Les Colocs du jardin
79.9K views | +2 today
Follow
Les Colocs du jardin
Des insectes, un environnement
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Pollinisateurs : L’Anses rend deux avis sur l’arrêté « néonicotinoïdes »

Pollinisateurs : L’Anses rend deux avis sur l’arrêté « néonicotinoïdes » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
L’Agence recommande de pas avancer le retour de certaines cultures (pomme de terre, pois et lin entre autres) dans les rotations incluant un semis de semences de betteraves traitées aux néonicotinoïdes en 2021. Elle émet le même avis pour le colza et le maïs, considérant que l’efficacité des mesures d’atténuation n’est pas prouvée.

 

Charlotte Salmon, 21.12.21 (abonnés)

 

[Image] Les deux avis de l’Anses se penchent sur les campagnes de semis de certaines cultures, suivant celle de betteraves sucrières dont les semences ont été traitées avec des matières actives néonicotinoïdes. Crédit : Cédric Faimali/GFA

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

OGM : une fréquence insuffisante des autocontrôles

OGM : une fréquence insuffisante des autocontrôles | Les Colocs du jardin | Scoop.it
De manière générale, les enquêteurs de la DGCCRF ont estimé que les principaux opérateurs « maîtrisent le risque de contamination par des OGM des semences mises en marché en France », dans un bilan publié le 5 janvier. Néanmoins, ils considèrent que dans certains cas, la fréquence des autocontrôles est « insuffisante », qu’il existe des « lacunes dans les procédures de gestion du risque OGM », et que les « protocoles d’analyse sont insuffisamment exigeants ».

 

Les Marchés, 06.01.2021 (abonnés)

 

"À la suite de la détection, en 2018, d’un cas de colza transgénique, les investigations menées en 2019 ont ciblé cette culture et conclu à la conformité de tous les lots contrôlés. L’institution rappelle qu’en France, la mise en culture de semences contenant des OGM est interdite. La commercialisation de semences contenant des OGM est possible, mais soumise à des conditions strictes."

(...)

 

 

OGM : pas de culture en France


"En France, la mise en culture de semences contenant des OGM est interdite.

 

La commercialisation de semences contenant des OGM est possible, mais soumise à des conditions strictes.

 

Une centaine d'OGM est autorisée en Europe ainsi qu‘en France, pour l'importation et l'utilisation en alimentation humaine et animale. Ces autorisations, qui concernent le maïs, le colza, le coton, le soja et la betterave sucrière, permettent l’importation de graines et leur commercialisation à des fins de transformation mais pas pour la mise en culture. Le caractère OGM de ces produits doit être indiqué et ils sont contrôlés par la DGCCRF.

 

Une seule exception : le maïs MON810 est autorisé à la culture dans l’Union européenne, mais pas en France qui bénéficie d’une exception géographique."


La liste des produits autorisés et les informations relatives aux autorisations sont accessibles dans le registre de la Commission européenne.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent

Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent | Les Colocs du jardin | Scoop.it
De nombreuses études montrent que l’utilisation de ces insecticides ne provoque pas d’augmentation de rendement sur les céréales et les oléagineux par rapport aux mêmes cultures non traitées. On dispose de comparaisons intéressantes pour le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie, les États-Unis, et l’Union Européenne. L’Allemagne en a interdit l’usage sur les céréales d’hiver et continue d’être le second producteur européen de céréales. Par ailleurs, il existe des alternatives pour les productions, puisque de nombreux agriculteurs cultivent sans utiliser les néonicotinoïdes.

 

Publié le 03 mai 2016 , mis à jour le 19 novembre 2020

 

Pour aller plus loin sur ce sujet vous pouvez consulter :

 

 

 

 

Les alternatives dans les grandes cultures

→ Céréales d'hiver (blé, orge, seigle, sorgho)

→ Maïs

→ Betteraves*

→ Colza

→ Pomme de terre

 

 

* Betteraves :

 

L'utilisation de semences de betterave traitées aux néonicotinoïdes permet aux agriculteurs de ne pas vérifier les attaques d’insectes pendant plusieurs mois. C’est pourquoi certains agriculteurs considèrent ce type de pesticides comme une «solution de confort».

 

La mise en œuvre de recommandations simples permet pourtant de ne pas utiliser de néonicotinoïdes tout en contrôlant les principales attaques de ravageurs.

 

  • Contre les pucerons :

 

- Ne pas semer trop tôt dans une terre froide, ainsi favoriser une croissance rapide des betteraves et réduire l’impact des attaques de pucerons, vecteurs de viroses (jaunisse). Du fait du développement en foyer, les dégâts des pucerons sur le rendement des betteraves sont localisés et souvent limités.

 

- Observer la culture et utiliser, si nécessaire, une pyréthrine simple-Un point-clef:la régulation des pucerons se fait généralement naturellement s'il y a un minimum de biodiversité (syrphes, coccinelles, chrysope), condition incompatible avec l’usage des néonicotinoïdes. Les pertes éventuelles seront compensées par l'économie réalisée par l’achat de semences sans néonicotinoïdes.

 

  • Contre le taupin :

 

- Effectuer un travail du sol en vue de perturber son cycle de développement, en remontant les larves en surface pour provoquer leur dessèchement.

 

- Quelques fertilisants naturels peuvent être utilisés pour lutter indirectement contre les insectes du sol, comme le tourteau de ricin (propriétés insecticides et nématicides).

No comment yet.
Rescooped by Bernadette Cassel from EntomoNews
Scoop.it!

Réduire l’apport d’herbicides et d’engrais azotés de 30 à 50 % lorsqu’ils sont utilisés massivement n’a aucun effet sur la production, qui reste stable

Réduire l’apport d’herbicides et d’engrais azotés de 30 à 50 % lorsqu’ils sont utilisés massivement n’a aucun effet sur la production, qui reste stable | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Vincent Bretagnolle étudie les alternatives à l’agriculture intensive sur les 450 kilomètres carrés d’une zone agricole située au sud de Niort. Il explique à CNRS Le journal comment un moindre recours aux pesticides augmente les revenus des agriculteurs sans affecter leur production.

(...)

 

Quand le productivisme nuit à l'agriculture. Par Laure Cailloce, 27.02.2018

 

"... En clair, on continue de produire autant en réduisant de moitié ou presque les doses de produits utilisés. La conséquence de cela, c’est que les revenus des agriculteurs augmentent significativement, car ils ont acheté moins de produits phytosanitaires mais aussi moins de gasoil pour les disperser : ces gains atteignent jusqu’à 200 euros l’hectare pour certains agriculteurs. Ces résultats ont depuis été confirmés par des études plus longues – sur une période de cinq ans – menées sur le blé mais aussi sur le colza, le maïs et le tournesol.

 

Vos conclusions ne sont-elles pas en contradiction avec les promesses des fabricants de produits phytosanitaires ?

V. B. : Ce que nous observons dans nos études est en effet contradictoire avec les résultats obtenus par les fabricants de produits phytosanitaires ou certains instituts techniques. Une explication possible est que les conditions expérimentales sont très différentes. Ils testent leurs produits sur de petites surfaces hyper-contrôlées, dans des conditions optimales ; nous sommes en conditions réelles, à l’échelle d’un territoire, et faisons face à des facteurs extérieurs comme les aléas climatiques, l’hétérogénéité des sols, l’érosion de la biodiversité… Ce que nous sommes en mesure de dire aujourd’hui, grâce à nos études, c’est qu’il n’existe pas de lien détectable entre herbicides, adventices et production. La réalité, c’est que les rendements agricoles n’augmentent plus depuis vingt ans, et ce malgré l’amélioration continue des variétés cultivées. On touche aux limites du modèle."

(...)

 

[Image] "À Chizé, on parle surtout d’herbicides utilisés pour lutter contre les adventices, ces plantes sauvages qui poussent dans les champs (coquelicots, bleuets…) et sont réputées entrer en compétition avec les cultures."

 

via Les adventices – Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre
http://www.za.plainevalsevre.cnrs.fr/index.php/la-zone-atelier/observatoire-de-la-zone-atelier/donnees-biologiques/les-adventices/

Bernadette Cassel's curator insight, March 1, 2018 12:10 PM

 

"Depuis dix ans, les chercheurs de la zone atelier ont travaillé main dans la main avec 200 exploitations agricoles : producteurs de blé, de colza ou encore de tournesol."

 

Les Sentinelles du climat's curator insight, March 5, 2018 7:40 AM
Oui, la biodiversité est utile à la production agricole, et pas uniquement pour la pollinisation