EntomoScience

Les chercheurs en écologie s’intéressent au castor. Cette espèce considérée comme nuisible – ou chassée pour sa fourrure – est en train de s’imposer pour lutter contre les effets du réchauffement climatique.

Le billet sciences week-end Mathilde Fontez (Epsiloon) et Hervé Poirier (Epsiloon)

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En France, c’est une espèce protégée ? 

"Oui, et depuis longtemps : 1909, c’est le premier mammifère à avoir été protégé. On compte 25 000 castors en France actuellement – il est interdit de détruire leur barrage, vous risquez une amende de 150 000 euros.  

Mais globalement, l’animal a frôlé l’extinction au XXe siècle, il était chassé pour sa peau, pour sa viande. Et on a mis du temps à prendre conscience de son importance pour les écosystèmes. Alors que disent les études aujourd’hui ? D’abord, que le castor protège la biodiversité : les réseaux d’eau qu’il crée favorisent la présence d’organismes aquatiques, de papillons, d’insectes, d’oiseaux."

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via newsletter Quotidienne Environnement de franceinfo, 02.03.2024

Une exploration scientifique a mené à la découverte de 100 espèces marines. Le spécialiste en écologie marine Thierry Perez rappelle que l’on « commence tout juste à prendre conscience de l’interdépendance qui nous lie à ces écosystèmes ».

par Sascha Garcia

"Un homard trapu orange vif, un buisson d’oursins oblongs rosâtres, un chaunacops des abysses à la tête globuleuse… Des chercheurs de la fondation américaine Schmidt Ocean Institute et de plusieurs universités internationales pensent avoir découvert plus de 100 nouvelles espèces marines, au large des côtes chiliennes. A l’aide d’un robot capable de descendre jusqu’à 4 500 mètres de profondeur, les scientifiques ont cartographié plus de 50 000 kilomètres carrés de fonds marins, et se serviront des images de ces étonnantes créatures pour clairement identifier et répertorier cette nouvelle faune sauvage.

Habitué à ce type d’exploration, le directeur de recherche au CNRS Thierry Perez, spécialiste en écologie marine et plus particulièrement des éponges, rappelle qu’il reste un nombre colossal d’espèces à découvrir au fond des océans, dont la survie est essentielle pour tous les biens et services qu’elle rend aux êtres humains."

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[Image] Un homard trapu qui se déplace à 1 392 mètres de profondeur, au large du Chili. (ROV SuBastian/Schmidt Ocean Institute)

Tous les organismes vivants, de la bactérie à l'éléphant, font face à des virus. Si l'étude des virus des bactéries a un peu plus de cent ans, la compréhension des mécanismes par lesquels les bactéries se défendent contre les infections virales s'est pendant longtemps limitée à deux systèmes majeurs. Au cours des dernières années, le travail de la communauté scientifique a permis de découvrir que les bactéries utilisent en fait une diversité immense de systèmes pour lutter contre leurs virus.

Collège de France, 16 déc. 2022

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via La Lettre du Collège – 20 février 2024

Aude Bernheim, première lauréate du prix du Collège de France, en 2022, est chercheuse en microbiologie et en génétique et responsable de l’équipe « Diversité moléculaire des microbes » au sein de l’unité « Évolution et ingénierie de systèmes dynamiques » de l’Inserm.

Découvrez sa conférence intitulée « Immunité bactérienne : à la découverte d’un Nouveau monde », donnée le 13 décembre 2022 au Collège de France.

• Immunité bactérienne : à la découverte d'un nouveau monde | Collège de France, 13.12.2022 https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/grand-evenement/immunite-bacterienne-la-decouverte-un-nouveau-monde/immunite-bacterienne-la-decouverte-un-nouveau-monde

→ L'immunité bactérienne, c'est quoi ? - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=Y4FhKpHDI7Q

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NDÉ

À lire aussi

Au Cameroun, des produits basés sur des combinaisons de plantes sont en phase de recherche. Ces insecticides inspirés de la nature pourraient être utilisés en France, où la résistance des insectes aux répulsifs chimiques augmente également.

REPORTAGE.

"... Des chercheur·euses se mobilisent pour trouver des alternatives, à l'instar d'Agnès Antoinette Ntoumba, qui teste dans son laboratoire depuis cinq ans des combinaisons de plantes individuellement déjà réputées efficaces contre les larves de moustiques : citron, lime et oranger, ou encore goyave et feuilles de moringa, une plante locale. L'idée est de créer plusieurs recettes. "L'objectif est de pouvoir parcourir la flore du Cameroun parce qu'on a une très grande flore et nous souhaitons que ceux qui sont à l'ouest du pays n'aient pas besoin de venir chercher les plantes qui sont au sud pour pouvoir réaliser ce bio-insecticide", explique l'enseignante-chercheuse en parasitologie et entomologie."

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[Image] Agnès Antoinette Ntoumba, entomologiste et parasitologue à Douala (Cameroun). Février 2024. (SOLENNE LE HEN / RADIOFRANCE)

Elle les perturberait même plus qu'elle ne les attire.

Elena Gillet - 17 février 2024 à 11h19

Repéré sur BBC

→ Why insects are drawn to artificial light at night - BBC Future, 15.02.2024 https://www.bbc.com/future/article/20240215-why-insects-are-drawn-to-artificial-light-at-night

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NDÉ

L'étude

[Image] Insects flying around a light source in the field display 3 common behavioural motifs not seen in normal flight.

Face aux résistances aux pesticides dans les cultures, Anne-Sophie Walker, ingénieure à l’Inrae, prône une diversité des méthodes de lutte contre les insectes, champignons ou herbes indésirables.

"L’annonce a fait bondir les ONG écologistes. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a confirmé, mercredi 21 février, que l’indicateur mesurant la baisse de l’utilisation des pesticides en France allait changer. C’est désormais l’indicateur européen, le HRI1, qui permettra de dire si l’on remplit l’objectif de (...)"

Comment s’y retrouver dans la jungle des indicateurs du plan Ecophyto, QSA, NoDU, HRI… et en quoi posent-ils problème ? L’éclairage de plusieurs experts du Comité scientifique et technique du plan.

Plan Ecophyto : tout comprendre aux annonces du gouvernement

Corentin Barbu et al.

Pour citer cet article : Barbu Corentin, Aulagnier Alexis, Gallien Marc, Gouy-Boussada Véronique, Labeyrie Baptiste, Le Bellec Fabrice, Maugin Emilie, Ozier-Lafontaine Harry, Richard Freddie-Jeanne, Walker Anne-Sophie, Humbert Laura, Garnault Maxime, Omnès François, Aubertot JN. « Plan Ecophyto : tout comprendre aux annonces du gouvernement », The Conversation, 21 février 2024.

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NDÉ

via Dr Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social sur X, 22.02.2024

"Pour comprendre ce qui se joue à travers les indicateurs retenus pour le plan Ecophyto, éclairage scientifique via @FR_Conversation"

https://twitter.com/valmasdel/status/1760587851656274188

TRIBUNE. La création d’une réserve naturelle nationale sur le site du Paléospace de Villers-sur-Mer pourrait entraîner l’interdiction de collecte des fossiles par les amateurs. Une décision qui menace l’existence de ce « berceau de la paléontologie française », alerte dans une tribune au « Monde » un collectif de paléontologues, d’universitaires et d’enseignants.

Publié le 18 février 2024 à 07h30

Par Collectif

Morgane Quintard, juriste de l'association Bretagne vivante, nous explique à quoi sert le droit de l'environnement et notamment son utilité démocratique.

... La production d’une odeur florale a pour but principal d’attirer les pollinisateurs. La grande majorité des plantes à fleurs sont pollinisées par les insectes et sont dites « entomophiles ».

Lydie Messado

Doctorante en biologie végétale, Institut de recherche pour le développement (IRD)

"La production d’odeurs florales spécifiques est généralement un des signes indicateurs de la présence de récompenses pour les pollinisateurs : le nectar (sucres) ou le pollen (protéines). Ceci les encourage à s’approcher de la plante pour la butiner et, ce faisant, la polliniser.

Les odeurs peuvent également être produites dans le but d’assurer la défense de la plante. Dans ce cas, elles produisent des composés chimiques pour dissuader les herbivores et les florivores. C’est le cas de la lavande (Lavandula angustifolia) qui produit le linalool et le linalyl acetate qui attire des pollinisateurs mais dissuade les herbivores et les florivores."

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Pour ce neuvième épisode, découvrez Marie Treibert, vulgarisatrice, autrice, vidéaste. On a parlé de comment elle a commencé, de ce qu'elle aime faire et aimerait tester et de tellement plein de choses !

Sous la blouse

4 mars 2024

Vulgarisation, journalisme, illustration, médiation : des portraits des gens qui exercent ces métiers, communiquent la science ou permettent aux scientifiques de la communiquer.. ...et la rendre simple !

L’Office français de la Biodiversité (OFB) lancera ce printemps un appel à manifestations d’intérêt (AMI), porté par PatriNat, dans le cadre de la publication du schéma directeur pour la surveillance de la biodiversité terrestre. Cet AMI, doté d’une enveloppe globale d’environ 1 800 000 euros, vise à cofinancer des projets de recherche et développement permettant le développement et l’amélioration de la surveillance des habitats et espèces terrestre en France : Hexagone, Corse et DROM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion).

Actualité INPN - Actualité générale INPN - Pré-Appel à Manifestation d’intérêt : développement et amélioration de la surveillance de la biodiversité terrestre en France

Parution : 13 février 2024 Catégorie : Actualité générale INPN

Pour sortir des pesticides et de la crise agricole, Marc Dufumier, agronome, professeur honoraire à AgroParisTech explique qu'il existe un panel de solutions efficaces, soutenues par les scientifiques et qui ont déjà fait leurs preuves.

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via newsletter Quotidienne Environnement de franceinfo, 01.03.2024

... tout n’est pas horrible chez les scolopendres géantes. Certains de leur comportement peuvent être même très touchants ! Par exemple, il est courant de voir les mères prendre un soin très particulier de leurs œufs, s’enroulant autour de sa couvée pour monter la garde.

Par taupo, jeudi 15 juillet 2010

"Elle poursuivra ce comportement même un peu après leur éclosion."

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Référence:
J. Molinari, E. E. Gutiérrez, A. A. de Ascenção, J. M. Nassar, A. Arends & R. J. Márquez (2005). "Predation by giant centipedes, Scolopendra gigantea, on three species of bats in a Venezuelan cave". Caribbean Journal of Science 41 (2): 340–346.(pdf) .

Liens:
http://www.kingsnake.com/westindian/metazoa5.html

Mots-clés
Centipède Science Scolopendre géant Strange Animals

Les éléments transposables, ou gènes sauteurs, sont des séquences d’ADN capables de se déplacer de façon autonome dans le génome des êtres vivants, créant ainsi des mutations, de nouvelles fonctions cellulaires et de nouveaux caractères.

Par Florence Rosier

Publié le 26 février 2024

[Image] Deux phalènes du bouleau (Biston betularia), l’une pâle, l’autre sombre. La forme sombre est devenue dominante dans certaines régions du nord de l’Angleterre après la révolution industrielle, lorsque les arbres ont été recouverts de suie. C’est un exemple de sélection naturelle. THE NATURAL HISTORY MUSEUM/ALAMY/HEMIS

Shellback Crabs: these crabs create their own shields out of clamshells; their semi-membranous bodies can be pressed into the contours of the shell, producing a suction mechanism that holds the shell…

Artifacts, Arthropods, and Anthropology on Tumblr

via Taupo @pierrekerner@mastodon.social sur X, 24.02.2024
https://twitter.com/pierrekerner/status/1761360345153548360

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NDÉ

Traduction

"... leur corps semi-membraneux peut être plaqué dans les contours de la coquille, produisant un mécanisme de succion qui maintient la coquille en place.

Les membres de ce genre (Hypoconcha) possèdent une série d'adaptations uniques qui facilitent ce type de comportement de camouflage. De nombreux crabes de la famille des Dromiidae (bernard-l'ermite, bernard-éponges, crabes à dos de coquille, etc.) sont équipés d'une paire de pattes spécialisées qui leur permet de tenir une coquille, une éponge de mer et/ou une ascidie contre leur corps, mais les crabes à dos de coquille ont également un corps flexible, semi-membraneux, qui peut être pressé plus fermement dans les contours d'une coquille de bivalve, produisant un mécanisme de succion qui maintient fermement la coquille en place."

TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs spécialistes des questions d’écologie et de santé, parmi lesquels la Société française d’écologie et d’évolution, l’Office français de la biodiversité et la réserve naturelle nationale du Val de Loire, s’alarme des décisions prises par le gouvernement pour mettre fin aux mobilisations des agriculteurs.

Publié aujourd’hui à 09h34, modifié à 12h23

Collectif

Bureau Portal — IPCC

• IPCC (@IPCC_CH) / X
  https://twitter.com/IPCC_ch

via Dr Valérie Masson-Delmotte @valmasdel.bsky.social sur X, 18.02.2024

"Suite à une présentation la semaine dernière, on m'a posé la question : "mais qui sont les membres du GIEC"? 1/..."

https://twitter.com/valmasdel/status/1759243751455662232

[Image] Capture d'écran

Emmanuelle Porcher, professeure invitée du Collège de France sur la chaire Biodiversité et écosystèmes, introduit son cours de l'année 2023-2024

Revoir la vidéo Pesticides, que dit la science ? sur France 2, moment fort de l'émission du 21-02-2024 sur france.tv

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NDÉ

via Philippe Grandcolas sur X, 21.02.2024

"RT @NGD_OFF: Selon l’ANSES, 34% des français reçoivent de l’eau du robinet contaminée par des résidus de pesticides. Le directeur de recherche au CNRS @pgISYEB est venu nous parler de cette exposition. "

https://twitter.com/pgISYEB/status/1760460839654424786

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Pour en savoir plus

→ France: environ 34 % de l’eau distribuée dans le pays serait contaminée par le métabolite du chlorothalonil (Anses), 06.04.2023 https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-environ-34-de-l-eau-distribu%C3%A9e-dans-le-pays-serait-contamin%C3%A9e-par-le-m%C3%A9tabolite-du-chlorothalonil-anses/2865525

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, a confirmé dans un rapport la présence quasi généralisée du métabolite du chlorothalonil, dans les eaux de surface et souterraines de métropole

→ Un tiers de l'eau distribuée en France est contaminée par un pesticide | Les Echos, 06.04.2023 https://www.lesechos.fr/economie-france/social/un-tiers-de-leau-distribuee-en-france-est-contaminee-par-un-pesticide-1932856

Un rapport de l'Anses, rendu public ce jeudi, dresse un constat inquiétant sur la présence de résidus de pesticide dans l'eau du robinet.

Matériaux biosourcés, réemploi, renaturation, édifices bioclimatiques, réhabilitation du bâti, végétalisation… Face aux défis posés par la crise écologique, les architectes et urbanistes (ré) investissent de nouvelles façon de bâtir.

par Florian Bardou

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Redonner sa place au vivant

Remettre de la nature en ville, voilà une autre idée qui a fait son chemin pour rafraîchir les villes minérales à l’instar de Paris ou rendre les sols à nouveau perméables. Mais il ne s’agit pas seulement de planter des centaines d’arbres ou de végétaliser des murs. C’est par exemple débitumer des cours d’école pour ramener in fine de la biodiversité, planter les toits de potagers pour nourrir la ville, favoriser les fermes urbaines et les jardins partagés ou créer des corridors verts, etc. «On prône ce qui va être en pleine terre, pas que du hors-sol. Cela peut participer à la création d’îlots de fraîcheur : le moindre cm² où on peut remettre de la vie, tant mieux», observe l’architecte Benoît Rougelot, cogérant de l’agence Landfabrik, promoteur de la paille. A Montpellier, pour le projet Respire, 131 logements passifs dans le quartier République, l’architecte Marc Lehmann, l’un des concepteurs, a choisi de replacer le vivant au centre du parc d’immeubles un îlot de nature en pleine terre, agrémenté d’une forêt de grands arbres à palabre pour favoriser le sentiment de communauté. Une façon de redonner sa place à la faune et la flore en ville tout en offrant de l’ombre et de la fraîcheur. «On parle de renaturation plutôt que de végétalisation», précise l’associé d’Architecturestudio. Encore faut-il que cela ne soit pas un geste purement cosmétique ou esthétique."

[Image] La cité scolaire Emilie-du-Châtelet à Toulouse le 4 septembre 2023. (Patricia Huchot-Boissier/ABACA)

CHRONIQUE. Un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail sur les plantes issues des nouvelles techniques génomiques a été bloqué, sur pression politique. Un signe, parmi d’autres, de la rupture entre la communauté scientifique et l’exécutif, affirme, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

Stéphane Foucart

Publié aujourd’hui à 06h00 (abonnés)