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Certains, pour résister au froid, fabriquent un antigel cellulaire (puces des glaces), d'autres rentrent en "dormance" (Bombyx du Groenland)…
Plus incroyable encore, les tardigrades peuvent supporter des amplitudes thermiques énormes de 0°C à –272,9°C. Ils survivent sans problème dans le vide absolu (en microscopie électronique).
A très basse température pourtant, les propriétés de la matière changent, les manifestations de la vie sont totalement interrompues, le métabolisme est donc arrêté…mais les tardigrades ne sont pourtant pas morts !
Certains Extrêmophiles résistent à des pressions auxquelles même les sous-marins les plus perfectionnés s'aplatiraient comme des crêpes.
Leur secret ?
Leur membrane laisse librement passer l'eau en provenance du milieu extérieur et la pression est équilibrée de part et d'autre de la membrane.
Même la "faune" la plus traditionnelle, comme par exemple les mouches, a trouvé des solutions pour s'adapter. Ainsi que le lac alcalin de Mono en Californie, pour se nourrir d'algues microscopiques qui réussissent à pousser dans les eaux mortes, les mouches ont inventé un scaphandre individuel, une bulle d'air qui leur permet de respirer sous l'eau.
'tardigrades' in EntomoNews | Scoop.it
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