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Pour la première fois, des biologistes démontrent l’existence d’un organe sexuel en deux parties appelé hémiclitoris chez les femelles de neuf espèces de serpents. Courrier international Publié hier à 12h33 "... Un peu comme chez l’humain, l’appareil génital masculin des serpents est celui qui a été le plus étudié par les scientifiques, délaissant quelque peu celui des femelles. Autrice principale de l’étude parue dans Proceedings of the Royal Society B, Megan Folwell explique que la découverte a été relativement simple à faire : “Vous enlevez la peau, et c’est juste là devant vous”, confie-t-elle à l’hebdomadaire britannique." (...)
Pourquoi certains animaux s’accouplent-ils ? Pour s’assurer une descendance ? Non. Pour le plaisir, affirme Thierry Lodé. En réaction à la doxa de la «reproduction sexuée», le biologiste publie une «Histoire naturelle du plaisir amoureux». Par Agnès Giardpublié le 8 août 2021 à 10h01 [...] Les animaux ressentent-ils le plaisir ? «Pourtant, 95% des êtres vivants eucaryotes pratiquent le sexe», s’étonne l’auteur qui insiste, preuves à l’appui, sur l’exultation tangible des amants à poils et à plumes. Evoquant «la félicité de l’écrevisse, l’extase du grillon ou la volupté du ver de terre», Thierry Lodé rapporte les résultats des derniers travaux en matière de jouissance animale. Lorsqu’on mesure les spasmes, la fréquence cardiaque, la lubrification, la tumescence génitale et même l’émission d’hormones chez les furets, les primates, les reptiles, les poissons ou les oiseaux, force est de constater qu’ils semblent tous avoir une «réponse orgasmique» à des stimulations. «Il a même été démontré que l’éjaculation expérimentale provoquait l’activation des neurones Crz, et que, par conséquent, elle était gratifiante chez les mouches drosophiles.» La mouche jouit, c’est désormais notoire. Et pas que la mouche mâle." (...)
"Un aveugle secret contre un coin de bonheur" : Thierry Lodé explore l’énigme du plaisir sexuel chez les vivants dans un livre qui vient de paraître chez Odile Jacob sous le titre Histoire naturelle du plaisir amoureux. "95% des espèces animales ne pensent qu’à ça et même la mouche jouit." Le Journal des idées par Jacques Munier, 18.06.2021 "Est-ce une façon de sublimer l’outrancier gaspillage d’énergie vitale engagé dans la reproduction des espèces, "quand il suffirait d’une activité biologique aussi banale que la fragmentation cellulaire" ? Lorsque le paon fait la roue pour attirer l’attention d’une partenaire éventuelle, il s’expose de longs moments à tous ses prédateurs. C’est qu’au bout du bout, il y a l’orgasme, un phénomène "qui implique un vaste ensemble d’éléments organiques, dirigé par le système nerveux autonome, c’est à dire qu’il ne fonctionne pas vraiment avec conscience et lucidité". L’intense décharge émotionnelle active toute une série de neurohormones, endorphines et dopamine, qui alimentent le circuit nerveux de la récompense. Un brouillard d’émotions vient noyer les protagonistes. Il convient d’ajouter que cet événement biologique nécessite le cumul d’une grande excitation avant de se façonner et reste l’une des rares manifestations organiques qui exige, pour se produire, d’être submergée par cet embrasement volontaire. C’est pourquoi le professeur d’écologie de l’évolution invite à distinguer le phénomène de l’acte reproductif lui-même, comme nous l’enseignent nos cousins les singes bonobos, qui répètent à l’envi toutes les occasions de se choyer, s’adonnant à des accouplements, même brefs, jusqu’à des dizaines de fois au long de la journée. Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant à la biodiversité animale ?" [Image] via Current Biology [capture vidéo] https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(18)30368-3
La France : le pays d'Europe le plus affecté par le réchauffement climatique, la sonde Osiris-Rex atteint l'orbite de l’astéroïde Bennu et la vie sexuelle des drosophiles. Par Natacha Triou, 07.12.2018 La vie sexuelle des drosophiles "Pour finir avec la rubrique des sciences improbables, revenons sur la récente étude parue dans Science sur la vie sexuelle des mouches. Depuis cet été, on sait que les mouches connaissent l’orgasme. On sait maintenant qu'elles ont des préférences sexuelles et que celles-ci sont culturelles. L’étude nous vient de l’Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de l’université de Toulouse. Les chercheurs ont observé les ébats de plusieurs dizaines de milliers de mouches pendant sept ans. Certaines mouches mâles ont été poudrées de différentes couleurs, rose ou vert, pour observer les réactions des femelles. Il existe des effets de mode chez les insectes. Les "spectatrices" apprennent des autres et reproduisent des comportements. Des préférences sexuelles qui s’exercent par mimétisme social. Même chez les drosophiles, le sexuel, c’est culturel."
Les scientifiques et éthologues ont longtemps utilisé des termes ‘détournés ‘tels que « pseudo-copulation », « comportement sexuel aberrant » ou même « contre nature »… pour qualifier tout simplement l’homosexualité qui se donne à voir naturellement dans le monde animal. Par Aurélie Luneau, 15.04.2018 "L’homosexualité est dans la nature, et nous en parlons avec Fleur Daugey, éthologue, journaliste scientifique et auteure du livre « Animaux homos. Histoire naturelle de l’homosexualité » paru chez Albin Michel, Thierry Lodé, biologiste, professeur d’écologie évolutive à l’université de Rennes et de Angers, auteur du livre « La guerre des sexes chez les animaux » paru chez Odile Jacob. Thierry Lodé l'a dit :Beaucoup d'espèces animales ne sont pas homosexuelles exclusives, certaines espèces sont bisexuelles.
Les animaux font l'expérience de l'orgasme.
La formation du couple est une particularité humaine qui n'existe pas chez toutes les espèces.
L'incompréhension de l'homosexualité animale nous vient du darwinisme : l'évolution c'est la reproduction. Dès lors comment comprendre qu'un comportement non reproducteur puisse se maintenir et se perpétuer dans la nature alors qu'il n'y a pas a priori de descendance ?
Fleur Daugey l'a dit :C'est d'abord le plaisir que les animaux recherchent qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Le plaisir existe même chez les insectes." (...)
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Septembre "Le 14 septembre 2017 a eu lieu, à Harvard et dans la joie, la cérémonie de remise des prix IgNobel. Les lauréats se sont distingués, aux yeux du jury, par des travaux de recherche fortement improbables mais rigoureusement sérieux. Le prix de biologie a récompensé, encore une fois, des entomologistes. Kazunori Yoshizawa, Rodrigo Ferreira, Yoshitaka Kamimura et Charles Lienhard (Japon, Brésil et Suisse) ont en effet découvert un pénis féminin et un vagin masculin sur des psoques Prionoglarididés cavernicoles du genre Neotrogla. Cette trouvaille fut en son temps – avril 2014 - signalée sur cette page, colonne À cliquer. L’article du Monde est toujours en ligne." Article source (gratuit, en anglais) à (re)lire : l’Épingle saluant les Prix IgNobel de 2016 : Blanc et noir.
Des scientifiques ont découvert au Brésil l'existence d'un petit insecte ailé, dont les femelles possèdent un pénis avec lequel elles pénètrent les mâles lors de l'accouplement.
Par Pierre Barthélémy. Passeur de sciences. Blog Le Monde. « On pourrait croire, à regarder la photo ci-dessus, que la personne chargée de la légende s'est trompée en indiquant le sexe des participants à cette séance de copulation. Mais non, il n'y a pas d'erreur. C'est bien la femelle qui, juchée sur le dos de son compagnon, est en train de pénétrer ce dernier. Pour la bonne et simple raison que, comme on l'apprend dans une étude publiée jeudi 17 avril par la revue Current Biology, chez les quatre espèces d'insectes cavernicoles qui forment le genre Neotrogla, c'est madame qui porte non pas la culotte mais le pénis. Et, bien sûr, monsieur en est dépourvu mais il dispose d'une cavité qui n'est pas sans rappeler un vagin. » « Chez ces petits insectes (entre 2,7 et 3,7 millimètres une fois adultes) découverts au Brésil en 2010, c'est tout l'accouplement qui est hors normes. La femelle est la plus entreprenante. Elle se saisit du mâle, le chevauche et, une fois qu'elle a introduit son membre dans la chambre génitale de son compagnon, elle fait gonfler son pénis. Ce dernier est couvert de petites épines qui, comme les barbelures d'un harpon, empêchent les deux sexes de se décoller – et le mâle de se soustraire à son devoir... Le lien est tellement solide que, lorsque les chercheurs ont essayé de séparer les deux partenaires, l'abdomen du malheureux mâle s'est arraché de son thorax... Une fois que l'acte a commencé, le duo est parti pour un marathon de sexe qui va durer... entre quarante et soixante-dix heures ! Un marathon durant lequel le membre de la femelle, contrairement à un pénis "habituel", ne va pas servir à expulser mais à drainer les spermatozoïdes stockés à l'intérieur du mâle. » « Pourquoi cette inversion des sexes ? Pour le comprendre, il faut connaître l'habitat de ces animaux. Les insectes du genre Neoglata vivent dans des grottes très sèches où l'on ne trouve quasiment rien à manger, si ce n'est les excréments et les carcasses des chauves-souris qui y nichent. Or, pour fabriquer les œufs qui donneront, une fois fécondés, leur descendance, les insectes femelles ont besoin d'un gros apport nutritionnel. Celui-ci est fourni par le mâle qui, comme c'est le cas chez d'autres insectes et chez certaines araignées, emballe ses gamètes dans un paquet cadeau comestible, une sorte de grosse capsule nommée spermatophore. En plus d'aspirer les spermatozoïdes, le pénis de la femelle lui permet donc aussi de faire le plein de calories. » [...] ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ In This Insect, Females Have Penises And Males Have Vaginas -
"Savez-vous pourquoi les chimpanzés ont, proportionnellement à leur corps, des testicules plus gros que ceux des gorilles ? Parce que chez les premiers, une femelle peut s’accoupler avec plusieurs mâles, alors que chez les seconds, les femelles se reproduisent le plus souvent avec un seul mâle. C’est un exemple d’adaptation morphologique liée à la compétition spermatique. L’idée est que la rivalité entre mâles pour assurer la transmission de ses gènes à la descendance existe avant l’accouplement, pendant l’acte, mais également après, à l’intérieur même de la femelle ! Les chimpanzés ont de gros testicules pour produire une grande quantité de sperme afin de diluer celui des rivaux. Cette guerre post-accouplement a conduit à la sélection de nombreuses stratégies dont certaines sont très… ingénieuses, voire perverses. Quelques exemples avant d’en arriver à la bestiole du jour." Par Loïc Mangin. Best of bestioles, 05.08.2013 "Chez les agrions, des insectes proches des libellules et connus sous le nom de demoiselles, le pénis est une sorte de goupillon qui « nettoie » les voies génitales des femelles et ôte le sperme des précédents mâles. Autre stratégie, plutôt efficace : faire durer l’accouplement, afin de laisser le temps aux spermatozoïdes de féconder les ovules de la femelle. C’est ce que font certains phasmes, tel Necroscia sparaxes, qui peut rester dans la femelle près de… 80 jours. La mouche Drosophila bifurca a choisi une autre option : les mâles produisent des spermatozoïdes de six centimètres de longueur, soit 30 fois la longueur de l’individu ! La cellule empêcherait ainsi le passage à d’autres spermatozoïdes. A ce stade, plusieurs questions se posent. D’abord, la femelle participe-t-elle à cette compétition spermatique ? La réponse est oui. Chez les insectes, les femelles contrôleraient l’ouverture et la fermeture des spermathèques (les réceptacles à la semence mâle) afin de privilégier tel ou tel mâle. Autre interrogation, l’espèce humaine est-elle au-dessus de ces contingences ? Non, le gland, dont la taille est « surdimensionnée » par rapport à celle de la verge remplirait le même rôle que le goupillon chez les agrions ! » (...) [Image] Un mâle Drosophilia bifurca et son spermatozoïde géant enroulé autour de l’insecte. Crédit : S. Pitnick
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À l'occasion du mois de juin, le mois des Fiertés LGBT+, gros plan sur la sexualité animale : des comportements homosexuels ou bisexuels ont été observés chez des centaines d'espèces. Podcast - C'est dans ta nature Par : Florent Guignard "Ce fut longtemps un sujet tabou pour les scientifiques, comme il l’était dans la société. Et pourtant : l’homosexualité est dans la nature. « C’est la même chose que chez les humains », souligne Fleur Daugey, journaliste, éthologue (spécialiste du comportement des animaux), auteure de Les Animaux homos, une histoire naturelle de l’homosexualité. « Chez les animaux, il va y avoir des baisers, des pénétrations, dans le vagin ou dans l’anus, selon le sexe des individus. » Des comportements homos ou bisexuels ont été observés chez 1 500 espèces, et 500 d’entre elles ont fait l’objet d’études scientifiques, chez des oiseaux, des insectes, des mammifères, des reptiles ou des poissons. Autant de cas qui tordent le cou à une idée reçue : la sexualité animale ne servirait qu’à la reproduction. « L’homosexualité fait du bien » En réalité, dans le sexe, il y a d’abord du plaisir. « Si vous êtes un lion ou une fourmi, vous ne vous dites pas “il faut que je me reproduise pour laisser une descendance” », ironise Fleur Daugey. « On va aller vers un comportement sexuel parce que ça nous fait du bien, et incidemment on se reproduit. Ce n’est donc pas étonnant qu’il y ait de l’homosexualité, puisque ça fait du bien ! » Les lions se font des câlins et les lionnes aussi. Les bisons mâles ont plus de relations homos qu’hétéros, les femelles n’étant disponibles qu’une seule fois dans l’année. L’homosexualité, ou la bisexualité, aussi chez les dauphins ou les bonobos, ces singes qui nous ressemblent tant. L’amour est libre dans la nature, et c’est un libre choix. Homoparentalité animale Beaucoup de relations homosexuelles ont d’abord été observées chez des animaux en captivité : parce qu’ils n’avaient pas le choix du sexe de leur partenaire, pensait-on ? Pas du tout, comme en témoignent des expériences menées chez des insectes, des hannetons, dès le XIXe siècle. « Quand les chercheurs mettaient des mâles et des femelles tous ensemble, des mâles choisissaient d’avoir des relations avec d’autres mâles alors qu’il y avait des femelles à disposition », raconte Fleur Daugey." (...)
"Un aveugle secret contre un coin de bonheur" : Thierry Lodé explore l’énigme du plaisir sexuel chez les vivants dans un livre qui vient de paraître chez Odile Jacob sous le titre Histoire naturelle du plaisir amoureux. Le monde des vivants : Le propulseur hédonique Le Journal des idées par Jacques Munier, 18.06.2021 "Encore aujourd’hui, la sexualité animale reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes ? A-t-elle seulement pour objectif d’assurer efficacement la reproduction ? Et que vient faire le plaisir dans cette histoire qu’il complique assurément ? Et pourtant, 95 % des espèces animales ne pensent qu’à ça, et même la mouche jouit… Suivant le fil de l’évolution, Thierry Lodé nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l’extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris des femelles font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeu des amants. Ici, les oiseaux perdent leur pénis, là, les gorilles s’adonnent aux étreintes lesbiennes… Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d’interrelations originales et à la biodiversité animale ?"
Thierry Lodé est professeur d’écologie évolutive et directeur de recherches à l’université Rennes-I. Grand spécialiste des sexualités animales, il a notamment publié La Guerre des sexes chez les animaux, La Biodiversité amoureuse et Pourquoi les animaux trichent et se trompent.
Via Bernadette Cassel
Cet été, l’« HD » vous propose une série incandescente sur les... bêtes de sexe ! Autrement dit, sur la sexualité des animaux. Cette semaine, zoom sur les pratiques de la drosophile. De « speed learning » en « peep-show », l’insecte a mouché les chercheurs en se révélant apte à acquérir sa préférence sexuelle par l’observation de ses congénères, au point de développer des traditions locales. Une découverte qui pulvérise l’idée que la culture sexuelle serait l’apanage des humains. Par Marie-Noëlle Bertrand, 23.07.2020 "Passer du rose au vert peut relever d’une appétence qui n’a rien d’inné, et cette hypothèse seule ouvre un champ encore peu exploré du comportement sexuel animal. Parce qu’il n’y a pas que les hormones et les gènes dans la vie, il y a aussi les goûts et les couleurs. Même chez les mouches, il semblerait que ceux-ci puissent se transmettre d’une génération à une autre, au point de créer une tradition locale. Les scientifiques vont jusqu’à parler de culture, pulvérisant du même coup l’idée que celle-ci serait l’apanage de l’humain. Une idée qui fait mouche « Si vous m’aviez dit, il y a encore 3 ans, qu’une transmission culturelle pourrait exister chez la drosophile, je n’y aurais pas cru », atteste Étienne Danchin, directeur de recherche émérite au CNRS. C’est pourtant sur cet insecte minuscule, au cerveau dix millions de fois plus petit que le nôtre, que ce chercheur du laboratoire Évolution et Diversité biologique de l’université de Toulouse-III a décidé de se pencher. Et le fait est que la mouche l’a mouché. Tout est parti d’une marotte et d’un manque de moyens. « J’ai des idées un peu anachroniques, et parfois du mal à trouver des financements pour mes projets de recherche », précise Étienne Danchin. L’idée que la drosophile, également appelée mouche du fruit, puisse apprendre de ses congénères comment choisir son partenaire lui trottait en tête. « J’en avais parlé à une de mes étudiantes qui a ensuite fait une expérience concluante. » Travailler sur cette mouche n’impliquant pas un gros budget, le biologiste a décidé de se lancer pour de bon sur le sujet, rejoint par Guillaume Isabel, spécialiste de la mémoire de la drosophile au Centre de recherches sur la cognition animale. Le 30 novembre 2018, leurs conclusions étaient publiées dans la revue Science, fournissant « la première boîte à outils expérimentale pour étudier l’existence de cultures animales », relevait alors le CNRS." (...) [Image] La drosophile possède un cerveau 10 millions de fois plus petit que le nôtre. Pourtant, la femelle est capable de choisir un certain type de partenaire et de transmettre sa préférence aux générations suivantes. Crédit : SPL/Solvin Zankl/Visuals unlimited/Biosphoto
"Les animaux jouissent-ils ? Comment en être sûr ? Cela a-t-il de l’importance, et pour qui ?" Par Don Kulick et Laure Assaf , le 19.04.2018 "Ces dix dernières années, des lois antibestialité ont été adoptées dans de nombreux États américains et dans plusieurs pays européens, dont certains, comme la Suède, ont réinstauré des décrets médiévaux abolis il y a plus d’un demi-siècle. La justification principale de cette nouvelle vague de lois est que tout contact sexuel avec des animaux constitue un abus, étant donné qu’ils ne peuvent pas consentir à des rapports de cette nature avec un être humain. Le décalage conséquent, bien qu’il passe d’ordinaire inaperçu, entre la révulsion que nous inspire la bestialité et notre acceptation de l’abattage, de l’euthanasie et des expériences pratiquées sur les animaux donnent à penser qu’en reconsidérant notre conception de la sexualité et de la jouissance animales, nous pourrions mieux comprendre les moteurs de la compassion envers les animaux." (...) [Image] Don Kulick, Research Director | Engaging Vulnerability http://www.engagingvulnerability.se/don-kulick/
Avec nos deux invités, nous allons revenir sur la science des organes génitaux. Ce sont des systèmes d'une grande complexité : aucune autre partie du corps n'évolue aussi vite que les parties intimes des animaux. Un domaine de la biologie évolutionniste relativement récent, introduit par le biologiste Eberhard dans les années 1980.
La sexualité animale - La Tête au carré, par Mathieu Vidard. France Inter, 02.02.2016
Avec Pierre Henri Gouyon, biologiste et Jean-François Dortier, sociologue
[Image] Édéage de libellule via Galerie de membres, partie1: arthropodes - Strange Stuff And Funky Things http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2009/12/09/Galerie-de-membres%2C-partie1%3A-arthropodes
Réf. : Dual Function of the Damselfly Penis: Sperm Removal and Transfer. Jonathan K. Waage. Science (1979).
→ Réécoute [libellules à 24 min 30] http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1229923
Chez un insecte, une inversion sexuelle fait que la femelle arbore un pénis tandis que le mâle est doté d’un vagin. Leur accouplement dure 70 heures.
Par Loïc Mangin. Best of bestioles. « Marathon du sexe pour couple brésilien inversé »
[Image] « Les parties du gynosome sont ainsi colorées (la partie mâle est en gris) : une partie terminale rigide (en bleu clair), une partie basale (en orange), une région membraneuse avec un lobe dorsal (en jaune) ainsi que les zones hérissées d’épines (en violet, en vert et en rouge). Parmi les différents composants de ces appareils reproducteurs, certains éléments sont notables : le conduit mâle par où les spermatozoïdes arrivent (seminal duct) et celui par où ils pénètrent dans la femelle (spermatecal duct). © K. Yoshizawa et al./Current Biology »
Par Vran. Strange Stuff And Funky Things. « PENIS. En voilà un sujet intéressant. Non pas qu’il faille absolument parler de sexe pour attirer le lecteur, mais il faut avouer que cet appendice n’a pas son pareil pour déchaîner les passions. Et la biologie ne fait pas exception à la règle, puisque nombre de chercheurs se sont consacrés à l’étude de l’organe, qui révèle une étonnante diversité morphologique dans le monde animal. Je vous propose donc un petit tour d’horizon de quelques formes originales de penii, Homo sapiens étant d’emblée exclu de la liste des espèces présentées par l’outrancière banalité de son corps érectile. Compte tenu de la quantité de matériel à exposer, le sujet sera divisé en au moins deux articles, dont voici la première partie consacrée aux arthropodes, petites créatures articulées que vous connaissez bien, et dont le pénis se nomme également “Aedeagus”. »
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Précédemment :
https://academic.oup.com/icb/article-abstract/62/3/559/6602356
Lire aussi
→ Tabou du clitoris : et oui, les serpents en ont aussi ! - GuruMeditation, 15.12.2022 https://www.gurumed.org/2022/12/15/tabou-du-clitoris-et-oui-les-serpents-en-ont-aussi/
→'organes génitaux mâles et femelles' in EntomoScience | 15 scoops https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=organes+g%C3%A9nitaux+m%C3%A2les+et+femelles