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Les insectes à la croisée des disciplines
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Le lancement du rapport de l'IPBES sur les espèces exotiques envahissantes est imminent (4 Sept.)

Le lancement du rapport de l'IPBES sur les espèces exotiques envahissantes est imminent (4 Sept.) | EntomoScience | Scoop.it

Préparez-vous avec de nouveaux fonds virtuels sur les espèces exotiques envahissantes, leurs impacts & leurs moteurs.

 

 

IPBES en français (@ipbesfr) August 8, 2023

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

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[Actualité] Les sociétés savantes d'écologie européennes appellent à un changement transformateur

[Actualité] Les sociétés savantes d'écologie européennes appellent à un changement transformateur | EntomoScience | Scoop.it
Fin novembre dernier s’est tenu à Metz le Congrès porté par la Société française d’écologie et d’évolution (SFE2), la Société des écologues allemands, autrichiens et suisses (GfÖ) et la Fédération des sociétés d’écologie d’Europe (EEF).

 

décembre 2022 I Actualité I FRB

"La FRB salue la motion adoptée à l’issue de ce congrès, en faveur du changement transformateur prôné par l’Ipbes. En effet, la biodiversité, les ressources naturelles, le vivant constituent un patrimoine commun qui s’érode en raison d’un usage massif et non durable induit par les modes de vie d’un grand nombre d’humains sur la planète.

 

Des données scientifiques sur l’érosion de la biodiversité et les causes directes et indirectes de son déclin, il ressort clairement que les « petits pas » ne seront pas suffisants et qu’il faut engager résolument un changement en profondeur de nos modes de consommation aux niveaux international, des États, des entreprises et des individus."

 

-------

NDÉ

 

[Image] via International conference in Ecology & Evolution (SFE2, GfÖ, EEF), Metz 2022 https://sfecologie.org/2022/06/21/international-conference-sfe2-gfo-eef-metz-2022-abstract-submission-extended/

 

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Alimentation, énergie, médecine… L’humanité dépend de 50 000 espèces sauvages pour sa survie

Alimentation, énergie, médecine… L’humanité dépend de 50 000 espèces sauvages pour sa survie | EntomoScience | Scoop.it
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.

 

Par Perrine Mouterde

Publié aujourd’hui à 13h30, mis à jour à 15h46

 

(...)

« Première évaluation globale »

"« Ce rapport est la première évaluation globale de notre usage des espèces sauvages, explique Jean-Marc Fromentin, directeur de recherche à l’Institut français de rechercher pour l’exploitation de la mer (Ifremer), qui a codirigé cette évaluation. Jusqu’ici nous n’avions qu’une vision très fragmentée de la situation : nous avions quelques connaissances concernant la pêche, l’exploitation du bois… Le résultat final montre à quel point ces espèces sauvages sont importantes ; j’ai moi-même été surpris par le très grand nombre d’espèces que nous utilisons ! » Le nombre d’espèces vivantes sur terre est estimé entre 8 millions et 10 millions, dont un peu plus de 2 millions ont été décrites – les insectes représentent les trois quarts des espèces animales connues.

 

Les experts de l’IPBES identifient cinq grandes catégories de « pratiques » liées à l’utilisation d’espèces sauvages : la pêche, la cueillette, l’exploitation forestière, le « prélèvement » d’animaux terrestres pour la chasse ou le commerce, et les activités non extractives telles que l’observation de la nature. « Les pays du Sud ne sont pas les seuls à utiliser en abondance les espèces sauvages, insiste la spécialiste des forêts Marla Emery, codirectrice du rapport. Du poisson que nous mangeons aux médicaments, aux cosmétiques, aux décorations et aux loisirs, cet usage est beaucoup plus répandu que la plupart des gens ne le pensent. »"

(...)

 

 

Lire aussi :

 

Biodiversité : une espèce sur huit, animale et végétale, risque de disparaître à brève échéance

 

La dégradation des terres affecte la moitié de la population mondiale

 

Marine Calmet : « Reconnaître des droits à la nature, c’est amorcer une révolution démocratique pour représenter les intérêts non humains »

 

Après deux ans de reports, la COP15 sur la biodiversité aura lieu en décembre au Canada

 

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NDÉ

Lire aussi

 

Station Biologique de Roscoff - CNRS - Sorbonne Université

 

"Depuis les 30 dernières années, nous constatons un effondrement de la biodiversité. Tout d’abord, qu’est-ce vraiment que la biodiversité ? Notre culture constitue-t-elle un handicap pour la comprendre ? Et ensuite, comment la biomasse des insectes a-t-elle pu diminuer de 80% en Europe sur une période aussi courte ? Pourquoi les colonies d’abeilles sont-elles atteintes à ce point dans la même période ?

 

Les travaux scientifiques sont pléthore sur ces sujets mais ne dégagent pas de consensus. Les chercheurs, et des organismes comme l’IPBES mettent en avant un processus multifactoriel fondé sur 5 points :

 

- Changement d’usage des terres et des mers,

- Exploitation directe,

- Changement climatique

- Pollution

- Espèces invasives

 

Nulle mention des pesticides alors que pour une partie des praticiens, le lien avec ces produits paraît primordial. Comment est-ce possible ?

 

Les biologistes pourraient avoir besoin des sociologues pour comprendre les difficultés qu’ils ont à affronter dans leur quête de la vérité.

 

 

[Image] Conférence initialement prévue de Pierre-Henri Gouyon,  professeur au Muséum National d'Histoire Natuelle, biologiste spécialisé en sciences de l'évolution et plus particulièrement en génétique, en botanique, et en écologie. Au-delà de ses travaux scientifiques, il s'est intéressé aux questions d'éthique et de relations entre science et société.

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualités en relation :

 

  • Au Conseil mondial de la biodiversité (IPBES 9) réuni jusqu'au 9 juillet 2022 à Bonn, les États ont adopté le rapport sur l'utilisation durable des espèces sauvages - De ipbes.net - 7 juillet, 19:49
 
  • Le 8 juillet 20 h 30 à Pluzunet. Une conférence sur Biodiversité et pesticides avec le scientifique Pierre-Henri Gouyon - De actu.fr - 7 juillet, 20:14
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Les dommages infligés à la Terre par l’Humanité dépassent l’entendement, alertait un groupe de 18 scientifiques le 13 janvier 2021

Les dommages infligés à la Terre par l’Humanité dépassent l’entendement, alertait un groupe de 18 scientifiques le 13 janvier 2021 | EntomoScience | Scoop.it
Un groupe de 18 scientifiques renommés a récemment publié un article, un manifeste pour attirer l’attention sur l’étendue des dégâts environnementaux. Ils font le catalogue des nombreux dommages que la Planète a déjà subi. Selon eux, il est maintenant sûr que nous allons vers la 6e extinction où les trois quarts d’espèces disparaîtront de la Planète.

 

"Les dommages infligés à la Terre par l’Humanité dépassent l’entendement (Bradshaw, Ehrlich, Blumstein)"

Par Dorota Retelska, 15.01.2021

"Le changement climatique rend maintenant chaque journée différente de celles du passé (Beaucoup sont plus chaudes, d’autres très pluvieuses, etc. dr) Il se produit plus rapidement que prévu.

La population mondiale a doublé depuis 1970, dans certaines régions telles que l’Afrique Sub-saharienne, l’Afghanistan, le Yemen, il y a encore en moyenne plus de 4 enfants par femme. L’Humanité avoisinera les 10 milliards de personnes en 2050."

(...)

 

 

Biodiversity Loss

Major changes in the biosphere are directly linked to the growth of human systems (summarized in Figure 1). While the rapid loss of species and populations differs regionally in intensity (Ceballos et al., 2015, 2017, 2020; Díaz et al., 2019), and most species have not been adequately assessed for extinction risk (Webb and Mindel, 2015), certain global trends are obvious. Since the start of agriculture around 11,000 years ago, the biomass of terrestrial vegetation has been halved (Erb et al., 2018), with a corresponding loss of >20% of its original biodiversity (Díaz et al., 2019), together denoting that >70% of the Earth's land surface has been altered by Homo sapiens (IPBES, 2019). There have been >700 documented vertebrate (Díaz et al., 2019) and ~600 plant (Humphreys et al., 2019) species extinctions over the past 500 years, with many more species clearly having gone extinct unrecorded (Tedesco et al., 2014). Population sizes of vertebrate species that have been monitored across years have declined by an average of 68% over the last five decades (WWF, 2020), with certain population clusters in extreme decline (Leung et al., 2020), thus presaging the imminent extinction of their species (Ceballos et al., 2020). Overall, perhaps 1 million species are threatened with extinction in the near future out of an estimated 7–10 million eukaryotic species on the planet (Mora et al., 2011), with around 40% of plants alone considered endangered (Antonelli et al., 2020). Today, the global biomass of wild mammals is <25% of that estimated for the Late Pleistocene (Bar-On et al., 2018), while insects are also disappearing rapidly in many regions (Wagner, 2020; reviews in van Klink et al., 2020).

 
  

[Image] Summary of major environmental-change categories expressed as a percentage change relative to the baseline given in the text. Red indicates the percentage of the category that is damaged, lost, or otherwise affected, whereas blue indicates the percentage that is intact, remaining, or otherwise unaffected. Superscript numbers indicate the following references: 1IPBES, 2019; 2Halpern et al., 2015; 3Krumhansl et al., 2016; 4Waycott et al., 2009; 5Díaz et al., 2019; 6Christensen et al., 2014; 7Frieler et al., 2013; 8Erb et al., 2018; 9Davidson, 2014; 10Grill et al., 2019; 11WWF, 2020; 12Bar-On et al., 2018; 13Antonelli et al., 2020; 14Mora et al., 2011.

 

Mots-clés : Afrique, Agriculture, Algues, Apocalypse, Arbre, Climat, Contraception, Ecosystème, Effondrement, Emissions de CO2, Enfant, épidémie, Inondation, Océans, Sécheresse, Sol

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Match inégal ­entre les deux combats qui sont à mener aujourd’hui : la lutte contre le réchauf­fement climatique et celle contre la disparition de la biodiversité

Match inégal ­entre les deux combats qui sont à mener aujourd’hui : la lutte contre le réchauf­fement climatique et celle contre la disparition de la biodiversité | EntomoScience | Scoop.it
Dans son dernier ouvrage «A l’Aube de la 6e extinction. Comment habiter la Terre», le paléontologue Bruno David décrit les menaces fulgurantes qui pèsent sur certaines espèces, un effondrement dont l’homme est la cause principale. Il rappelle que la biodiversité est notre assurance vie, notre meilleure alliée contre les pathogènes.

 

« En éradiquant nombre d’espèces sauvages, les humains deviennent la cible privilégiée des virus » – par Catherine Calvet

publié le 3 février 2021, mis à jour le 26 janvier 2022 (abonnés)
 

"Président du muséum national d’Histoire naturelle et paléontologue, Bruno David a récemment publié un livre d’une grande clarté sur un sujet multiforme, la biodiversité. Dans A l’Aube de la 6e extinction. Comment habiter la Terre (Grasset, ­janvier), ce biologiste de formation ne renonce pas ­devant la complexité du sujet, et parvient à nous faire sentir humbles devant cette innovation permanente, cette imprévisibilité qui n’est autre que le cœur de la vie sur Terre."

 

Pourquoi parlez-vous de match inégal ­entre les deux combats qui sont à mener aujourd’hui : la lutte contre le réchauf­fement climatique et celle contre la disparition de la biodiversité ?

 

Il faut bien sûr se préoccuper des deux. Le climat est également une urgence. Mais la bio­diversité est une notion beaucoup plus dif­ficile à comprendre, à cerner. Bien que ce soit exact, il ne suffit pas de dire que c’est ce qui est vivant sur Terre.

 

Alors que nous disposons de mesures, de chiffres concernant le réchauffement clima­tique, il est bien plus difficile de mesurer ­l’effondrement de la biodiversité. Son déclin se fait de façon presque invisible. Même si l’on constate autour de nous la disparition locale de certaines espèces d’oiseaux ou d’insectes, on ne réalise pas facilement l’énorme chute des effectifs des espèces que nous voyons ­encore. Car le bon fonctionnement des écosystèmes dépend aussi du nombre d’indi­vidus par espèce qui dépend de leur ­fertilité et des chances de survie des nou­velles générations. L’abondance, c’est-à-dire le nombre d’individus dans une population ou une espèce, est une notion clé, c’est elle qui détermine les relations et les synergies entre les différentes espèces.

 

Le vivant est-il beaucoup plus complexe que le climat ?

 

Oui car, contrairement au climat, on ne peut pas modéliser l’ensemble du vivant pour la simple raison qu’il ne répond pas à une ­logique déterministe ; le vivant est en évo­lution constante, en perpétuelle innovation depuis 3 800 millions d’années. Souvent on a pensé le contraindre, le diriger, mais il a généralement réagi autrement par rapport à ce que nous ­attendions et de façon complè­tement imprévisible. On exerce sans toujours le savoir des pressions de sélection darwinienne qui provoquent souvent d’autres effets que ceux ­escomptés. Par exemple, l’Australie et la Nouvelle-Zélande étaient envahies par les lapins, les autorités ont donc décidé d’introduire un nouveau prédateur pour contenir l’espèce ­invasive : le furet qui est la version domes­tique du putois. Le furet se reproduit très mal dans la nature donc, a priori, il ne ­risquait pas de devenir invasif. En Nouvelle-Zélande, on a toutefois croisé des furets avec des putois afin qu’ils s’adaptent mieux à un environ­nement sauvage. Aujourd’hui, on se retrouve avec des furets devenus sauvages qu’il faut éradiquer. Tout cela signifie que l’on ne peut pas prétendre gérer la nature, nous ne sommes pas des démiurges. Il faut renoncer à cette arrogance dans notre rapport à la ­nature. Nous pouvons agir, mais en restant modestes. La vie ne se gouverne pas. Il faut se défaire de notre déterminisme.

 

La prise de conscience de l’effondrement de la biodiversité est beaucoup plus ­récente que celle du réchauffement ­climatique, pourquoi ?

 

Oui, on le voit dans les différentes institutions internationales. Le Giec est plus ancien que la Plateforme intergouvernementale scien­tifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes). Et les ­rapports du Giec sont aussi beaucoup plus ­médiatisés. Il est plus rapide et facile de comprendre que l’année 2020 est la plus chaude enregistrée depuis cent cinquante ans que de saisir les implications d’une étude sur les pollinisateurs. Car si l’on peut étudier le climat globalement, on n’appréhende la biodiversité que par petites touches. On peut calculer un indice climatique mondial, mais pas un indice mondial de la biodiversité. Certes, il convient d’être le plus pédagogue possible, mais on ne peut pas ­réduire la complexité inhérente à la vie en deçà d’un certain seuil. Il faut accepter de se coltiner une part de complexité, même dans les médias."

(...)

  

[Image] Un consortium international d’une cinquantaine de scientifiques de quinze nationalités différentes s’alarme du déclin accéléré de toutes les espèces d’insectes. Outre l’effondrement des populations d’abeilles domestiques, ils font état, mardi 24 juin, des résultats d’une étude qui sera publiée dans la revue Environnemental Science and Pollution Research, d’une disparition progressive des insectes et des oiseaux des champs.

 

En cause, les insecticides systémiques dits « néonicotinoïdes », qui représentent 40 % du marché mondial des insecticides agricoles – 2,6 milliards de dollars. Pulvérisés ou appliqués en traitement des sols, ils ne sont pas absorbés en une seule saison végétative. Ils polluent ainsi massivement les cours d’eau, les sols et les plantes.

 

via La disparition des insectes menace toute la biodiversité

Publié le 25 juin 2014 - Mis à jour le 04 juillet 2019
https://www.lemonde.fr/planete/visuel/2014/06/25/la-disparition-des-insectes-menace-toute-la-biodiversite_4445017_3244.html

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • La biodiversité et le climat sont un seul et même combat, alertent le GIEC et l’IPBES dans une collaboration inédite - De www.novethic.fr - 12 juin 2021, 17:17

 

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Le buzz des pollinisateurs : Sauve mon dard - 3' Scientific Rap Sessions

Le buzz des pollinisateurs : Sauve mon dard - 3' Scientific Rap Sessions | EntomoScience | Scoop.it

"Vulgarisation scientifique en rap, par Nicolas Dubos, chercheur en écologie. Cette fois-ci c'est sur l'importance des pollinisateurs sauvages pour la biodiversité et la société (paroles plus bas). Musique: Florent Geffroy-Rescan & Nicolas Gnidine (Poppy)."

Liens utiles :
https://ipbes.net/assessment-reports/pollinators
https://mrmondialisation.org/ces-apicultrices-concilient-la-preservation-des-abeilles-sauvages-et-domestiques/

L'histoire des 8 mm, c'est pour le diamètre des tubes dans les hôtels à insectes. S'ils font plus de 8 mm ils risquent d'attirer Megachile sculpturalis, une grosse abeille invasive qui chasse les autres espèces.

 

[via] MT180 | Finale Sorbonne Université 2021 - YouTube,

Sorbonne Université, 19.03.2021 → Vidéo à 1:20:00 https://www.youtube.com/watch?v=xO26OzblscE
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Débat scientifique sur le déclin des insectes : que reste-t-il à prouver ?

Débat scientifique sur le déclin des insectes : que reste-t-il à prouver ? | EntomoScience | Scoop.it
Pour la première fois, l’Académie des sciences vient d’émettre un avis très clair sur le déclin des insectes et l’urgence d’agir.

 

Par Romain Garrouste, Chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 28 janv. 2021 • Mis à jour le 29 janv. 2021

 

 

"Le recul de la biodiversité, le réchauffement climatique, l’origine de certaines pandémies : ces faits sont établis depuis des décennies, notamment par des panels internationaux de scientifiques qui font consensus, à l’image du GIEC ou de l’IPBES.

 

Dans ce contexte, et pour la première fois, L’Académie des sciences vient d’émettre un avis très clair sur le déclin des insectes et l’urgence d’agir.

 

Sur ces sujets subsistent encore des polémiques issues de sources diverses, le plus souvent sans fondement scientifique, voire au-delà de toute rationalité. Et il existe aussi des controverses entre scientifiques. Les médias s’y engouffrent, les réseaux sociaux s’en nourrissent, le public s’y perd.

 

L’exemple actuel de la pandémie de Covid-19 et de ses nombreux « scandales » vécus par tous – que ce soit à propos des masques, de la chloroquine ou des vaccins – rend tout cela très concret.

  

C’est qu’il y a souvent une confusion entre « la science en train de se faire » – où la controverse peut occuper une place de choix, habituellement restreinte aux échanges dans les revues spécialisées et les congrès – et la médiatisation immédiate de ce processus « immature » (car en cours et non abouti).

 

(...)

 

Le rêve du big data

Mais revenons aux méta-analyses : elles se proposent d’étudier des données sur la base de connaissances établies, avec des objets parfois disparates pour lesquels on recherche des tendances générales, des corrélations originales, des associations discrètes, mais intéressantes.

 

Bref, c’est une sorte de big data des publications où l’on mettrait tout ensemble pour appuyer ensuite sur quelques boutons – ceux des logiciels d’analyses statistiques ou de modélisation qui permettraient de nous donner de « vrais » résultats non biaisés. C’est ici le grand rêve de ces big data, où la puissance de l’analyse permettrait de s’affranchir des erreurs initiales (mauvais protocoles, erreurs de saisies, statistiques inappropriées, etc.) et de méthodologie de constitution du corpus à analyser (la base de données de publications).

 

Reste que le plus important pour une information, c’est qu’elle soit exacte et vérifiée avant d’être incorporée dans les bases de données. Cette règle vaut évidemment pour les publications compilées dans ces méta-analyses.

 

Malgré les discussions autour de ces compilations – comme celle parue au printemps 2020 sur le recul des populations d’insectes – la tendance globale au déclin dans les milieux terrestres est bel et bien confirmée.

 

(...)

 

Au-delà des controverses, un constat partagé

C’est donc bien de l’absence de programmes à long terme et des états de référence qui en découlerait pour comprendre la tendance et les changements d’état de la biodiversité dont nous souffrons et qui alimente les controverses.

 

Si des problèmes spécifiques à l’exercice de la science persistent de façon évidente, comme le souligne le débat autour de la méta-analyse évoquée plus haut, des milliers d’observateurs et des dizaines d’études locales ou nationales font sur le terrain le même constat d’un recul sans précédent du vivant.

 

Autrement dit : est-on toujours obligé d’avoir la preuve de cette action dans la nature quand on connaît les difficultés de ces expériences – dont celles liées répétons-le à l’absence d’état de référence –, et la pollution globale de nos écosystèmes ?

 

C’est un peu comme si nous avions la preuve d’une action délétère d’une molécule persistante sur des cultures cellulaires et que l’on doutait de son action sur l’organisme : on connaît le mode d’action de molécules comme les néonicotinoïdes, pour ne citer qu’elles ; on sait les mesurer partout dans l’environnement… Comment alors peut-on imaginer l’absence d’effet à l’échelle des biocénoses et des écosystèmes ?

 

Cette pollution généralisée (au demeurant tout à fait mesurable) réclamerait sans doute un ré-ensauvagement de la planète… A minima, une sérieuse réévaluation écotoxicologique des molécules que nous épandons par milliers de tonnes depuis des décennies. Sur les insectes, sur les biocénoses, sur les écosystèmes et sur nous-mêmes.

 

Une recherche de transition est nécessaire pour comprendre et corriger ce qui se passe dans nos écosystèmes. Elle passe par l’établissement d’états de références pour la science du futur ou de la recherche de compensation de leur absence en innovant, par exemple, dans l’étude de nos collections ; celles-ci constituent en effet des formes de références dans l’espace et le temps. Comme le souligne l’Académie des sciences dans son tout récent avis, il est désormais urgent d’agir."

 

 

 

[Image] Prédation d’une mante religieuse sur un lézard Tarentola (France). Romain Garrouste/MNHN, CC BY-NC-ND

Bernadette Cassel's insight:

 

"En écologie, la biocénose est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace écologique donné, plus leurs organisations et interactions. Ensemble, le biotope et la biocénose forment un écosystème.

 

Au sein de la biocénose, les écologues distinguent couramment :

 

Les terres agricoles cultivées constituent un écosystème particulier : l'agroécosystème ; on parle aussi d’agrobiocénose pour désigner la biocénose d'une telle zone."

Wikipédia

 

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Pourquoi la protection de biodiversité est si cruciale pour prévenir les pandémies

Pourquoi la protection de biodiversité est si cruciale pour prévenir les pandémies | EntomoScience | Scoop.it
L'environnement naturel, la santé des animaux et des humains sont très liés ; les séparer fait le lit à la survenue des pandémies graves chez les humains. Marcela Uhart s'est entretenue avec BBC Mundo d'Argentine.

 

BBC News Afrique, 16.11.2020

 

La Dr Marcela Uhart a reçu un appel de la Bolivie qui exigeait une réponse urgente.

 

Des singes morts avaient été retrouvés et tout indiquait qu'il pouvait s'agir de fièvre jaune.

 

Ce qui s'est passé dans les jours cruciaux qui ont suivi est devenu un exemple de ce que les pays non seulement d'Amérique latine mais du monde entier peuvent faire pour se protéger des pandémies.

 

" En fin de compte, il n'y a pas eu de cas humain de fièvre jaune. Et nous avons pu faire tout cela en seulement huit jours ", a déclaré à BBC Mundo Marcela Uhart, vétérinaire animalière et directrice du programme latino-américain au One Health Institute de l'Université de Californie.

 

La scientifique argentine est l'une des autrices du récent rapport * des Nations Unies pour l'environnement intitulé "Échapper à l'ère des pandémies".

 

Le rapport prévient que les pandémies pourraient être de plus en plus fréquentes et assure que les empêcher est « cent fois moins cher que de les guérir. »

(...)

 

 

Communiqué en français :

 

 

→ Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux -  De www.lemonde.fr - 1 novembre, 16:11

 
 

 

 

[Image] La vétérinaire de la faune Marcela Uhart est l'une des autrices du rapport. « L'une des pires choses qui puisse nous arriver est de ne rien apprendre de ce qui nous arrive maintenant.» Crédit photo, avec l'aimable autorisation de MARCELA UHART

 
Bernadette Cassel's insight:

 

"La fièvre jaune ne se transmet pas directement, ce n'est pas comme le coronavirus, mais pour se transmettre, il faut des moustiques comme vecteurs.

 

En fait, les singes ne sont pas un réservoir car ils meurent, donc en général le virus reste dans les populations de moustiques et infecte ainsi les humains ou les animaux."

 

___________________________________________________________

 

 

'fièvre jaune' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=fi%C3%A8vre+jaune

 

(41 scoops)

 

 

 
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L'IPBES intègre à ses travaux le lien entre pandémies et biodiversité

L'IPBES intègre à ses travaux le lien entre pandémies et biodiversité | EntomoScience | Scoop.it
Le 13 mai, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a annoncé organiser un atelier portant sur le lien entre les pandémies et la biodiversité.

 

Par Philippe Collet, 14.05.2020

 

  • IPBES Guest Article: COVID-19 Stimulus Measures Must Save Lives, Protect Livelihoods, and Safeguard Nature to Reduce the Risk of Future Pandemics | IPBES, 27.04.2020 https://ipbes.net/covid19stimulus

 

  

À lire aussi

 
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La biodiversité et l’Université Paris-Saclay : Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

La biodiversité et l’Université Paris-Saclay : Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution | EntomoScience | Scoop.it
Jane Lecomte, Professeur à l’Université Paris-Sud et directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution (UPSud, CNRS, AgroParisTech) nous présente les constats faits par l’IPBES et les travaux de l’Université Paris-Saclay dans ce domaine.

 

Publié le 13.05.2019

 

(...)

Qu’est-ce que l’Institut Ecologie, Diversité, Evolution du vivant (IDEEV) qui sera hébergé dans un bâtiment en construction actuellement sur le plateau de Saclay ?

"L’IDEEV (Institut Diversité, Ecologie et Evolution du Vivant) est une fédération de recherche composée de trois unités de recherche fondatrices : EGCE (Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie), GQE (Génétique Quantitative et Evolution - Le Moulon) et notre unité, ESE. Nos recherches dans ces trois laboratoires portent sur la biodiversité ce qui nous a amené à nous réunir au sein d’un bâtiment qui devrait être prêt à nous accueillir en 2021-2022. Cette proximité des terres expérimentales agricoles mais aussi de la zone de protection naturelle agricole et forestière sur le plateau de Saclay nous offriront de nouveaux terrains d’étude pour des recherches en agroécologie avec d’autres partenaires scientifiques de l’Université Paris-Saclay."

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Didier Bazile : « Nous avons besoin de biodiversité dans nos champs et dans nos assiettes » - CIRAD

Didier Bazile : « Nous avons besoin de biodiversité dans nos champs et dans nos assiettes » - CIRAD | EntomoScience | Scoop.it
Didier Bazile : « Nous avons besoin de biodiversité dans nos champs et dans nos assiettes » : Parce que la biodiversité et les services écosystémiques sont indispensables à la production agricole, le Cirad œuvre pour développer des agricultures s’appuyant sur la diversité biologique e

 

Cirad. Publié le 29.04.2019

 

(...)

Quels sont les enjeux de cette 7e réunion plénière de l’IPBES qui se tient à Paris du 29 avril au 4 mai ?

 

Didier Bazile : Cette 7e réunion plénière de l’IPBES va présenter le premier rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques. C’est le premier rapport de cette ampleur depuis le Millenium Ecosystem Assessment en 2005. Il s’agit d’une importante mise à jour et synthèse des résultats scientifiques sur l’état de la diversité biologique. Rédigé par un panel de 150 experts internationaux issus de 50 pays, ce rapport repose sur près de 15 000 références. Les 1800 pages de ce rapport pointent et précisent le diagnostic de l’effondrement planétaire de la biodiversité. Ce phénomène n’a jamais été aussi rapide que ces dernières années et les moyens mis en œuvre pour freiner cette dynamique sont très insuffisants pour inverser la tendance actuelle.
Le second grand enjeu de cette réunion est la présentation d’un résumé destiné aux décideurs politiques, le lundi 6 mai après-midi. Ce sont les acteurs incontournables de la transition écologique. L'IPBES est une plateforme scientifique mondiale chargée de fournir une analyse sur les meilleures données disponibles pour permettre que les décisions soient prises en connaissance de cause. La perte de diversité biologique décrite dans ce rapport est irréversible. Il faut donc arrêter de compter sur des avancées technologiques pour compenser l’érosion de la biodiversité et la dégradation des services écosystémiques.

(...)

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Denis Couvet sur l'IPBES : « il ne suffit pas de dire que la biodiversité décline, l’important reste ce que nous pouvons faire »

Denis Couvet sur l'IPBES : « il ne suffit pas de dire que la biodiversité décline, l’important reste ce que nous pouvons faire » | EntomoScience | Scoop.it
Denis Couvet, professeur du Muséum national d’histoire naturelle, travaille sur les relations entre la biodiversité, l’agriculture, la politique et les sociétés humaines. Dans cet entretien, écrit et vidéo, il explique le rôle de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques). Au mois de mars, cet organisme scientifique a rendu des rapports inquiétants sur l’état de la biodiversité.
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Qu’est-ce que le « Giec de la biodiversité » ?

Qu’est-ce que le « Giec de la biodiversité » ? | EntomoScience | Scoop.it
Pierre-Edouard Guillain est directeur de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB). Il suit les travaux de l’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, qui se réunit du 20 au 28 février 2016 en Malaisie.
Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www.lemonde.fr - February 23, 3:40 PM :


Conflits d'intérêts au « GIEC de la biodiversité »

                           
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L’écologue Paul Leadley, qui a conseillé les négociateurs de la 15e conférence mondiale sur la biodiversité, dresse le bilan de l’accord adopté lundi 19 décembre à Montréal

L’écologue Paul Leadley, qui a conseillé les négociateurs de la 15e conférence mondiale sur la biodiversité, dresse le bilan de l’accord adopté lundi 19 décembre à Montréal | EntomoScience | Scoop.it
Écologue, professeur à l’université Paris-Saclay, membre de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), Paul Leadley fait partie des scientifiques qui ont conseillé les négociateurs de la 15e conférence mondiale sur la biodiversité (COP15), qui s’est conclue, lundi 19 décembre, à Montréal (Canada), sur l’adoption d’un nouveau cadre mondial visant à enrayer l’érosion de la biodiversité d’ici à la fin de la décennie.

 

COP15 : « Sur l’élimination des subventions néfastes à la nature, il n’y a eu aucun progrès en dix ans »

Par Perrine Mouterde

Publié hier à 05h15, mis à jour hier à 21h56

 

[Image] David Cooper, secrétaire exécutif adjoint de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies (2e en partant de la gauche), Inger Andersen, directrice exécutive du programme des Nations Unies pour l’environnement et le ministre chinois de l’écologie et de l’environnement Huang Runqiu (à droite), lors de la COP15, à Montréal, le 19 décembre 2022. ANDREJ IVANOV/AFP

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COP15. Pourquoi la biodiversité est au cœur de tous les enjeux environnementaux

COP15. Pourquoi la biodiversité est au cœur de tous les enjeux environnementaux | EntomoScience | Scoop.it
À l’approche de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 15), qui s'ouvrira le 7 décembre à Montréal, Sandra Lavorel souligne le rôle central de celle-ci dans les liens vitaux entre nature et humains. La détérioration de la biodiversité, en interaction avec la crise climatique, implique de changer leur cause ultime commune.

 

Publié le Mardi 6 Décembre 2022

 

"... L’épuisement des espèces et des génotypes menace directement la durabilité alimentaire.

 

Ces évolutions de la biodiversité sont une responsabilité éthique fondamentale de nos sociétés. De plus, parce que les humains dépendent étroitement de la nature pour leur survie et leur développement personnel et collectif, ils impactent directement la qualité de vie.

 

L’appauvrissement des espèces et des génotypes (sauvages, variétés végétales, races animales) contribuant à l’alimentation des hommes et du bétail menace directement la viabilité alimentaire, en quantité et en qualité nutritionnelle, et en termes de résilience aux variations et aux changements. changement climatique.

 

Elle est également menacée par la diminution très importante des pollinisateurs ou insectes et autres arthropodes prédateurs des ennemis naturels des plantes cultivées, du fait de la perte de leurs habitats dans les paysages d’agriculture intensive et de l’utilisation massive de pesticides de synthèse."

(...)

 

[Image] Écologue, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’écologie alpine (Grenoble), Sandra Lavorel est membre de l’Académie des sciences.

 

Spécialiste des effets interactifs du changement climatique et des usages des sols sur la biodiversité et les écosystèmes, elle contribue aux travaux de l’Ipbes, l’équivalent du Giec pour la biodiversité.

 

Dans le cadre de notre partenariat avec l’Académie des sciences, des académiciennes et académiciens analysent et apportent leur éclairage sur les grands enjeux du monde contemporain au travers de questions scientifiques qui font l’actualité.

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Plénière de l’IPBES : l’IRD apporte son expertise scientifique pour protéger la biodiversité

Plénière de l’IPBES : l’IRD apporte son expertise scientifique pour protéger la biodiversité | EntomoScience | Scoop.it

"La plénière de le la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES 9) a lieu à Bonn, en Allemagne, du 3 au 9 juillet 2022."

 

Site Web IRD, 03.07.2022


"L’IRD se joint à la délégation française (MEAE Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères, MTE Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, MESRI Ministère de l'Enseignement supérieur, FRB Fondation pour la recherche sur la biodiversité, OFB Office français de la biodiversité) pour participer à la 9e session plénière de l’IPBES et apporter un éclairage scientifique dans les débats menés."

 

 
Methodological assessment regarding the diverse conceptualization of multiple values of nature and its benefits, including biodiversity and ecosystem functions and services

At its sixth session (IPBES-6) in Medellin, Colombia in 2018, the IPBES Plenary approved the undertaking of a methodological assessment on values. The assessment report is scheduled to be presented for the Plenary’s acceptance, and its summary for policymakers for its approval, at the Plenary’s ninth session (IPBES 9) to be held in Bonn, Germany from 3 July to 9 July 2022.

Bernadette Cassel's insight:

 

'IPBES' in EntomoScience
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=IPBES

 

(20 scoops)

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Biodiversité : « La protection de 30% des écosystèmes est un minimum »

Biodiversité : « La protection de 30% des écosystèmes est un minimum » | EntomoScience | Scoop.it
Depuis lundi se tiennent à Genève des négociations pour préparer la COP15 de la Convention sur la diversité biologique, qui aura lieu en Chine à la fin de l’année. Entretien avec Juliette Landry, chercheuse à l’Iddri.

 

par Coralie Schaub (abonnés)

publié le 15 mars 2022 à 20h10
 
"Comment enfin enrayer l’effondrement du vivant sur Terre, dont le rythme est ahurissant ? Comment mieux protéger la nature et aboutir à un cadre mondial plus protecteur pour la biodiversité lors de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui doit avoir lieu en Chine à la fin de l’année ? Voilà l’objet des négociations qui ont démarré, lundi, à Genève et doivent se poursuivre jusqu’au 29 mars. Des négociations cruciales, tant la crise de la biodiversité est dramatique.
 
En 2019, un rapport des experts biodiversité de l’ONU, l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), révélait qu’un million d’espèces pourrait disparaître lors des prochaines décennies.
 
Entretien avec Juliette Landry, chercheuse à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), qui travaille sur la gouvernance internationale de la biodiversité et assiste aux négociations à Genève en tant qu’observatrice."
(...)

 

[Image] abeille-sauvage-Benoit Geslin_0.JPG via Biodiversité et écosystèmes | IDDRI https://www.iddri.org/fr/programme/biodiversite-et-ecosystemes

 

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Résultats de la COP 26 : quelle action intégrée en faveur du climat et de la biodiversité ?

Résultats de la COP 26 : quelle action intégrée en faveur du climat et de la biodiversité ? | EntomoScience | Scoop.it
Le Giec et l'IPBES sont clairs, dans leur rapport d'atelier coparrainé, sur le fait que nous ne pouvons réussir à inverser les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité que par une réponse intégrée et ambitieuse. La « Nature » a occupé une place importante à la COP 26, dans le cadre de la campagne thématique de la présidence britannique sur ce sujet, et dans les side events, et les liens entre climat et biodiversité ont également été présents dans les négociations techniques et politiques. Les résultats de Glasgow offrent des avancées sur ces liens, mais une ambition politique et une mise en œuvre plus intégrées sont encore nécessaires dans la perspective du Bilan mondial de l’Accord de Paris, alors que les Parties et les acteurs non étatiques font face à une pression croissante pour démontrer l’intégrité de leurs engagements de neutralité carbone.

 

Alexandra Deprez

Chercheuse, Gouvernance internationale du climat

10.12.2021

 

"... L'inclusion des liens entre le climat et la biodiversité dans le Pacte de Glasgow est la plus importante à ce jour dans une décision finale de la COP de la CCNUCC7, ce qui témoigne de l'importance croissante que diverses Parties accordent à l'établissement de liens entre les deux agendas, et du rôle des organisations de la société civile dans la mise en avant de cette question.

 

 

Suivant les bases posées par la décision finale de la COP 25 de Madrid, les décisions finales du Pacte de Glasgow :

 

(i) notent l'importance d'assurer l'intégrité de tous les écosystèmes et la conservation de la biodiversité, et réitèrent que les crises mondiales du climat et de la perte de biodiversité sont liées,

 

(ii) reconnaissent explicitement l'importance de la protection, de la conservation et de la restauration des écosystèmes pour atteindre l'objectif global à long terme de la Convention et l'objectif de limitation du réchauffement de l'Accord de Paris « en agissant comme des puits et des réservoirs de gaz à effet de serre et en protégeant la biodiversité, tout en assurant des garanties sociales et environnementales »,

 

(iii) encouragent les Parties à adopter une approche intégrée des écosystèmes dans les politiques nationales, et

 

(iv) établissent un dialogue récurrent sur le lien entre l'océan et le climat."

(...)

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L'humanité face aux limites

L'humanité face aux limites | EntomoScience | Scoop.it
Le rapport 2019 de l'IPBES alerte, pour les années à venir, sur une perte irréparable de la biodiversité. Faut-il en conclure qu'une forme d’effondrement est certaine et imminente, comme on peut désormais le lire dans certains textes se revendiquant de la collapsologie ? Ni promotrice du transhumanisme, ni annonciatrice d'une apocalypse écologique, l'Histoire naturelle nous invite à nous positionner de manière « mesurée », et à nous éloigner d'un extrême optimisme autant que d'un extrême pessimisme.

 

Muséum national d'Histoire naturelle, 10.11.2020


Pour aller plus loin ---
Manifeste du Muséum. Face aux limites : https://www.mnhn.fr/fr/explorez/actualites/manifeste-museum-face-limites
Coédition Reliefs / Muséum national d’Histoire naturelle
Edition bilingue français-anglais
L'ouvrage est disponible sur tous les sites marchands ainsi que sur le site de l'éditeur : https://reliefseditions.com/coeditions/#limites

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Cette vidéo est adaptée du 4e "Manifeste du Muséum : Face aux limites" qui explore la question des limites et propose une réflexion sur l'avenir de notre planète.

 

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Les crises environnementales, responsables de l’émergence de nouvelles épidémies, vraiment ?

Les crises environnementales, responsables de l’émergence de nouvelles épidémies, vraiment ? | EntomoScience | Scoop.it
La recherche pour développer de nouveaux traitements et des vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19 progresse mais d’autres virus encore non documentés pourraient émerger dans les années à venir, alors que les problèmes environnementaux s'intensifient.

 

#Détox Santé Publique
Le 20 nov. 2020 - 11h00 | Par INSERM (Salle de presse)

 

Inconnue il y a encore un an, la Covid-19 a touché en quelques mois l’ensemble des régions du monde. En Europe, la deuxième vague de la pandémie s’accélère. Et les scientifiques sont inquiets : si la recherche pour développer de nouveaux traitements et des vaccins sûrs et efficaces contre cette maladie progresse rapidement, ils n’excluent pas que d’autres virus encore non documentés émergent dans les années à venir et se diffusent à travers le monde.

 

Un nombre croissant de travaux souligne que les activités humaines à l’origine de la dégradation de la biodiversité et du changement climatique constitueraient un facteur majeur dans l’accélération des épidémies. Un constat partagé par un rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) publié au mois d’octobre 2020. Pour mieux comprendre le lien entre crises écologiques, maladies émergentes et pandémies, Canal Détox fait le point sur l’état des connaissances.

Origine des pandémies

La grande majorité des maladies émergentes ayant donné lieu à des épidémies sont des zoonoses, c’est-à-dire que des pathogènes d’origine animale en sont à l’origine. C’est le cas par exemple de Zika (...)"

 

 

[Image] Évolution du nombre de maladies ayant enregistré au moins un épisode épidémique entre 1950 et 2009 (d’après GIDEON, dans M&M)

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"... Pour de nombreux chercheurs, la surveillance et la prévention de futures épidémies sont donc étroitement liées à une action plus robuste pour mieux protéger l’environnement des activités humaines et réduire les effets les plus délétères du réchauffement climatique.

 

Le constat d’un lien entre crise écologique, changement climatique et épidémies constitue par ailleurs un argument pour continuer à promouvoir l’approche One Health qui aborde de façon systémique et unifiée la santé publique humaine ainsi que la santé animale et environnementale aux échelles locale, nationale et planétaire. La création du Haut Conseil Une seule santé, sur le modèle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) répond à cet impératif. Elle a été annoncée en novembre 2020 à l’occasion de l’ouverture du Forum de Paris sur la paix."

 

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Mobilisation de la FRB par les pouvoirs publics français sur les liens entre Covid-19 et biodiversité

Mobilisation de la FRB par les pouvoirs publics français sur les liens entre Covid-19 et biodiversité | EntomoScience | Scoop.it
L’épidémie COVID-19 pose de nombreuses questions. Quels sont les liens de cette crise sanitaire avec la faune sauvage, quels sont ses liens avec l’érosion de la biodiversité que le dernier rapport de l’Ipbes a souligné, quels sont ses liens avec certains systèmes de production alimentaire et plus généralement avec l’anthropisation de la planète ? Pour les éclairer sur ces sujets, les pouvoirs publics se sont tournés vers la recherche.

 

Publié le 15.05.2020

 

"Les ministères concernés et les instituts de recherche fondateurs de la FRB ont confié à celle-ci et à son Conseil scientifique élargi à des experts extérieurs, la charge de rédiger une synthèse des connaissances sur les liens entre COVID-19, et plus généralement entre les phénomènes de zoonose – le passage d’un agent pathogène d’un élément de la faune sauvage à l’humain à l’origine d’une épidémie, et dans le cas présent d’une pandémie – et la biodiversité."

(...)

 

[via] FRB sur Twitter, 15.05.2020 : "[#COVIDー19 et biodiversité] Les pouvoirs publics français ont sollicité la @FRBiodiv sur la question des relations entre #zoonose et état et dynamique de la #biodiversité et des services écosystémiques. ➡️ Consulter la publication : https://t.co/5AgFRO0JXt"
https://twitter.com/FRBiodiv/status/1261332808615763969

 

[Image] Crédit : Jean-François Silvain

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Indispensables taxonomie et histoire naturelle

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La crainte que nous inspirent les espèces invasives n’est pas étrangère à notre méconnaissance de la nature.

 

Dépasser sa peur des espèces invasives grâce à la science citoyenne. Par Romain Garrouste, Claire Villemant, Jean-Lou Justine et Quentin Rome, 24.06.2019

  

Indispensables taxonomie et histoire naturelle

"Il y a probablement une relation entre la crainte des espèces invasives – surtout quand ce sont des insectes ou des invertébrés – et une grande méconnaissance de la nature qui conduit à des réactions de peur souvent injustifiées.

 

L’expérience montre, pour le frelon asiatique par exemple, que les actions de communication (conférences, réunions d’information, articles de vulgarisation, sites Internet) sont utiles pour aider le public à relativiser le danger comme à mettre en œuvre des méthodes de prévention respectueuses de l’environnement.

Il est nécessaire, dans le contexte actuel de perte de biodiversité, de continuer à renseigner les invasions et les détecter précocement, que ce soit par les sciences participatives ou l’implication des pouvoirs publics.

 

Les programmes universitaires, les filières professionnelles (agronomie, santé) et générales (sciences naturelles au lycée, biologie des organismes) doivent se renforcer pour les sciences naturelles, qui sont au cœur des préoccupations du XXIe siècle, comme le démontre le récent rapport IPBES."

 

 

[Image] Signalements de frelons réalisés via le formulaire [du site ci-dessus] et leur statut de validation.

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Anne Larigauderie, une combattante de la biodiversité

Anne Larigauderie, une combattante de la biodiversité | EntomoScience | Scoop.it
Cette spécialiste de l’écologie est à l’origine de la création d’un organisme de l’ONU chargé d’évaluer l’état de santé des milieux naturels et des animaux. Un extrait de Sciences et Avenir 867.

 

Par Loïc Chauveau, 28.04.2019

 

"SANS ELLE, LA RÉUNION PLÉNIÈRE à l'Unesco de la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui se déroule depuis le 26 avril 2019 à Paris, n'aurait sans doute pas eu lieu. Car si ce sommet émane bien de la communauté des biologistes et des écologues, l'instance qui le pilote doit beaucoup à l'opiniâtreté d'Anne Larigauderie qui se bat depuis des décennies pour un seul objectif : tenter de sauver coûte que coûte la biodiversité de la planète. Un combat de haute lutte."

(...)

 

___________________________________________________________________

 

À lire aussi :

 

→ Anne Larigauderie : "L'érosion des écosystèmes nous prive de ce que la nature fournit gratuitement" | larecherche.fr dans mensuel 547 daté mai 2019 https://www.larecherche.fr/ecologie-biodiversit%C3%A9/anne-larigauderie-l%C3%A9rosion-des-%C3%A9cosyst%C3%A8mes-nous-prive-de-ce-que-la-nature

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Dans les jours qui viennent, des discussions cruciales pour l'avenir de la nature

Dans les jours qui viennent, des discussions cruciales pour l'avenir de la nature | EntomoScience | Scoop.it
Interview de Yann Laurans (Iddri) sur le rapport de l'Ipbes sur l'état de la nature

 

Le rapport de l'Ipbes sur l'état de la nature. Par Loïc Chauveau, 26.04.2019

 

(...)

Qu’apporte le rapport de l’Ipbes de plus que planète vivante du WWF ou les listes de l’UICN ?

C'est le premier rapport complet sur l'état mondial de la biodiversité établi à partir de la littérature scientifique depuis le "Millenium ecosystem assessment" de 2005. Durant ces dernières années, le nombre d'articles parus dans les publications "à relecture par les pairs" consacrés à la biodiversité a explosé et la connaissance a progressé. C'est d'ailleurs sa spécificité et sa limite. Les sujets qui sont peu ou mal traités dans les journaux scientifiques sont ainsi peu couverts parce que les études sont passées par des rapports onusiens ou des administrations d'Etats. C'est le cas par exemple des bénéfices réels obtenus par les mesures agro-environnementales.

Quel est selon vous le message le plus fort qui sortira de ce travail de compilation des articles scientifiques ?

Le rapport va être un véritable signal d'alarme. Il y aura peut-être une prise de conscience universelle. Mais on ne peut pas se contenter de ça. Il faudrait qu'en sorte une hiérarchisation des problèmes. Sur quels sujets agir en priorité ? Où faut-il changer les politiques publiques, modifier les pratiques sociales et économiques dommageables pour la nature ? Et il faut expliquer en quoi les changements individuels peuvent concrètement améliorer l'état des populations d'insectes, aider à stopper la déforestation ou la surpêche, etc. On peut enregistrer par exemple de grands résultats si tout le monde modifie un peu ses habitudes alimentaires.

 

(...)

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Rescooped by Bernadette Cassel from L'écologie au CNRS
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La Nouvelle Aquitaine lance un GIEC en faveur de la biodiversité

La Nouvelle Aquitaine lance un GIEC en faveur de la biodiversité | EntomoScience | Scoop.it

"... Sur le modèle du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Nouvelle Aquitaine va s’atteler à chiffrer la valeur économique et socioculturelle de la nature pour orienter les politiques régionales dans le domaine de la biodiversité, de la protection des écosystèmes, et du développement économique."


Par Hélène Huteau • Club : Club Techni.Cités, 06.03.2017 | Mis à jour le 07/02/2017

Cette réflexion doit aboutir à une étude, qui sera menée par une vingtaine de chercheurs à l’échelle régionale et nationale et dirigée par Vincent Bretagnolle, spécialiste d’agro écologie au CNRS. Ce collectif s’appuiera sur des études déjà existantes. Quelques 200 chercheurs ont déjà été identifiés, pouvant collaborer. Le conseil du comité scientifique comptera des chercheurs nationaux et internationaux dont Bernard Chevassus-au-Louis, membre du CSPBN (Conseil scientifique du patrimoine et de la biodiversité), Sandra Lavorel, du CNRS, qui a dirigé l’évaluation des services écosystémiques à l’échelle nationale, Paul Leadley, membre de l’IPBES (le Giec de la biodiversité au niveau international) et de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité."

 

Crédit image : Javier Castro - Fotolia


Via L'écologie au CNRS
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