Les abonnés payants en ligne du New York Times et du Washington Post voient leur nombre s'envoler. Comment ont-ils fait ?
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Béatrice D.'s insight:
La Dépêche et Centre France (La Montagne) élargissent leur coopération dans les domaines du marketing, des offres publicitaires et commerciales, de la data et de l’innovation. Mise en place prochaine d’une Data Management Plateform (DMP) commune.
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CCM Benchmark, leader français des médias en ligne avec ses sites et forums thématiques ("Comment ça marche", "Journal des Femmes", "Copains d'Avant"...). Paris - Le Figaro, le doyen des quotidiens français, est devenu le champion du "big data", ces données des internautes qui intéressent tant les marques, en croisant les profils des lecteurs des sites du Figaro et de ceux de sa filiale CCM Benchmark.
Béatrice D.'s insight:
CCM Benchmark est le leader français des médias en ligne avec ses sites et forums thématiques ("Comment ça marche", "Journal des Femmes", "Copains d'Avant"...) mais aussi expert de l'analyse des données. Les équipes "data" du Figaro et de CCM, désormais regroupées, peuvent ainsi personnaliser les mails publicitaires. Résultat, "les offres de spectacles" d'un site comme Ticketac (billetterie) "sont dix fois plus lues", assure Pascal Pouquet, codirecteur de CCM avec Jean-François Pillou. Lorsque l'on sait que le groupe Figaro envoie à ses lecteurs environ 15 millions d'e-mails promotionnels par jour, on comprend mieux la gourmandise de ses clients pour l'expertise développée au sein du Figaro pour le big data. Sans ciblage de l'audience, une moitié de l'investissement publicitaire est perdu. A ce titre, le groupe le Figaro offre des garanties. Mais qu'en est-il du respect de la vie privée? C'est aux internautes eux-mêmes de se poser la question puisqu'ils sont bien souvent les premiers à laisser volontairement des informations personnelles un peu partout. Certains apprécient l'utilisation qui en est faite, préférant voir surgir des publicités qui les concernent directement plutôt que d'autres qui polluent leur écran pour rien. D'autres sont réfractaires. Mais avant de récolter ces fruits-là, encore faut-il faire les investissements nécessaires. Et, faute de moyens, tous les groupes de presse, en France, sont loin d'avoir d'être aussi avancés que le groupe Le Figaro en la matière. Investir ou mourir, je crains que, entre ces deux solutions, ils n'aient plus guère de choix. Et pour cause, le prix de la pub sur internet est beaucoup plus bas que sur le print... sauf dans les médias qui, comme Le Figaro, peuvent garantir à leurs clients que les messages publicitaires touchent des prospects parfaitement ciblés et intéressés par les produits promus.
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Voilà une nouvelle qui devrait redonner de l'espoir aux titres récemment rachetés ou sur le point de l'être. Le groupe Le Monde renoue avec les bénéfices en 201...
Béatrice D.'s insight:
En résumé Le groupe "Le Monde" renoue avec les bénéfices en 2015 et devrait aussi être dans le vert en 2016 selon Louis Dreyfus, président du directoire. Le groupe va dégager un bénéfice d'exploitation de 6 millions en 2015 et prévoit 10 à 15 millions pour 2016. Pour arriver à ce résultat, le groupe a notamment cessé ses onéreuses activités d'imprimeur. La masse salariale n'a pas été très impactée par les mesures d'économies. La rédaction s'est même un peu étoffée.
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Le groupe Pearson, qui a déjà vendu le « Financial Times » à un groupe japonais, souhaite se recentrer sur le domaine éducatif.
Béatrice D.'s insight:
Pour lire l'article du Monde en entier, cliquez sur le titre La crise de la presse n'est cette fois pas responsable de cette cession. Selon le Financial Times, les 50 % détenus dans The Economist Group seraient valorisés à hauteur d’environ 400 millions de livres. Soit un montant comparable à la vente du FT Group, alors que The Economist Group dégage des bénéfices d’exploitation deux fois et demie plus importants.
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Alors que la presse française titube, l'exigence s'affirme d'un modèle radicalement différent. Quel serait son cahier des charges ? Produire une information de qualité soustraite à la loi du marché comme aux pressions du pouvoir. Surprise, les outils nécessaires à la mise en place d'un tel système sont sous nos yeux.
Béatrice D.'s insight:
Extrait > "Paradoxe : les moyens techniques et intellectuels nécessaires pour produire et diffuser une information de qualité abondent ; mais, à de rares exceptions près, la presse imprimée et numérique chancelle, incapable de juguler la dégradation de ses contenus et de stabiliser son assise économique." Et si l'avenir passait par la fin des impôts sur les titres de presse et la fin de la pub!
Nouha Belaid's curator insight,
December 29, 2014 2:52 AM
Naguère, les nouveaux riches soucieux de parfaire leur intégration à la bonne société s’offraient un haras, une voiture ancienne ou une villa à Cabourg. Désormais, pour asseoir leur statut, ils s’achètent un journal. MM. Bernard Arnault et François Pinault, deuxième et troisième fortunes françaises, ont depuis longtemps chacun le leur, respectivement Les Echos et Le Point.
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The WSJ firmly believes interactive video is the next generational leap in the digital news business, so it’s rolling out a new daily series to prove it.
Béatrice D.'s insight:
Le Wall Street Journal va ajouter l'interactivité à ses vidéos pour booster leur monétisation. "Tout le monde a parlé de mettre la vidéo sur le Web», a expliqué Andy Regal, senior exécutive producer de WSJ vidéo. "Mais maintenant, nous apportons le Web à la vidéo." En l'occurrence, les téléspectateurs vont pouvoir cliquer sur des éléments à l'intérieur de chaque vidéo pour lire des articles pertinents, regarder d'autres clips, voir des données en temps réel, le tout sans quitter l'expérience plein écran de la vidéo originale. La touche interactive sera ajoutée en 2015. «Nous savons que l'expérience du consommateur sera mieux dans trois mois qu'elle ne l'est maintenant, et encore mieux dans six mois.
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Béatrice D.'s insight:
EN RESUME Rue89 Bordeaux lance sa Société des Riverains, et invite ses lecteurs à y adhérer. Objectifs : associer davantage le public à la vie du site d’infos, et lui permettre, via un abonnement de soutien (3 euros par mois), de se développer tout en conservant son modèle de gratuité. Et pour cause, la gratuité et l’indépendance ont un coût, que les ressources tirées de la publicité ne permettent pas pour l’instant de payer, dans un contexte morose pour les annonceurs.
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Voici un récapitulatif de rentrée, concernant quelques récentes interventions que j'ai données en radio, télévision et web, et à propos de quelques-uns de mes sujets d'expertise et de prédilection ...
Béatrice D.'s insight:
Retour sur sept mois d'interventions de Laurent Dupin dans les médias. Celui qui m'a le plus intéressée: la vidéo de 4'02", qui est une synthèse de l’animation du débat "Etre ou ne pas être un journal : quel modèle pour la presse demain ?"(mars 2014). A noter qu'en 2013, Mediapart a réalisé sa 3e année bénéficiaire.
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John Ridding, PDG du groupe, détaille la stratégie du titre qui lance une nouvelle formule papier du quotidien économique britannique.
Béatrice D.'s insight:
John Ridding, PDG du groupe, détaille sa vision de la stratégie du titre, qui est bénéficiaire grâce à ses 670 000 abonnés, dont 455 000 à l'édition numérique.
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Du rouge ; encore du rouge. Evidemment. La couleur donne le ton. Vous êtes bien chez RTL.
Béatrice D.'s insight:
La révolution digitale chez RTL expliquée par Tristan Jurgensen. Très intéressant, en particulier les paragraphes sur les réseaux sociaux et le modèle économique.
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Comment, face à la crise du papier, les quotidiens tentent d'évoluer vers le numérique et de préserver une information de qualité. Une enquête approfondie auprès de rédactions européennes, indiennes et américaines.
Béatrice D.'s insight:
Extrait France Soir et La Tribune qui disparaissent, plus de cent cinquante journaux qui ferment en dix ans aux États-Unis, des vagues de licenciements dans les rédactions européennes…: les quotidiens sont assurément en crise ! Vidéo extraite d'une émission de 96 minutes Presse, vers un monde sans papier? Un dossier d'Arte à voir le 26 août 2014, à 22 h 05. Chiffres clés › Aux Etats-Unis, depuis 15 ans, près de 200 journaux ont fermé leurs portes (150 les dix dernières années). › 53 000 postes de journalistes supprimés aux USA depuis 10 ans. › En 5 ans, la diffusion de la presse papier en Europe a diminué de 25% › En 5 ans la publicité dans les journaux a chuté de 42% aux Etats-Unis et de 23 % dans les journaux européens. › Certains (ici un chercheur australien) vont jusqu’à pronostiquer l’extinction des journaux imprimés pour : 2017 : Etats-Unis 2020 : Canada 2022 : Australie 2024 : Espagne 2026 : Belgique 2029 : France 2030 : Allemagne 2036 : Russie 2040 : Reste du monde L'information est affaiblie par la concurrence des écrans. Aussitôt publiée, aussitôt primée. Idem chez Springer en Allemagne, où la rentabilité a longtemps été de 20 à 30% par an. Charbeat Analyse les sites des journaux en direct.
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Une étude de la Mobile Marketing Association, Millward Brown et Tremor vidéo montre que les publicités vidéo sur les mobiles seraient plus efficace au yeux que les spots de pub à la télévision. Millward Brown, Tremor vidéo et la MMA ont montré 20 annonces mobiles à des groupes de 150 consommateurs sur un total de 3000 personnes interrogées. Le groupe a ensuite été demandé d'exprimer des sentiments comme l'excitation, le contentement, la déception et de l'inspiration pour chaque élément de contenu. Les annonces sur les mobiles sont mesurées par rapport aux repères de télévision associés à chaque mot. Les 20 spots mobiles ont été sur-indexés par rapport l'indice de référence TV. Les participants déclarent avoir été «attirés» ou pas impressionnés par les spots mobiles. Dix-neuf des annonces mobiles sur 20 ont été associées plus avec «excitation» que les spots TV. Sur les six autres sentiments (unicité, irritation, affectueux, fierté, mémorisation de la marque et intervention d
Béatrice D.'s insight:
Etude de la Mobile Marketing Association, Millward Brown et Tremor vidéo 19 annonces mobiles sur 20 testées ont été associées plus avec «excitation» que les spots TV. Sur les six autres sentiments (unicité, irritation, affectueux, fierté, mémorisation de la marque et intervention d’achat), 13 spots mobiles ont surperformé l’indice de référence TV. Lien source datant du 14 juillet: http://mmaglobal.com/news/tremor-video-and-mma-release-crème-de-la-crème-guide-creating-successful-mobile-video-ads |
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Près de la moitié des Américains s'informent désormais sur Facebook.Le « New York Times » et CNN vont produir
Béatrice D.'s insight:
Les deux extraits qui tuent > La première source d'information américaine n'est pas le « New York Times » ni même CNN ou Fox News. Il s'agit de Facebook. Près de la moitié des Américains (44 %) l'utilisent pour s'informer régulièrement ou occasionnellement, révèle le Centre de recherche Pew dans son dernier rapport annuel sur « L'Etat de la presse américaine ». > « Il y a beaucoup d'argent à gagner sur le Web, mais ce ne sont pas les journaux qui en profitent », résume le Pew Research Center. Les revenus publicitaires sur Internet ont ainsi bondi de 20 % l'an dernier aux Etats-Unis, à environ 60 milliards de dollars. Mais, deux tiers de cette somme profitent à seulement cinq entreprises (Facebook, Google, Microsoft, Yahoo! et Twitter). Facebook accapare à lui seul 30 % du total !
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Par Damien Van Achter, fondateur du lab.davanac, co-fondateur de l'accélérateur de start-up NEST'up, professeur invité à l'IHECS. Billet invité. Nous, journalistes, qui nous prétendons "indépendant…
Béatrice D.'s insight:
Extrait du billet de Damien Van Achter, fondateur du lab.davanac. Pour le lire en entier, cliquez sur le titre. "Des exemples commencent à apparaître de médias qui, parce qu'ils adoptent des process semblables aux startups, trouvent leur modèle grâce ces end-users et aux conversations que les journalistes entretiennent avec eux, combinée à une forte diversification des revenus." Les clés - La diversification - Les datas tirées de l'audience - Le personal branding des journalistes - Changement de mentalité - S'adapter aux feedbacks des utilisateurs/lecteurs - Savoir à qui on s'adresse et pourquoi - Financement participatif sur des reportages que les lecteurs veulent voir traités A lire aussi, l'article lié sur l'expérience de La Montagne qui met en valeur les commentaires de ses lecteurs avec un format vidéo dédié.
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Béatrice D.'s insight:
Auteure d'une thèse professionnelle sur le même sujet, je partage sans réserve cette excellente synthèse signée Cyrille Frank, que j'avais d'ailleurs interviewé il y a 18 mois pour nourrir ma réflexion. Pour ceux qui n'ont pas le temps de lire, je rappelle ici brièvement les 10 conseils, développés avec de solides arguments dans cet article (pour le lire en entier, cliquez sur le titre) 1- Offrir un vrai service 2- Proposer un contenu rare 3- Proposer un prix décent 4- Avoir une politique commerciale intelligente A explorer, les solutions de micropaiement, La solution Qiota et Moments. 5- Promouvoir intelligemment ses contenus Penser aux algorithmes comme Outbrain et Taboola 6- Exploiter les données de ses utilisateurs 7- Repenser les produits éditoriaux autour du service 8- Tester, se planter, essayer encore 9- Cesser de produire ce qui a peu de valeur pour le lecteur 10- Unir ses forces entre marques médias
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Les internautes peuvent accéder aujourd’hui, sans dépense apparente, à une multitude de biens culturels. Quels modèles économiques se cachent derrière cette gratuité ? À qui profite l’abondance de contenus gratuits sur Internet ?
Béatrice D.'s insight:
Dans leur livre La gratuité à quel prix ?, Joëlle Farchy, Cécile Méadel, Guillaume Sire dressent un portrait complet des acteurs et modèles économiques présents sur le marché des biens culturels en ligne. Ils pointent par la même occasion le problème crucial du partage de la valeur entre des acteurs comme Google, Apple ou Amazon et les créateurs de contenus, notamment quand la gratuité est la règle. Gratuité illusoire soit dit en passant, car il y a en réalité deux prix à payer: l'omniprésence de la publicité d'une part, la monétisation de vos (de nos) données personnelles - goûts, habitudes, voire opinions politiques, religieuses - d'autre part... sans compter le coût d'un abonnement internet, le prix de l'ordinateur et j'en passe. Toutefois, les chercheurs ne donnent pas de solutions concrètes à l’inégale répartition des revenus. Et c'est bel et bien sur ce point que le bât blesse pour les groupes de presse "Google dépendants". La home page n'est plus, loin s'en faut, la vitrine chérie des sites de presse, pure player ou non. Les référenceurs ont tellement bien fait leur travail que de plus en plus de lecteurs arrivent de la vaste toile. Une bonne chose pour les "clics", mais pas forcément pour le portefeuille. Qui contrôlera les données fournies (volontairement ou involontairement) par ces lecteurs à l'avenir? De la réponse à cette question pourrait bien dépendre la survie de la presse traditionnelle telle que nous la connaissons aujourd'hui. Lire aussi : Attention à votre ego sur les réseaux sociaux
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Charlie Hebdo va devenir le premier journal à adopter le nouveau statut d’entreprise solidaire de presse, qui impose de réinvestir dans l’entreprise au moins 70% des
Béatrice D.'s insight:
Le statut d’«entreprise solidaire de presse» a été créé par une loi du 17 avril, dans le sillage de l’attaque jihadiste du 7 janvier qui a décimé la rédaction. Le nouveau statut interdira toute prise de participations par un tiers: seuls les collaborateurs de Charlie Hebdo pourront détenir des actions.
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Long-form journalism is seeing something of a resurgence on the web. While many people believe digital media has pushed people toward short, bite-sized listicles, deeper stories continue to resonate w
Béatrice D.'s insight:
Le business modèle du journalisme long format: sound cloud en anglais 31'49".
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Béatrice D.'s insight:
Face au développement fulgurant de l'information en ligne et des médias sociaux dans la région, la presse écrite est-elle menacée ? Faut-il choisir entre le web et le papier ? Vers quels modèles économiques se diriger dans le cadre de cette révolution du numérique ? Pour répondre à ces questions, l'Institut français a accueilli 200 journalistes du monde arabe, à Beyrouth. Quel que soit le continent, les problèmes sont les mêmes.
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Béatrice D.'s insight:
Reprise d'un article de la Stampa, publié le 28 septembre. Le jeudi 25 septembre dans la soirée, Mediapart a sobrement fêté son cent-millième abonné. Mediapart c'est aujourd'hui 52 employés (27 femmes, 25 hommes), dont 36 journalistes, avec en 2014 un bilan quasiment égal à 9 millions d'euros avec un bénéfice de 1,3. C'est la quatrième année que la société réalise des profits, ayant les trois premières années perdu les cinq millions d'euros qui avaient été récoltés pour lancer l'aventure. 100 000 abonnés, 200 000 visiteurs uniques par jour. L'abonnement mensuel coûte 9 euros, 90 pour un an.
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On entend souvent dire que la PQR n'a pas réussi à prendre le virage du numérique. Est-ce vraiment le cas ?
Béatrice D.'s insight:
L’année prochaine, la PQR sur le web aura vingt ans. > La Voix du Nord depuis 2007 résume la situation : « en 2006, nous avions simplement la volonté d’exister sur le web. En 2010, nous avons développé une approche plus qualitative à l’audience et depuis 2012, nous développons notre stratégie digitale avec un paywall. » > À Sud Ouest, dix journalistes travaillent exclusivement au desk numérique. > « Nous avons fait un effort sur Facebook avec deux community managers et cela a payé. 30 % de l’audience du site Internet de La Voix du Nord en provient. 30 % de l’audience du site Internet de La Voix du Nord provient des réseaux sociaux. Mais c’est un public plus jeune et plus volatile, qui s’intéresse surtout aux histoires qui font du buzz. » > Michel Lepinay, directeur de Paris Normandie de 2004 à 2012, s’étonne de ne pas voir d’initiatives mobiles. « La PQR a l’avantage de connaître ses lecteurs et ses annonceurs. Elle pourrait proposer des services à la personne, ou même, avec la géolocalisation, alerter un lecteur qu’un magasin fait des soldes trois rues plus loin ! » Ce que la PQN ne peut pas faire. La PQR aurait-elle laissé passer la chance de pouvoir accompagner son lecteur tout au long de la journée ?
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Lundi, les dirigeants de Libération vont présenter leur projet de transformation de Libération afin d’en faire un média du XXIème siècle. Un pari, certes, mais le journal n’a plus le...
Béatrice D.'s insight:
Féru de révolution, Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, raconte sa visite à rédaction de La Presse, le principal journal québécois, qui a entamé sa propre révolution il y a quatre ans. Ce journal a décidé en janvier 2010 de tout miser sur la tablette et d’abandonner à court terme le papier. La Presse, à fait le choix de la gratuité, aux antipodes des réflexions hexagonales. Extrait > «Il ne s’agit absolument pas de faire le journal papier sous forme numérique », insiste Jean-François Bégin, le jeune directeur des informations générales,« mais de penser le papier dans sa forme numérique en coordination avec les graphistes, la photo, la vidéo, sans maquette précontrainte. C’est un travail d’équipe, on pense au story telling». > Pour convaincre les annonceurs qu’ils seront vus, il faut leur prouver que les gens passent au moins autant de temps sur la tablette que sur le papier : « on y est parvenu. Nos lecteurs lisent le journal papier 35 minutes en moyenne. Avec la tablette, on est passé à 42 minutes par jour, 70 minutes le samedi et 50 minutes le dimanche (car le journal numérique paraît 7 jours sur 7, NDA) », se réjouit Eric Trottier. > Autre constat: "Le web n’attire clairement pas les lecteurs de journaux"
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Paris - Le chiffre d'affaires de la presse écrite française a encore perdu 5,3% en 2013, à 8,25 milliards d'euros, à cause d'un recul des recettes publicitaires (-8,5%) et des ventes (-3,5%), non compensé par des recettes numériques encore très marginales, indique une étude du ministère de la Communication.
Béatrice D.'s insight:
Extraits > Alors que le secteur affiche sa sixième année de recul consécutive, ses recettes numériques ont à peine franchi en 2013 la barre des 5% du chiffre d'affaires des 300 plus grands acteurs de la presse en France : Internet n'a représenté que 5,2% de leurs recettes, à peine mieux qu'en 2012, selon cette étude de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC). > Pour l'ensemble de la presse écrite, depuis 1990 la part des ventes est passée de 52,5% du chiffre d'affaires global en 1990 à 64% en 2013. Autre source L'augmentation de la part émanant du chiffre d’affaires internet est exponentielle pour la presse gratuite d’annonces en mutation (+43,74 % entre 2012 et 2013, surtout parce que son chiffre d’affaires global ne fait que baisser) et presque étale pour la presse locale (0,38 %). Lire aussi L'article de CBNews : Article de La Tribune
Nouha Belaid's curator insight,
August 26, 2014 4:11 AM
Alors que le secteur affiche sa sixième année de recul consécutive, ses recettes numériques ont à peine franchi en 2013 la barre des 5% du chiffre d'affaires des 300 plus grands acteurs de la presse en #France : Internet n'a représenté que 5,2% de leurs recettes, à peine mieux qu'en 2012, selon cette étude de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC). > Pour l'ensemble de la presse écrite, depuis 1990 la part des ventes est passée de 52,5% du chiffre d'affaires global en 1990 à 64% en 2013.
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Washington - Toujours aux prises avec sa difficile transition numérique, la presse écrite américaine doit en plus affronter l'avenir sans pouvoir compter sur le soutien de maisons mères aux portefeuilles bien garnis.
Béatrice D.'s insight:
Extrait "Le vrai problème avec les journaux (...) c'est l'échec à monétiser leurs lecteurs en ligne", explique Mark Jurkowitz directeur associé du centre de recherche sur le journalisme Pew. "Sans une augmentation des revenus numériques, il est difficile d'imaginer qu'ils puissent sortir de leur situation actuelle." |
C'était la crise
"En dix ans, les journaux américains ont vu baisser leur distribution quotidienne de 40 %. Elle est tombée à 35 millions d’exemplaires l’an dernier, selon l’institut de recherche Pew. Les revenus annuels de la publicité ont chuté de 63 %, soit 30 milliards, en seulement dix ans. Les rédactions se sont séparées de 40 % de leurs journalistes et éditeurs depuis 2006. La rentabilité des capitaux propres a plongée, en passant de deux à un chiffre, quand ce ne sont pas des pertes, ou bien même la faillite."
Nouvelle stratégie
“Après des années passées à donner gratuitement des scoops en ligne et à réduire le personnel, le Times et le Post se concentrent sur les abonnements, principalement en ligne. Ils génèrent dorénavant plus d’argent que la publicité n’en rapporte”
“Le Post a fixé le plafond à trois visites gratuites du site par mois avant que le lecteur ne se retrouve nez à nez avec le mur payant. Ce qui signifie que 85 % n’iront pas jusque là. Il est demandé aux autres 15 % de s’abonner au prix préférentiel de 99 cents pour les premières quatre semaines."