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"La bactérie « Xylella » dévore toujours les oliviers des Pouilles. Pour sauver l’oléiculture intensive, des entreprises et des agriculteurs lorgnent des variétés d’arbres résistantes obtenues par les nouvelles techniques de modification génétique. Mais les « nouveaux OGM », fausses solutions, mettraient en danger la biodiversité locale.
Salento (Italie), reportage
Dans une serre jouxtant son moulin à huile de Gagliano del Capo, tout au sud du Salento, l’oléiculteur Giovanni Melcarne mène des (...)"
L'enjeu principal de cette campagne de communication est d'empêcher la propagation de la bactérie véhiculée par des flux commerciaux de végétaux sensibles à cette bactérie et par les voyageurs qui rapportent, de leur séjour, des végétaux provenant de zones contaminées. Il s'agit de les sensibiliser à l'importance de ne pas rapporter de plantes dans leurs bagages et de les acheter dans des lieux dédiés. La campagne vise à informer le public de la réglementation en vigueur, qui s’applique dans les zones délimitées (foyers), et cible en particulier les voyageurs, les automobilistes et les jardiniers amateurs qui pénètrent dans ces zones ou qui en sortent.
Une nouvelle méthode aéroportée de télédétection à distance qui analyse des vergers entiers peut identifier des oliviers infectés par une bactérie dévastatrice avant l’apparition des symptômes selon une nouvelle étude. - Zarco-Tejada PJ, Camino C, Beck PSA, et al. Previsual symptoms of Xylella fastidiosa infection revealed in spectral plant-trait alterations. N. June 2018. doi:10.1038/s41477-018-0189-7
La bactérie xylella fastidiosa, qui a décimé des milliers d'oliviers en Italie, a été détectée en Espagne continentale près de Valence (est) après avoir touché les Baléares à l'automne, suscitant l'inquiétude chez le premier producteur mondial d'huile d'olive.
Trois nouveaux foyers de Xylella fastidiosa ont été détectés dans les Alpes-Maritimes, premier département à avoir été touché par cette bactérie tueuse de végétaux en octobre 2015 après la Corse en juillet de la même année, a annoncé vendredi la préfecture de région. La bactérie est transmise par des insectes piqueurs suceurs, comme la cicadelle. Ils attaquent le faîte des arbres qui se dessèchent rapidement avant de contaminer les végétaux voisins.
La bactérie, qui décime les oliviers dans le sud italien depuis trois ans a été prélevée à Théoule-sur-Mer sur un genêt d'Espagne, dans une zone de 10 kilomètres autour d'un premier foyer découvert fin 2015. Elle a également été mise au jour sur une lavande et sur un polygale à feuille de myrte, respectivement à Villeneuve-Loubet et Mougins. "Ces nouveaux cas portent à 20 le nombre de foyers découverts dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur dont 16 dans les Alpes-Maritimes et 4 dans le Var", a rappelé la préfecture de région. (...) Le Figaro, 10.12.2016 [Image] via Nature alerte "Xylella : Premier cas à confirmer dans les Alpes-Maritimes, 12/10/2015 http://naturealerte.blogspot.fr/2015/10/12102015france-xylella-premier-cas.html
Fortes crispations en Italie autour de l’abattage des oliviers des Pouilles atteints par une épidémie. A cela s’ajoute une grave crise de confiance envers le discours scientifique Le Temps, 05.08.2016 "... Le complexe du dessèchement rapide de l’olivier (CoDiRO selon l’acronyme italien) est une maladie provoquée par une bactérie, Xylella fastidiosa, qui se loge dans les vaisseaux des arbres, ce qui empêche la sève d’y circuler et provoque la mort par étouffement. Très contagieux, le CoDiRO est transmis par des insectes suceurs de sève tels que la cicadelle. Plus d’un million d’oliviers seraient contaminés dans les Pouilles."
Les services de protection des végétaux de Paca et de Corse continuent de découvrir des foyers de Xylella fastidiosa souche multiplex. L’infestation s’étend à des nouvelles essences de végétaux. [...] Sur 533 essences de végétaux testées positives, 435 sont des polygales à feuilles de myrte. La seconde plante la plus identifiée est la lavande, loin derrière avec 23 cas positifs. Viennent ensuite les cistes, les pélargoniums et les spartiers (des arbustes). Un érable, un chêne et un prunus ont été également détectés. (...)
Via Michael Hisbergues
Alors qu'un nouveau foyer de Xylella vient d'être détecté à Saint-Laurent-du-Var, la préfecture de région interdit le transport de 200 espèces végétales 10 km autour des zones infectées. Parmi ces espèces figurent des plantes très communes dans la région. Les pépiniéristes s'inquiètent.
→ Voir la liste des espèces concernées:
LE PLUS. La Xylella Fastidiosa, une bactérie tueuse d'oliviers est arrivée en Corse, après avoir causé de nombreux dommages en Italie. Un premier cas a en effet été détecté à Propriano. Peut-on soigner les végétaux touchés ? Y a-t-il un moyen de lutter contre sa propagation ? Éclairage de Thierry Candresse, directeur de l'unité de recherche "Biologie du Fruit et Pathologie" à l'INRA Bordeaux.
Via Hubert MESSMER
Des modifications apportées par l’homme à l’environnement ont permis à la bactérie, qui s’attaque dans le sud de l’Italie à une grande variété de plantes et d’arbres, de devenir subitement très virulente.
Par Stéphane Foucart. Le Monde, 27.04.2015
« [...] Selon des travaux conduits par Guillaume Besnard (CNRS, université Toulouse-3) et publiés en février 2013 dans la revue Proceedings of the Royal Society B, le sud de l’Italie se trouve être l’une des zones du pourtour méditerranéen où l’olivier ne s’est réimplanté qu’après la dernière glaciation, il y a environ dix mille ans. Et les interactions entre l’arbre et son environnement (insectes, champignons, nématodes du sol, bactéries, etc.) y semblent moins complexes que dans les régions où il persiste depuis plus longtemps, comme le Levant, le Péloponnèse, le sud de l’Espagne et le Maroc.
Ces interactions de moindre complexité, ainsi qu’une diversité des oliviers sauvages relativement faible (étroitement liée à la diversité des oliviers cultivés), pourraient localement jouer un rôle dans la propagation de Fastidiosa.
Autre enseignement des travaux de M. Besnard et de ses coauteurs : considérée sur l’ensemble du bassin méditerranéen, la diversité génétique des oliviers sauvages et domestiques est encore importante. « Les oliviers cultivés et sauvages forment une sorte de continuum qui mériterait d’être préservé », précise Guillaume Besnard. De fait, c’est probablement le meilleur rempart contre la prolifération des maladies bactériennes, une sorte d’assurance contre des accidents industriels comme celui qui sévit, en ce moment, autour de Lecce. »
L
[L'étude] The complex history of the olive tree: from Late Quaternary diversification of Mediterranean lineages to primary domestication in the northern Levant | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, février 2013 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/280/1756/20122833
Notre projet intitulé « Tous les naturalistes de la terre, de la mer et des zones humides (sur Tela Botanica) » participe notamment à la défense contre les organismes nuisibles.
[Image] Cycle biologique du charançon rouge Extrait d’un cycle de conférence dans le département de l’Hérault. (NDA)
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Propagée par des insectes suceurs de sève, la bactérie Xylella menace le sud de la France et la Corse, après avoir fait des ravages dans les oliviers du sud de l’Italie. Par Romain Garrouste, 17.11.2019 (...) Des espoirs de lutte biologique ? "C’est un autre Hémiptère, le réduve Zelus renardii, qui pourrait aider a réguler ces vecteurs dont elle est friande. Originaire du continent américain, et elle aussi invasive, Zelus renardii s’installe actuellement dans le monde entier. On l’a ainsi détectée en France, et plus précisément dans le Var, où la bactérie Xylella est présente. Peut-on espérer qu’elle nous en débarrasse en limitant les vecteurs ? En attendant, il faut envisager d’autres moyens de lutte que sa seule irruption opportune : une lutte intégrée incluant le biocontrôle et l’adaptation des pratiques culturales. Pendant trop longtemps, ces méthodes globales ont été négligées au profit de solutions agronomiques simplistes. Des solutions ne prenant pas en compte l’écologie des agrosystèmes et des espèces qui les constituent, tout en étant néfastes à l’environnement – il suffit pour s’en convaincre de penser aux monocultures strictes, parfois très homogènes sur le plan génétique, ou encore au recours systématique à la chimie de synthèse, qu’il s’agisse de pesticides ou d’engrais. Dans cette globalisation de la biodiversité qui est à l’œuvre, entre la multiplication des échanges (favorisant la rapide dissémination des espèces invasives) et le changement climatique, c’est toute une série d’organismes qui se déplacent. Et s’ils ont déjà des effets nuisibles dans leur aire d’origine, ils en ont davantage encore dans des écosystèmes dont « l’invasibilité » a été augmentée par les pratiques agricoles (monocultures, pesticides) et l’anthropisation, c’est-à-dire la destruction et la modification des habitats naturels qui sont les refuges des agents auxiliaires de lutte biologique." [Image] Zelus renardii — INSECTA > Heteroptera > Reduviidae > Zelus renardii - Crédit : H. Dumas http://www.galerie-insecte.org/galerie/view.php?ref=242563
En Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse, l’expansion de la bactérie tueuse d’oliviers semble s’être arrêtée. Biologistes et écologues profitent de la pause pour proposer des moyens de lutte. Par Denis Sergent, 18.12.2018 "Arrivée en France en 2015, l’épidémie de bactérie Xylella fastidiosa véhiculée par un insecte piqueur et détruisant essentiellement les oliviers dans le sud de la France semble s’être stabilisée." Identifier l’insecte, la bactérie et la plante "Pour l’heure, les chercheurs français et européens travaillent d’arrache-pied sur différents aspects de cette épidémie, activité économique prépondérante en Corse par exemple avec 10 000 hectares d’oliviers engendrant un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros. Rien que l’extraction et l’identification de la bactérie, nichée dans les vaisseaux ligneux dans lesquels circule la sève, sont encore complexes. Les biologistes du Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP) de Montpellier tentent donc, à partir d’un mélange d’ADN obtenu dans un broyat, d’identifier à la fois l’insecte (cicadelle, cigale ou cercope), la bactérie avec sa sous-espèce, et enfin la plante dont l’insecte s’est nourri." (...) [Image] Un olivier multicentenaire partiellement infecté par la bactérie Xylella Fastidiosa, à Gallipoli près de Lecce. / Tiziana Fabi/AFP
La Tunisie est l’un des premiers pays de la région à conduire une évaluation de ses capacités phytosanitaires (ECP) avec l’assistance de la FAO. Publié le 1303.2018 (contenu protégé) ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Agriculture: La FAO organise un atelier à Tunis sur la lutte contre les ravageurs des cultures | Webmanagercenter, 14.03.2018 https://www.webmanagercenter.com/2018/03/14/417281/agriculture-la-fao-organise-un-atelier-a-tunis-sur-la-lutte-contre-les-ravageurs-des-cultures/ "... Selon un communiqué publié, mardi 13 mars à Tunis, par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet régional pour le renforcement des mesures de quarantaine des ravageurs des cultures dans les pays du Maghreb. (...) A l’échelle maghrébine, la FAO souligne œuvrer sur plusieurs fronts pour gérer et prévenir la propagation de différents ravageurs et parasites tels que le criquet pèlerin, le charançon rouge du palmier, la cochenille verte du palmier, la cochenille du cactus ou encore les maladies végétales transfrontalières, telle que Xylella fastidiosa."
650 plants de végétaux potentiellement dangereux ont été saisis et détruits par les douanes de Corse.
Un règlement relatif aux mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux, comme la bactérie Xylella fastidiosa qui détruit les oliveraies, est paru mercredi 23 novembre au Journal officiel de l'Union européenne. Ce texte avait été approuvé par le Conseil en juillet dernier et par le Parlement en octobre.
La destruction de végétaux situés autour d'un arbre infecté par la Xylella vient d'être validée. Des propriétaires d'oliveraies refusaient jusqu'ici de tuer des sujets sains. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) vient d'ordonner la destruction obligatoire des végétaux situés dans un rayon de 100 mètres autour d'un végétal infecté par la bactérie tueuse Xylella Fastidiosa, qui touche en particulier les oliviers dans le sud de l'Italie. Contraints d'abattre des oliviers sains, parfois millénaires La CJUE a, ce jeudi, justifié sa décision par « le principe de précaution », estimé que cette mesure d'abattage « est proportionnée à l'objectif phytosanitaire dans l'Union » et noté dans son arrêt que les végétaux contaminés pouvaient « être exempts de symptômes ». Voilà qui ne va pas satisfaire les propriétaires italiens d'oliveraies, contraints d'abattre des oliviers sains parfois millénaires et qui avaient saisi la justice administrative italienne. Cette dernière avait suspendu l'ordre de destruction avant d'interroger la Cour européenne. À cause des cicadelles « Nous espérons que les autorités italiennes appliqueront les mesures qui ont été décidées », a déclaré le porte-parole de la Commission pour la Santé, Enrico Brivio, qui estime que la destruction des végétaux est « l'option disponible la plus efficace pour assurer l'éradication de cet organisme nocif ». Apparue en 2013 dans les Pouilles (sud de l'Italie), sous une forme dévastatrice pour les oliviers, la bactérie Xylella Fastidiosa affecte de nombreuses plantes, dont elle peut provoquer la mort par dessèchement. La décision d'abattre tout végétaux 100 mètres autour d'un arbre infecté découle du principe même de la transmission de la maladie due a des insectes piqueurs suceurs. Ces cicadelles ont une portée de vol « limitée, en moyenne, à une centaine de mètres ».
Cette bactérie transmise et dispersée par des insectes s’attaque à différentes espèces végétales (vigne, agrumes, Prunus, café, avocat, luzerne, laurier rose, chêne, érable, etc). Elle conduit, pour certaines de ses sous-espèces, à des dépérissements massifs de certaines espèces d’intérêt économique (agrumes, vigne, oliviers).
Repérée le 20 juillet en Corse, la bactérie pathogène Xylella fastidiosa est depuis signalée un peu partout sur l’île, toujours associée à un arbuste ornemental, le polygale à feuille de myrrhe.
Par Loïc Chauveau. Sciences et Avenir, 25.09.2015
« [...] La polygale est une plante d’ornement qui connaît un succès croissant du fait de sa floraison spectaculaire de mars à août. Les pépinières la produisent par le prélèvement de repousses au pied de plantes mères. La Fédération nationale des métiers de jardins estime les ventes de cette espèce à plus de 150.000 plants par an, produits principalement en Espagne et en Italie car la polygale craint le froid. Les auteurs du rapport notent l’absence de précaution prise dans la multiplication des boutures et la complexité des circuits de commercialisation. Les plants ont vraisemblablement été atteints soit chez les vendeurs par transmission racinaire entre plante mère et fils, soit chez les particuliers ou dans les services des espaces verts par des tailles effectuées avec des sécateurs infectés. Quatre faux genêts d’Espagne et un pélargonium (une espèce de géranium) ont ainsi été retrouvés porteurs de la maladie vraisemblablement à cause d’un outil mal nettoyé. »
L’Italie abat en ce moment plus de dix mille oliviers dans le Sud. Une épidémie de Xylella fastidiosa ravage les Pouilles et menace l’Europe. Les agriculteurs et les écologistes, de plus en plus sceptiques, réclament davantage de recherche pour explorer d’autres solutions. Un premier cas de la maladie sur un caféier vient d’être identifié à Rungis et à ce jour aucune politique d’envergure et adaptée n’est mise en place à l’échelle d’une Méditerranée qui ne fait qu’une, et qui constitue l’unique région nourricière mondiale en huile d’olive.
Ce mercredi, le ministère de l’Agriculture a révélé que la bactérie “tueuse d’oliviers”, la Xyllela fastidiosa, a été identifiée pour la première fois en France dans un plant de caféier intercepté au marché de Rungis (région parisienne). Alors qu’elle a déjà tués des miliers d’olivers dans la région des Pouilles en Italie, les oléiculteurs du Nyonsais et des Baronnies se disent plus préoccupés qu’inquiets. « Il n’y aucune raison de céder à la panique pour le moment. »
La bactérie “tueuse d’oliviers” peut-elle arriver dans la Drôme ?, par Baptiste Camiller. Le Dauphiné, 19.04.2015
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'Xylella' in Les colocs du jardin
https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin/?&tag=Xylella
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