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Les insectes à la croisée des disciplines
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« Asticoter les mouches à la machine » : on leur fait mal mais de façon exactement reproductible

« Asticoter les mouches à la machine » : on leur fait mal mais de façon exactement reproductible | EntomoScience | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Novembre

 
"À l’université (catholique) de Dallas (Texas, États-Unis), Drew Steneson, chercheur physiologiste en Mouche du vinaigre, et son collègue physicien Jacob Moldenhauer ont entrepris de mettre au point une machine capable de faire mal à des drosos. Ceci dans le but de mieux comprendre les mécanismes de la douleur chez l’Homme.


Pour infliger une « douleur » à une mouche, sans l’abîmer, une des pratiques consiste à appuyer dessus avec un fil de pêche (elle s’arrête, se roule par terre…). C’est aux thésards du labo qu’incombe ce travail (au sens originel du mot), qu’ils mettent des mois à maîtriser.


D’où l’idée de le faire exécuter par un appareil ad hoc et d’en confier la construction à la sophomore (2e année de fac) Julia Krause. Laquelle, avec un microcontrôleur Arduino et des pièces imprimées en 3D est presque parvenue en quelques mois à une machine fonctionnelle. Elle doit encore fabriquer une pièce introuvable.


À ceci près, les drosos du labo Steneson – et d’autres lieux de recherche – peuvent avoir la satisfaction d’être désormais tourmentées avec régularité, précision et reproductibilité."


D’après « Student develops machine to aid pain research in flies », par Natalie Villafranca. Lu le 6 novembre 2019 à http://udallasnews.com/

 

Photo : l’asticoteur de drosos. Cliché Patrick Goodman

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Les fourmis Dracula

Les fourmis Dracula | EntomoScience | Scoop.it
10 petites histoires extraordinaires chez nos amies les fourmis ~ Sweet Random Science

 

J'étais parvenu au fond de la lugubre galerie, d'où me parvenaient des plaintes sinistres et des cris tordus de douleur. Je fis quelques pas dans la salle où je découvris vingt, peut-être trente enfants au teint blafard, éparpillés à même le sol. A mon indicible effroi, je fus témoin d'un spectacle d'une insoutenable horreur : deux adultes s'employaient à taillader le flanc d'un malheureux juvénile, et à recueillir dans leurs bouches immondes le liquide vital qui s'épanchait de la blessure. Lorsque la malheureuse victime posa le regard sur moi, je lus l'épouvante dans ses yeux et je connus sa vie : un cauchemar chaque nuit renouvelé, où, tenue captive par ses parents, sa chair était mutilée et ses forces drainées.

Howard Fourmi Lovecraft


La scène que vous venez de lire est exactement celle que vivent les larves des fourmis du genre Adetomyrma. Les adultes se nourrissent exclusivement du sang (l’hémolymphe) de leurs rejetons. Ils leur infligent des blessures non mortelles afin d'aspirer le précieux liquide.

 

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La soie d’araignée, matériau du futur pour la médecine et les textiles

La soie d’araignée, matériau du futur pour la médecine et les textiles | EntomoScience | Scoop.it

 

 

Par Lucile Morin. Le Temps. « Cliniques et industriels tentent d’exploiter les vertus de la soie d’araignée. Produire en quantités utilisables la précieuse molécule qui la constitue n’est toutefois pas facile » 

 

[...]

 

« La collecte par «dévidage» consiste à immobiliser sans douleur les géantes tisserandes et à tirer délicatement le filament de leur abdomen, simultanément enroulé sur une bobine. La technique, qui fournit 200 mètres de soie en quinze minutes, est utilisée par l’équipe du professeur Peter Vogt, chef de laboratoire à la Clinique plastique et reconstructrice de la main de Hanovre, en Allemagne, pour expérimenter les propriétés de la soie sur des moutons. Biocompatible, biodégradable, hypoallergénique, la soie naturelle de la Nephila Edulis , élevée sur place, n’engendre ni rejet, ni inflammation. Elle fait donc de parfaits fils de suture, favorise la cicatrisation et sert de guide pour la régénération de peau, de cartilage et de cellules nerveuses, qui la colonisent facilement. Des essais cliniques sont prévus prochainement. » 


« À l’Institut de physique de Rennes (CNRS), en France, on apprécie le fil de la Nephila Clavipes pour ses caractéristiques structurales. D’un diamètre de cinq millionièmes de mètres (microns), lisse sur toute sa longueur, neutre médicalement et plus robuste que le verre, la soie, qui transporte si bien la lumière, pourrait un jour remplacer la fibre optique des fibroscopes et endoscopes. » 

 

[...]   

 

[Via Google News

 

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