Insect Archive

INPN - Inventaires d'espèces. « Diffusion des données entomologiques fournies par l’Ecole d'Ingénieurs de Purpan  » 

« L’inventaire national des Coléoptères saproxyliques métropolitains, "SAPROX", vise à établir en France métropolitaine la répartition de plus de 2000 espèces de Coléoptères, réparties dans plus de 70 familles, toutes liées au bois mort. »

« Le Laboratoire d’entomologie de l’Ecole d'Ingénieurs de Purpan a souhaité collaborer au projet SAPROX. Il concrétise cet investissement par la transmission de plus de 85 000 données d'insectes provenant des échantillons récoltés dans le cadre de protocoles de recherche et d'études sur la biodiversité forestière. L'ensemble couvre près de 2780 taxons, répartis sur la France métropolitaine, principalement dans le sud de la France et observés entre 1994 et 2012. » 

SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES :

→OPIE. «  Je crois que j'ai vu une... Rosalie des Alpes ! »

« [...] Comme son nom l’indique, la Rosalie des Alpes est d'abord une espèce des régions de montagnes, elle est assez fréquente dans les hêtraies d’altitude de tous les massifs montagneux, mais elle s’est répandue en plaine surtout dans les bocages le long de la vallée de la Loire, jusqu’à l'Océan. Elle paraît cependant plus rare en plaine qu’en montagne. »

« Les larves de la Rosalie des Alpes sont saproxylophages : elles consomment du bois mort ou dépérissant et creusent plus particulièrement dans de vieilles branches (essentiellement de hêtres, de frênes ou de saules). »

« Les adultes sortent en été, suivant les années entre juin et août, mais pendant une période assez brève. C’est le seul moment où il est possible d’observer l’espèce [...] »  

Par Rhett A. Butler. Traduit de l'anglais par Eric Mathieu. Mongabay. « Une majorité des animaux présents dans les forêts humides sont des insectes. Un quart de toutes les espèces animales déjà identifiées et décrites par les scientifiques sont des coléoptères. Environ 500 000 espèces de coléoptères sont déjà connues »

• Coléoptères

• Papillons

• Libellules

• Mille-pattes

• Mante Religieuse

• [...]

→ http://picasaweb.google.com/mongabay/RainforestInsects/photo#s5025978680131171970

« Durant la mission, l’équipe des entomologistes travaille pour enrichir la connaissance des insectes du Laos et elle n'est pas (trop) déçue de ses trouvailles.

Les captures en sous-bois sont bizarrement mauvaises, mais les pièges posés dans la canopée (à la cime des arbres) permettent la récolte de très intéressants buprestes ; une sorte de « scarabées » parés de magnifiques reflets colorés. »

→ Entomologie

« Bois et forêts des tropiques diffuse, dans plus de soixante pays, les connaissances et les résultats de recherche sur les forêts de régions chaudes. La revue publie des articles et des informations sur la filière forêt, sur la gestion multifonctionnelle des espaces ruraux et forestiers et sur les approches environnementales qui en découlent. »

« Les articles sont accessibles par interrogations de la base de données des archives 1947-2011 de Bois et forêts des tropiques et les articles récents aux Éditions Lavoisier. »

via Christian Allié, La parole de l'arbre

Les forêts anciennes constituent des zones à forts enjeux en termes de patrimoine naturel, que cela soit au plan de la biodiversité ou au plan du changement climatique par un stockage naturel du carbone.

[...]

Les vieilles forêts se caractérisent souvent par une accumulation de bois morts, résultante de la dynamique naturelle du boisement (les vieux arbres finissement par tomber créant les trouées nécessaires au développement de la régénération naturelle). Ce bois mort accueille une faune particulière, et notamment les insectes saproxyliques qui en se nourrissant de ce bois mort participent au recyclage de la matière organique.

[...]

La saison 2013 de « 50.000 Observations pour la Forêt » se termine bientôt. Dépêchez-vous, vous avez jusqu’au 30 novembre prochain pour déposer vos données et vos photos sur le site Internet dédié à l’opération !

→ Déposer des données, afficher les observations

Découvrez le dossier réalisé par Wild Touch et Envol Vert dans le cadre de la sortie du film

La forêt contient plus des deux tiers des espèces vivantes terrestres, aussi l’on en déduit l’importance de cet habitat pour les pollinisateurs.

Mais qui sont-ils ? Les insectes comme les papillons, les abeilles, certaines mouches, les charançons, mais aussi les oiseaux comme les colibris ou encore les mammifères comme certaines chauves-souris. Ils sont responsables d’environ un tiers de la production mondiale de nourriture (fruits, légumes, oléagineux, certaines légumineuses, café, cacao, épices...).

30% des récoltes meurent ravagées par les ravageurs. Les carabes, coccinelles, syrphes et autres insectes carnassiers issus de la biodiversité forestière se chargent en grande partie, de protéger nos cultures en luttant contre les ravageurs.

Dans le cadre de la sortie du film “Il était une forêt” le 13 novembre 2013, Wild Touch et Envol Vert vous invite à découvrir leur dossier sur Les services rendus par la forêt.

INPN (Inventaire national du Patrimoine naturel). « Actualité - L'inventaire "SAPROX" enrichit l'INPN de plus de 35 000 données »

« L’inventaire national des Coléoptères saproxyliques métropolitains, "SAPROX" vient de s’enrichir de plus de 35000 données provenant de Benoît de DODELIN, spécialiste de ce groupe. »

L’inventaire national des Coléoptères saproxyliques métropolitains, "SAPROX", vise à établir en France métropolitaine la répartition de plus de 2200 espèces de Coléoptères, réparties dans plus de 70 familles, toutes liées au bois mort.
Benoît DODELIN, spécialiste de ce groupe écologique, réalise chaque année de nombreuses campagnes d'inventaires de Coléoptères en France, principalement dans la moitié est du pays. Il a souhaité collaborer au projet SAPROX dès son lancement, en intégrant son comité de pilotage. Il concrétise cet investissement par la transmission de 35 404 données de coléoptères, représentant plus 1590 taxons, réparties sur la France métropolitaine, observés entre 2000 et 2014.

La très grande majorité de ces données se rapporte à des espèces saproxyliques. Ces données sont la compilation de son travail, mais également de celui d'autres entomologistes dont il se fait le relais, notamment les données de Jacques Dalmon. Pour de nombreuses espèces, l'INPN ne disposait que de peu de données (parfois même une seule) : Derodontus macularis, Pytho depressus, Dendrophagus crenatus, Phloeostichus denticollis, Mycetoma suturale...

Par DREAL Midi-Pyrénées. Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.

→ L’arbre champêtre dans la trame verte et bleue en Midi-Pyrénées

« MÊME MORT, un arbre continue à donner la vie en hébergeant une faune xylophage (qui se nourrit de bois) et saproxylique (liée à la présence de bois en décomposition), absolument essentielle à la chaîne alimentaire et au renouvellement des milieux arborés. Pour que ces insectes puissent s’épanouir, il est nécessaire de conserver à proximité plusieurs arbres morts ou sénescents. Pour des raisons de sécurité, il est possible d’ébrancher les arbres menaçant de se rompre tout en conservant le tronc vertical, sans qu’il ne risque de chuter. » (p. 8)

« Un chêne peut héberger jusqu’à 600 espèces dont 300 insectes différents et l’aubépine jusqu’à 150 » (p. 9)

« [Les] arbres têtards soulignent la voirie et sont de véritables trésors de biodiversité, hébergeant parfois jusqu’à plus d’une centaine d’espèces d’insectes et champignons. » (p. 37)

« La diversité écologique d’une haie augmente avec :

• la largeur : une haie de 5 à 10 m,

• le nombre de strates (arbres, arbustes, buissons),

• une strate herbacée (ourlet) non traitée et présente de part et d’autre de la haie,

• une variété d’essences autochtones (cortège d’insectes associés bien plus riche que les espèces exotiques) ; nectarifères et florifères, notamment en hiver (lierre, viorne, aubépine, prunellier).

• de vieux arbres conservés (essentiels pour les insectes saproxyliques, souvent menacés, et qui ne causent pas de dégâts sur les arbres vivants),

• un maillage bocager interconnecté à des talus, fossés, murs de pierre, bois, cours d’eau... » (p. 45) 

[...]

Parc Amazonien de Guyane. « Afin d’améliorer la connaissance des insectes de la région de Saül et de mettre au point un référentiel d’inventaire, une étude a été mise en place conjointement par le Parc amazonien Guyane et la Société entomologique des Antilles Guyane (SEAG). Un important dispositif de piégeage utilisant des techniques complémentaires comme les pièges d’interception, les pièges à appâts fermentés et les pièges lumineux, a été installé sur le site de la Montagne Pelée, connue également sous le nom de Belvédère. »

L’un des sites les mieux connus d’Amérique du Sud

« La présence permanente à Saül des agents du Parc national a permis d’effectuer un relevé hebdomadaire des pièges durant un an, d’octobre 2010 à octobre 2011. Les échantillons collectés, transmis aux membres de la SEAG pour être triés, ont été redistribués vers plus de 150 spécialistes de 15 nationalités différentes. Les résultats provisoires font déjà état de plus de 2 000 espèces recensées. Si l’étude complète de ces insectes promet d’être longue, elle a déjà permis la description d’espèces encore inconnues, notamment parmi les Coléoptères. Cette étude devrait à terme faire de l’entomofaune de Saül, l’une des mieux connues du département voire d’Amérique du Sud. »

→ le site web de la SEAG.

[Image : Cathedra serrata, Hemiptera, Fulgoridae]

Par Copépodo. Diario de un copépodo. « Es imposible exagerar la relevancia que tienen los bosques en su contribución a las cifras globales de biodiversidad: por su compleja estructura espacial, que abre una infinidad de nichos ecológico... »

[Image : L'entomologiste Jorge Mederos ( @ jmedeCCF ), dans la canopée de Collserola]

Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. DREAL Auvergne.

« [...] L’un des objectifs, qui était de rapprocher les communautés forestières et naturalistes, a été atteint, puisque c’est près d’une centaine de participants, répartis entre professionnels de la forêt et du bois, associations de protection de la nature, techniciens des collectivités territoriales, des services de l’état, établissements d’enseignement forestier etc. qui a pris place dans l’amphithéâtre Timoshenko de l’Institut Français de Mécanique Avancée (IFMA) à Aubière. »

« Les trois temps qui structuraient cette journée ont permis de passer progressivement de la connaissance de la biodiversité en forêt, aux outils et méthodes disponibles pour l’évaluer, et enfin à l’intégration de cette problématique dans la gestion forestière. »

[...]

Téléchargement des exposés

Temps n°1 – Un patrimoine essentiel : illustration de la contribution des forêts à la biodiversité régionale

Panorama de la biodiversité forestière au travers d’un site exceptionnel : les gorges de la Rhue :

• présentation du site (format pdf - 17.6 Mo - 04/11/2013) par l’animateur Natura 2000 (Thomas DARNIS - ONF)
• coléoptères saproxyliques(format pdf - 3 Mo - 04/11/2013) : un site de première importance à l’échelle nationale (Benjamin CALMONT, Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny)
  • Voir aussi sur ce site l’étude des coléoptères saproxyliques.
• [...]

MAB France « [...] Jeu pédagogique grand public, il porte sur les relations entre nature et société, au travers des différentes représentations d’un arbre. »

« Le jeu vise à reconstituer les interactions entre des activités humaines, les animaux et les différentes parties d’un arbre. L’idée est de faire émerger une discussion entre les joueurs (qui peuvent être jusqu’à 12), d’analyser à posteriori les discussions qui ont lieu pendant la session de jeu,  et de regarder le plateau une fois complété, selon différents regards (histoire, littérature, sciences). Véritable outil de dialogue et de concertation, il peut servir de support à toute activité ou projet en relation avec l’éducation au développement durable. »

« Chaque Réserve de biosphère a choisi un arbre emblématique, parfois 2,  et a décliné le plateau de jeu en fonction des usages propres à son territoire : Cévennes (châtaignier), Vallée du Fango (chêne vert), Fontainebleau-Gatinais (chêne sessile), Archipel de Guadeloupe (gommier et poirier-pays), Luberon-Lure (chêne blanc), Mont Ventoux (hêtre), Vosges du Nord-Pfälzerwald (hêtre et pommier). Une Réserve de biosphère non forestière, la Camargue (Delta du Rhône), a adapté le jeu à une espèce emblématique : le roseau. Les 2 versions du plateau de jeu, adulte et enfant, le rendent accessible dès les classes du cycle 3.»

[...]

[Image : Les Petits Débrouillards "Jeu - L'Arbre à palabres"]

Mémoire d'un arbre mort : "Un patriarche multi-centenaire domine une forêt naturelle d'Europe. Cet arbre est un jour brisé par une violente tempête. L'information pourrait désoler le promeneur mal informé. Ce documentaire de Samuel Ruffier nous montre tout le contraire : la mort de l'arbre est un événement indispensable à la vie dans les forêts. Au fil du temps, l'arbre mort vit et raconte ses mémoires d'outre tombe. Il nous fait découvrir tous les oiseaux, les insectes, les champignons et les plantes qui l'habite. De la biodiversité à tous les étages. Ils participent tous à recycler son bois et à soutenir une part importante et méconnue de la vie et de la biodiversité des forêts."

→ Réalisateurs : Samuel Ruffier© WWF / REFORA / Le Gobie

https://www.dropbox.com/s/oe05lviwcafvmc9/memoire_dun_arbre_mort.avi