8- TELEMEDECINE & TELEHEALTH by PHARMAGEEK
28.6K views | +0 today
Follow
8- TELEMEDECINE & TELEHEALTH by PHARMAGEEK
#telemedecine #telehealth #ehealth #health #healthcare
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Lionel Reichardt / le Pharmageek
Scoop.it!

ITW Nicolas Wolikow (Qare) au JdNet : "Nous proposons l'accès à des #médecins généralistes #MG et à 15 spécialités, en illimité" #esante #telemedecine #hcsmeufr 

ITW Nicolas Wolikow (Qare) au JdNet : "Nous proposons l'accès à des #médecins généralistes #MG et à 15 spécialités, en illimité" #esante #telemedecine #hcsmeufr  | 8- TELEMEDECINE & TELEHEALTH by PHARMAGEEK | Scoop.it
Le cofondateur et CEO de Qare, Nicolas Wolikow, détaille le concept de sa start-up de télémédecine et évoque le cadre réglementaire qui pourrait fortement évoluer.
No comment yet.
Rescooped by Lionel Reichardt / le Pharmageek from eHealth mHealth HealthTech innovations - Marketing Santé innovant
Scoop.it!

Désert Médical & Télémédecine : de quoi parle-t-on ?

Désert Médical & Télémédecine : de quoi parle-t-on ? | 8- TELEMEDECINE & TELEHEALTH by PHARMAGEEK | Scoop.it

Le récent rapport de la Direction de la Recherche des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) du Ministère de la santé sur les déserts médicaux arrive à point nommé pour comprendre comment la télémédecine et la santé connectée pourraient améliorer l’accès aux soins des quelques 10% de français touchés par les déserts médicaux.

Encore faut-il que la définition du désert médical soit consensuelle. Les indicateurs habituellement retenus sont multiples et n’emportent pas toujours la conviction.

C’est du moins ce que pense la DREES qui a introduit un nouvel indicateur d’accessibilité aux soins, l’APL (Accessibilité Potentiel Localisée) qui tient compte à la fois de l’accessibilité et de la disponibilité des médecins de soin primaire.

Quelles sont les principales conclusions de la DREES ?

Les inégalités d’accès aux médecins généralistes sont à l’heure actuelle d’une ampleur limitée pour l’accès aux soins primaires : 98 % de la population réside à moins de 10 minutes de route d’un médecin généraliste et un rapport de 1 à 3 distingue les 10 % de la population ayant le meilleur accès aux soins des 10 % de la population ayant l’accès le plus faible.

Les inégalités d’accès sont plus marquées pour les médecins spécialistes, ce rapport variant de 6 à 19 selon la spécialité considérée, mais plus des trois quarts de la population résident à moins de 20 minutes du spécialiste le plus proche, quelle que soit la spécialité considérée.

Les disparités départementales de peuplement médical sont aujourd’hui d’un niveau semblable – voire légèrement inférieur – à celui des années 1980.

Comme on s’attend dans les prochaines années à une diminution des effectifs de médecins libéraux et à une progression des effectifs de médecins en exercice salarié, ces évolutions sont susceptibles d’entraîner un accroissement des inégalités territoriales d’accès aux soins de premier recours, auquel les mutations de l’exercice médical (exercice de groupe, exercice remplaçant prolongé) portées par les jeunes générations de médecins pourraient également contribuer.

Ces inégalités d’accès sont complexes à mesurer et ne sont pas suffisantes pour définir un désert médical. L’APL (Accessibilité Potentiel Localisée) permet de tenir compte conjointement de la proximité et de la disponibilité de l’offre médicale, mais aussi de l’âge de la population et de l’activité des médecins. D’après l’APL, 8 % de la population a une accessibilité aux médecins généralistes inférieure à 2,5 consultations par an et par habitant.

Cette faible accessibilité touche des espaces ruraux comme urbains : un quart de cette population réside en particulier dans un pôle urbain. Cette population connaît une accessibilité moyenne deux fois plus faible que la moyenne nationale.

L’étude des évolutions sur la période 2012-2015 montre que la part de population sous le seuil de 2,5 consultations par an et par habitant a légèrement augmenté. On ne repère pas d’aggravation substantielle de la situation des communes déjà sous-denses en 2012, en revanche de nouveaux territoires connaissent en 2015 une sous-densité en médecins généralistes.

Prenant acte du débat national sur la « désertification médicale », la DREES propose l’étude conjointe de trois dimensions d’accès au parcours de soin primaire au sein du système de santé : l’accès aux médecins généralistes, l’accès aux pharmacies et l’accès aux services d’urgence.


Via Dominique Godefroy
No comment yet.