justice de la République, possible mise en examen en vue

 

 

 

Par Stéphanie Bascou

Publié le 04/01/2023

 

 

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Sur une remarque du professeur Raoult.

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J’ai écouté cette semaine une interview que le professeur Raoult a donnée à André Bercoff 

Le professeur Raoult n’est pas seulement le numéro un mondial de sa spécialité (d’après un sondage international auprès de tous ses pairs) mais il laisse aussi son expérience et son intelligence s’approcher de tous les problèmes de société et il les traite à partir d’une gigantesque culture tant littéraire que scientifique.

Avant tout, je dois dire que j’ai été surpris par le côté serein du Professeur Raoult, qui ayant fait son devoir toute sa vie et n’ayant plus rien à prouver est parfaitement détendu, même si « on » vient de le mettre à la retraite, lui le meilleur au monde dans sa spécialité.

Mais, lors de cette interview, il a prononcé une phrase qui m’a frappé comme la foudre tant elle était à la fois courte et profonde.

J’en suis resté pantois et depuis j’y pense sans arrêt tant elle me paraît lumineuse pour expliquer ce dont nos sociétés en général, et la France en particulier, souffrent.

A la question posée par André Bercoff sur la façon dont il avait traversé la période troublée du Covid, il a eu cette réponse magnifique, que je cite de mémoire.

Il commence par un constat, fait par l’un de ses confrères.

Le monde hospitalier est géré par à 95 % par des gens issus de la même école, l’École Nationale d’Administration qui ont LA caractéristique commune de n’avoir aucune culture scientifique, ayant arrêté toute étude scientifique en seconde.

Or, dans l’administration, l’avancement dans la hiérarchie se fait en fonction de la capacité de chacun à obéir, tandis que dans le monde scientifique, l’avancement dans la hiérarchie se fait en fonction des découvertes, de la capacité à gérer et à mener des équipes et du désir de former des jeunes qui prendront la relève.

 

Et donc, dit-il tranquillement : il y a deux sortes de hiérarchies qui coexistent en France, celles fondées sur la capacité à obéir et celles fondées sur la capacité à penser librement.

Et c’est cette idée que j’ai trouvé prodigieuse.

 

Je vais essayer de la développer plus avant, ce qu’il n’a pas vraiment fait dans son interview. Qu’il veuille bien m’en excuser, mais à partir de maintenant, ce n’est plus lui qui parle, mais moi.

Commençons par souligner que la hiérarchie fondée sur l’obéissance ne peut fonctionner que sous la contrainte.  Il faut en effet punir les désobéissants.

Ce qui veut dire que cette première hiérarchie se doit de haïr les deuxièmes qui elles ne sont fondées que sur la Liberté.

Il y a donc un conflit perpétuel et sans solution entre ceux qui ont choisi d’obéir, et pour qui tout ce qui n’est pas permis est interdit, et ceux qui, ayant des idées originales, veulent aller là où leur esprit les poussent, puisque pour eux, tout ce qui n’est pas interdit est permis.

Car cette liberté de penser et d’approcher l’inconnu est la marque de fabrique des esprits libres.

Tout esprit normalement constitué comprend intuitivement que personne ne peut être à la fois obéissant et libre en même temps. Et donc,» en même temps », pour un esprit scientifique ne veut rien dire. Quelque chose ne peut exister et ne pas exister en même temps.

Dans une société équilibrée, ceux qui veulent faire carrière dans l’obéissance vont dans les services publics et seront payés par les impôts, les autres allant dans la recherche scientifique, les affaires, le sport, les arts ou que sais -je encore et feront carrière en fonction de leurs réussites.

Hélas, pour de nombreuses raisons que je me tue à dénoncer chaque semaine dans ces billets, le poids de l’état en France (qui ne mérite pas de majuscule) ne cesse de monter depuis au moins 1960. A cette date, le poids de l’État dans l’économie était à 30 % en France et de 30 % en Suisse. En 2022, nous avons dépassé 60% en France, tandis que chez nos voisins helvétiques, nous en sommes toujours à …30 %.

Pourquoi cette différence ? La réponse est simple.

L’État, comme chacun le sait dès qu’il a eu à remplir des formulaires, est le lieu par excellence où se déploient ceux qui font carrière dans l’obéissance.

Augmenter sans arrêt le nombre de ceux qui travaillent dans la hiérarchie de l’obéissance est donc la meilleure façon pour les chefs de cette hiérarchie d’écraser l’ennemi, c’est-à-dire les gens libres.

Dans cette analyse, la hausse du poids de l’état n’est que la conséquence de la victoire écrasante des administratifs qui ont pris le contrôle des dépenses étatiques sur les créatifs qui avaient mieux à faire ailleurs.

En 1960, plus de 60 % des Français travaillaient dans des activités où ils n’avaient pas à obéir à ceux qui travaillaient dans la hiérarchie de l’obéissance, se développant comme ils le voulaient « ailleurs » c’est-à-dire dans des hiérarchies libres et concurrentielles fondées sur le mérite. C’est toujours le cas en Suisse. Ce n’est plus le cas chez nous.  Aujourd’hui 60 % de nos concitoyens travaillent dans des activités fondées sur l’obéissance, où il faut obéir aux ordres, aussi idiots soient- il. Et, comme nous l’avons vu dans le cas du Covid, ce sont ceux qui obéissent le mieux aux ordres les plus stupides qui sont promus, comme l’a montré la crise du Covid.

Et donc le poids de l’état n’a cessé de monter chez nous ce qui veut dire que le poids du secteur obéissant et donc non créatif ne cesse de croître par rapport à celui du secteur libre (et donc créatif) , ce qui nous amène inexorablement à un effondrement du niveau de vie de tous les citoyens, créatifs ou pas.

Je parie d’ailleurs que, quand le secteur obéissant s’effondrera sous son propre poids, les créatifs s’en sortiront beaucoup mieux que les obéissants et cela pour des raisons évidentes : les créatifs continueront à créer mais les obéissants ne pourront plus les en empêcher et leur voler le résultat de leur création par la taxation.

 

Comme en URSS, l’effondrement sera celui de la société « obéissante » , ce qui permettra aux individus libres de se développer à nouveau. Une révolution a lieu quand la hiérarchie de l’obéissance s’écroule. Et nous allons tout droit vers une révolution.

Pourquoi en suis-je sûr ?

En France aujourd’hui, à peine 1/3 de ceux qui travaillent exercent leurs talents dans ce qui les passionne tandis que les 2/3 restant n’ont qu’un but, empêcher le 1/3 restant de faire ce qui les intéresse, en attendant la retraite, qu’ils ne toucheront pas puisqu’ils ont détruit ceux qui étaient productifs.

Et la réalité est que les premiers adorent leur travail tandis que les deuxièmes le haïssent car ils n’ont pas la même notion du travail.

Ce qui m’amène à la notion de travail, à laquelle je viens de consacrer une émission sur YouTube avec Emmanuelle que vous pouvez découvrir à l’adresse suivante.

 

Notre thèse est la suivante : notre civilisation a hérité de deux notions du travail.

  1. Le travail esclavage, idée héritée des Grecs où seuls travaillaient les esclaves et les « idiotes », en Grec ancien idiotes signifiant ceux qui avaient besoin de travailler pour vivre, et qui sont devenus chez nous les idiots. C’est une notion qui a été reprise avec enthousiasme par tous les Marxistes qui prospèrent dans tous les secteurs de l’économie obéissante, parce que pour eux, il ne peut y avoir de satisfaction dans le travail. Le but est donc de travailler le moins possible.
  2. Le travail accomplissement personnel, pierre de voûte du christianisme qui s’est développé en premier dans les grands ordres monastiques.  Ce travail a pour but de développer le bien commun. Et ce genre de travail nous amène automatiquement dans une société de création et donc de liberté, comme en font foi nos cathédrales, nos grandes universités d’autrefois, nos villes et nos villages, chacun accomplissant avec enthousiasme ce qu’il a choisi librement de faire. Et de ce travail naît le bonheur individuel et la prospérité collective. Le but est de travailler le plus possible.

 

A ce point du raisonnement, je constate que nous sommes sortis il y a longtemps du cauchemar de Charlie Chaplin dans les temps modernes où la majorité des gens devaient faire un travail qui les rebutait, simplement pour survivre.

Mais je me souviens aussi de ce que disait Richelieu « l’Homme est un mulet qui se gâte au repos ». Rien n’est pire que l’oisiveté, mère de tous les vices, comme nous le dit l’Église depuis la nuit des temps.

Et donc, le but d’un système politique efficace devrait être de réduire le nombre de ceux qui travaillent dans la société d’obéissance pour faire croître au maximum le contingent de ceux qui veulent s’engager dans la société libre. Force est de constater que le but du système politique dominant en France est de suivre une politique qui amène exactement au résultat inverse.

Étant libéral, c’est-à- dire défendant LES hiérarchies de Liberté contre LA hiérarchie d’obéissance, je crois depuis toujours que Locke nous a donné les clefs intellectuelles pour qu’une  société de Liberté puisse se développer.

Il faut :

  1. La séparation des pouvoirs.
  2. Le droit de propriété comme un absolu.
  3. Le jugement des conflits avec l’État par des jurys populaires de citoyens tirés au sort.
  4. Le vote des impôts, des dépenses de l’État et des collectivités publiques par les citoyens et donc la démocratie directe.
  5. L’interdiction des déficits budgétaires et donc de la dette étatique sauf en temps de guerre.

 

Je ne vois malheureusement aucun homme politique de gauche et encore moins de droite (la Droite française hait la Liberté et adore l’économie de l’obéissance) qui aurait un tel programme.

Je crains donc qu’il nous faille passer d’abord par un effondrement de l’économie de l’obéissance.

Hélas, historiquement, un tel effondrement n’a pas toujours amené à un retour de la Liberté, bien au contraire.

Et pourtant, l’effondrement est inéluctable.

Ce sera à nous d’être prêts pour pousser dans le bon sens quand le moment sera venu.

Nous aurons peu de temps.

 

Charles Gave

20 février, 2023

 

Jacques Le Bris's insight:

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

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De faux vaccins et de vrais effets indésirables !

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Les voitures électriques face aux coups de froid: jusqu’à 30% de perte d’autonomie

Les voitures électriques face aux coups de froid: jusqu’à 30% de perte d’autonomie | Think outside the Box | Scoop.it

Avec les températures hivernales, les voitures électriques subissent une perte d'autonomie mais toutes ne sont pas affectées de la même manière.

 

Pourquoi le temps froid affecte-t-il autant l'autonomie des véhicules électriques ? Il se trouve que des températures basses ralentissent les réactions chimiques et physiques dans la batterie, donc leur puissance.

 

Contrairement aux véhicules thermiques qui peuvent récupérer la chaleur perdue du moteur pour réchauffer l’habitacle, les véhicules électriques utilisent la chaleur des batteries pour les réchauffer. Chauffer l’habitacle nécessite donc de prélever de l’énergie sur la batterie, ce qui réduit l’autonomie.

Plusieurs organismes ont étudié ces effets mais ils sont souvent réalisés en laboratoire ou avec seulement plusieurs véhicules. Des magazines britanniques et américains ont testé plusieurs modèles dans les conditions hivernales et mesuré une perte moyenne de 20 % de l’autonomie entre une température ambiante de 20 °C et 0 mais toutes les marques ne sont pas logées à la même enseigne : 8 % pour une Audi E-Tron, environ 10-15 % pour une Honda E, 20 % pour un Mazda MX30, un peu moins pour les Tesla et même 30 % pour une VW ID.4

 

Tesla à l’amende

Pour éviter ces pertes, il est essentiel d’utiliser les fonctions de préchauffage et de dégivrage juste avant de partir et pendant que la voiture est en charge. Durant la conduite, attention aussi aux équipements sollicités car la climatisation, les sièges (voire le volant) chauffants tireront sur la batterie. Malgré ses relativement bonnes performances, Tesla s’est fait épingler en Corée du Sud par la KFTC, la commission du commerce équitable qui lui infligé une amende de presque 2 millions d’euros pour ne pas avoir pleinement informé les clients du potentiel d'autonomie des voitures par temps froid.

Bien que les autonomies de batterie revendiquées aient été calculées par des testeurs WLTP officiels, elles ne tenaient pas compte du temps très froid, avec des températures largement négatives. La KFTC a déclaré que Tesla avait exagéré les autonomies de ses voitures sur une seule charge, leur rentabilité en carburant par rapport aux véhicules à essence ainsi que les performances de ses Superchargeurs. Selon la KFTC, l'autonomie de Tesla chuterait jusqu'à 50 %.

 

Publié le 20 Janvier 2023

 

 

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Corruption dans l’UE : des députés européens se révoltent et déclarent la guerre à Von der Leyen et à son mari

Corruption dans l’UE : des députés européens se révoltent et déclarent la guerre à Von der Leyen et à son mari | Think outside the Box | Scoop.it

Dans une lettre adressée à la Commissaire européenne chargée de la transparence, sept (7) députés européens ont exigé, ce 16 décembre, de l’UE qu’elle mène une enquête sur les activités commerciales d’Heiko Von Der Leyen, mari d’Ursula Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne. Tout récemment, plusieurs médias italiens fiables avaient révélé que le laboratoire Orgenesis Inc., dirigé par Heiko Von Der Leyen, avait bénéficié d’un financement de 320 millions d’euros de la part de la Commission Européenne, une commission dirigée par sa femme

Le mari de Von der Leyen, dans le collimateur des députés européens. Au moment où le Parlement Européen vient d’être secoué par une grave affaire de corruption impliquant de hautes personnalités, des députés européens (7 députés) exigent que l’Union Européenne se penche sur les activités de Heiko Von Der Leyen, époux d’Ursula Von Der Leyen, une personnalité de plus en plus critiquée pour sa gestion opaque des contrats de vaccins qu’elle a signés avec Pfizer.

 

Profitant du scandale qui fragilise Bruxelles, les sept euro-députés exigent que la lumière soit faite sur les business d’un homme dont les activités sont plus que douteuses. Ainsi, dans une lettre postée sur Twitter ce 16 décembre, les 7 eurodéputés ne mâchent pas leur mot et prennent pour cible Orgenisis, le laboratoire dont le mari de Von Der Leyen est directeur médical.

 

« Nous sommes particulièrement inquiets à la vue d’articles de presse en Italie et en Allemagne concernant l’activité commerciale dans les pays de l’UE, d’Orgenesis Inc., une société américaine employant M. Heiko Von Der Leyen, époux de la présidente de la Commission Européenne », peut-on lire.

Dans la lettre, les députés ont évoqué le récent scandale révélé, fin octobre dernier, par Lecourrier-du-soir.com et faisant état de la présence de Heiko Von Der Leyen dans le comité de surveillance d’une fondation qui a reçu un financement de plus de 300 millions d’euros de la Commission Européenne, dirigée par sa femme, Ursula Von Der Leyen.

 

Face à la forte pression médiatique, Heiko Von Der Leyen avait finalement démissionné de son poste, mais son entreprise (Orgenesis Inc.) reste maintenue au sein de cette fondation. Un détail qui n’a pas échappé aux sept députés qui l’ont bien souligné dans leur lettre.

« Selon les médias italiens, même si M. Von der Leyen a démissionné du comité de surveillance de la fondation, Orgenesis Italy S.R.L continue de faire partie du projet et recevoir des subventions, à hauteur de 200 000 euros par an, du Plan Italien de relance et de résilience. Les journalistes soulignent également qu’Orgenesis Inc., et ses filiales européennes ne sont pas enregistrées dans le registre de transparence de l’Union Européenne », dénoncent les eurodéputés.

Les sept eurodéputés évoquent des possibles conflits d’intérêts. « Le mari de la présidente de la Commission Européenne assume un rôle managerial de premier plan en tant que directeur médical et directeur général dans une société privée, impliquée dans des projets financés ou cofinancés par les programmes européens, donc par de l’argent public. Les questions des citoyens de l’UE et de leurs représentants sur d’éventuels conflits sont légitimes », précisent-ils.

 

Les députés demandent à la commissaire chargée de la transparence de mener une enquête afin de déterminer si les postes de direction de M. Heiko Von der Leyen sont compatibles avec le rôle institutionnel de son épouse, Ursula Von Der Leyen.

 

Ci-dessous le communiqué dans sa version intégrale.

https://twitter.com/MicheleRivasi/status/1603756840994619393

 

 

17 décembre 2022
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Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement : « Le nucléaire est l’une des énergies les plus coûteuses »

Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement : « Le nucléaire est l’une des énergies les plus coûteuses » | Think outside the Box | Scoop.it

Coût, souveraineté, avenir de la filière… Dans une tribune au « Monde », l’avocate écologiste et ancienne ministre de l’environnement entend corriger sept « contre-vérités » sur le nucléaire.

 


A quelques exceptions près, la présentation faite actuellement sur le nucléaire dans les médias et la parole publique s’inscrit dans un mouvement qui prend malheureusement de l’ampleur : celui de la vérité alternative, chère à Poutine, à Trump et à quelques autres. Celle-ci a notamment pour fâcheuse conséquence de raconter une histoire complètement fausse, appliquant le fameux adage : « Plus c’est gros, plus ça passe. »

On peut être un partisan du nucléaire, en raison de la priorité absolue donnée à la lutte contre le dérèglement climatique, en arguant que jamais les énergies renouvelables ne permettront un volume d’électricité suffisant. C’est de moins en moins exact, mais c’est une thèse qui peut s’entendre. En revanche, à force d’entendre des contre-vérités, les Français sont aujourd’hui convaincus d’une série d’inepties :

« L’énergie nucléaire est la moins chère. » C’est faux. Si la France a effectivement bénéficié d’une énergie bon marché durant de longues années, grâce au nucléaire payé par les Français, l’énergie nucléaire elle-même est aujourd’hui une des plus coûteuses. Amory Lovins, dans un entretien accordé au Monde le 31 octobre, précise : « Les analystes de Bloomberg New Energy Finance disent qu’un nouveau kilowattheure nucléaire coûte cinq à treize fois plus cher qu’un nouveau kilowattheure solaire ou éolien. »

Choix financiers totalement déraisonnables

« L’énergie nucléaire est la seule à pouvoir assurer l’indépendance de la France. » C’est totalement faux. Le vent, le soleil, l’eau dont bénéficie notre territoire assurent notre indépendance. Il n’en va pas de même de l’uranium, qui est extrait de pays « complexes », comme le Niger ou le Kazakhstan. Les combustibles eux-mêmes nous rendent dépendants à 30 % du russe Rosatom, comme si le précédent du gaz ne nous avait pas suffi. D’ailleurs, l’Allemagne n’a jamais compté le nucléaire comme une énergie assurant l’indépendance du pays.

« La filière industrielle nucléaire est le fleuron de l’industrie française. » Elle l’a été. Elle ne l’est malheureusement plus. Aucun EPR n’a été vendu à l’étranger depuis les deux réacteurs d’Hinkley Point, en réalité vendus à EDF, puisque British Energy appartient à EDF. Inutile de s’appesantir sur Olkiluoto (dix-neuf ans de retard) et Flamanville 2 (un coût de 19,1 milliards contre 3,3 milliards prévus et toujours pas démarré).

 

Nucléaire : l’interminable saga de l’EPR finlandais Olkiluoto 3

 

« Les déboires actuels du nucléaire trouvent leur responsabilité chez les écologistes qui ont obtenu la fermeture de Fessenheim. »

 

C’est évidemment totalement faux. Les déboires actuels du nucléaire trouvent leur responsabilité chez les propres acteurs du secteur. 
En cause : des choix financiers totalement déraisonnables, des investissements compris entre 10 milliards et 20 milliards de dollars perdus à l’étranger, l’absence d’entretien à un niveau convenable du parc français.
En particulier, onze ans après Fukushima, les centrales qui, pour des raisons purement financières, ont décidé de recourir à la sous-traitance, plutôt que de maintenir un niveau élevé de personnel qualifié.
Quant à Fessenheim, sa fermeture incombe au choix d’EDF de ne pas investir, à partir de 2018, dans cette centrale qui devait effectivement fermer si Flamanville ouvrait.
Ce choix a conduit à devoir fermer en 2020, faute d’avoir réalisé les travaux minimaux, alors même que Flamanville n’était pas ouvert, et que la centrale pouvait donc continuer à fonctionner.
De plus, cette fermeture s’est accompagnée de centaines de millions d’euros payés à EDF pour une prétendue perte dont elle est en réalité largement responsable.

 

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Chantal Jouanno : « Le débat sur le nucléaire est empreint de défiance car les politiques ont été marquées par le secret et les décisions imposées »

(...)

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Bilan de Macron selon le quotidien anglais The Daily Telegraph : une France en chaos et en déclin

Bilan de Macron selon le quotidien anglais The Daily Telegraph : une France en chaos et en déclin | Think outside the Box | Scoop.it

Les Français le savaient, la presse étrangère le confirme : le pays des Lumières, historiquement reconnu comme une référence à l’international, se porte mal.

Fort mal. Un article du Télégraph, paru ce dimanche 6 novembre, est venu dépecer ce qu’il restait d’illusions, décrivant la France comme une nation plongée dans le « chaos » et le « déclin ».

 

Le vieux et prestigieux quotidien britannique, créé en 1855 et plutôt conservateur, n’y va pas de main morte. Il dresse un constat apocalyptique et introduit son propos par cette phrase lapidaire : « Humilié, Emmanuel Macron préside un pays qui a perdu sa raison d’être. »

La formule blesse et soulève de but en blanc une question existentielle, développée dans la suite de l’article. Les raisons du déclin sont multiples et le journaliste les expose sans prendre de pincettes : déclin politique, économique, culturel, gestion risible des questions géopolitiques…

La puissance mondiale qu’était la France est devenue une pauvre nation, « saisie par la politique du désespoir culturel ».

 

Ce déclin, le journaliste Daniel Johnson l’impute au Président Macron, créateur d’une ambiance « crépusculaire, parfois presque apocalyptique », au sein de laquelle demeure à peine « un aperçu de la gloire à laquelle les Français associent un passé qui s’éloigne rapidement ».

Un constat corroboré par un sondage publié par CNews, la semaine dernière : 7 Français sur 10 pensent que la France est en déclin. Un sentiment qui s'est aggravé depuis un an…

Les Français s’inquiètent pour leur pays, et pour cause : comme le souligne le Telegraph, le lien de confiance entre le Président et ses citoyens a été brisé maintes et maintes fois pour, finalement, disparaître une bonne fois pour toutes. Comment ne pas penser, en ce sens, au gouvernement dans son ensemble ? Que dire du bilan d’un Dupond-Moretti, d’un Gérald Darmanin ? Comment espérer que leurs grandes et fermes promesses et condamnations continuent à faire illusion, dès lors que ces dernières n’ont jamais été suivies d’effet ?

Les grands discours ne fonctionnent plus, les promesses ne sont pas tenues, et pourtant des choses se font. Ou, plutôt, se défont.

Ainsi de l’économie, méthodiquement dépecée par l’État, et qui donne toujours plus de pouvoir à la concurrence étrangère.

Ainsi de la pression fiscale qui ne cesse de s’accentuer et qui a tout de même permis à la France d’accéder à un podium : celui du deuxième pays le plus taxé de l’OCDE.

Ainsi de l’éducation, gangrenée par le wokisme, déshonorée à l’international avec un niveau en chute libre et un classement PISA (Program for International Student Assessment) désastreux.

Quant à la géopolitique, le mépris des puissances internationales pour la France est officiel, comme en témoigne, pour ne citer que cet exemple, le fonctionnement à sens unique du prétendu « couple » franco-allemand. Notre confrère Georges Michel évoquait, dans un article récent, la France dans le rôle du « cocu magnifique »

Humiliante réalité, encore une fois. Dire que la Macronie regarde avec mépris le pays du Brexit...

L’article du Telegraph se conclut sur une réécriture du Cogito de Descartes, soulignant que le peuple français peut désormais se résumer ainsi :

« Je ne pense plus, donc je ne suis plus. »

La conclusion est amère et surtout profondément pessimiste. Si le diagnostic de Daniel Johnson est imparable, il ne faut tout de même pas oublier ces « Gaulois réfractaires » vomis par Emmanuel Macron à l'été 2018, ces derniers vestiges de la France d’avant qui n’entendent pas laisser leur pays sombrer sans relever la tête.

Bien sûr, le gouvernement s’emploie méthodiquement à déconstruire toute trace qui renverrait aux siècles passés, mais c’est compter sans cette nouvelle génération, imprégnée de la nostalgie d’une époque qu’elle n’a pourtant pas connue et qu’elle travaille de toutes ses forces à ressusciter. L'époque où la France était grande, prestigieuse et respectée. Le combat a beau être existentiel, il n’en est pas pour autant désespéré !

 

Marie-Camille Le Conte 7 novembre 2022

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Covid-19. L’OMS estime ne pas avoir assez de données pour recommander les vaccins bivalents

Covid-19. L’OMS estime ne pas avoir assez de données pour recommander les vaccins bivalents | Think outside the Box | Scoop.it

L’OMS a annoncé ne pas avoir assez de données pour recommander des vaccins contre le Covid-19 ciblant spécifiquement le variant Omicron par rapport aux souches originales.

 

L’Organisation mondiale de la santé n’entend pas recommander les vaccins anti-Covid contenant des variantes qui incluent les sous-variantes d’Omicron. L’OMS estime ne pas avoir suffisamment de données à l’heure actuelle.

 

Il n’y a pas encore suffisamment de données pour pouvoir recommander des vaccins contre le Covid-19 ciblant spécifiquement le variant Omicron par rapport aux souches originales, ont affirmé mardi 11 octobre 2022 les experts de l’Organisation mondiale de la santé.

 

Quatre vaccins à ARNm contenant des variantes qui incluent les sous-variantes d’Omicron BA.1 ou BA.4/5 en combinaison avec le virus originel ont été autorisés pour une utilisation en doses de rappel.

Ces vaccins adaptés à la variante dominante peuvent n’offrir qu’un « avantage supplémentaire infime », a déclaré le groupe d’experts qui conseille l’OMS sur la vaccination.

« Les données actuellement disponibles ne sont pas suffisantes pour étayer l’émission d’une recommandation en faveur des doses de rappel contenant des variants bivalents » comparées aux doses de vaccins basées sur le virus originel, a déclaré SAGE dans un communiqué.

Le secrétaire exécutif du SAGE, Joachim Hombach, a souligné que les experts avaient constaté que les vaccins bivalents avaient montré une « neutralisation légèrement supérieure de la variante Omicron ».

« C’est un effet relativement modeste que nous pouvons voir en laboratoire », a-t-il déclaré. « Ce que nous ne pouvons pas faire, c’est associer ces mesures de laboratoire à une augmentation de la protection » car les données qui démontreraient cette efficacité accrue ne sont pas encore disponibles.

« Étant donné que nos recommandations doivent être vraiment fondées sur des preuves, nous ne pouvons pas émettre de déclaration en faveur de ces vaccins », a déclaré le docteur Hombach. « Ces vaccins sont très bien, mais ce qui est beaucoup plus important » pour la protection contre le Covid-19 « c’est que vous vous fassiez vacciner » – que le produit soit modifié pour Omicron ou non.

 

 
 

 

 

« C’est ce qui fait la différence », que ce soit pour le premier ou le deuxième rappel, a déclaré le docteur Hombach.

La variante Omicron représentait 99,9 % des échantillons de virus collectés au cours des 30 derniers jours qui ont été séquencés et téléchargés sur l’initiative scientifique mondiale GISAID. Parmi ceux-ci, le groupe BA.5 de sous-variantes d’Omicron reste globalement dominant à 81 %, suivi de BA.4 à 8 % et de BA.2 à 3 %.

Êtes-vous prêt à recevoir une quatrième dose de vaccin ?
 

Au 2 octobre, plus de 615 millions de cas confirmés de Covid-19 et plus de 6,5 millions de décès ont été signalés à l’OMS dans le monde.

 

Ouest France avec AFP Publié le 11/10/2022

 

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