Il est de bon ton d’écrire qu’une nouvelle « race de reporters » est née, qui filme aujourd’hui les manifs « au plus près » et qui appartiendrait à une «génération casse-cou » qui viendrait «secouer le journalisme" (Téléobs). Pareille remarque renvoie aux poubelles de l’histoire des centaines de reporters, cameraman ou photographes qui n’ont…
Extrait
Les reporters d’images ont toujours été en première ligne des manifestations violentes en France et ailleurs. La différence est que les caméras professionnelles utilisées par les «médias traditionnels» pèsent plus de dix kilos alors que les petits caméscopes d’aujourd’hui ne dépassent pas 500 grammes et qu’il est possible de tourner une heure d’images sur une carte mémoire de la taille d’une pièce d’un euro. (...). Mais dans la masse des reporters de plus en plus nombreux qui filment avec ce matériel, difficile de distinguer un journaliste professionnel d’un activiste muni d’une caméra ou d’un blogueur en mal de sensations fortes.
Intéressant débat sur la mise en perspective des faits d'actualité et la différence entre journalistes citoyens et journalistes professionnels. A lire sur le blog de Philippe Rochot, un journaliste qui sait de quoi il parle.