Le gouvernement souhaite déroger à l'interdiction de la phosphine pour ses exportations. Ce pesticide est interdit en France à compter du 25 avril, mais il est exigé par certains pays importateurs pour traiter les cargaisons de céréales.
"... Cet insecticide est utilisé pour traiter par fumigation les cargaisons de céréales qui sont transportées par bateau. On y dépose une tablette de phosphine qui se désagrège à l'air. C'est la fumée que dégage la tablette qui est un insecticide. Le traitement est exigé par de nombreux pays importateurs hors Union européenne, pour une raison simple, explique Francis Fleurat-Lessard, chercheur à l'Inrae et spécialiste de sécurité sanitaire des denrées stockées. « C'est un traitement curatif total, c'est-à-dire que même les insectes qui sont à l'intérieur des grains sous forme de larves sont atteints par ce gaz. Il ne laisse aucune trace, il n'y a pas de résidus.»"
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Via CIHEAM News
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail dit n’avoir pas reçu de demande d’autorisation spécifique de la part du fabricant et estime que c’est au gouvernement de donner son feu vert à l’utilisation par contact direct sur les grains.
"L’information a beau être fausse, elle a déclenché un déluge de critiques. Depuis la publication, le 7 avril, d’un article de L’Opinion affirmant qu’elle avait prononcé une « interdiction unilatérale » d’un pesticide utilisé en traitement des cargaisons de céréales destinées à l’exportation, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) est au cœur d’une tourmente inédite."
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