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Les insectes à la croisée des disciplines
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S’accoupler, le pied pour l’animal aussi

S’accoupler, le pied pour l’animal aussi | EntomoScience | Scoop.it
Pourquoi certains animaux s’accouplent-ils ? Pour s’assurer une descendance ? Non. Pour le plaisir, affirme Thierry Lodé. En réaction à la doxa de la «reproduction sexuée», le biologiste publie une «Histoire naturelle du plaisir amoureux».

 

Par Agnès Giardpublié le 8 août 2021 à 10h01

 

[...]

Les animaux ressentent-ils le plaisir ?

«Pourtant, 95% des êtres vivants eucaryotes pratiquent le sexe», s’étonne l’auteur qui insiste, preuves à l’appui, sur l’exultation tangible des amants à poils et à plumes. Evoquant «la félicité de l’écrevisse, l’extase du grillon ou la volupté du ver de terre», Thierry Lodé rapporte les résultats des derniers travaux en matière de jouissance animale. Lorsqu’on mesure les spasmes, la fréquence cardiaque, la lubrification, la tumescence génitale et même l’émission d’hormones chez les furets, les primates, les reptiles, les poissons ou les oiseaux, force est de constater qu’ils semblent tous avoir une «réponse orgasmique» à des stimulations. «Il a même été démontré que l’éjaculation expérimentale provoquait l’activation des neurones Crz, et que, par conséquent, elle était gratifiante chez les mouches drosophiles.» La mouche jouit, c’est désormais notoire. Et pas que la mouche mâle."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Thierry Lodé : Histoire naturelle du plaisir amoureux - De www.franceculture.fr - 19 juin, 18:44

 

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La France : le pays d'Europe le plus affecté par le réchauffement climatique - Le Journal des sciences

La France : le pays d'Europe le plus affecté par le réchauffement climatique - Le Journal des sciences | EntomoScience | Scoop.it
La France : le pays d'Europe le plus affecté par le réchauffement climatique, la sonde Osiris-Rex atteint l'orbite de l’astéroïde Bennu et la vie sexuelle des drosophiles.

 

Par Natacha Triou, 07.12.2018

La vie sexuelle des drosophiles

"Pour finir avec la rubrique des sciences improbables, revenons sur la récente étude parue dans Science sur la vie sexuelle des mouches.

Depuis cet été, on sait que les mouches connaissent l’orgasme. On sait maintenant qu'elles ont des préférences sexuelles et que celles-ci sont culturelles. L’étude nous vient de l’Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de l’université de Toulouse. 

Les chercheurs ont observé les ébats de plusieurs dizaines de milliers de mouches pendant sept ans. Certaines mouches mâles ont été poudrées de différentes couleurs, rose ou vert, pour observer les réactions des femelles. Il existe des effets de mode chez les insectes. Les "spectatrices" apprennent des autres et reproduisent des comportements. Des préférences sexuelles qui s’exercent par mimétisme social. 

Même chez les drosophiles, le sexuel, c’est culturel."

 

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Comment l’orgasme des animaux interroge notre rapport à leur sensibilité

Comment l’orgasme des animaux interroge notre rapport à leur sensibilité | EntomoScience | Scoop.it

"Les animaux jouissent-ils ? Comment en être sûr ? Cela a-t-il de l’importance, et pour qui ?"

 

Par Don Kulick et Laure Assaf , le 19.04.2018

 

"Ces dix dernières années, des lois antibestialité ont été adoptées dans de nombreux États américains et dans plusieurs pays européens, dont certains, comme la Suède, ont réinstauré des décrets médiévaux abolis il y a plus d’un demi-siècle. La justification principale de cette nouvelle vague de lois est que tout contact sexuel avec des animaux constitue un abus, étant donné qu’ils ne peuvent pas consentir à des rapports de cette nature avec un être humain.

 

Le décalage conséquent, bien qu’il passe d’ordinaire inaperçu, entre la révulsion que nous inspire la bestialité et notre acceptation de l’abattage, de l’euthanasie et des expériences pratiquées sur les animaux donnent à penser qu’en reconsidérant notre conception de la sexualité et de la jouissance animales, nous pourrions mieux comprendre les moteurs de la compassion envers les animaux."

(...) 

 

 

[Image] Don Kulick, Research Director | Engaging Vulnerability
http://www.engagingvulnerability.se/don-kulick/

 

Bernadette Cassel's curator insight, April 21, 2018 12:02 PM

 

À (re)lire :

 

« Le sexe ou l’alcool » : les deux valent une récompense ; la consommation du premier diminue celle du second | EntomoNews | Scoop.it - From www7.inra.fr - April 20, 10:57 PM
 
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Le monde des vivants : Le propulseur hédonique

Le monde des vivants : Le propulseur hédonique | EntomoScience | Scoop.it
"Un aveugle secret contre un coin de bonheur" : Thierry Lodé explore l’énigme du plaisir sexuel chez les vivants dans un livre qui vient de paraître chez Odile Jacob sous le titre Histoire naturelle du plaisir amoureux. "95% des espèces animales ne pensent qu’à ça et même la mouche jouit."

 

Le Journal des idées par Jacques Munier, 18.06.2021

 

"Est-ce une façon de sublimer l’outrancier gaspillage d’énergie vitale engagé dans la reproduction des espèces, "quand il suffirait d’une activité biologique aussi banale que la fragmentation cellulaire" ? Lorsque le paon fait la roue pour attirer l’attention d’une partenaire éventuelle, il s’expose de longs moments à tous ses prédateurs. C’est qu’au bout du bout, il y a l’orgasme, un phénomène "qui implique un vaste ensemble d’éléments organiques, dirigé par le système nerveux autonome, c’est à dire qu’il ne fonctionne pas vraiment avec conscience et lucidité". L’intense décharge émotionnelle active toute une série de neurohormones, endorphines et dopamine, qui alimentent le circuit nerveux de la récompense.

Un brouillard d’émotions vient noyer les protagonistes. Il convient d’ajouter que cet événement biologique nécessite le cumul d’une grande excitation avant de se façonner et reste l’une des rares manifestations organiques qui exige, pour se produire, d’être submergée par cet embrasement volontaire.

C’est pourquoi le professeur d’écologie de l’évolution invite à distinguer le phénomène de l’acte reproductif lui-même, comme nous l’enseignent nos cousins les singes bonobos, qui répètent à l’envi toutes les occasions de se choyer, s’adonnant à des accouplements, même brefs, jusqu’à des dizaines de fois au long de la journée.

Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant à la biodiversité animale ?"

 

[Image] via Current Biology [capture vidéo]

https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(18)30368-3

 

Bernadette Cassel's insight:
 
 
(2 scoops)
Bernadette Cassel's curator insight, June 19, 2021 12:47 PM

 

Article en relation :

 

→ Les mouches aussi connaissent l'orgasme. Par Hervé Ratel, le 20.05.2018 https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/l-orgasme-de-la-mouche-qui-ejacule_124057

 

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L'homosexualité animale, la nature au grand jour !

L'homosexualité animale, la nature au grand jour ! | EntomoScience | Scoop.it
Les scientifiques et éthologues ont longtemps utilisé des termes ‘détournés ‘tels que « pseudo-copulation », « comportement sexuel aberrant » ou même « contre nature »… pour qualifier tout simplement l’homosexualité qui se donne à voir naturellement dans le monde animal.

 

Par Aurélie Luneau, 15.04.2018

 

 

"L’homosexualité est dans la nature, et nous en parlons avec Fleur Daugey, éthologue, journaliste scientifique et auteure du livre « Animaux homos. Histoire naturelle de l’homosexualité » paru chez Albin Michel, Thierry Lodé, biologiste, professeur d’écologie évolutive à l’université de Rennes et de Angers, auteur du livre « La guerre des sexes chez les animaux » paru chez Odile Jacob.

Thierry Lodé l'a dit :

Beaucoup d'espèces animales ne sont pas homosexuelles exclusives, certaines espèces sont bisexuelles.

Les animaux font l'expérience de l'orgasme. 

La formation du couple est une particularité humaine qui n'existe pas chez toutes les espèces. 

L'incompréhension de l'homosexualité animale nous vient du darwinisme : l'évolution c'est la reproduction. Dès lors comment comprendre qu'un comportement non reproducteur puisse se maintenir et se perpétuer dans la nature alors qu'il n'y a pas a priori de descendance ?

Fleur Daugey l'a dit :

C'est d'abord le plaisir que les animaux recherchent qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Le plaisir existe même chez les insectes."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

Via Aurelie Luneau sur Twitter, 15.04.2018 :

 

"#Homosexualite animale, la nature au grand jour ! Pourquoi le sujet reste t'il tjs tabou ? Réponse auj ds #DCAeffets sur @franceculture a 16h av @FleurDaugey et Thierry Lodé @OdileJacob @AlbinMichel Et aussi #Bure av Fabrice Caterini @6mois #animaux #environnement #nucleaire… https://t.co/poUS7t02OX"


https://twitter.com/LuneauAurelie/status/985516526185873410

 

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